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Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

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Résumé :

Automne 2016. Castellacio, petit bourg du Sud de l’Italie. Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé pendu par les poignets avec du fil barbelé aux branches d’un saule. Sa tête décapitée gît entre les racines, ses yeux vitreux fixent Damiano Valente. Valente, c’est le Chacal, un écrivain à succès de « true crime », hanté par le passé et condamné à traîner sa jambe brisée. Depuis trente et un an, il traque sans relâche le meurtrier de Claudia, sa meilleure amie sauvagement assassinée au cours de l’été 1985. Aidé de son ami le commissaire De Vivo, il se lance sur les traces de celui que la presse a baptisé « l’homme du saule ».

Été 1985. Castellaccio, Flavio, jeune orphelin originaire de Turin, débarque chez son grand-père après la mort de sa mère. Rien n’est gagné d’avance avec cet homme bourru. En compagnie de ses nouveaux amis Stefano, Claudia, Damiano et du brave Jack, énorme chien au pelage noir, Flavio découvre l’insouciance, l’amour, la vie loin de Turin, dans la magnifique région du Cilento, à quelques coups de pédales de la mer et de la montagne. Et si le bonheur était à portée de main ? C’est oublier un peu vite que le mal n’est jamais loin...

Le Mal en soi, c’est le mal qui habite le tueur en série qui sévit à Castellaccio, mais c’est aussi celui qui torture les héros, c’est le destin qui frappe et c’est cette noirceur qui palpite en chacun de nous. Le Mal en soi, c’est aussi le mal qui imprègne le village de Castellaccio depuis trente et un ans, et peut-être depuis bien plus longtemps...

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Vos #AvisPolar

  • Saveur Littéraire 15 juin 2021
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Il est de ces romans au début sanglant et dérangeant, empli de cadavres et de noirceur ; un de ces romans où la fin pourrait nous laisser scotché devant la dernière ligne, en nous questionnant sur nos mœurs, sur notre vision du Mal, celle du Bien. Premier roman que je découvre d’Antonio Lanzetta, premier opus des enquêtes du journaliste Damiano Valente ; Le Mal en soi est un thriller psychologique au potentiel puissant qui n’ose pas aller jusqu’au bout du mal.

    Un auteur assez peu médiatisé en France et un roman au résumé alléchant, la scène de crime redoutable qui nous attendait au premier chapitre ne pouvait que mettre dans de bonnes conditions ! Sans plus attendre, nous découvrions le journaliste qui ferait office, en partie, d’enquêteur sur cette première affaire. Damiano Valente, un type pas très beau, un estropié, un affamé des affaires sordides, dit-on. Le Chacal, pour les intimes, figure plutôt atypique que l’on accueille avec joie dans la liste des enquêteurs modernes. Deux époques, celle du présent, et celle de l’enfance de Damiano et de son groupe d’amis. Une scène macabre, un enlèvement assorti de frissons, et des amitiés de jeunesse. Entre tout ça, un meurtrier à l’œuvre que l’on a le droit d’effleurer par quelques chapitres mystérieux.

    Quand Donato Carrisi, confrère italien, prenait la plume pour nous questionner sur la place des médias et du sensationnalisme attendu dans le crime, Antonio Lanzetta le fait par petites doses, suffisantes néanmoins pour voir Damiano, son journaliste à l’affût, comme autre chose qu’un chacal qui cherche la 1ère page de son journal. Humain, vulnérable et intègre à peu près, acceptant de faire l’impasse sur un succès médiatique lorsque la victime retrouvée le ramène à son passé, à son amie assassinée. Un portrait de journaliste assez peu mis en avant et rafraîchissant, puisque cette fois, le cavalier solitaire s’offre rapidement l’aide des tribunaux et de la police – on l’y force un poil, certes –. Entre moments du passé et du présent qui défilent habilement, c’est quand même le présent qui retient le plus l’attention, pour sa noirceur et ce qui s’y passe, quand le passé ne fait qu’expliquer les craquelures puis la destruction d’un groupe de jeunes gens, tandis que le loup rôde pas loin, sous des traits dissimulés.

    Le coup de cœur aurait pu se présenter à ce niveau ; la plume d’Antonio Lanzetta est affinée, elle sait insuffler frissons et tension, crainte pour les personnages, et intérêt pour les secrets disséminés ici et là. Mais ce potentiel qui n’ose pas aller au bout du mal, qu’est-ce ? Le Mal en soi prend son temps, parfois peut-être même trop, pour dépeindre les relations des uns avec les autres et c’est nécessaire au regard des chapitres au présent. Hélas, c’est cette place-là si importante dans le récit qui réduit l’espace pour ce fameux meurtrier, ce personnage sans visage qui décapite ses victimes après les avoir torturés. Les premiers chapitres le mettant en scène étaient pourtant pleins de mystères, le lecteur s’accrochait en attendant les révélations, la suite… Le constat est là : ce roman ne prend pas le temps de traiter avec la même ampleur et la même finesse ses enquêteurs et âmes brisées que son meurtrier.

