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Rien ne se perd - Cloé Mehdi

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Résumé :

Une petite ville semblable à tant d’autres… Et puis un jour, la bavure… Un contrôle d’identité qui dégénère… Il s’appelait Saïd. Il avait quinze ans. Et il est mort… Moi, Mattia, onze ans, je ne l’ai pas connu, mais après, j’ai vu la haine, la tristesse et la folie ronger ma famille jusqu’à la dislocation… Plus tard, alors que d’étranges individus qui ressemblent à des flics rôdent autour de moi, j’ai reconnu son visage tagué sur les murs du quartier. Des tags à la peinture rouge, accompagnés de mots réclamant justice ! C’est à ce moment-là que pour faire exploser le silence, les gens du quartier vont s’en mêler, les mères, les sœurs, les amis… Alors moi, Mattia, onze ans, je ramasse les pièces du puzzle, j’essaie de comprendre et je vois que même mort, le passé n’est jamais vraiment enterré ! Et personne n’a dit que c’était juste…

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Vos #AvisPolar

  • Killing79 12 février 2019
    Rien ne se perd - Cloé Mehdi

    Cloé Mehdi est une très jeune auteure (née en 1992, ça ne me rajeunit pas !), un peu confidentielle, dont j’avais entendu beaucoup de bien sur la blogosphère. La sortie de son deuxième roman en format poche a été l’occasion de découvrir cette artiste précoce.

    Dès les premières lignes, l’écriture est fluide, accessible et on entre rapidement dans le vif du sujet. Et le sujet en l’occurrence, c’est la banlieue. Par le regard d’un enfant, on ouvre la porte d’un appartement de quartier. On se retrouve au milieu d’une famille de fortune composée de personnages aux destins tourmentés. Chaque acteur porte sur ses épaules de lourds secrets et de lourdes culpabilités qui hantent son quotidien. Ils errent donc dans leurs petites vies défavorisées, toujours sur un fil, embourbés dans leur détresse. Par ailleurs, autour d’eux, règne une atmosphère encore plus malsaine. Un terrible drame est survenu quelques années auparavant et les séquelles sont encore présentes dans tous les esprits. L’ambiance de l’histoire est donc particulièrement tendue et navigue entre mélodrame familial et véritable tragédie.

    Cloé Mehdi utilise un style simple afin de nous entraîner dans les engrenages d’une justice partiale qui déclenche les désillusions des exclus de la rue. La misère et le désespoir s’ajoutant au tableau, les représailles ne sont pas loin.

    L’atmosphère désenchantée m’a beaucoup plu. On sent que l’auteure maîtrise son thème, les personnages sont attachants et l’étude sociale est très intéressante. J’apporterais seulement une petite nuance à l’engouement général. J’ai trouvé que le texte perdait parfois un peu de son objectivité. Le parti pris de l’auteure est flagrant et tourne à certains moments au règlement de compte. Elle tombe même par moments dans le jeu des préjugés qu’elle voudrait combattre. Sinon, malgré ce mini bémol, j’ai beaucoup aimé cette immersion au cœur de la cité, à la fois dure et tendre, qui frappe fort en donnant la parole aux écorchés.

  • Killing79 8 février 2019
    Rien ne se perd - Cloé Mehdi

    Cloé Mehdi est une très jeune auteure (née en 1992, ça ne me rajeunit pas !), un peu confidentielle, dont j’avais entendu beaucoup de bien sur la blogosphère. La sortie de son deuxième roman en format poche a été l’occasion de découvrir cette artiste précoce.

    Dès les premières lignes, l’écriture est fluide, accessible et on entre rapidement dans le vif du sujet. Et le sujet en l’occurrence, c’est la banlieue. Par le regard d’un enfant, on ouvre la porte d’un appartement de quartier. On se retrouve au milieu d’une famille de fortune composée de personnages aux destins tourmentés. Chaque acteur porte sur ses épaules de lourds secrets et de lourdes culpabilités qui hantent son quotidien. Ils errent donc dans leurs petites vies défavorisées, toujours sur un fil, embourbés dans leur détresse. Par ailleurs, autour d’eux, règne une atmosphère encore plus malsaine. Un terrible drame est survenu quelques années auparavant et les séquelles sont encore présentes dans tous les esprits. L’ambiance de l’histoire est donc particulièrement tendue et navigue entre mélodrame familial et véritable tragédie.

