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Un moindre mal - Joe Flanagan

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Résumé :

Cape Cod, 1957. Dans cette petite communauté tranquille, une série de meurtres d’enfants paralyse la population. Une famille disparaît dans d’étranges circonstances, un homme se fait violemment tabasser et refuse de dénoncer ses agresseurs. L’enquête du lieutenant Warren piétine et sa position devient intenable quand des policiers de choc débarquent de Boston, dirigés parle légendaire Stasiak, flic brutal et manipulateur aux pratiques douteuses. Dépossédé de ses dossiers, Warren poursuit pourtant l’enquête, au risque d’y perdre sa place, sa réputation et peut-être beaucoup plus.

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Vos #AvisPolar

  • Mes Carnets Litteraires 7 décembre 2020
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    En démarrant ce roman, j’ai découvert que cette lecture serait beaucoup plus exigeante que je ne le pensais ! Le style était assez dense et l’écriture condensée.
    J’ai malgré tout fait l’erreur de me lancer dans une autre lecture en même temps (le manuscrit d’un feel-good lu d’une traite !). Le mélange des deux romans a donc été assez rude et j’ai eu quelques difficultés à rentrer ensuite dans l’intrigue.
    Le début était assez confus car nous sommes face à plusieurs affaires et un certain nombre de personnages.
    J’avais l’impression d’être sans cesse éloignée de l’intrigue principale et c’était assez frustrant !
    Le plus intéressant était cette immersion dans la vie privée du Lieutenant Warren et de son fils, des personnages fort attachants et si émouvants !
    La richesse de ces personnages et de leur relation a été "parasitée" par tout le reste et cela a trop complexifié l’ensemble de ce roman noir.
    Enfin, des questions sont restées sans réponses... Dommage !

    ➡️ Une lecture en demi-teinte !

  • jeanmid 28 novembre 2020
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    Waouh quel polar ! Un coup de maître pour ce premier roman . Une lecture rare , complètement immersive .
    L’auteur nous embarque en 1957 , dans le Massachusetts , à Cape Cod , cette presqu’île du Sud Est des États Unis .
    Une région calme, une nature encore préservée de l’urbanisme galopant et suffisamment éloignée de la métropole de Boston pour transformer l’endroit en un certain havre de paix , où la proximité avec l’océan Atlantique attire en toute saison son flot de touristes . Une population majoritairement rurale , repliée sur elle-même voire rustre et intolérante , laissant aux promeneurs le soin de découvrir ces nombreux marais et ces belles plages désertes .
    Mais cette atmosphère va vite changer avec la découverte du corps d’un jeune garçon , disparu depuis quelques jours .
    L’enquête est menée par la police du comté de Barnstable , dirigée par le lieutenant Warren , en l’absence du chef , Marvin Holland , en convalescence à l’hôpital après une nouvelle crise cardiaque . L’équipe constituée des deux inspecteurs chevronnés Jenkins et Dunleavy travaillent également sur une affaire de règlement de dettes ayant mal tourné. le lieutenant ne fait pas l’unanimité dans ses troupes , lui le taiseux qui élève seul son jeune fils handicapé .
    Mais le procureur Elliott Yost décide , contre toute attente , de confier l’affaire à la Police d’Etat dirigée par Dale Stasiak , héros de la deuxième guerre mondiale , et récemment sorti auréolé d’une campagne contre la mafia italienne de Boston .
    Un choix qui ne manque pas d’envenimer les relations entre les deux équipes aux méthodes d’investigation diamétralement opposées : l’humanité d’un côté contre la froideur et la brutalité de l’autre .Mais, malgré les moyens mis en œuvre , un nouveau corps mutilé est découvert comme une funeste série que ne semble pas vouloir se terminer de si tôt .

    Difficile de lâcher ce livre si intense , à l’écriture fluide et parfaitement rythmée .Avec ce mélange de personnages aussi variés et ce récit aux multiples rebondissements , difficile effectivement qu’il en soit autrement . Outre la rivalité entre les deux protagonistes principaux - le lieutenant Warren,un homme droit marqué par les difficultés de la vie quotidienne et le capitaine Stasiak qui agit comme une véritable star imbue d’elle-même - servant de fil rouge au roman , vous trouverez pêle-mêle : un prêtre au passé trouble , des flics corrompus , des mafieux irlandais très actifs , un procureur à l’ambition démesurée , un couple d’antiquaires homosexuels , un psychiatre aux méthodes controversées , des conseillers municipaux qui se croient au-dessus des lois ou des agents du FBI jouant le rôle d’arbitres .
    A l’instar des personnages , l’action comme les intrigues sont multiples et pleines de surprises . le style, très cinématographique , nous permet de nous projeter aisément dans un film noir des années 50 dans lesquels les coups comme les balles pleuvent à l’envie .La grande place laissée aux dialogues nous ferait plutôt penser aux premiers romans de James Ellroy comme le “Dahlia Noir” - mentionné d’ailleurs ici - dont le mystère autour du crime de cette jeune femme a hanté bon nombre d’américains contemporains des années quarante .

    Une véritable réussite pour ce roman noir non emprunt de quelques beaux moments d’émotion que je ne peux que vous recommander . Un auteur dont j’attends impatiemment le nouvel opus .

  • A vos livres 15 mars 2020
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    Un très bon premier roman sous les couleurs de L.A. Confidential. Une histoire captivante à Cape Cod, à la fin des années 50, une petite ville aux abords de Boston où semble émerger le meurtre et la corruption. Un roman très sombre, sournois et corrosif qui nous laisse très peu de répit.

    Deux flics locaux cherchant un meurtrier d’enfants, une police d’Etat suspicieuse, une mafia irlandaise dans le coin, un prêtre un peu paumé, des paris clandestins qui mène à des corps découpés et de la corruption à foison… Le lieutenant Warren aura bien du mal à se dépêtrer de tout ça.

