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Marquée à vie - Emelie Schepp

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13 #AvisPolar
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Résumé :

Norrköpping, Suède. La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant…
Quelques jours plus tard, sur un rivage désolé, on découvre le corps du meurtrier. Un très jeune garçon. Avec sur la nuque le nom d’un dieu grec, grossièrement gravé dans la chair. Cet horrible stigmate provoque chez Jana, pourtant réputée pour sa froideur, un séisme sans précédent. Car elle porte la même scarification, dissimulée sous ses cheveux. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashs incontrôlables…

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Vos #AvisPolar

  • La Belette Stéphanoise 7 mars 2024
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Un haut responsable de l’immigration en Suède est assassiné à son domicile. Les premières pistes indiquent que le meurtrier serait.... Un enfant. Mais le signe particulier du suspect bouleverse Jana Berzelius, procureure, car elle est porteuse de la même particularité.

    Il s’agit du premier tome de la saga de Jana Berzelius. Un premier tome efficace et prometteur malgré quelques petits bémols.
    Tout d’abord, les personnages auxquels j’ai eu du mal à m’attacher. Jana notamment, tant elle est froide, dure, voire impénétrable et qui finalement ne crée pas de liens et donc de cohésion avec les autres personnages.
    Ensuite, l’ambiance du roman. À part que l’intrigue se déroule en Suède, à Nörrkoping, que c’est l’hiver et qu’il neige, on en sait pas plus. Cette intrigue aurait pu se dérouler un peu partout dans le monde.
    Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié ce polar très prenant au suspense omniprésent.
    L’écriture est cinématographique et j’ai eu l’impression de lire un film d’action.
    Au cœur de cette double enquête, celui du meurtre du haut responsable de l’immigration et celle de la recherche du passé de Jana dont elle n’a que des souvenirs par flashes, il est aussi question du traitement des migrants et de la notion de tuer pour survivre.

    Bref, un premier tome que j’ai tout de même apprécié et dont je vais lire la suite pour savoir si je poursuis ou pas cette saga.

  • Céline 67 24 juin 2022
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    un livre qui m’a été offert .

    Je n avais littéralement jamais entendu parlé de l autrice , ni vu dans les rayons d ailleurs...
    Après mettre renseignée je me suis aperçu que c était le 1er tome d’une série d enquête.
    Et bien on peut dire que je suis très agréablement surprise et ravie .
    Écriture fluide , cohérence entre l histoire et les personnes .
    Je ne me suis pas rendue compte j était captivité par l histoire .
    En gros je vais voir pour me procurer les suivants

  • Selene Raconte 14 avril 2021
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Le résumé de ce livre était vraiment alléchant.
    Comment résister à un meurtre, semblant avoir été commis par un enfant, lequel est retrouvé lui-même assassiné et porteur, sur la nuque, d’une étrange scarification, étonnamment semblable à celle que porte Jana Berzelius, le procureur en charge de l’affaire ?
    Très vite, Jana va mener une enquête parallèle, une enquête destinée plus à lever le voile sur les mystères de son enfance et de ses cauchemars qu’à élucider les meurtres.
    Au fil de l’enquête, celle-ci se révèle bien plus complexe qu’au premier abord et prend une ampleur insoupçonnée.
    Une partie des personnages m’a vraiment été antipathique.
    En marge de l’enquête, parmi l’entourage privé des enquêteurs et du procureur, j’ai été profondément rebutée par le père de Jana et la femme d’Henrik.
    Si l’attitude hautaine, orgueilleuse et égocentrique de Mr Berzelius renforce la sympathie et la compassion que l’on peut ressentir pour Jana, il n’en va pas de même pour Henrik. Sa femme est absolument insupportable et semble refuser les inconvénients auxquels est confrontée toute femme de flic. Voir Henrik mendier les permissions, comme d’aller courir 2 fois par semaine pour se maintenir en forme, et se les voir sèchement refusé comme à un ado ayant demandé à sortir au cinéma une veille d’école, le rend un peu pathétique et lui fait perdre sa crédibilité.
    Parmi les enquêteurs, ce n’est guère mieux.
    Gunnar, le chef, entretient une relation ambiguë avec une collègue. Une attitude à la « je t’aime quand ça m’arrange ».
    Mais la palme revient à Mia, la coéquipière d’Henrik. Elle a une haine tenace envers quiconque a plus d’argent qu’elle, ce qui représente à peu près 90% de la population puisqu’elle sort, dépense des sommes folles alors qu’elle est dans le rouge, n’hésite pas à voler Henrik pour se renflouer… une vrai perle. En prime, sa haine des « riches », la pousse à se montrer très peu professionnelle dans l’enquête. Elle est en prime violente et agressive.
    Son attitude ne lui attire pas d’ennuis, mais, comme ce roman est supposé être le 1er tome d’une trilogie, je ne désespère pas de la voir recevoir ce qu’elle mérite.
    Si on comprend très vite quelle est l’histoire et le parcours de Jana, en recoupant ses cauchemars avec les découvertes faites pendant l’enquête, j’ai quand même été surprise à la fin, et ce à plus d’un titre.
    L’écriture est plaisante et la structure du roman, constitué de chapitres courts et d’un rythme soutenu rend le livre difficile à lâcher.
    Vu la fin, j’ai hâte de lire les prochains tomes, ne serait-ce que pour voir comment vont être exploité les personnages secondaires dont on nous a dressé un portrait si négatif.

