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De Force - Karine Giebel

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14 #AvisPolar
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Résumé :

Maud Reynier, fille unique d’un chirurgien réputé est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n’a qu’une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s’obstine à ne pas vouloir prévenir la police.
La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d’un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine.

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Vos #AvisPolar

  • Cindymartin.13 17 janvier 2024
    De Force - Karine Giebel

    Maud Régnier, fille d’un chirurgien réputé, est sauvée in extremis d’une agression par un joggeur.
    Son père, qui a certaines choses à se reprocher, ne veut pas contacter la police et embauche un garde du corps, Luc celui qui a secourue sa fille unique.
    Maud, elle vie recluse dans sa villa avec ses proches et son père reçois des menaces, pourquoi ce détraqué est obsédé par cette famille ?
    Le temps de l’impunité est résolu.
    Le temps des souffrances est venu.

    Un huis clos familial, inquiétant.
    Des menaces qui rappellent le passé, des dates importantes qui ne devrais pas s’oublier.
    L’autrice m’a surprise avec ce roman que je n’ai pas trouvé aussi noir que tout ce que j’ai pu lire auparavant. Seule la fin nous plonge véritablement dans cette noirceur qui explose en émotions.
    Un vrai page turner quand même, j’ai adoré la relation de Luc avec la famille Reynier, un homme attentif et dévoué.
    Un chirurgien qui intimide, mais qui s’adoucit, je l’ai détesté et adoré.
    J’ai dévoré ce roman en moins de 48h, des personnages avec leurs faiblesses et leurs mensonges sont incroyablement attachants dans ce roman.
    Tous les protagonistes sont importants pour nous mettre certains doutes et cela est fort réussi.
    Le titre prend tout son sens à tous les niveaux de la durée du récit.
    Un thriller psychologique extrêmement bien écrit avec ses légèretés qui m’a énormément plus.
    Un dénouement que je n’ai absolument pas vu arrivé, je m’attendais à tout autre chose.
    L’autrice est arrivée à me déstabiliser, une très belle surprise qui fonctionne totalement.
    Je pense que si l’histoire aurait été aussi noire du début à la fin, j’aurai eu le coup de cœur, car je n’en suis vraiment pas loin.

  • Maïa Hoti 14 août 2023
    De Force - Karine Giebel

    Je croyais les avoir tous lus, mais non, celui-ci était passé à la trappe 😏. J’adore cette auteure, le rythme de ses romans, ses phrases courtes et percutantes, le déversement d’émotions qu’elle y incorpore.

    Concernant ce roman, nous sommes en compagnie d’une riche famille dont le patriarche est un chirurgien renommé. Sauf que ses erreurs et ses crimes le rattrapent et quelqu’un cherche à se venger. Comment ? En s’en prenant physiquement à sa fille Maud. Armand décide donc d’embaucher un garde du corps pour protéger la prunelle de ses yeux (non, pas lui-même, mais Maud 😅)
    Luc va vivre H24 dans la grande propriété, à l’affût du maître-chanteur.
    Sur place, Charlotte la belle-mère, l’aide ménagère et le jardinier.

    Comme toujours la psychologie des personnages est super bien construite. Je me suis vite attachée à Luc. Mais qui ne le ferait pas ?

    Prenez tout ce petit monde, les travers de Maud, ceux de son père, vous secouez, et vous obtenez un thriller qui vous tient en haleine jusqu’à la fin.

    Sans spoiler : le gros secret de Luc se devine assez rapidement.

    Vous l’aurez compris, je suis une fan absolue de Karine Giebel 🤩 même si celui-ci n ’est pas mon préféré.

  • Kamiyu-chan 22 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
    De Force - Karine Giebel

    Du grand Giebel. L’intrigue est tortueuse, tout comme l’esprit des personnages, tous plus torturés les uns que les autres. De faux semblants, en mensonges et en trahison, ce huis-clos est savoureusement diabolique. J’ai passé un bon moment de lecture.

