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Sakari traverse les nuages - Jan Costin Wagner

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Résumé :

Un jeune homme, Sakari Ekman, approche de la fontaine de la place du Marché de Turku, petite ville de Finlande. Il est midi. Le soleil est au zénith. Nu, Sakari entre dans la fontaine. Le temps est suspendu à l’éclat de lumière qui se reflète sur la lame du couteau qu’il porte à la main. Il murmure qu’il est un ange.
Petri, le policier appelé sur les lieux, tente de le raisonner tout en s’approchant lentement de lui. Il a sorti son arme et ne comprendra que trop tard qu’il a tiré, tuant le jeune homme sur le coup. Petri a-t-il agi en légitime défense ? Kimmo Joentaa, chargé de l’affaire, devra le déterminer.
Pendant l’enquête, un incendie se déclare dans la maison voisine de celle de la famille Ekman et un des enfants qui y habitait disparaît. Kimmo se lance alors à sa recherche.
Dans une langue d’une beauté hypnotique, et une atmosphère d’une douceur qui contamine chacune des relations entre les personnages et chaque scène, Jan Costin Wagner parvient une nouvelle fois à redéfinir les codes du roman policier.

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  • LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
    Sakari traverse les nuages - Jan Costin Wagner

    Sakari Ekman entre dans une fontaine, armé d’un couteau. Les policiers sont dépêchés sur place et bientôt un coup de feu. Deux vies basculent… et la souffrance. Le besoin de comprendre. Kimmo Joentaa enquête aux côtés de son collègue Petri, mais les ramifications de cette enquête sont plus profondes que prévues et d’autres drames se font jour.

    Tout d’abord, ce qui m’a étonnée dans ce roman, c’est son début troublant. L’espace de quelques pages, je me suis sentie perdue, et me suis demandée dans quoi je m’étais embarquée car je peinais à comprendre. La partie réservée à Sakari est effectivement troublante et pour résumer, le mot qui me reste, une fois le livre fermé, est « évanescent ». La réalité, la vérité s’enroulent et se troublent en un ruban qui nous échappe, nous emportant dans la folie ou dans un autre monde… A déterminer. Cela résume bien le personnage de Sakari : insaisissable, cet être est loin des hommes et de notre entendement, mais pour autant, il ne laisse pas indifférent. L’attitude du policier nous apparaît violente, intrusive, dérangeante et sa douleur nimbe le roman du voile de l’incompréhension, de la perte totale de repères. Nous ne savons plus qui est en tort, qui a raison, qui a agi avec justesse.

    L’enquête mettra au jour de sordides secrets. Familles éclatées, familles en deuil, familles en souffrance, familles aux accents criminels, tout s’entrelace doucement, à un tempo d’une douceur déconcertante au milieu de la violence de l’écrit. Seulement, si le rythme du récit est lent, il n’est pas pesant. Le calme placide de l’enquêteur, le soutien à son ami et l’absence de jugement sont autant d’éléments qui ajoutent à cette douceur et rendent le récit encore plus cotonneux. L’enquête est auréolé de moments de joie, de moments tendres apportés par Kimmo et sa fille Sanna. Et je dois avouer que ces moments sont très agréables et sont bien loin de freiner le texte. Kimmo prend de l’épaisseur, sa fille éclaire de sa gaieté les pages et bientôt, elle devient un personnage solaire que nous sommes contents de retrouver.

    Il ne faut pas s’attendre dans ce roman à une enquête menée tambour battant, à une action trépidante, et pourtant, cela ne dérange pas. Le lecteur se trouve bercé et plongé lui aussi dans un état second, comme Petri. Nous cherchons à percer le mystère de Sakari, figure angélique ou personnage torturé par de sombres démons ? La réalité est peut-être dans un entre-deux. Les victimes deviennent à leur tour bourreau et certains cherchent à expier une souffrance qu’ils n’ont pas causé… emportant par la même occasion le lecteur dans un questionnement interminable. Finalement, ce roman n’est pas une tentative de résoudre un crime, c’est un cheminement pour comprendre l’humain, la faillite d’un – voire de plusieurs- être(s) et de rendre intelligible le cheminement d’une catastrophe.

    Sakari traverse les nuages est donc un roman dense et étonnant, caractérisé par une douceur d’écriture qui détonne avec certaines réalités cuisantes narrées. Je suis enchantée par cette lecture qui m’aura tenue en haleine, et que j’aurai dévoré le temps d’un dimanche après-midi.

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