  • reb_books 8 juillet 2020
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Fan absolue de polars suédois, c’est pour moi LA révélation de ces dernières années !
    Certains trouvent les polars suédois lents ? lisez Emelie Schepp !
    Une anti-héroïne, pas de temps morts, ça file et ça se lit d’une traite, une belle réussite.

  • Eli Zabeth 20 août 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Comment une enquête aux premières apparences tout à fait banales, a pu propulser Jana Berzelius, procureure, dans la tourmente de son passé ? Lorsqu’elle arrive sur les lieux du crime, où un haut dignitaire de l’immigration a été assassiné, elle est bien loin d’imaginer la tempête que cette affaire va provoquer en elle…

    Jana et son équipe seront alors chargées de cette enquête ; les premiers résultats d’expertise révèlent la présence de trace de mains… d’enfant. Comment est-ce possible alors que le couple Juhlén n’en a pas ? Un enfant assassin, est-ce concevable ?

    Jana est sans cesse et depuis de nombreuses années victimes de cauchemars, tous plus réalistes les uns que les autres. Des scènes lui parviennent par flashbacks… Serait-ce sa mémoire, son passé, qui se manifestent ?

    « La petite fille promena sa main sur le mur en acier. Quand elle sentit sous ses doigts le doux tissu de la jupe de sa mère, elle le pressa de nouveau contre son nez. »

    L’enquête se poursuit, le tueur de Hans Juhlén est enfin retrouvé… bel et bien un enfant… mort… Mais cette découverte macabre ne signifiera pas la fin de ces investigations. Bien au contraire… elle ne fera que la relancer. Surtout lorsque le médecin légiste s‘apercevra de la présence d’un signe très particulier : une scarification sur la nuque de l’enfant, portant un nom. Celui d’un Dieu grecque.

    Cette annonce chamboulera Jana… car elle aussi est marquée, au même endroit, d’un nom qui n’est plus le sien. Que lui est-il arrivé ? Quelle est la signification de cette empreinte charnelle ? Quelle est son histoire ?

    Des nuits mouvementées aux images toujours plus intenses, de plus en plus précises… Jana continue à jouer son rôle de procureure, non sans mal, non sans un certain attachement. Elle est frappée par une double quête de la vérité : celle de ce meurtre et celle de son passé, de sa propre vie.

    « Jana Berzelius se réveilla dans son lit, étendue sur le dos, le poing droit crispé sur ses draps. Elle l’ouvrit lentement. Elle avait encore rêvé. Mais cette fois son rêve était légèrement différent. En quoi ? Elle n’aurait pas su le dire. »

    Stupéfiant d’efficacité, un niveau d’addiction absolu, un véritable page turner, jusqu’à la fin !

    https://littelecture.wordpress.com/2018/09/24/marquee-a-vie-de-emelie-schepp/

  • Eli Zabeth 22 mars 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Comment une enquête aux premières apparences tout à fait banales, a pu propulser Jana Berzelius, procureure, dans la tourmente de son passé ? Lorsqu’elle arrive sur les lieux du crime, où un haut dignitaire de l’immigration a été assassiné, elle est bien loin d’imaginer la tempête que cette affaire va provoquer en elle…

    Jana et son équipe seront alors chargées de cette enquête ; les premiers résultats d’expertise révèlent la présence de trace de mains… d’enfant. Comment est-ce possible alors que le couple Juhlén n’en a pas ? Un enfant assassin, est-ce concevable ?