    Cloé Mehdi utilise un style simple afin de nous entraîner dans les engrenages d’une justice partiale qui déclenche les désillusions des exclus de la rue. La misère et le désespoir s’ajoutant au tableau, les représailles ne sont pas loin.

    L’atmosphère désenchantée m’a beaucoup plu. On sent que l’auteure maîtrise son thème, les personnages sont attachants et l’étude sociale est très intéressante. J’apporterais seulement une petite nuance à l’engouement général. J’ai trouvé que le texte perdait parfois un peu de son objectivité. Le parti pris de l’auteure est flagrant et tourne à certains moments au règlement de compte. Elle tombe même par moments dans le jeu des préjugés qu’elle voudrait combattre. Sinon, malgré ce mini bémol, j’ai beaucoup aimé cette immersion au cœur de la cité, à la fois dure et tendre, qui frappe fort en donnant la parole aux écorchés.

  • universpolars 24 novembre 2018
    Rien ne se perd - Cloé Mehdi

    Cloé Mehdi met en avant certaines épreuves de la vie qui ne sont pas toujours très bien comprises, ou plutôt difficiles à juger. Pour donner un exemple : être coupable ou innocent. Innocent, on peut l’être au sens de la loi, mais pas au sens de sa propre foi. Pour moi, l’inverse s’applique aussi. Ce sujet a bien capté mon attention car il est très délicat à aborder, surtout au niveau des émotions.

    Nous survolerons également l’ambiance d’un hôpital psychiatrique, par le biais de personnages qui nous racontent comment se passent les choses et que nous suivons dans cette demeure de demeurés. Que c’est moche et inutile ! Mais ça je le savais déjà. C’est mon propre avis, je l’assume.

    Le thème du suicide sera également abordé, même d’une manière intensive, thème qui rejoint tout à fait mes propos ci-dessus...

    Je reviendrai sur d’autres aspects. Mais vous l’aurez compris, en ouvrant ce roman, vous pénétrez dans un antre qui n’a pas de place pour l’espoir. C’est sombre.

    Mattia est un garçon de 11 ans. Déjà après avoir tourné quelques pages, nous constatons que cet enfant n’a pas la vie d’un gamin de 11 ans. Rien n’est encore clair, évidemment, mais les quelques signes que nous décelons nous le confirment : langage, réflexes, méfiance, réactions vives et subtiles. Il est carrément sur ses gardes.

    Pas étonnant. On le saura pourquoi, petit à petit, page après page, celles-ci donnant de grands coups répétitifs dans la gueule de l’espoir et de l’espérance. Comme Mattia, une bonne partie des personnages de ce roman vivent sans trop savoir pourquoi, en faisant abstraction du futur et en tentant d’oublier le passé. Mais si le futur peut encore rester plus ou moins flou, le passé, quant à lui, vous suit à la trace et vous crie dessus à chaque pas pour vous rappeler qu’il est là. Et le passé, ici, certaines personnes ne sont pas prêtes de l’oublier.

    Mattia est sous la garde officielle de Zé, un jeune adulte un peu tourmenté, plutôt irresponsable, qui vit avec une copine aux idées noires, qui n’arrive plus voir où se situe les raisons qui la motivent à rester en vie. Mattia les aime bien, mais il faut dire qu’il n’a pas vraiment eu le choix. Son père, interné dans un hôpital psychiatrique, s’est suicidé et sa mère n’avait plus vraiment envie de s’occuper de lui. Néanmoins, la complicité qu’il y a entre le gamin et son jeune tuteur semble assez forte et bien palpable. J’ai beaucoup aimé cette relation improbable.

    Entre résilience et courage, notre jeune Mattia va devoir affronter un adversaire plutôt coriace : la vie. Mais pas seulement. Un événement qui s’est produit avant sa naissance, qui ne le concerne même pas, va le tourmenter toujours un peu plus : la mort d’un gamin de 15 ans lors d’un contrôle de police.

    Cet événement passé et tragique sera le fil rouge de cette intrigue.