  • Asmo Stark 22 janvier 2023
    De Force - Karine Giebel

    👤 De force - Karine Giebel 👤
    @editions_pocket

    Résumé :
    Maud Reynier, fille unique d’un chirurgien réputé, est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n’a qu’une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s’obstine à ne pas vouloir prévenir la police.
    La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d’un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine.
    L’ensemble s’accorde, fortissimo, et soudain : quelques fausses notes...
    Le temps de l’impunité est révolu.
    Le temps des souffrances est venu.

    Encore un très bon roman de Karine Giebel.
    Ici il est question de menaces, de chantage, d’extorsion et de vengeance.
    Les personnages sont un brin caricaturaux : le père riche, tout puissant, très sûr de lui et de son bon droit, la fille gâtée, gentille mais capricieuse et la belle-mère en compétition avec la fille chérie à son papa et qui a besoin de se prouver que son charme opère toujours. Les menaces qui pèsent sur cette famille vont exacerber les tensions existantes et des secrets vont remonter à la surface.
    J’ai beaucoup aimé cette ambiance de huis-clos, cette pression psychologique constante et voir l’étau se resserrer petit à petit sur le grand professeur Reynier. Si la fin est "devinable" j’ai tout de même aimé tout ce qui nous y a amené.
    Bref encore un très bon roman de Mme Giebel !

  • DAMIEN118 16 avril 2022
    De Force - Karine Giebel

    Ce n’est pas peut être par le meilleur roman de Karine Giebel. Malgré tout, il se lit relativement facilement. Les pièces du puzzle se mettent en place progressivement et on se laisse surprendre à vouloir connaître absolument la fin de l’histoire. Mais voilà... Sur les derniers chapitres, tout s’enchaîne un peu brutalement. Et cela manque de finesse. J’aime être surpris et étrangement je m’attendais à ce dénouement. Au final, Un policier pas mauvais mais qui ne laissera un souvenir exceptionnel. C’est qu’à force d’écrire des livres comme Juste une ombre ou Le Purgatoire des innocents, 2 véritables pépites dans la bibliographie de l’auteure, on devient vite exigeant.

  • angelita 31 janvier 2022
    De Force - Karine Giebel

    De force de Karine Giebel, présentation
    Maud est en train de se promener avec son chien Charly. Elle croise un jogger. Arrivée dans un endroit un peu trop isolé, elle se fait agresser par un homme qui tente de la violer. Mais elle est sauvée par Luc qui l’emmène de suite à l’hôpital, en état de choc.

    Luc attend les parents et il rencontre le père de Maud qui souhaite le payer pour avoir sauvé sa fille. Luc refuse mais accepte d’être le garde du corps de Maud et donc de la famille. Il s’installera dans la grande villa du chirurgien et découvrira des secrets de famille.

    Avis De force de Karine Giebel
    Je me suis interrogée, pendant quelques pages, pour savoir qui était cet homme du début. Luc, le garde du corps, ou alors, cet homme qui a agressé Maud et qui semble en vouloir à son père ? La réponse est donnée assez vite par Karine Giebel, mais elle nous laisse une sacrée surprise. Car la romancière sait, à merveille, embrouiller son lecteur. Qu’a pu faire Luc pour que Marianne, sa petite amie, parte ? Cela semble vraiment le mettre plus que mal à l’aise. Mais cette jeune femme est là pour le calmer, pour lui permettre d’avancer. Il sait qu’il n’est qu’un employé mais il saura se rendre indispensable pour démêler le vrai du faux, pour que son patron se dévoile un tant soit peu, afin de résoudre cette histoire de dates et d’agressions.