    Une dernière partie amère comparée au reste de ce thriller psychologique de haut niveau ; là où l’auteur prenait un soin tout particulier à animer les personnages, à les laisser guider le récit, ce procédé ne s’étend pas sur cet autre personnage si important, celui qui a brisé tant de vies. Et voici que la fin arrive de nulle part, avec ce goût d’inachevé qui laisse sur une frustration assez désagréable. Pas d’explications claires, ce n’est pas si grave, mais pas de genèse, pas d’approfondissement sur les motivations et les débuts de ce tueur, rien, ou si peu… voilà une fin déconcertante, et pas pour le meilleur. Peut-être était-ce parce que le roman était court, mais j’ai souvent eu l’impression qu’il manquait plusieurs pages, voire plusieurs chapitres, pour clôturer une histoire si prometteuse. Pas de coup de cœur pour cette fois, ça reste une très bonne lecture, et pourtant, il y avait un amour de jeunesse et les épreuves de la vie, une adolescence qui perd son innocence dans les villages italiens avec leur mafia de petite taille, et les rivalités du cœur. Et le loup, pas si loin… Humain, mais au goût d’incomplet.

    Note : 3,5/5

    (https://saveurlitteraire.wordpress.com/2021/06/15/166-le-mal-en-soi-antonio-lanzetta/)

  • Les Lectures de Maud 20 mai 2021
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    J’ai de suite été embarquée dans cette enquête et totalement séduite par le mécanisme qui consiste à allier le présent et le passé.

    Nous évoluons au milieu de cette enquête qui va réveiller toutes les douleurs de Damiani, journaliste, quelles soient physiques ou psychologiques. En effet, tous les indices pointent vers le drame qu’il a connu et subit personnellement des années auparavant.

    L’auteur sait très habilement maintenir le suspense dans les deux espaces temps. J’ai apprécié découvrir les personnages durant leur adolescence, leur vie de l’époque et constater leur évolution. Chacun des protagonistes est très bien travaillé, dense.

    C’est grâce ou à cause, chacun se fera son idée, au fait qu’il connaisse l’enquêteur qui va lui permettre de suivre les évolutions de cette enquête hors norme. Comment ce criminel a traversé les décennies sans se faire attraper ?

    Le lieu, l’environnement, sont également des points communs entre les deux périodes, même théâtre, même mise en scène, même coupable ?

    Voilà dans quoi va se lancer Damiani, l’enquête de sa vie, va réveiller ses souvenirs de l’époque, et user de toutes ses connaissances, quitte à renouer avec ses amis de l’époque afin qu’enfin éclate la vérité !!!!

    Un rythme, autre que le temps, alterne les phases d’actions et de réflexions et l’auteur sert parfaitement son récit grâce à une plus dynamique ou plus dense suivant les effets souhaités.

    Le lecteur se laisse porter, commence de lui-même à émettre bon nombre d’hypothèse, je me suis prise au jeu de passer en revue les suspects. J’ai juste un seul reproche à faire, si si un petit, que la scène de dénouement est à mon sens un peu trop rapide par rapport à toute la tension maintenue entre les protagonistes depuis le début de l’histoire.

    Globalement, j’ai passé un très bon moment de lecture. Je lierai de nouveau cet auteur sans aucune hésitation, je remercie Delphine pour le conseil. Seule question, pourquoi ai-je mis autant de temps à le lire ?

  • Tempsdelecture 3 septembre 2020
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    C‘est un peu tard qu’en France nous découvrons Antonio Lanzetta, qui a déjà quelques publications à son actif en Italie, et son roman le Mal en Soi, publié en décembre 2016 dans son pays natal. J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique organisée par Babelio au mois de mars, que je remercie ainsi que la maison d’édition Bragelonne. Lorsque je perds un peu le goût de la lecture, j’essaie généralement de me plonger dans un roman policier et la plupart du temps ça réussit à me redonner un peu de motivation. Celui-ci n’a pas fait exception, d’autant qu’en matière de polar, j’avais envie de quitter un peu le nord scandinave pour explorer d’autres horizons. Et me voilà en Italie du sud, à Castellaccio qui se situe sur la côte Tyrrhénienne, en province de Salerne, dans la région du cilento.

    Un des gros points forts de ce polar est qu’il ne donne pas la voix qu’à un seul narrateur mais à plusieurs protagonistes et à des époques différentes : en effet, sa composition particulière alterne entre chapitres intitulés « Aujourd’hui », qui ont la tâche de se concentrer sur le crime actuel, et les autres chapitres qui ramènent le lecteur quelques dizaines d’années dans le passé, en 1985 exactement, un peu avant que le crime originel ait été commis. Très habilement, ces deux fils narratifs finissent par se rejoindre dans un final assez réussi, où le récit des années 85 finit par apporter une réponse aux questions du récit actuel que l’auteur laissait volontairement en suspend. Ce procédé, dans ce cas-ci, est très habilement utilisé, ces flash-backs nous ramène aux origines de ces meurtres et nous présente cette bourgade, ses habitudes, où vivent Flavio, jeune adolescent qui vient de perdre sa mère, nouvellement installé à Castellaccio, et sa bande d’amis. L’auteur s’attarde quelque temps sur leur vie qu’ils passent sous le soleil estival brûlant et étouffant au sein d’une société italienne profondément hiérarchisée : dans un des tout premiers chapitres, Don Mimí, son grand-père qui l’a accueilli, déambule sur sa moto à Castellaccio comme un baron dans son domaine, respecté et salué par chacun. Jusqu’à ce qu’il tombe sur plus forts que lui, les nouveaux arrivants, les Stabiesi, mafiosi de leur état, qui sèment la terreur en rackettant les commerçants et les artisans du coin tout en réorganisant et développant cette société. A coté d’eux, batifole ce groupe de jeunes adolescents aux caractères bien trempés mais tout aussi différents les uns des autres, qui vivent leurs premiers émois entre mer et montage qui ornent les paysages de Castellaccio jusqu’aux premières disputes, aux premières échauffourées, au premier meurtre, celui qui va modifier irréversiblement le cours de leur vie.

