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La Tour : un survival décevant

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Résumé :

Au cœur d’une cité, les habitants d’une tour se réveillent un matin et découvrent que leur immeuble est enveloppé d’un brouillard opaque, obstruant portes et fenêtres – une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la traverser. Pris au piège, les résidents tentent de s’organiser, mais pour assurer leur survie ils succombent peu à peu à leurs instincts les plus primitifs, jusqu’à sombrer dans l’horreur...

Il faut voir dans l’argument initial de ce film fantastique comme un écho au confinement que nous avons vécu : une brume totalement opaque, épaisse envahit l’immeuble d’une cité urbaine, piégeant l’ensemble des habitants. Ce néant qui ne dit pas son nom peut évidemment engloutir les êtres humains et les choses. La configuration éminemment symbolique du long métrage de Guillaume Nicloux, qui se souvient du célèbre The Fog de John Carpenter, transforme rapidement l’histoire en un huis clos impitoyable et survivaliste, où, comme à l’accoutumée, se révèlent les pulsions les plus primaires des protagonistes. Ceux-ci finissent par s’affronter, chaque étage fonctionnant comme un territoire à défendre contre celui du dessus ou celui du dessous.

Rien de neuf sous le ciel post-apocalyptique : cela fait bien des années qu’on discerne aisément, à travers des œuvres souvent outrancières, les petites et grandes bassesses de l’homo sapiens. La Tour n’échappe pas à la règle et ne profile aucune situation qu’un imaginaire nourri de ces robinsonnades ne devine pas : il y a plus de quarante ans déjà, dans un film autrement plus sobre qui s’appelait Malevil, Christian de Chalonge évoquait une humanité reconstituée autour de hordes rivales. Et encore, il s’agissait d’un adaptation d’un roman de Robert Merle, publié en 1972. En vérité, le concept date.

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Si l’on ajoute que les personnages sont sacrifiés sur l’autel d’un "coup de gueule" sociétal en rapport avec la précarité et d’une vision existentielle plutôt sombre et convenue (l’homme est son propre ennemi), on obtient un résultat particulièrement ennuyeux, malgré quelques scènes -gratuitement- spectaculaires. On finit par ne plus s’intéresser au destin de tous ces résidents, d’autant que la narration, fondée sur l’ellipse, a tôt fait d’anéantir la cohérence de l’histoire. Mais le plus gênant, c’est que dans son film de genre bien raté, où s’immiscent maladroitement tous les questionnements de notre société, l’environnement extérieur est gommé, comme si tous les déterminismes, beaucoup plus larges et complexes que ce petit monde bien agité, avaient à leur tour été engloutis par le scénario.

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