    Jana est sans cesse et depuis de nombreuses années victimes de cauchemars, tous plus réalistes les uns que les autres. Des scènes lui parviennent par flashbacks… Serait-ce sa mémoire, son passé, qui se manifestent ?

    « La petite fille promena sa main sur le mur en acier. Quand elle sentit sous ses doigts le doux tissu de la jupe de sa mère, elle le pressa de nouveau contre son nez. »

    L’enquête se poursuit, le tueur de Hans Juhlén est enfin retrouvé… bel et bien un enfant… mort… Mais cette découverte macabre ne signifiera pas la fin de ces investigations. Bien au contraire… elle ne fera que la relancer. Surtout lorsque le médecin légiste s‘apercevra de la présence d’un signe très particulier : une scarification sur la nuque de l’enfant, portant un nom. Celui d’un Dieu grecque.

    Cette annonce chamboulera Jana… car elle aussi est marquée, au même endroit, d’un nom qui n’est plus le sien. Que lui est-il arrivé ? Quelle est la signification de cette empreinte charnelle ? Quelle est son histoire ?

    Des nuits mouvementées aux images toujours plus intenses, de plus en plus précises… Jana continue à jouer son rôle de procureure, non sans mal, non sans un certain attachement. Elle est frappée par une double quête de la vérité : celle de ce meurtre et celle de son passé, de sa propre vie.

    « Jana Berzelius se réveilla dans son lit, étendue sur le dos, le poing droit crispé sur ses draps. Elle l’ouvrit lentement. Elle avait encore rêvé. Mais cette fois son rêve était légèrement différent. En quoi ? Elle n’aurait pas su le dire. »

    Stupéfiant d’efficacité, un niveau d’addiction absolu, un véritable page turner, jusqu’à la fin !

    https://littelecture.wordpress.com/...

  • Musemania 6 mars 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Ayant reçu « D’une mort lente » d’Emelie Schepp, grâce à BePolar.fr et à la maison d’édition, Harper Collins, j’allais m’y plonger quand je fus soudainement freinée dans ma course par une amie qui me dit : « As-tu déjà lu les deux premiers tomes de la série ? ». Je lui répondis un unique et bête : « Euh… ? ». Elle revint à la charge : « Malheureuse ! C’est quasi une trilogie ! Tu ne peux pas commencer par le troisième volet quand même ! ». C’est ainsi que je me suis lancée dans la série Jana Berzelius grâce aux bons conseils avisés de cette bonne amie (merci à elle, qui se reconnaîtra ;) !

    Et en effet, je suis vraiment satisfaite d’avoir débuter par les prémisses de l’histoire de cette procureure car ce premier livre d’Emelie Schepp traite en grande partie de l’histoire personnelle de Jana et je présume que l’auteure a voulu y définir les bases de son héroïne principale avant de l’approfondir dans les suivants.

    Beaucoup de noms et prénoms à rallonge et bien entendu à consonance nordique n’auront pas eu raison de moi car j’ai voulu persévérer tant cette histoire m’a plue. Le meurtre d’un haut responsable de l’Immigration n’est qu’un iota de l’histoire globale. Les éléments du puzzle ne se mettront en place qu’avec parcimonie faisant que le lecteur se retrouve happé par le récit et ne souhaite pas arrêter là.

    Ça aurait été vraiment dommage de ne pas commencer à la source du personnage et de gâcher un aussi bon livre en occultant les précédents. Je me lance directement dans la lecture des deux suivants et vous dirai si la lecture dans l’ordre est utile ou pas. Pour ma part, le premier tome est de très bonnes augures puisque j’ai vraiment hâte de retourner en Suède dans cet atmosphère si particulière qu’Emelie Schepp a su distiller par une écriture maniant très bien le suspens.