    Trente ans plus tard, c’est un journaliste cabossé, abîmé, aussi bien psychiquement que physiquement, qui va nous prêter son regard pour assister au cheminement de l’enquête le long de la périlleuse route qui mène à la vérité. L’auteur prend soin de ne rien nous révéler ni sur ce journaliste ni sur le lien entre l’affaire et ce qui s’est passé trente ans, on comprend seulement que Damiano Valente appartenait à ce groupe de jeune gens.

    le rythme est assez lent pendant la première centaine de pages, certainement dans l’optique de laisser le temps suffisant au lecteur pour qu’il s’imprègne de l,atmosphère et mentalité si particulière de cette ville italienne piégée entre les dérives d’un système mafieux qui n’a de cesse de parasiter la société et la désertification des jeunes qui partiront faire leur vie ailleurs. Mais on ne s’ennuie jamais, bien au contraire. J’ai aimé lire cette rencontre entre un petit-fis et son aïeul, qui se tournent autour avant de finir par s’apprivoiser l’un l’autre. J’ai aimé assister à ces relations entre adolescents qui essaient de faire cohabiter leur caractère et leurs émois, leurs sentiments, qu’ils ont parfois du mal à maîtriser. Quant à l’enquête par elle-même, Antonio Lanzetta réussit à nous mener à l’aveugle jusqu’au dénouement sans que l’on puisse émettre le moindre début d’hypothèse valable quant à l’issue de l’investigation et aux motivations de l’assassin. J’avoue que la combinaison de tous les éléments que j’ai cités auparavant font de ce roman un polar très cohérent et captivant, même passionnant. Certaines ficelles sont peut-êtres un peu grosses, comme le fait que le cadavre ait été décapité, pendu à un saule, images que j’ai trouvé un peu trop caricaturales, trop exploitées, tout comme le personnage du journaliste-enquêteur solitaire Damiano Valente, portrait qui m’a rappelé tant d’autres personnages issus de cette même lignée d’hommes abîmés par la vie, le temps et les épreuves et qui réussissent à peine à rester à flot dans la noirceur du monde auquel ils sont confrontés. Quand au style de l’auteur, il est à mon sens un peu brute et classique.

    En somme, c’est un roman policier que j’ai pris plaisir à lire et que je recommande sans hésitation, d’autant que c’est seulement le second polar d’Antonio Lanzetta (Sous la pluie, son premier polar, vient également d’être publié en France, 2015 en Italie), auteur qui a écrit avant cela quelques romans issus du genre fantasy-science fiction. Un dernier détail, le bandeau du roman (que j’ai bien évidemment égaré !) évoquait Stephen King, tissant un lien entre cette histoire et celles du maître de l’horreur, mais je crois que c’est une fausse bonne idée car j’estime qu’on est très loin du registre de King malgré la qualité indéniable du roman d’Antonio Lanzetta. N’en tenez donc pas compte. C’est avec grand plaisir que je lirais volontiers son polar précédent Sous la pluie, d’autant qu’il reçoit une excellente critique sur Babelio et peut-être son tout dernier roman, pour l’instant uniquement publié en italien I figli del male.

  • FLaure 19 juillet 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Angoissant est le mot qui me vient en refermant le livre. La présentation des meurtres avec des scènes difficilement soutenables donne à ce livre une ambiance lourde, sombre. La présence d’un groupe mafieux n’aide pas à trouver la paix dans cette petite ville. L’épilogue m’a mis du baume au cœur mais le chemin a été long.
    Pas de personnages attachants en particulier sauf Flavio et son grand-père. J’ai aimé l’insouciance du petit groupe d’amis autour de Claudia. 15 ans, l’âge des premières amours et de la découverte de la jalousie amoureuse.
    "Le mal en soi" est présent partout et sous différentes formes. Chez le tueur bien sûr, chez les habitants dominés par la mafia, la résipiscence qui ronge.
    J’ai lu de très bonnes critiques. Pour ma part ce fut une agréable lecture mais pas un coup de cœur. L’écriture est fluide et agréable à lire. Pas de temps de mort, mais une certaine lenteur dans l’enquête.
    https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/06/Le-mal-en-soi-Antonio-LANZETTA.html
    « Il file (le temps) beaucoup trop vite et, dès qu’il s’aperçoit que tu commences à perdre du terrain, il accélère encore. Il te laisse démuni. »

