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Cupidité - Deon Meyer

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Résumé :

Benny Griessel et Vaughn Cupido, ravalés au rang d’enquêteurs de base pour avoir enfreint les ordres de leur hiérarchie, soupçonnent leur punition d’être liée au meurtre en plein jour d’un de leurs collègues et aux lettres anonymes qu’ils ont reçues récemment. Mais ils n’ont pas le loisir d’approfondir la question car on les charge d’élucider la disparition de Callie, brillant étudiant en informatique.
Dans le même temps, Jasper Boonstra, milliardaire et escroc notoire, confie à une agente immobilière accablée de dettes la vente de son prestigieux domaine viticole. Conscient que la commission de trois millions de rands réglerait tous les problèmes de la jeune femme, l’homme d’affaires exerce sur elle un chantage qui la met au pied du mur.
A priori, il n’y a aucun lien entre les deux affaires, sauf le lieu, Stellenbosch, au cœur des vignobles du Cap. Mais lorsqu’elles convergent, la cupidité se révèle être leur moteur commun.

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Vos #AvisPolar

  • Kirzy 25 novembre 2023
    Cupidité - Deon Meyer

    oujours un plaisir de retrouver l’emblématique binôme Benny Griesel – Vaughn Cupido, inspecteurs des Hawks, brigade criminelle d’élite de la police sud-africaine. On les retrouve en mauvaise posture, sanctionné pour insubordination lors d’une précédente enquête, rétrogradé et affecté à Stellenbosch, à 50 kilomètres du Cap.

    Après un démarrage spectaculaire en courses-poursuite à la Heat de Michael Mann, Deon Meyer construit un remarquable scénario tressant trois arcs narratifs menés de front : la disparition inquiétante d’un étudiant issu de milieu populaire, crack en informatique ; le meurtre d’un policier ; l’histoire d’une agente immobilière, mère de famille étranglée par les dettes, aux prises avec un richissime homme d’affaires haï de tous à cause car escroc notoire qui passe entre les gouttes grâce à des montages financiers douteux.

    Deon Meyer maitrise totalement le genre polar, multipliant les rebondissements sans que le lecteur ne s’y perde, jouant avec un suspense qui va crescendo au fil de la lecture, et sachant ralentir au moment juste avant de repartir pied au plancher. Mais son cupidité ne se résume pas à un polar qui joue des muscles grâce à une attention extrême apporté aux personnages, principaux ou secondaires.

    Le tandem de flic Griesel / Cupido est plus attachant que jamais, en proie à des doutes qui enrichissent leur personnalité ( questionnements sur leur vie de couple, convalescence post-alcoolisme, poids à perdre ), sans que cela alourdisse la trame polar. Leur dialogue, toujours aussi vifs et « vrais » apportent une touche d’humour vraiment appréciable. Et puis il y Sandra, l’agence immobilière, excellent personnage submergé par de vieilles rancoeurs, liées à un passé familial douloureux, qui se transforment en colère qu’elle peine à dominer.

    Colère également de l’auteur. On la sent poindre en filigrane – mais de façon très lisible - en parallèle du portrait sans concession de l’Afrique du Sud qui se dessine en arrière-plan, avec sa corruption systémique à tous les étages sous la présidence Zulma dont la captation de l’Etat a mis à genoux l’économie nationale, sapé les fondements d’une société déjà très inégalitaire et fragilisé la démocratie post-apartheid. le flux de dégueulasseries, en phase avec le scénario policier, achève d’indigner le lecteur.

  • Kirzy 25 novembre 2023
    Cupidité - Deon Meyer

    Toujours un plaisir de retrouver l’emblématique binôme Benny Griesel – Vaughn Cupido, inspecteurs des Hawks, brigade criminelle d’élite de la police sud-africaine. On les retrouve en mauvaise posture, sanctionné pour insubordination lors d’une précédente enquête, rétrogradé et affecté à Stellenbosch, à 50 kilomètres du Cap.