    Un grand chirurgien qui tient sa famille d’une main de fer, auteur de malversations au sein de sa clinique. Et dans sa famille, n’en parlons pas. Il a l’argent, le pouvoir, mais c’est un personnage franchement détestable. Il a fait plier tout le monde, pendant toute sa carrière. Personne ne doit se mettre en travers de son chemin. Il pense qu’avec de l’argent, tout se paie. Les femmes comme un fer valoir, pour garder un statut de responsabilité et de respectabilité. Mais derrière les hauts murs de la villa se cachent des drames. Son talon d’Achille est sa fille Maud dont il ne veut absolument pas se séparer. Une relation que l’on pourrait qualifier d’incestueuse. J’ai bien aimé la relation qu’il semble avoir tissé avec Luc, surtout lorsqu’il connaîtra la vérité.

    Maud a subi un grand traumatisme avec la mort de sa mère dont elle se rend responsable. On pourrait la qualifier de pauvre petite fille riche. Mais cela va beaucoup plus loin que ça. Alors, oui, bien sûr, elle a profité de la fortune de son père. Elle s’est cherchée mais pas encore trouvée. Elle a fait des erreurs d’adolescente, plongeant dans l’enfer de la drogue. Elle n’aime pas sa belle-mère qui lui a volé l’amour de son père. Elle tombe très vite amoureuse de son garde du corps, Luc. Mais lui ne peut pas l’encourager. Il peut juste l’aider, être son ami, tenter de la sauver du mal-être qui la ronge pour en faire une jeune femme plus forte qui devra faire face à une vérité horrible pour ensuite se construire, seule, sans l’aide de personne, mais avec le souvenir de ce qu’elle a vécu.

    Le début de De force n’est pas aussi intense que les romans précédemment lus de Karine Giebel. J’ai trouvé certains dialogues convenus, pas assez fouillés, travaillés, qui ne sont pas dans la veine de ce que j’ai pu lire de Karine Giebel auparavant. Un dernier 3/4 de roman mené tambour battant avec toutes les révélations, qui peuvent surprendre mais en définitive ne surprennent pas tant que ça. La tension n’a jamais été très forte, malgré les menaces, les agressions subies.

    Quand on aime beaucoup un auteur, on n’aime pas forcément tous ses livres. Celui-là en fait partie parmi tous les romans de Karine Giebel, surtout après le magnifique Glen Affric et le non moins dérangeant, Ce que tu as fait de moi, même si j’en ai lu entretemps pour rattraper mon retard. De force se laisse, bien sûr, lire très facilement, grâce à ses chapitres courts, mais ce n’est pas un coup de coeur. Le seul personnage qui trouve grâce à mes yeux est celui de Luc parce que le lecteur se demande ce qu’il a réellement subi, quels sont ses traumatismes.

  • Savy 12 octobre 2021
    De Force - Karine Giebel

    Premier livre que je lis de cette auteure, et vraiment très belle découverte.

    Ne dit on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid !!!

    Ici on s’attache aux personnages qu’ils soient bon ou mauvais chacun à son secret.

    La victime n’est peut-être pas celle qu’on pense tout comme le coupable d’ailleurs..

    Entre manipulation et vengeance la fin ce livre addictif m’a scotché !

    Karine Giebel une belle découverte et qui vient s’ajouter à ma liste d’auteur(e)s à suivre.

  • lireencore93420 11 décembre 2020
    De Force - Karine Giebel

    Maud, lors d’une ballade avec son chien, Charly, se fait agresser. Luc, tel qu’un prince arrivant sur son cheval blanc, l’as secoure. Est-ce que ce n’est pas trop beau ? Maud va l’apprendre à ses dépens.C’est vrai qu’il a un côté très sentimental, il a d’un point de vue moins violent dans les faits de l’histoire.

    Les premières pages, le prologue m’ont bouleversé, me sentis directement immerger dans l’histoire, mais après l’autrice nous embarque dans une autre histoire.

    Mais moi je me laisse porter par la trame, et je ne me pose pas constamment des questions, mais pourquoi cela n’a rien à voir avec ce prologue si prenant, je fais confiance à l’autrice, elle sait très bien ou va nous emmener.