  • FLaure 19 juillet 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Angoissant est le mot qui me vient en refermant le livre. La présentation des meurtres avec des scènes difficilement soutenables donne à ce livre une ambiance lourde, sombre. La présence d’un groupe mafieux n’aide pas à trouver la paix dans cette petite ville. L’épilogue m’a mis du baume au cœur mais le chemin a été long.
    "Le mal en soi" est présent partout et sous différentes formes. Chez le tueur bien sûr, chez les habitants dominés par la mafia, la résipiscence qui ronge.
    J’ai lu de très bonnes critiques. Pour ma part ce fut une agréable lecture mais pas un coup de cœur. L’écriture est fluide et agréable à lire. Pas de temps de mort, mais une certaine lenteur dans l’enquête.
    https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/06/Le-mal-en-soi-Antonio-LANZETTA.html
    « Il file (le temps) beaucoup trop vite et, dès qu’il s’aperçoit que tu commences à perdre du terrain, il accélère encore. Il te laisse démuni. »

  • jeanmid 7 juin 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Le journaliste et écrivain Damiano Valente n’est plus que l’ombre de lui-même côté physique : des crises régulières lui rappelle sa mauvaise forme , sa patte folle qui lui donne cette démarche si particulière , chaotique ; cette position debout qui le fait toujours plus souffrir et dont , seule sa cane , lui permet de rester ainsi , découvrant l’horrible , l’indicible , cette macabre vision de ce corps d’une jeune fille a moitié dévoré par les insectes , pendue à ce saule . Mais côté cellules grises , celles-ci fonctionnent toujours à plein régime . Celui que l’on surnomme « le chacal » car il ne lâche jamais une piste criminelle avant de débusquer , bosseur infatigable , la vérité . Son esprit lui souffle avec douleur que cette mort ressemble étrangement à celle de sa meilleure amie d’enfance , Claudia Carbone , disparue puis retrouvée pendue à ce même saule , avec des poupées se balançant aux branches , à proximité . C’était il y a trente et un ans , en cet été 1985 et Damiano s’en souvient comme c’était hier .
    A Castellacio , dans ce petit village de montagne , Damiano faisait partie d’une bande inséparable de copains avec en son sein , Flavio , Stefano et ..Claudia . Damiano était le sportif de la bande , un cycliste hors-pair , un futur champion pour lequel tous les espoirs étaient permis . Stefano , le fils d’un entrepreneur local de travaux public , toujours prêt pour les cent coups .. Flavio , lui, est arrivé récemment de Turin après le décès de sa mère et est hébergé par son grand père . un personnage haut en couleur , respecté de tous dans le village et connu comme « Don Mimi » celui qui résout les problèmes et qui protège le village des malveillants .Comme ces Russo , une famille d’origine napolitaine , bien décidée à imposer ses lois et à faire payer ses « taxes » aux commerces et aux habitants du cru .
    Claudia , la seule fille de la bande , est aussi la voisine de Flavio à qui il va apprendre le plaisir de lire ; bientôt elle sera sa petite amoureuse ..avant qu’elle disparaisse soudainement , définitivement .

    Pourquoi le meurtrier a-t-il attendu trente et un ans afin de commettre un nouveau forfait ? « L’homme au saule » va-t-il enfin être démasqué avant que d’autres victimes croisent sa route . Comptons sur le Chacal et sur sa pugnacité , aidé du commissaire de Vivo, pour en venir à bout et venger ainsi la mort de Claudia.

    Un roman dans lequel on plonge instantanément , suivant en parallèle ces deux récits à trente et un ans de distance . le rythme est fluide , les personnages attachants . Comme cette figure anti héroïque de Damiano Valente , au corps fatigué mais à la lucidité toujours vaillante . L’amitié de cette bande d’adolescents est également une véritable lumière en contrepoint des descriptions glaciales de ces meurtres barbares et inhumains .En toile de fonds cette Italie rurale où les conflits se résolvent encore à coup de pistolet , l’esprit de la mafia étant toujours présent .
    Une belle surprise .

  • colorandbook 24 mai 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Un de mes gros coup de coeur de 2018

  • colorandbook 20 mars 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Le Mal en soi est un excellent thriller. Un polar qui n’a rien de soft, l’auteur ne nous épargne pas du tout. Il sait nous faire ressentir la noirceur humaine, l’angoisse, la peur, la colère, la joie. Il y a tout ce qu’il faut du suspens pour un bon polar : des rebondissements, des mystères et de la noirceur.

    C’est un très bon roman qui installe son histoire doucement mais en ne laissant que peu de répit. L’alternance d’époques est maîtrisée avec habileté et nous fait découvrir petit à petit comment et pourquoi on en est arrivés là. C’est une bonne intrigue qui m’a passionnée, a su m’accrocher : je ne voulais plus lâcher le roman et j’avais absolument envie de connaître la suite.