    Après un démarrage spectaculaire en courses-poursuite à la Heat de Michael Mann, Deon Meyer construit un remarquable scénario tressant trois arcs narratifs menés de front : la disparition inquiétante d’un étudiant issu de milieu populaire, crack en informatique ; le meurtre d’un policier ; l’histoire d’une agente immobilière, mère de famille étranglée par les dettes, aux prises avec un richissime homme d’affaires haï de tous à cause car escroc notoire qui passe entre les gouttes grâce à des montages financiers douteux.

    Deon Meyer maitrise totalement le genre polar, multipliant les rebondissements sans que le lecteur ne s’y perde, jouant avec un suspense qui va crescendo au fil de la lecture, et sachant ralentir au moment juste avant de repartir pied au plancher. Mais son cupidité ne se résume pas à un polar qui joue des muscles grâce à une attention extrême apporté aux personnages, principaux ou secondaires.

    Le tandem de flic Griesel / Cupido est plus attachant que jamais, en proie à des doutes qui enrichissent leur personnalité ( questionnements sur leur vie de couple, convalescence post-alcoolisme, poids à perdre ), sans que cela alourdisse la trame polar. Leur dialogue, toujours aussi vifs et « vrais » apportent une touche d’humour vraiment appréciable. Et puis il y Sandra, l’agence immobilière, excellent personnage submergé par de vieilles rancoeurs, liées à un passé familial douloureux, qui se transforment en colère qu’elle peine à dominer.

    Colère également de l’auteur. On la sent poindre en filigrane – mais de façon très lisible - en parallèle du portrait sans concession de l’Afrique du Sud qui se dessine en arrière-plan, avec sa corruption systémique à tous les étages sous la présidence Zulma dont la captation de l’Etat a mis à genoux l’économie nationale, sapé les fondements d’une société déjà très inégalitaire et fragilisé la démocratie post-apartheid. le flux de dégueulasseries, en phase avec le scénario policier, achève d’indigner le lecteur.

    « Il y a tant de choses qui nous divisent dans ce pays. Mais la cupidité nous unit. »

  • spitfire89 18 novembre 2023
    Cupidité - Deon Meyer

    Plusieurs enquêtes s’entremêle, le dernier tome de la série Benny Griessel. Le schéma classique de cette saga, actions, suspense, émotions et opportunité avec des personnages toujours attachants. L’auteur multiplie les rebondissements. Un excellent polar bien mené, Mensonge, Corruption, Trahison et Cupidité.

    "Les armes à feu crépitent, les plombs heurtent les trois véhicules et la chaussée, les balles fusent, certaines frôlent leur cible, une forte odeur chimique se fait sentir."

    "Je connais ça, je connais les hommes depuis que j’ai quinze, seize ans. Ça revient tout le temps. Ces attaques. Souvent en arrière-plan, sous la surface, surtout quand on commence à travailler en présence de collègues masculins et de clients masculins. La plupart sont lâches, prudents, ils tâtent le terrain. Mais c’est constant, inéluctable, cela enfle comme le bruissement d’une ville en bruit de fond. Un vacarme blanc. On apprend, lentement mais sûrement, à le gérer, on s’y habitue, on sait qu’il est présent, on choisit de ne pas l’écouter tout le temps. Parfois le raffut est direct, il détruit les défenses, il faut alors tout jeter à terre et faire face. Demeurer courtoise mais ferme, ou bien rire, selon les circonstances, cela désamorce l’affaire. Essayer de préserver sa dignité, son professionnalisme, sa carrière. Je l’ai appris durement, Charlie. J’ai commis des erreurs. Me suis fâchée, car je porte beaucoup de colère en moi. J’ai compromis mon premier emploi à cause de cette fureur, parce que j’ai perdu mon flegme face à un client qui ne voulait pas arrêter. C’est alors que j’ai compris que l’on ne jouait pas sur le même terrain. Ce n’est pas un combat à armes égales. Surtout pas quand on est une femme, jeune, pauvre, désespérée et sans qualification. Quand on n’a pas le filet de sécurité émotionnel et financier de parents attentifs, équilibrés. Se fâcher ne sert à rien. En référer aux chefs ne sert à rien, même s’ils émettent quelques grognements compréhensifs, car cela nous stigmatise : "un certain genre","pas d’esprit d’équipe". Je l’ai appris à la dure, Charlie, si je veux gagner, je dois être plus maligne. Plus agile."

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