Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Top des 100 meilleurs films thrillers n°17 - La Soif du mal - Orson Welles

17 - Top des 100 meilleurs films thrillers

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

0 #AvisPolar
3 enquêteurs
l'ont vu/lu
1 enquêteur
Veut la voir/lire

Pour son dernier film à Hollywood, Orson Welles lâche une bombe, bijou excentrique qui déplace le polar encore plus près des ténèbres.

Résumé :

A Los Robles, ville-frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un notable meurt dans un attentat. L’enquête qui s’ensuit oppose deux policiers : Vargas, haut fonctionnaire de la police mexicaine, en voyage de noces avec sa jeune épouse américaine, Susan, et Hank Quinlan, peu amène vis-à-vis de ce fringant étranger. Dès lors, le couple est séparé : Vargas part avec les policiers pour les besoins de l’enquête et Susan est entraînée chez Grandi, un caïd local qui la menace. Les pressions exercées sur eux ne cessent d’augmenter.
Vargas échappe de justesse à une projection d’acide ; Susan de retour dans sa chambre d’hôtel, est harcelée par un voyeur. Excédée, elle demande à son mari de la conduire en sécurité, dans un motel américain...

n°17 du top 100 des meilleurs thriller de BePolar

La soif du mal d’Orson Welles
Avec : Orson Welles, Charlton Heston, Janet Leigh, Marlène Dietrich
Année : 1958
De quoi ça parle ?
Mike Vargas, policier mexicain, effectue un voyage de noces au nord du Mexique avec son épouse Susan. Pendant qu’ils se trouvent à Los Robles, une ville frontalière avec les États-Unis, une bombe explose dans le secteur américain. Mike entreprend alors une enquête au cours de laquelle il met au
jour les pratiques douteuses de son homologue, Hank Quinlan. Mais la police locale corrompue et les gangs cherchent bientôt à nuire à Vargas et sa femme…

C’est culte parce que…
Dernier film hollywoodien d’Orson Welles, La Soif du Mal tient du chef d’œuvre maudit. Toute la duplicité – disons sa passion pour les personnages à double-fond – et son exigence technique à la Citizen Kane transparaissent ici dans chaque scène. Longtemps diffusé dans une version tronquée par la Universal, le film fut contraint de patienter jusque 1998 pour voir le jour dans son montage director’s cut sur la base des notes du metteur en scène. Le résultat est une lente et inexorable contamination par le mal : celle d’Hank Quinlan, qui n’a non pas soif du mal comme l’interprète à tort le titre français, mais se retrouve simplement pris au piège par une force obscure – Touch of Evil scande ainsi plus subtilement le titre original.

via GIPHY

La longue descente aux Enfers du long-métrage est introduite symboliquement dès son plan-séquence d’ouverture, l’une des scènes les plus citées et remarquables de l’histoire du cinéma. Pendant 3 minutes et 20 secondes, la caméra suit la voiture d’un couple dans les rues d’une petite ville animée.
Problème : l’on sait dès le départ que le véhicule contient dans son coffre une bombe glissée quelques secondes plus tôt par un badaud. Dès cet instant baroque et hypnotique, l’horizon est déjà troué par la fatalité. Aussi exotique soit l’espace alentour, il se trouve ainsi menacé de corruption et d’explosion. Le couple ne peut s’embrasser ni filer vers l’avenir idyllique auquel il se pensait promis. Virtuose et impitoyable. Outre les géniales prestations de Janet Leigh et Welles en flic dégoulinant (sans oublier Dietrich, plus à la marge), notons l’originalité des cadrages, aujourd’hui toujours aussi modernes. Les plongées et contre-plongées en gros plan installent une atmosphère crépusculaire dont s’inspirera énormément Stanley Kubrick.

Ce que le film apporte au thriller

Un peu à l’image des films à suspense d’Hitchcock, le thriller fonctionne avant tout lorsque le spectateur sait déjà qu’un crime va se produire. L’on perd alors en surprise ce que l’on gagne en intensité, car l’on passe ensuite tout son temps à se demander comment le meurtre va avoir lieu. Avec la bombe en introduction, Welles s’empare avec machiavélisme de ce concept. Jusqu’à cette séquence étouffante dans l’hôtel où Susan voit surgir dans sa chambre d’odieux cauchemars – malheureusement tangibles, ceux-là. Les clairs-obscurs, présents partout, sont autant d’indices pour révéler un monde rongé par les ténèbres. Une expérience étrange et inquiétante, qui présage même parfois Psychose.


Voir en ligne : Le Top 100 des meilleurs films thrillers de BePolar

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En DVD ou Blu-Ray

Galerie photos

spip-slider
spip-bandeau

Pour aller plus loin

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.