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#SerialKiller : Death Note de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata

Les meilleurs livres de serial killers, jour 18

18ème partie de notre enquête sur les meilleurs serial killers de fiction pour laquelle BePolar est allé sur les terres du manga. Genre encore mal connu voire mal aimé d’une partie de la population, le manga offre pourtant avec Death Note de Tsugumi Ōba (au scénario) et Takeshi Obata (dessin) l’une des meilleures histoires de tueur en série de l’histoire. Ce shōnen a touché des millions de personnes qui ne s’imaginaient pas forcément lecteurs de polar…

L’histoire :

Light Yagami est un lycéen surdoué qui juge le monde actuel criminel et corrompu. Un jour il trouve un mystérieux cahier intitulé « Death Note ». Son mode d’emploi indique que « la personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt ». D’abord sceptique, Light décide toutefois de tester le carnet et découvre que son pouvoir est bien réel. Il rencontre bientôt l’ancien propriétaire du Death Note, un dieu de la mort nommé Ryûk.

Light décide d’utiliser du carnet pour exterminer les criminels dans le but de bâtir un monde parfait. Les nombreuses morts inexpliquées à travers le monde attirent l’attention d’Interpol et du mystérieux L, un détective particulièrement talentueux, mais dont personne ne connaît l’identité. L décide de traquer l’étrange tueur en série…

Pourquoi ce livre est important :

Paru au Japon de 2003 à 2006 au Japon, ce manga n’est publié dans la sphère francophone qu’à partir de 2007. Genre de prédilection d’une très large part des lecteurs (mais pas que !) de la génération des millennials, le manga a trouvé avec Death Note l’un de ses classiques, qui se permet aussi de révolutionner le rapport au serial killer !

En effet, dès les premières pages, le lecteur ne peut s’empêcher de penser à ce qu’il ferait avec un tel objet en sa possession : peut-on devenir un tueur en série avec de bons prétextes moraux ? Comment doit se rendre la justice ? Quelles sont les frontières entre le bien et le mal ?

Le manichéisme n’a pas cours dans cette œuvre puisque ce sont deux visions morales du monde qui s’affrontent : d’un côté un justicier autoproclamé qui ne connaît pas de contre-pouvoirs, de l’autre les tenants de la justice traditionnelle qui doivent transgresser leurs règles pour arrêter un serial killer « moral ». Ce sont les mêmes interrogations qui se posent vis-à-vis d’autres personnages populaires tel que Batman par exemple. Devenu meurtrier, ayant perdu toute innocence, Light représente ce tueur en série qui est en nous, non pas parce qu’il est fou, mais parce qu’il est sûr de son bon droit : la nature humaine est-elle corrompue dès lors que l’on possède un pouvoir ?

Le manga pose aussi la question fondamentale de l’identité à l’heure où nos rapports aux autres peuvent être dématérialisés, indirects (via nos portables et les réseaux sociaux « virtuels ») : tous les personnages (Light, les enquêteurs, les criminels) doivent se cacher pour échapper à leurs poursuivants. Il propose une trame romanesque qui pose des questions intergénérationnelles et universelles.

Ce qu’il faut retenir (pour briller en société) :

1. Tsugumi Ōba est un pseudonyme, on ne connait pas l’identité officielle du scénariste de Death Note.

2. On utilise en France plusieurs termes japonais pour qualifier le type de public auquel est destiné un manga : ainsi un shōnen (« adolescent ») est a priori destiné aux jeunes garçons (ça se discute !), tout comme les shōjo sont destinés aux « jeunes filles », les Kodomo aux enfants, le Seinen et Josei aux hommes et femmes adultes… Mais on peut bien sûr les apprécier à tout âge ou quel que soit son sexe !

3. Comme le polar pendant des décennies et d’autres genres désormais, le manga souffre de sous-médiatisation en France : vendu dans le monde à plus de 30 millions d’exemplaires, la série est un énorme succès d’édition en France puisqu’il a largement dépassé le million de copies vendues. On ne peut qu’imaginer les réactions si cela avait été un roman de littérature générale…

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