    Au contraire j’adore être surprise, je n’aime pas du tout les récits que je ne devine pas et qu’ils sont probable.

    Et moi le côté sentimental me dérange pas, cela allège la tension et la noirceur de l’histoire.

    J’ai aimé cette histoire, j’ai vraiment tout de suite adhéré, cela prouve le talent de cette autrice, qu’il est aussi capable d’écrire des livres hyper durs et violents.

    Ce livre as été basés plus sur le côté psychologique, et je pense que la violence est dans la tête d’un des personnages et pas constamment dans les faits du récit.

    Mais quelle claque avec cette fin, et le dénouement, heureusement j’étais assise, où sinon je pense, je serai tomber je pense.

    Encore une excellente lecture et je me dis qu’une chose, vive le prochain.

  • Mes Carnets Litteraires 1er septembre 2020
    De Force - Karine Giebel

    Waouh quel livre addictif ! Je n’ai absolument pas vu défiler les 600 pages et ce livre entre directement dans mon Top 3 des meilleurs romans de l’auteure !
    Dans ce thriller psychologique, tout est traité avec subtilité, la violence est plus modérée que d’habitude et les personnages sèment le doute à chaque page.
    J’ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Luc, si mystérieux et si émouvant. Certains passages sont d’ailleurs tellement poignants... C’est un personnage qui me restera longtemps en tête, comme bien souvent avec l’auteure !
    La fin aurait pu être un peu plus renversante mais jusqu’au bout Karine Giebel a réussi à me faire douter sur les intentions des uns et des autres.
    Ça faisait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment avec un thriller !
    ➡️ Une lecture addictive grâce à une intrigue efficace mêlant suspense et émotion : une grande réussite !

  • colorandbook 24 mai 2019
    De Force - Karine Giebel

    quand le roman commence vraiment, Pour moi il manquait juste un petit peu de profondeur, mais malgré tout il est prenant et difficile de le lâcher, en tout cas ça à été le cas pour moi, je voulais savoir la fin de ce roman, même si je n’ai pas été totalement suprise par la fin. En bref le roman est prenant, addictif, et nous fait ressentir à merveille les sensations et sentiments.

    Les personnages, sont par moment un peu clichés, parfois ils manquent même pour moi de profondeur et peuvent être agaçants. Cependant ils restent aussi attachants, et surtout intéressants à suivre.

    J’ai beaucoup aimé certains et détesté d’autres.

    L’histoire est assez prenante, et entraînante. J’ai plutôt bien aimé suivre ces personnages tout le long du roman, voir leur évolution et les révélations qui sont faites tout le long de l’histoire, tout est assez bien ficelé.

    En bref, c’est un bon roman. Malgré tout, j’ai préféré purgatoire des innocents du même auteur, car là, l’histoire mettais du temps à se mettre en place, mais quand tout est mis en place je n’ai pas su le lâcher. Le manque de profondeur de certains personnages m’a aussi un peu déçu mais ils n’en restent pas moins intéressants à suivre. le tout est très bien écrit. Je vous le conseille, un thriller haletant, sans trop de sang ou de scènes vraiment gore.

  • Alohomora 18 avril 2019
    De Force - Karine Giebel

    Depuis que je l’ai découverte avec « Purgatoire des innocents », Karine Giebel ne cesse de me surprendre ! J’ai vraiment adoré cette lecture qui m’a bouleversée ! J’avoue y être aller un peu à reculons suite à plusieurs avis assez mitigés sur ce roman. Pourtant j’ai vraiment été agréablement surprise !

    Maud, fille d’un chirurgien réputé, semble avoir une vie de rêve. Mais elle se fait agresser, son chien est tué (j’ai vraiment détesté ce passage, je voulais arrêter ma lecture…), un homme, Luc, intervient pour sauver Maud. Son agresseur va pourtant continuer de la menacer, très vite on découvre qu’il veut en réalité atteindre son père.

