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L’interrogatoire de Carole Seguier

Bepolar : Comment est née l’idée de ce Petit Meurtre à feu doux ?
Carole Seguier : Ce tome 2 est une demande des lecteurs. Ils souhaitaient retrouver l’héroïne, Jazie, dans une nouvelle enquête après mon tome 1 Petit meurtre tiré par les cheveux. C’est en visitant le château H à côté de Castelnaudary que l’intrigue a pris naissance.

Bepolar : Qu’est-ce que vous aviez envie de faire ?
Carole Seguier : Entrainer le lecteur toujours dans une enquête sur les assurances puisque je travaille dans ce secteur, en reprenant la double temporalité (passé et présent) utilisée dans le premier tome. Je pouvais ainsi raconter deux histoires en une. Avec Diane, évoquer le vieillissement, la maladie et la relation mère fœtus, entre autres. Pour Jazie, la voir évoluer en tant que femme professionnellement et personnellement ainsi que l’acceptation de ses différences.

Bepolar : C’est la deuxième enquête de Jazie. Qui est-elle ?
Carole Seguier : C’est une jolie jeune femme. Avec un tempérament bien trempé. Très impliquée dans tout ce qu’elle entreprend. Curieuse de la vie et des choses qui l’entourent. C’est une grande sensible, un peu fleur bleue.

Bepolar : Comment pourriez-vous nous présenter votre héroïne ?
Carole Seguier : C’est une femme passionnée, pétillante, pugnace et féministe.

Bepolar : Votre intrigue se situe en Bretagne. Pourquoi le choix de cette région ?
Carole Seguier : Mon aventure littéraire commence avec mon premier roman, écrit en 2010, que j’ai partagé sur les réseaux sociaux ouverts à cet effet en mars 2020. Une dame de Facebook s’est proposée de le corriger. Institutrice à la retraite elle m’a encouragée à le faire publier. Elle vit à Vannes.

Bepolar : Comment la région choisit influence-t ‘elle l’intrigue ?
Carole Seguier : Nous sommes allés à Vannes à sa rencontre. Elle nous a fait visiter la côte sauvage. Les alignements de Carnac sont comparables au Sidobre dans le Tarn dont je suis originaire. Je me suis sentie chez moi. Une anecdote historique donnée par cette dame m’a permis de relier Saint Julia de Gras Capou à Vannes Comme vous avez lu le roman vous savez à quelle anecdote je fais référence ! Pour immortaliser notre rencontre, j’ai intégré la réalité à la fiction.

Bepolar : Il y a une touche de paranormal. Pourquoi cela ?
Carole Seguier : Parce que l’écriture des deux romans m’a révélé mes prédispositions à l’anticipation ou clairvoyance et une certaine médiumnité. J’ai essayé d’analyser cela sans peur. Il faut savoir que pour le premier roman, j’ai reçu les propositions à compte d’éditeur la semaine anniversaire de ma défunte ; cela donne à réfléchir !

L’écriture du deuxième m’a permis d’accepter mon hypersensibilité et mes prédispositions.

Bepolar : Pour donner une autre dimension à votre récit ?
Carole Seguier : Oui, mais dans le sens d’ouvrir le champ des possibles, que chacun puisse se questionner et se positionner sur ces thèmes-là : le vieillissement, la mort, les signes des défunts mais aussi les facilités d’anticipation ou la différence comportementale et cognitive et les sentiments amoureux.

Bepolar : Comment avez-vous construit votre roman ?
Carole Seguier : Comme si c’était un épisode de la série Colombo. Vous connaissez ? Je suis fan ! Dès le début, le lecteur se doute de qui a tué, mais le pourquoi et le comment sont à découvrir.

Le deuxième roman est de la même veine, mais il est plus difficile de déceler qui a tué, enfin je crois !

La double temporalité m’aide beaucoup à compartimenter car j’ai tendance à vouloir trop en dire, une réminiscence fort probablement de mes troubles DYS.

Bepolar : Quels sont vos projets ?
Carole Seguier : En tant qu’hyperactive, j’en ai à la pelle. Du domaine de l’écriture j’en ai 3 :
 Continuer à faire vivre mon héroïne dans de nouvelles aventures. Les lecteurs attendent le tome 3.
 Agrandir mes réseaux sociaux pour échanger et connaitre les avis des lecteurs et rencontrer des personnes en réel. Cela me permettra d’avoir une vie sociale dans 5 ans lors de ma retraite.
 Doubler mes ventes pour le deuxième afin de pouvoir faire un don à une association sur la recherche, cancer ou maladie orpheline comme le syndrome de Werner.

Bepolar : Sur quoi travaillez-vous ?
Carole Seguier : - Le tome 3 Petit meurtre perd pied est en écriture. Il se passe à Collioure (demande de certains lecteurs comme j’habite les Pyrénées Orientales). Il évoquera les dangers d’internet et le fétichisme.
 Le tome 4 Petit meurtre fini en sucette. Il se passe à Toulouse. Il évoquera le déni de grossesse et les secrets de famille. Ce tome 4 clôturera la saga des petits meurtres avec mon héroïne.
 Un projet sur les femmes de ma famille de 1895 à 1965. Évoquer la condition de la femme sur deux siècles comme un travail de mémoire et ainsi les rendre immortelles.
 Un autre projet sur les troubles Dys (mot totalement inapproprié mais bon, je vais faire avec !) Concerne ma fille ainée et moi pour permettre aux parents comme aux enfants de se déculpabiliser face à cette différence. Écrire donne de l’espoir à ceux qui lisent !

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