    Rien ne m’a déçue dans ma lecture. C’est même un coup de cœur pour moi, mais cela reste subjectif. L’histoire est addictive et plaisante. Elle se déroule tout en émotion et psychologie. Elle nous fait voyager entre deux époques à merveille, et elle a su me happer et me faire ressentir toute une palette d’émotions… Il y a tout ce qu’il faut : rebondissements, suspens, action… Les personnages évoluent au fil des pages, ils sont attachants et bien travaillés, le tout avec une très plume incisive et fluide. Je vous le recommande vivement pour moi. J’espère que d’autres romans de l’auteur vont être traduits en français car il en vaut vraiment la peine.

  • Encore Un Livre 28 février 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    e mal en soi le thriller d’Antonio Lanzetta aux éditions Bragelonne tient largement ses promesses, ca fait longtemps que je n’avais pas autant fait durer un thriller de cette trempe à l’approche du dénouement final..

    Qui peut bien être ce monstre, cet être innommable qui décapite les jeunes filles et accroche leurs cadavres aux arbres ?

    Quel bonheur de lire ce thriller !!! Dès les premières pages, j’étais plongée dans l’horreur, un cadavre pendu à un arbre à l’aide de fils barbelés, le corps tellement amoché, et bourré d’hématomes qu’il ressemble à une carte géographique, sans parler de la tête…posée au pied de l’arbre. C’est sordide ..je vous l’accorde..mais c’est excellent.

    Une enquête plus journalistique que policière menée par Damiano Valente est addictive, ce personnage déjà meurtri à l’adolescence, et parce qu’il est le premier concerné, ne lâchera rien…

    Mais ce n’est pas que ça, l’alternance du temps permet de nous faire ressurgir beaucoup d’éléments du passé, ainsi que la genèse de l’amitié qui unit Damiano,Flavio, et Claudia à Castellacio….jusqu’à la découverte du corps celle-ci.

    Une belle part psychologique qui nous mène à celui qui les a hantés et qui les a marqués à jamais… la naissance de L’Homme du saule..

    C’est un thriller noir, très sombre où règne une atmosphère menaçante

    Le style d’ Antonio Lanzetta permet de ressentir une certaine tension continue,quelques temps de repos sont les bienvenus à la fin de certains chapitres angoissant, je n’ai pas ressenti autant d’appréhension à l’approche du dénouement final depuis quelques temps, c’est extrêmement rare que ca m’arrive, et là franchement je n’ai pas boudé mon plaisir. Il se dégage de cette plume quelque chose de très spécial, c’est vif et immersif, c’est comme si on s’était installé à Castellacio et que l’on en devenait nous même la proie de l’Homme du saule…

    L’auteur a crée une personnalité singulière en Damiano dit Le chacal…je pressens et j’espère d’autres enquêtes à venir, car il tient là un personnage qui a encore bien des choses à raconter 😉

  • Des Livres Mon Univers 27 février 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Damiano Valente, un écrivain va être confronté à des fantômes de son passé et va essayer avec tant bien que mal de trouver la vérité, Nous le suivons alors dans deux époques, celle de sa jeunesse en 1985 et Maintenant.
    .
    Au début de la lecture, j’ ai eu l’impression qu’il manquait quelque chose, je me suis dit mince c’ est une suite, il y a un autre opus avant mais en fait non les pièces du puzzle sont donnés par l’auteur au compte goutte pour que tout se forme à la fin.
    .
    Une très bonne lecture, s’il y a d’autres romans d’ Antonio Lanzetta traduit en France, je les lirai avec grand plaisir.

  • Musemania 4 février 2019
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Je tiens à remercier vivement Lecteurs.com qui m’a sélectionnée pour la lecture du livre « Le mal en soi » d’Antonio Lanzetta, dans le cadre de l’opération « Explorateur du Polar », ainsi que les Editions Bragelonne et Netgalley qui me l’ont également offert. Ce thriller est vrai page-runner comme je les aime.

    Alors que je m’étais inscrite un peu par hasard et sans trop y croire à l’opération « Explorateurs du polar », j’avais également postulé via Netgalley. Quelle ne fût pas ma surprise de découvrir deux mois plus tard, le livre dans ma boîte aux lettres. Vu que je n’avais pas encore eu le temps de le lire en ebook, ça n’a été que pur bonheur de le recevoir en broché.

    La quatrième de couverture m’avait directement attirée de par le côté un peu glauque de l’histoire. En plus, malgré de très bons auteurs italiens, la littérature policière italienne n’est que peu représentée dans ma bibliothèque. L’accroche commerciale parlant de l’auteur comme du Stephen King italien a eu aussi le don de m’attirer (même si je n’ai pas vraiment compris le lien).

    Tout commence de nos jours par la découverte d’un corps décapité et atrocement mutilé d’une jeune fille pendue à un saule à Castellecio dont la tête repose sur ses racines. Toute cette mise en scène rappelle le meurtre similaire qui avait fait trembler ce petit bourg de l’Italie méridionale et plus particulièrement Damiano Valente, ami proche de la victime et écorché de la vie. Devenu écrivain spécialisé dans le true crime, il s’alliera au commissaire De Vivo afin d’enfin mettre hors d’état de nuire, l’Homme du saule comme la presse l’a surnommé.