    Nous entrons alors au cœur de cette famille qui cache de nombreux secrets. Finalement, tous les membres de cette famille en apparence parfaite cachent un profond mal-être. Luc est embauché pour être le garde du corps de Maud. L’intrigue est assez simple au premier abord mais incroyablement efficace !

    J’ai eu du mal à m’attacher à Maud, je n’approuvais pas du tout sa façon d’être et ses choix. Par contre j’ai tout de suite adoré Luc, il faut dire qu’il a tout pour plaire !

    Rapidement l’ambiance se fait oppressante, on sent que l’étau se referme autour d’Armand Reynier, le père de Maud. On sait qu’un drame va surement se produire sans en connaitre l’ampleur, on devine qu’Armand cache encore beaucoup de chose et surtout, on comprend vite qu’il y a un traite au sein de la famille. J’ai soupçonné presque tout le monde. Sauf la bonne personne x) La fin est vraiment dingue, j’ai fini ma lecture d’une traite, j’étais comme piégée avec les personnages, il fallait absolument que j’aille au bout. Et encore une fois Karine Giebel ne ménage personne, ni ses personnages, ni ses lecteurs. Honnêtement elle m’a brisée le cœur sur plusieurs aspects.
    J’avais pas mal d’inquiétudes concernant le dénouement final, j’avais surtout peur d’être déçut et que l’auteure choisisse la facilité. Mais non. Elle m’a encore une fois laissé bouche-bée !

    Je ne risque pas d’oublier ce roman et ses personnages. J’aime de plus en plus Karine Giebel, j’ai lu énormément de thriller dans ma vie, mais ce sont ses livres qui me procure le plus d’émotions, qui me font vivre mes lectures d’une façon particulière ! Mais attention aux âmes un peu trop sensibles…

    J’ai maintenant hâte de lire « Jusqu’à ce que la mort nous unisse » !
    https://alohomorabloglitteraire.wordpress.com/2018/11/30/de-force-karine-giebel/

  • Maks 9 février 2019
    De Force - Karine Giebel

    Je souhaitais découvrir les romans de Karine Giebel depuis un certain temps, c’est chose faite avec son dernier thriller, et le moins qu’on puisse dire c’est que je ne suis pas déçu.

    De force est un des meilleurs thrillers francophone que j’ai pu lire jusqu’à présent, aussi efficace qu’un Franck Thilliez (je conçois que le style n’est pas le même, mais la force du récit est à la hauteur).

    Un suspense omniprésent, tout du long l’auteure nous livre des petits morceaux pour nous guider vers la solution et comprendre qui fait quoi mais au final on ne s’attend pas à ce dénouement, enfin moi en tout cas je me suis creusé la tête sans dénicher la solution avant la fin. En plus les personnages on tous un bon côté, certain plus que d’autres, on s’accroche à eux mais ils sont tous suspect en même temps, chacun à sa part d’ombre, des petit trucs qui nous font tiquer puis on se dit non c’est pas possible et hop rebelotte avec un autre personnage !

    L’écriture est super fluide et agréable, on ne voit pas les pages défilées et j’en me suis même surpris à regretter d’arriver à la fin si vite.

    Vraiment un bouquin à lire si vous êtes intéressé ne serait ce qu’un peu par les thriller c’est celui qu’il vous faut.

    C’est vrai que mon commentaire est assez élogieux mais je n’ai pas spécialement trouvé de défauts rédhibitoires dans ce roman.

  • universpolars 24 novembre 2018
    De Force - Karine Giebel

    Ouvrir un bouquin de Giébel, - à présent je le sais -, c’est se donner un moyen d’observer la nature humaine, mais celle qui fait plonger l’être dans la terreur, le désespoir ou encore la souffrance. L’Homme dans toute sa splendeur. La douleur aussi, beaucoup de douleur, celle qui ne faiblit pas à travers les années, qui se nourrit même avec le temps qui passe.

