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Personne ne sort d’ici vivant : un thriller horrifique indigent

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Résumé :

Ambar est une immigrante qui rêve d’une vie meilleure en Amérique. Contrainte de prendre une chambre dans une pension, elle se retrouve prisonnière d’un cauchemar sans issue.

Adaptation du best-seller d’Adam Nevill, Personne ne sort d’ici vivant est un produit horrifique manufacturé qui, dès le début, se croit obligé de mettre en scène un climax pour susciter l’attente du spectateur, remontant ensuite le fil des événements, selon un procédé analeptique usé comme un vieux disque.

Irrigué par une veine sociale, ce thriller horrifique tente de courir plusieurs lièvres à la fois, reliant les thématiques de manière artificielle et symbolique, lorgnant surtout sur l’obsédant His House, sans jamais l’égaler sur le plan de la mise en scène.
Ambar, une immigrée clandestine débarquée du Mexique, a investi une maison anxiogène en plein cœur de Cleveland : les propriétaires (deux frères) s’avèrent particulièrement inquiétants, des fantômes semblent hanter les lieux et, comme il se doit, les visions cauchemardesques se mêlent à la réalité des faits pour égarer le spectateur, tout en disséminant des indices qui renvoient à une époque ancienne, où il est question d’une vieille boîte en pierre.

Les premières images archéologiques de ce long métrage très formaté se souviennent de la trame de L’Exorciste. La comparaison s’arrête là : Personne ne sort d’ici vivant s’affichant d’emblée comme un film d’épouvante échoue à susciter la peur autrement que par des procédés déjà vus mille fois. Ainsi, l’environnement domestique s’accommode volontiers de lampes qui clignotent, de portes et parquets qui grincent, de voix implorantes, de souffles rauques, comme surgis de temps immémoriaux, ou de brèves apparitions fantomatiques dans des tonalités froides qui privilégient les couleurs bleuâtres et verdâtres.

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Mais au carrefour de plusieurs thématiques, l’histoire hésite à choisir son chemin : le drame social cohabite avec une étrange histoire de rituels mésoaméricains, le portrait d’une femme exploitée se dissout dans les conventions d’un divertissement sans inventivité, qui ne rate aucun des clichés du genre et finit par verser dans le grotesque spectacularisé.

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