    Aux premiers abords, l’histoire semble avoir déjà été, à maintes reprises, utilisée dans de nombreux thrillers : un individu ne s’étant jamais remis de la mort d’un proche revient des années plus tard à la chasse du terrible tueur qui a remis le couvert. Pourtant, je n’ai pas ressenti de sentiments de déjà-vu et ne me suis absolument pas ennuyée dans ce livre (assez court ; moins de 300 pages) d’Antonio Lanzetta.

    Ce dernier alterne le récit de nos jours avec ce qui s’est passé durant l’été 1985 (oh, mon année de naissance ;-) et avec une originalité qui mérite d’être mise en évidence, le personnage principal dans un pan de l’histoire ne l’est pas forcément dans l’autre. Chaque individu est utile au déroulé de l’intrigue et y trouve une place particulière. Le personnage principal, Damiano Valente, est loin des archétypes beau-gosses de certains thrillers et il vous faudra attendre un certain nombre de pages pour comprendre le pourquoi du comment.

    L’auteur met l’accent sur les personnages et leurs psychologies tout comme sur les environnements dans lesquels ils évoluent. L’atmosphère est lourde et sombre, ce qui plonge le lecteur à vouloir tourner au plus vite les pages pour en découvrir le coupable. Les indices se mettent en place crescendo et l’auteur distille du suspens à chaque page. Petite déconvenue : ma première idée du tueur fut la bonne. Malgré tout et franchement, j’ai été agréablement surprise par le déroulé de ce thriller qui a répondu à mes attentes.

    Premier livre traduit en français pour cet auteur, les débuts sont plus que prometteurs selon moi et je lui souhaite bonne route et qu’il nous fasse encore frissonner de sa plume noire et addictive.

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/06/le-mal-en-soi-dantonio-lanzetta-thriller.html

  • Les lectures de Maryline 19 décembre 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Une jeune femme est retrouvée morte, décapitée, la tête entre les jambes... Le commissaire De Vivo et son ami le journaliste Damiano enquêtent ensemble car cette affaire leur rappelle une vieille histoire de 31 ans... Le tueur de Claudia, la meilleure amie de Damiano au moment des faits, n’a jamais été retrouvé et il semblerait bien que ce dernier ait décidé de ressortir de l’ombre.

    J’ai bien aimé suivre cette quête de Damiano à travers le passé. Nous passons du présent à son enfance afin d’essayer de résoudre cette affaire. Damiano se souvient de cet été 1985, il y a 31 ans, quand son enfance et son insouciance ont été terminée, gâchées par un horrible crime. Il en garde même des séquelles violentes dont nous comprenons la teneur au fur et à mesure du récit.

    C’est plus qu’un polar que j’ai lu, c’est un vrai thriller psychologique, une traque sans fin. J’avoue avoir eu un peu de mal avec les personnages, tout se mélangeait dans ma tête mais j’arrivais tout de même à suivre. En fait, je crois que ce sont les noms des personnages qui ont été difficiles pour moi, ils ne sont pas français, l’auteur les appelle une fois par leur nom, ensuite par leur prénom, quand ce n’est pas par leur surnom ! Mais bon, j’ai réussi à m’en sortir tout de même, en me concentrant et en revenant de temps en temps en arrière.

    Ce sont les derniers chapitres qui m’ont transportée, le rythme est plus intense, le suspense est terrible et on a hâte de connaître enfin ce fameux tueur, cet être abjecte qui ose tuer ces jeunes femmes. J’avais un léger doute sur cette personne, mais je n’étais sûre de rien et c’est ça qui est sympa, de garder le doute jusqu’à la fin.

    Un très bon moment de lecture, un thriller intense que je conseille de lire rapidement !

  • Sonia Boulimique des Livres 19 octobre 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Nous voilà parti pour un séjour en Italie du Sud, et ça commence fort. Rassurez vous (ou pas), rien de touristique, mais un cadavre en bonne et due forme, et bien décomposé et morcelé. Ca grouille, mais pas de touristes, plutôt d’asticots affamés…Le ton est donné. Et j’adore. Le lecteur est pris dans la tourmente dès la première page et il s’embourbe !

    Les chapitres se succèdent à une vitesse folle, alternant plusieurs histoires haletantes :
    •1985 et l’histoire de Flavio vivant son adolescence malgré la vie qui n’a pas été tendre avec lui (oui, à 15 ans, il a déjà un passé bien tourmenté, le pauvre),
    •aujourd’hui, avec la découverte de ce cadavre et sa mise en scène glauque rappelant un autre meurtre, •et quelques chapitres concernant le tueur et sa relation avec l’une de ses victimes qui glace le sang.

    Un rythme élevé, une alternance de chapitres courts avec des protagonistes différents afin d’éviter l’ennui, des personnages plus torturés les uns que les autres, une fin époustouflante, j’ai passé un excellent moment. L ‘écriture nerveuse d’Antonio retranscrit à la perfection l’ambiance, la traque, les tenants et les aboutissants de cette histoire.

    Dès le début de la lecture, vous avez cette goutte de sueur froide qui prend naissance derrière votre nuque et qui descend, lentement, inexorablement, le long de votre colonne vertébrale, un peu plus bas après chaque chapitre. Ce n’est que lorsqu’elle arrive tout en bas de votre dos que vous pourrez tenter de reprendre une activité normale.