    Dans "De force", deux constats principaux : concernant les personnages, cela reste pour moi une réussite totale. Giébel a un réel don pour cela, soit de savoir leur donner une âme vive, forte et très présente. Par contre, au sujet de la trame principale, je la trouve banale et manquant d’originalité. De plus, j’ai eu le "malheur" de voir venir le dénouement un peu trop rapidement, sans toutes les subtilités, évidemment. Mais voilà, quand on est face à un roman de Karine Giébel, nous plaçons la barre haute. C’est du moins mon cas.

    A présent les détails.

    Dans "De force", nous allons rapidement être confrontés à des thèmes d’ordres familiaux, qui pointent le doigt sur des aspects tels que le rejet, l’ignorance, l’indifférence, l’humiliation ou encore la peur. Mais aussi d’autres aspects tels que l’amour, qui peut parfois être pire que les qualificatifs que je viens de citer, et l’obsession, donc encore une fois la douleur.

    L’agression violente d’une jeune fille dans un parc, avortée par la présence et la défense d’un jogger, va nous éloigner du prologue et nous conduire vers le début de cette histoire. Le jogger c’est Luc, garde du corps de métier, et la jeune fille c’est Maud, issue d’une famille riche et respectable - ou plutôt respectée -, dont le père est chirurgien.

    Luc va être engagé par ce père de famille pour une mission de protection suite à des menaces sérieuses se dirigeant contre eux, des menaces planant et plongeant de plus en plus bas et de plus en plus près de leur cocon familial. Enfin... Cocon, une apparence.

    Quels personnages encore une fois dans ce thriller !

    Karine Giébel façonne ses personnages dans un métal précieux et de qualité, à l’image de Luc, jeune homme sûr de lui, cash, honnête, mais qui semble avancer avec des boulets aux pieds, arraché par de vieux démons qui refusent de lâcher prise. Qui est-il vraiment ? Ou plutôt, que traîne-t-il derrière lui ?

    Ou encore le père de Maud, "surprotecteur", homme puissant, influent, qui étouffe sa fille comme si elle allait se désintégrer à tout moment. Un homme inquiétant, antipathique, froid, craint, qui suscitera une grande méfiance de notre part. Qui est-il vraiment ?

    L’interaction entre ce jeune homme cash et ce père de famille que personne n’ose affronter est absolument superbe.

    Les interactions en général sont très tendues, brutes, dérangeantes et vives. Karine Giébel frappe cette fois-ci dans l’âme des personnages qui deviennent meurtris et blessés. Mais le sont-ils déjà dès le départ ?

    Luc, qui logera dans la propriété, va mener sa mission avec un sérieux impressionnant, tout en observant les personnes évoluant autour de lui. Il remarquera que les membres de cette famille riche et noble ont des manières de faire et des mœurs pas si nobles que cela, mais riches en information.

    "Ici, l’argent, le luxe et les convenances ne sont qu’un tapis sous lequel s’accumule la pourriture." Page 88

    La trame est intéressante mais, comme je l’ai dit avant, manque d’originalité. Nous savons ce qui se passe, nous devinons plus ou moins qui est en cause dans les événements qui se produisent, mais nous ne savons pas pourquoi. L’auteur, en nous faisant avancer doucement comme sur un plateau du jeu de l’oie, nous met tout de même une belle pression.

    J’ai toujours été fasciné par les secrets de famille, les vieilles affaires scellées dans une boîte hermétique enterrée à 100 mètres sous terre. Ici, il semblerait que mille boîtes soient enterrées ; un vrai cimetière de morceaux de vie prêts à éclater.

    La culpabilité et le regret sont des sentiments importants ici. Ne plus pouvoir faire machine arrière peut détruire plus ou moins n’importe qui.

