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#SerialKiller : Le Diable dans la ville blanche d’Erik Larson

Les meilleurs livres de serial killers, jour 19

Dix-neuvième volet de notre exploration des tueurs en série de fiction et l’occasion d’explorer un pan important de la littérature liée à ce prototype de criminel : le true crime, ces livres qui utilisent les codes du polar pour aborder des cas de criminels ayant réellement existés. Et à cet égard nous avons choisi, bien que d’autres livres aient pu y prétendre, Le Diable dans la ville blanche d’Erik Larson.

L’histoire :

1893 : à l’occasion de l’Exposition universelle de Chicago, les États-Unis, puissance émergente, chargent l’architecte Daniel H. Burnham de créer une cité de rêve, la « Ville blanche ». Dans l’ombre du chantier, H. H. Holmes, un jeune et séduisant médecin, est en réalité l’un des tueurs en série les plus terrifiants de l’histoire du crime. Dans l’hôtel où il attire ses victimes, « château des meurtres » ou véritable « Ville noire » entièrement dédiée à ses pulsions meurtrières, il a installé une chambre de torture et un four crématoire. Deux cents personnes sans doute, des femmes surtout, n’en réchapperont pas…

Pourquoi ce livre est important :

Ce livre est tout à fait particulier car il s’agit avant tout un récit « historique », écrit avec les codes du polar. Le récit d’Erik Larson est clairement scindé en deux, ce qui pourra dérouter les lecteurs. On suit d’une part l’évolution de la « Ville blanche », la nouvelle Chicago construite lors de l’Exposition universelle et ses différents protagonistes qui représentent les qualités et les progrès de la ville, d’autre part le parcours macabre de la « Ville noire » du Dr H.H. Holmes, qui symbolise les vices et les décrépitudes morales de la ville moderne (pauvreté, isolement, ségrégations).
Erik Larson offre un parfait exemple de « true crime » habilement scénarisé, avec un vrai propos sous-jacent sur l’architecture et l’urbanisme et ses implications sociales.

Et c’est là le grand mérite de ce livre, et d’autres, car on aurait aussi pu citer La Tuerie d’Hollywood de Vincent Bugliosi sur l’affaire Charles Manson, prix Edgar-Allan-Poe 1975 ou Un tueur si proche d’Ann Rule sur le serial killer Ted Bundy : s’attacher non pas seulement à la fiction, mais aussi à la vérité historique, et inventer une troisième voie entre l’Histoire ou la chronique journalistique et la fiction pure. Car rappelez-vous, la vérité dépasse souvent la fiction… Et la fiction inspire souvent en retour la réalité !

Ce qu’il faut retenir (pour briller en société) :

1. Ce livre, qui n’appartient ni au polar pur, ni au documentaire à proprement parler, a ainsi été nommé pour le National Book Award, le Gold Dagger Award et fut lauréat du prix Edgar-Allan-Poe !

2. Le true crime est donc un genre littéraire hybride qui tire son origine de deux sources. La première c’est le « Nouveau Journalisme », une nouvelle façon « romanesque » de rédiger des chroniques criminelles et judiciaires initiées par des journalistes comme Meyer Levin (Crime, publié en 1956) ou les plus connus Truman Capote (De sang-froid, 1966) et Norman Mailer (Le Chant du bourreau, 1979). La seconde c’est le roman policier, qui inspire la façon de relater des faits authentiques, pour des auteurs comme Buglioso, Rule et Larson (précédemment cités) ou, en France, des romanciers comme Pierre Bellemare, Jean Teulé, Jean-Marie Rouart ou Morgan Sportès… et bien d’autres !

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