  • Sangpages 17 septembre 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Le mal en soi, c’est avant tout une histoire d’amitié à la vie, à la mort. Une histoire de jeunes ados en 1985 qui découvre le monde, la vie, l’amour mais aussi la rivalité.
    C’est aussi l’histoire de la rencontre d’un grand-père et de son petit-fils. Une relation qui nait, qui se développe. Un passé qui se découvre.
    Une trame somme toute assez standard. Un meurtre dans le passé, un meurtre dans le présent qui sont forcément liés. L’intrigue n’est pas révolutionnaire mais par contre les personnages et la manière compensent assez bien, je dois le reconnaître.
    Le plongeon dans l’Italie profonde avec ses reliquats de mafia, ses petits villages, ses vieilles histoires de famille et ses histoires de village où tout le monde connaît tout le monde, où tout se sait. Cette ambiance toute particulière reste un point très fort de ce livre et le rend touchant en dehors de l’horreur des crimes.
    Une sorte de balade à vélo dans des vies, des paysages et une enquête.
    Un livre tout public qui se lit facilement, qui glisse tout seul mais qui, pour ma part, ne me laissera pas un souvenir impérissable ! Peut-être, qu’en fait, s’il n’y avait pas eu cette banderole "Le Stephen King italien" les choses auraient été différentes...allez savoir !
    A vous de vous faire votre propre opinion 🙂

  • Leroy Delphine 4 septembre 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    Le mal en soi est un thriller percutant et addictif.
    Ce roman narre l’histoire de quatre amis, qui en 1985, connurent un superbe été, plein d’insouciance et d’amitié.
    Trente et un an plus tard, en 2016, un meurtre odieux fait ressurgir cet été qui marqua aussi la fin de leur innocence en leur enlevant l’un d’eux d’horrible façon... L’heure de la vengeance a sonné...

    J’ai pris énormément de plaisir à lire ce thriller captivant, faisant de nombreux flashbacks en 1985, pour comprendre l’état d’esprit actuel des protagonistes et le mal qui les ronge.

    L’auteur joue avec le lecteur en lui offrant de purs moments d’insouciance, de joie, d’amitié et de loyauté, puis en le confrontant à l’horreur, à la trahison, à la violence et au désespoir...

    On surnomme Antonio Lanzetta, le Stephen King italien... et du Stephen King, j’en ai trouvé, sans le fantastique, mais j’ai retrouvé un peu de Ça, avec l’histoire de cette petite ville où une bande d’amis vivait dans l’insouciance jusqu’à connaître l’horreur et qui reviennent 30 ans après, en finir avec leurs démons qui leur ont pourri la vie...

    La plume de l’auteur est addictive et il arrive à créer l’empathie du lecteur envers chacun de ses personnages...
    Le mal en soi n’est pas seulement celui du serial killer sévissant dans la petite ville de Castellacio... Le mal est en chacun de nous, une provocation, une blessure à jamais ouverte peuvent révéler ce que nous détenons de plus sombre.

    Noir, ce roman l’est et révèle un auteur sur lequel il faut désormais compter...
    Une pépite à découvrir :)

  • Root 21 juin 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    31 ans. 31 ans que la peine et la haine rongent Damiano Valente. Comment faire son deuil lorsque l’infirmité vous rappelle chaque jour que vous n’échapperez pas au passé ? C’était l’été 1985, à Castellaccio, dans le sud de l’Italie. Damiano, Flavio, Stefano et Claudia ne souhaitaient rien tant que profiter de la belle saison. Comment auraient-ils pu se douter ? On n’imagine pas ces choses-là.

    Stefano, un peu roquet, le verbe haut, n’aime pas qu’on lui fasse de l’ombre. Damiano est sportif et conciliant, mais il ne faut pas trop lui marcher sur les pieds. Et Claudia, la jolie Claudia, rieuse, volontaire et intègre. Pas facile pour Flavio, l’orphelin de Turin, d’atterrir ici, chez un grand-père qu’il ne connait pas. Pourtant, des liens se nouent très vite. Claudia et Flavio s’observent à la dérobée sous le regard résigné de Damiano et la jalousie de Stefano. C’est l’âge où les amitiés partent de trois fois rien et deviennent plus fortes que tout. le temps des premiers émois, des grandes promesses. Sa promesse, Damiano la tiendra. Il trouvera qui a tué Claudia et fait voler leurs vies en éclats.

    Lorsque le corps d’une jeune femme, la tête tranchée, est retrouvé là où tout a commencé, le Chacal s’incruste dans l’enquête. le commissaire de Vivo n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, c’est l’occasion pour Damiano de remonter à l’origine du mal.