    Lorsque les masques tombent, tout devient déjà plus clair, mais aussi plus sombre. Sommes-nous toutes et tous cachés derrière un masque durant notre vie ? C’est une question intéressante qui m’a tracassée un bon moment lorsque j’évoluais dans ce roman. Je me suis mis d’accord sur une réponse, la mienne, donc je la garderai pour moi.

    Au final, des personnages impeccables, une intrigue trop banale et un dénouement qui, à mon sens, manque de finesse.

    Bonne lecture.

  • Nicolas Elie 10 septembre 2017
    De Force - Karine Giebel

    Tu te souviens de « Purgatoire des innocents » ?
    Moi aussi.
    C’est là : http://leslivresdelie.org/171/
    Je te disais, deux points, ouvrez les guillemets, et maintenant, qu’est-ce que je lis ?
    Alors après la grande déception de « Satan était un ange », j’ai dépensé de la thune pour « De force ».
    J’aurais pas dû.
    C’est un bon bouquin, forcément, parce que la dame elle écrit bien. Le prologue est juste top, mais ça m’a déjà fait ça avec « Le hibou »… Je suis prudent avec les prologues maintenant.
    Tu vas tourner les pages, parce que t’as envie de savoir la suite, même si tu t’es fait un peu suer pendant les 200 premières pages, mais tu vas espérer pour rien. On est à des kilomètres de « Purgatoire des innocents ».
    Des années-lumières, même.
    Le personnage du garde du corps (t’inquiète, je dévoile rien), est redoutablement ridicule. À tout prendre, je préfère Kevin Costner dans le film du même nom… Tu vois le genre ?
    Il est juste un peu plus barré, ce qui n’est quand même pas si fréquent dans cette profession.
    Quoi ?
    T’en connais aussi des Agents de Protection Rapprochée ? Ils sont barrés, ceux que tu connais ? Alors ils t’ont menti. On peut pas être APR et barré. C’est pas compatible.
    Tu vois, ce qui fait grave suer, c’est qu’après un prologue comme celui-ci, t’es en droit (parce que tu payes, quand même) de t’attendre à un livre de très bon niveau. Ben non. C’est un bon roman, c’est une belle histoire… mais c’est tout.
    C’est cousu de fil blanc, comme ils disent dans « Modes et travaux » auquel je suis abonné parce que j’aime bien les canevas. Ça veut dire que même si t’es pas trop malin, tu vas savoir où elle t’emmène, et que tu seras pas surpris de la fin.
    C’est con, non, à 20 balles le truc ?
    Ça se lit vite, surtout si comme moi, t’espère te heurter à celle qui a écrit le purgatoire, et tu t’ennuies pas vraiment, mais c’est fadasse… Juste fadasse.
    L’histoire de cette famille de bourges, on s’en tape. L’histoire de la pauvre petite fille riche qui tombe amoureuse de son garde du corps, on s’en tape. L’histoire du père, coupable d’aimer les sous, on s’en tape aussi. Le jardinier, on s’en tape, et la belle-mère, même si elle est belle avant d’être mère, on s’en tape toujours. Finalement, le seul personnage intéressant, c’est celui qui est couché sur un lit d’hôpital et qui attend qu’on le débranche. Lui, j’aurais aimé qu’elle nous en parle un peu plus…
    Eh ben non.
    Tu vois, rien de rien, mis à part cette capacité que Madame Giebel a de te faire tourner les pages.
    En même temps, et tu le sais, elle a pas besoin de moi pour vendre des piles de bouquins. Est-ce à dire que je deviens beaucoup trop difficile ? Sans doute.
    C’est pas le livre de l’année, et c’est dommage. J’aurais bien aimé, pour une fois, te dire « Vas-y ! Va le chercher ! »
    Mais tant pis.
    Va chercher « Le purgatoire des innocents » si tu l’as pas déjà lu. Celui-là, tu vas l’aimer d’amour.
    Au moins, quand je te parle d’une pépite, tu peux me faire confiance…

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