    Cloé Mehdi nous relate la vie d’un enfant qui a vu trop de choses, bien trop tôt dans son existence. Il est évident que c’est difficile à tout âge de surmonter des épreuves douloureuses mais, lorsqu’on est gosse, ce sont tous vos repères qui disparaissent un à un pour ne laisser que du vide. Le petit Mattia s’est donc nourri de vide, de souffrance puis de silence.

    Ce jeune de 15 ans, qui est mort lors d’émeutes, que Mattia ne connaît que par le biais de graffitis sur les murs de sa cité, est sûrement un substitut pour lui, un combat qui n’est pourtant pas le sien mais un événement qui reste important - vital ? - à ses yeux. Mais malheureusement le lien ne s’arrêtera pas là.

    L’auteur, par cette histoire, ne se range pas vraiment du côté des flics. Ici, la police est synonyme de ripoux violents, haineux, racistes, avec la matraque qui démange. Bien qu’il y en ait au sein des forces de l’ordre, évidemment, cela ne reste de loin pas une majorité. À lire ce roman, on pourrait presque en croire le contraire. Les méthodes décrites ici sont les clichés parfaits du connard de flic, genre taureau boosté aux testostérones, qui s’oppose au jeune rebeu qui n’a rien fait mais qui reçoit tout de même son lot de claques.

    Mais l’auteur, dans cette noirceur policière, donnera tout de même quelques explications "à décharge". Celles-ci ne pèseront cependant pas bien lourd, vu les faits. Dérapages, bavures, peurs, "trop plein", irrespect, non compréhension, haine, incompatibilité ou encore méconnaissance, voici quelques termes qui expliquent peut-être ce qui arrive parfois (et qu’il est trop tard pour corriger ?).

    Au final, l’auteur nous présente un fait divers tragique avec ses nombreuses répercussions qui ont absolument tout détruit sur leur passage.

    J’émets tout de même ce petit bémol, soit le fait de tout balancer à charge. Le monde n’est pas blanc ou noir, il y a des milliards de nuances, dans les deux sens.

    Bonne lecture.

  • CHOLLET 25 mai 2018
    Rien ne se perd - Cloé Mehdi

    Gros coup de cœur pour un excellent polar, rien ne se perd de Cloe Mehdi, écriture affirmée , très jolie plume, pleine de sensibilité donnant encore plus de force à ce roman noir, sombre et poignant. Une rage contenue, une dénonciation des systèmes, un réquisitoire contre les injustices, les impunités. De magnifiques personnages très réalistes, au passé lourd. Le béton est endeuillé par les larmes de sang coulant de ceux qui réclament justice , formant le nom de Said... Said ...

    Said, quinze ans, a son portrait qui ornent les murs de la ville , Said est mort, il y a quinze ans dans des circonstances qui ont meurtri les coeurs, laissé des marques même après toutes ces années. Le temps n’a rien effacé. Saïd a été la victime d’une grosse bavure policière de celles qui laissent des traces indélébiles. A commencer par Mattia, onze ans, qui a vu sa famille voler en éclat sous la douleur, les non-dits, la folie, la haine, la honte. Même s’il n’a jamais connu Saïd, sa vie est liée à cette mort. Son père s’est pendu dans sa chambre à l’hopital psychiatrique, il ne voit quasiment plus sa mère, son demi-frère Stephano vit dans les beaux quartiers. Sa sœur Gina est partie courir le monde en quête d’oubli. Mattia habite chez Zé son tuteur qui n’a que 24 ans, vigile de nuit dans un magasin. Zé qui aime les livres, peut réciter par cœur des passages entiers de poésie et qui vit dans l’angoisse de perdre son amie Gab sujette aux tentatives de suicide.
    Ce fait divers refait surface, des tags réclament justice. Mattia se sait suivi sur le trajet de l’école, par la police. 

    Il épie, scrute, écoute aux portes, il analyse les événements, il rassemble le puzzle du passé. Il n’est pas seul à s’y pencher tous ceux du quartier vont donner un sens à cette histoire car tous ont soif de justice , pour Said , ils ne veulent pas de l’oubli pour cette innocente victime, ni la paix pour cet assassin protégé.
    Un univers froid bétonné où les gens portent le poids de ce passé même les murs ont une mémoire.

    Un magnifique roman noir à découvrir absolument ....

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