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/marquee-vie-demelie-schepp-thriller.html

  • Charthémiss 1er mars 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Ce livre est le premier roman d’Emelie Schepp. Il a été publié en Suède en 2014 et vient de paraître chez Harper Collins France.
    Deux autres tomes ont paru également dans le pays de l’écrivain (en 2015 et 2016). En France, j’espère qu’ils ne tarderont pas trop…
    Pour information, elle a signé un contrat pour six livres à ce jour.

    C’est toujours délicat de chroniquer un thriller, surtout que je m’attache personnellement à ne jamais trop dévoiler les livres que je lis.

    Ce que j’ai aimé ?
    Déjà le fait que ce soit une plume féminine dans ce milieu très masculin. Les thrillers venus des pays du Nord sont particulièrement durs. Sans que cela soit le contraire (ce n’est pas le cas), j’ai ressenti une certaine élégance à arrêter le côté sordide de l’histoire au moment où il fallait. J’ai apprécié cela ayant du mal avec la violence, qui est souvent trop gratuite en la matière.
    Ensuite le rythme du livre. Deux histoires se font écho. Le lecteur oscille entre le passé et le présent. La personnalité de l’héroïne se révèle ainsi complexe, surprenante, intrigante et donc irrésistiblement intéressante.
    Enfin, elle a réussi à me balader (et ça, j’aime !). J’avais émis deux hypothèses en cours de lecture. La deuxième a primé, mais en partie seulement. Je n’ai donc pas trouvé cela si « facile » comme intrigue. Elle m’a bien tenue en haleine.

    Comme souvent avec les thrillers c’est très cinématographique côté écriture lorsqu’ils sont réussis.
    J’en verrais bien une adaptation.

    Belle lecture à tous !

  • Sharon 7 février 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    S’il est un point positif à soulever dans ce roman, c’est qu’aucun personnage n’est sympathique, sauf Gunnar et Anneli, qui travaillent tout deux dans le domaine de la police scientifique et, dans une moindre mesure, Jana, la procureure, qui doit régler les comptes avec son passé, sans personne sur qui réellement compter. Oui, j’anticipe un peu mais ceci est bien la preuve que j’ai lu le roman jusqu’au bout.
    Il n’est pas, sauf peut-être dans les ultimes pages, de lueurs d’espoir dans ce livre. Les policiers ? Parlons-en. Je suis pour l’égalité homme-femme, pas pour le fait qu’un homme, Heinrick en l’occurrence, devienne entièrement soumis à sa femme, au point de ne rien pouvoir faire sans sa permission, plus surveillé qu’un gamin de six ans. Je vous en passe et des meilleures. Quant à Mia, l’autre policier, consommatrice compulsive, au caractère insupportable, je lui donnerai volontiers des baffes tant elle passe son temps à gruger les autres et à se gruger elle-même. Certes, on peut penser qu’elle a dû subir des choses difficiles dans son passé pour en être arrivée là, et bla bla bla mais je l’ai trouvée constamment insupportable, sauf quand elle est en présence de victime – elle est professionnelle, c’est tout de même le minimum.
    Revenons-en à l’enquête policière, et avec la première victime. Un être fort antipathique, dont l’existence tout entière nous interroge sur les violences faites aux femmes, notamment les violences morales, physiques, faites très rapidement à sa propre femme. Si nous savons pourquoi elle ne l’a pas quitté alors qu’elle aurait très bien pu le faire, nous ne savons pas pourquoi elle l’a épousé – a-t-il seulement été un prince charmant avant d’être un immonde macho ? Second triste constat sur la Suède (qui peut s’appliquer à d’autres pays) : avoir du pouvoir, quel qu’il soit, peut donner envie d’en abuser et certains ne s’en privent pas. S’il est une leçon à retenir, c’est que cette situation ne peut durer que si personne ne se bouge, si personne n’agit pour faire cesser cet état de fait – parce qu’il est des personnes, autour de cet « homme de pouvoir » ou autour des victimes (j’ai bien dit « autour », je ne parle pas des victimes elles-mêmes) qui y trouvent leur compte, d’une manière ou d’une autre.
    Si les actes qu’a commis Hans Juhlen sont sordides, attendez-vous à bien pire en poursuivant votre lecture. Déjà, nous en avions eu des signes avant-coureurs quand nous avons découvert, lors de retours en arrière, le passé d’une petite fille qui pourrait bien être Jana, la procureure. Ce passé expliquerait bien des choses au sujet de sa personnalité, il n’explique pas celles de ses parents. Oui, ils ont adopté un enfant parce qu’ils ne pouvaient pas en avoir, semble-t-il. Cependant, ils n’ont pas donné à Jana l’affection dont elle avait et a toujours besoin. La stérilité, le désir d’enfants sont des thèmes sous-jacents à ce roman. Etre parents, oui, mais quels liens a-t-on après avec sa progéniture ? Et comment protéger ses enfants contre tous les dangers qui les entourent ? Des questions qui ne reçoivent pas forcément de réponse dans ce livre