    Alors oui, bien sûr, certains éléments de l’intrigue rappellent l’inoubliable Ça de Stephen King : des jeunes gens au coeur d’un drame, une narration qui alterne entre 1985 et aujourd’hui, le besoin viscéral que justice soit faite. Mais ce roman peut s’affranchir de toute comparaison pour qu’on lui reconnaisse l’excellence qui est la sienne. Antonio Lanzetta crée, dès les premiers mots, une atmosphère incroyable. Poisseuse, oppressante, emprunte d’une profonde tristesse. Puis on remonte le temps, le contraste est saisissant, et on se retrouve bercés d’insouciance sous le soleil de l’Italie profonde. Plus que des descriptions, l’auteur nous emmène en voyage à chaque ligne. J’ai l’impression d’avoir vécu cet été 85. Cet instant unique où les personnages vacillent sur la ligne de l’adolescence, pas encore prêts à renoncer à leur innocence mais poussés vers l’âge adulte par des événements qui les dépassent. Et quels personnages ! Brisés par la vie mais toujours debout. D’une force émouvante. J’ai éprouvé beaucoup d’affection pour Don Mimi, le grand-père de Flavio, dépeint avec une grande tendresse – malgré sa rudesse – et tout le respect dû à nos anciens. Poétique, atroce, fascinant, j’ai fait durer les derniers chapitres sans rien voir venir (j’ai cru que, mais non).

    Le Mal en soi n’est pas l’apanage des criminels…

  • Louison Lit 29 mai 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    La découverte du meurtre rituel d’une jeune femme bouleverse la vie d’un petit village d’Italie. Le commissaire De Vito et l’écrivain Damiano Valente ne peuvent que constater les similitudes avec un autre crime ayant eu lieu 30 ans plus tôt au même endroit.
    Le récit est mené sur deux périodes temps différentes, on suit les recherches pour le meurtre actuel tout en fouillant dans le passé des clés pour mieux comprendre ce qu’il se passe au présent. Plus qu’un simple thriller policier, on est complètement dans un thriller d’introspection avec un côté nostalgique et mélancolique.
    Nous allons suivre la jeunesse d’un bande composée de Flavio, orphelin introverti et sensible recueilli par son grand-père taciturne, Stefano, un jeune homme incertain de son avenir, son cousin Giulo qui fait figure de héros , Damiano, grand, maigre, gay, coureur de fond et enfin la douce Claudia, la seule fille du groupe qui sera le centre des attentions.
    Nous retrouvons toute la bande sauf Claudia, une fois adulte. Qu’est qui a transformé le jeune sportif en écrivain au corps brisé et à l’esprit blasé ? Qu’est devenu Flavio après avoir subit les foudres d’un petit caïd local ? Qu’est-il arrivé à Claudia ?
    J’ai beaucoup aimé partager leurs souvenirs d’adolescence et connaître les événements tragiques qui ont fait d’eux les adultes d’aujourd’hui et malmener leur amitié. Difficile de poursuivre ma lecture en voyant le portrait dressé de ces ados en 1985 et me dire que peut-être derrière l’un deux se cache le meurtrier. Parce que il y a des chapitres où nous le rencontrons et on peut se faire une idée d’à quel point, cet homme est dérangé.
    Une belle écriture, fluide et qui ne perd rien en efficacité pour un livre passionnant et rythmé. Un roman plein de noirceur, un tueur en série, des meurtres horribles mais aussi des parcours humains à suivre lorsqu’ils perdent leur innocence, la révélation de la part d’obscurité que nous gardons bien cachée au fond de nous. Bonne lecture

  • Louison Lit 29 mai 2018
    Le Mal en soi - Antonio Lanzetta

    La découverte du meurtre rituel d’une jeune femme bouleverse la vie d’un petit village d’Italie. Le commissaire De Vito et l’écrivain Damiano Valente ne peuvent que constater les similitudes avec un autre crime ayant eu lieu 30 ans plus tôt au même endroit.
    Le récit est mené sur deux périodes temps différentes, on suit les recherches pour le meurtre actuel tout en fouillant dans le passé des clés pour mieux comprendre ce qu’il se passe au présent. Plus qu’un simple thriller policier, on est complètement dans un thriller d’introspection avec un côté nostalgique et mélancolique.
    Nous allons suivre la jeunesse d’un bande composée de Flavio, orphelin introverti et sensible recueilli par son grand-père taciturne, Stefano, un jeune homme incertain de son avenir, son cousin Giulo qui fait figure de héros , Damiano, grand, maigre, gay, coureur de fond et enfin la douce Claudia, la seule fille du groupe qui sera le centre des attentions.
    Nous retrouvons toute la bande sauf Claudia, une fois adulte. Qu’est qui a transformé le jeune sportif en écrivain au corps brisé et à l’esprit blasé ? Qu’est devenu Flavio après avoir subit les foudres d’un petit caïd local ? Qu’est-il arrivé à Claudia ?
    J’ai beaucoup aimé partager leurs souvenirs d’adolescence et connaître les événements tragiques qui ont fait d’eux les adultes d’aujourd’hui et malmener leur amitié. Difficile de poursuivre ma lecture en voyant le portrait dressé de ces ados en 1985 et me dire que peut-être derrière l’un deux se cache le meurtrier. Parce que il y a des chapitres où nous le rencontrons et on peut se faire une idée d’à quel point, cet homme est dérangé.
    Une belle écriture, fluide et qui ne perd rien en efficacité pour un livre passionnant et rythmé. Un roman plein de noirceur, un tueur en série, des meurtres horribles mais aussi des parcours humains à suivre lorsqu’ils perdent leur innocence, la révélation de la part d’obscurité que nous gardons bien cachée au fond de nous. Bonne lecture

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