  • Sharon 7 février 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    S’il est un point positif à soulever dans ce roman, c’est qu’aucun personnage n’est sympathique, sauf Gunnar et Anneli, qui travaillent tout deux dans le domaine de la police scientifique et, dans une moindre mesure, Jana, la procureure, qui doit régler les comptes avec son passé, sans personne sur qui réellement compter. Oui, j’anticipe un peu mais ceci est bien la preuve que j’ai lu le roman jusqu’au bout.
    Il n’est pas, sauf peut-être dans les ultimes pages, de lueurs d’espoir dans ce livre. Les policiers ? Parlons-en. Je suis pour l’égalité homme-femme, pas pour le fait qu’un homme, Heinrick en l’occurrence, devienne entièrement soumis à sa femme, au point de ne rien pouvoir faire sans sa permission, plus surveillé qu’un gamin de six ans. Je vous en passe et des meilleures. Quant à Mia, l’autre policier, consommatrice compulsive, au caractère insupportable, je lui donnerai volontiers des baffes tant elle passe son temps à gruger les autres et à se gruger elle-même. Certes, on peut penser qu’elle a dû subir des choses difficiles dans son passé pour en être arrivée là, et bla bla bla mais je l’ai trouvée constamment insupportable, sauf quand elle est en présence de victime – elle est professionnelle, c’est tout de même le minimum.
    Revenons-en à l’enquête policière, et avec la première victime. Un être fort antipathique, dont l’existence tout entière nous interroge sur les violences faites aux femmes, notamment les violences morales, physiques, faites très rapidement à sa propre femme. Si nous savons pourquoi elle ne l’a pas quitté alors qu’elle aurait très bien pu le faire, nous ne savons pas pourquoi elle l’a épousé – a-t-il seulement été un prince charmant avant d’être un immonde macho ? Second triste constat sur la Suède (qui peut s’appliquer à d’autres pays) : avoir du pouvoir, quel qu’il soit, peut donner envie d’en abuser et certains ne s’en privent pas. S’il est une leçon à retenir, c’est que cette situation ne peut durer que si personne ne se bouge, si personne n’agit pour faire cesser cet état de fait – parce qu’il est des personnes, autour de cet « homme de pouvoir » ou autour des victimes (j’ai bien dit « autour », je ne parle pas des victimes elles-mêmes) qui y trouvent leur compte, d’une manière ou d’une autre.
    Si les actes qu’a commis Hans Juhlen sont sordides, attendez-vous à bien pire en poursuivant votre lecture. Déjà, nous en avions eu des signes avant-coureurs quand nous avons découvert, lors de retours en arrière, le passé d’une petite fille qui pourrait bien être Jana, la procureure. Ce passé expliquerait bien des choses au sujet de sa personnalité, il n’explique pas celles de ses parents. Oui, ils ont adopté un enfant parce qu’ils ne pouvaient pas en avoir, semble-t-il. Cependant, ils n’ont pas donné à Jana l’affection dont elle avait et a toujours besoin. La stérilité, le désir d’enfants sont des thèmes sous-jacents à ce roman. Etre parents, oui, mais quels liens a-t-on après avec sa progéniture ? Et comment protéger ses enfants contre tous les dangers qui les entourent ? Des questions qui ne reçoivent pas forcément de réponse dans ce livre.
    https://deslivresetsharon.wordpress.com/2017/10/22/marquee-a-vie-demelie-schepp/

  • Wolf1316 5 février 2019
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Retrouvé sa mémoire perdue n’est pas toujours une bonne idée. Surtout lorsque l’on est procureur et que l’on a un passé...sensible.

  • 1001histoires 9 août 2017
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Marquée à vie : publié en 2014 sous le titre original de "Märkta för livet".

    Jana Berzelius, trente ans, est procureure à Norrköping . Elle est stricte et sérieuse dans son comportement, efficace dans son travail, sa vie privée est aisée mais réservée. Elle est presque distante avec ses parents, son père a été procureur général.

    En ce mois d’avril alors que l’hiver se prolonge, Kerstin Juhlèn découvre le cadavre de son mari Hans. Il a été assassiné à son domicile, tué par balle. Il travaillait à l’Office d’immigration en charge des dossiers de demande d’asile. Commence alors une enquête que l’auteure raconte dans le moindre détail et met en scène habilement. C’est aussi une nouvelle affaire que Jana va superviser, son rôle dans cette procédure est bien décrit.

    L’unité de police judiciaire de Norrköping occupe une place centrale dans ce roman, sous les ordres de Gunnar Öhrn, le lecteur fait peu à peu connaissance avec Anneli Lindgren technicienne en identification criminelle, Ola Söderström, Henrik Levin et Mia Bolander dont la personnalité est particulièrement énigmatique. Cette dernière et Jana ne se supportent pas, chacune de leur rencontre est un conflit silencieux fait d’évitements subtils.

    Périodiquement, Emelie Schepp consacre un chapitre à une seconde histoire, plus inquiétante, tragique. Le lecteur devine qu’il s’agit d’un odieux trafic de migrants clandestins.

    L’enquête sur le meurtre de Hans Juhlèn évolue vite, un enfant est soupçonné jusqu’à ce que son cadavre soit découvert. Quel lien le relie à un fonctionnaire de l’Office d’immigration ? La cicatrice d’un nom gravé dans la chaire de sa nuque est une énigme pour tout le monde sauf peut être pour Jana Berzelius qui va se lancer seule dans une enquête parallèle où les procédures officielles ont peu de place. Jana se révèle pour ainsi dire une redoutable aventurière et nous emmène à cent à l’heure et à la limite de la légalité dans le port de commerce de Norrköping avec ses docks où s’entassent des montagnes de containers et en Mer Baltique. Ses recherches vont aussi lui permettre de comprendre qui elle est et de retrouver ses origines.

    Le suspense manque un peu à la fin du récit, il reste cependant très distrayant car l’action le replace efficacement. J’ai hâte de retrouver Jana Berzelius dans de nouvelles aventures et de suivre une autre enquête d’un groupe de policiers que j’ai envie de mieux connaître.

    http://cercle-du-polar-polaire.over-blog.com/2017/02/emelie-schepp.html

  • Au rayon des livres 8 août 2017
    Marquée à vie - Emelie Schepp

    Quand les rêves deviennent réalité…

    Hans Juhlén, haut fonctionnaire de l’Office d’Immigration de Norrköping est retrouvé abattu à son domicile. Pas de traces de lutte ou d’effraction, seuls sont découverts les empreintes de mains d’un enfant.
    Quelques jours plus tard, le garçonnet est découvert, avec non loin de son corps sans vie, la même arme utilisée pour exécuter Juhlén.
    Alors que l’enquête patine du côté de la Police, pour la procureure Jana Berzelius, cette affaire va prendre une tournure plus personnelle : l’enfant porte tout comme elle, le nom d’une divinité scarifié sur la nuque.
    Berzelius va aller à l’encontre de l’éthique de sa profession pour mener sa propre investigation pour découvrir un pan insoupçonné et terrifiant de son passé.

    Connue en Suède, Emelie Schepp débarque en France avec son premier roman, qui s’annonce être le premier tome d’une trilogie.
    Une auteure à suivre, à l’écriture et au style sans fioritures à l’image de son héroïne : froid, direct, sobre. Une héroïne qui passe en second plan, laissant place à l’intrigue principale, comme une sorte de mise en bouche pour les tomes à venir.
    Une lecture prenante à l’ambiance froide, quelque peu glauque, mettant en scène les conditions des migrants et “l’élevage” d’enfants programmés pour tuer.

    Un polar à découvrir…

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