    Un grand roman où tout semble permis, où l’on sombre dans l’immoralité au moindre faux pas. Une plume qui nous mène à de fausses pistes avec facilité, un rythme qui s’intensifie au fur et à mesure de notre lecture, des personnages froids, agaçants, louches et inquiétants, mais aussi incorruptibles et attachants. Une large palette d’émotions pour nous en mettre pleins les mirettes.

    Un thriller que j’ai beaucoup aimé et que je vous conseille si vous avez, vous aussi, envie de revoir les officiers White et Excley* sous d’autres traits ! Très bonne lecture à vous.
    https://avoslivreschroniques.com/un-moindre-mal-joe-flanagan/

  • Asmo Stark 26 janvier 2020
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    🚔 Un moindre mal - Joe Flanagan 🚔
    Traduction : Janique Jouin-de Laurens @editions_gallmeister
    Je finis le #gallmeisterreadingchallenge avec ce roman noir. Ce challenge, initié par @wolfreading sur Instagram, consistait à lire un livre des éditions Gallmeister par mois (minimum 😉) en 2019.
    A Cape Cod en 1957, la police doit faire face à une série de meurtres d’enfants à caractère sexuel, à la disparition étrange d’une famille et au tabassage d’un homme qui refuse de dénoncer ses agresseurs. Au vu de la sensibilité de l’enquête sur le tueur d’enfants, le procureur décide de faire appel à la police d’État, laissant les locaux sur la touche, ce qui n’est pas du goût de Warren le chef de la police de Barnstable. Warren fait office de chef au commissariat car son supérieur est malade, mais sa nomination n’est pas encore officielle, et ces dossiers et ses relations houleuses avec le chef de la police d’État au comportement douteux, pourrait bien nuire à sa carrière, voire pire... J’avoue avoir eu du mal à rentrer dans l’histoire avant la moitié du livre, peut être à cause de toutes les histoires parallèles que je n’arrivais pas à relier entre elles et peut être aussi à cause du manque de rythme. Car oui clairement ce n’est pas un page-turner au rythme endiablé mais une histoire qui prend le temps de se poser, de se mettre en place avant de passer la seconde. Par contre une fois la seconde passée, les rapports s’enchaînent et on se retrouve à lire à toute allure tellement les actions se succèdent, mais ça c’est vers la fin. L’atout de ce livre tient dans ses personnages, notamment Warren, qui est intéressant et change des flics que l’on a l’habitude de rencontrer, c’est un policier intègre qui élève seul son fils Mike, handicapé mental. Little Mike est touchant avec sa naïveté et son innocence et sa relation avec son père apporte un peu de lumière dans toute cette noirceur.
    Un roman noir qui comme les Diesel d’antan met du temps à chauffer mais vous amène à bon port 😉.

  • Sharon 13 avril 2019
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    480 pages. Autant vous dire que, quand je l’ai commencé, je savais que cette lecture me prendrait du temps. Je me suis trompée, il ne m’a fallu que deux sessions de lecture pour le terminer. Il fallait seulement que je trouve la meilleure manière de rédiger ma chronique. Je n’ai pas opté pour l’originalité, j’ai opté pour la sincérité.
    Ce qui m’a plu ? Le personnage du lieutenant Warren. Il est un des rares policiers intègres de Cape Cod – je dirai en fait qu’ils sont deux. Warren est un homme rare dans cette petite communauté fermée. Pour lui, toutes les affaires méritent d’être traitées. Toutes. Y compris quand la boutique des deux seuls hommes ouvertement homosexuels est régulièrement cambriolée et que toute la police s’en moque – sauf lui. En effet, il est des faits plus graves que des cambriolages à répétition chez des personnes que l’on a choisi d’ignorer ouvertement/superbement, en espérant qu’un jour, ces deux hommes se décident à comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus dans cette petite communauté.
    Oui, il est des faits plus graves, j’en demeure d’accord, sauf que – lapalissade – la police se doit d’enquêter sur toutes les infractions et que la sus-dite police a bien du mal à trouver une piste en ce qui concerne cette série de meurtres d’enfants. Je suis d’ailleurs partagée quant à leur manière d’enquêter. Sont-ils tous aussi incompétents qu’ils en ont l’air ? Ou s’agit-il simplement de la corruption qui les empêche de mener une enquête correctement ? C’est vrai : quand on est très occupé à se remplir les poches et à couvrir ses arrières en causant le minimum de dégâts pour soi, et le maximum pour les autres, on ne peut pas sérieusement se pencher sur la mort de jeunes garçons.
    Puis, n’ayons pas peur du sujet. Ces jeunes garçons ne semblent pas vraiment appartenir à des familles aisés. Cape Cod, en 1957, c’est un mélange, entre les personnes qui commencent à s’enrichir grâce à l’expansion économique américaine, et ceux qui n’ont pas encore été touchés, simples pêcheurs, membres de la communauté désargentée, sans oublier les parents d’enfants différents. Le lieutenant Warren est de ceux-là, lui dont le fils Mike est « attardé ». Sa mère est partie un jour, et n’a même pas prétexté l’achat de cigarettes. Prendre soin de son fils est l’une des préoccupations, pour ne pas dire la préoccupation principale du lieutenant, et cela passe par le fait de payer une école, privée, qui puisse prendre soin de lui, de trouver quelqu’un qui prenne soin de lui quand les horaires du lieutenant sont distendus, mais aussi de trouver l’argent pour que son fils reste, en dépit des tourments, dans cette école. N’oublions pas non plus que les enfants différents sont des cibles faciles pour les moqueries, les persécutions. Aujourd’hui, l’on affirme vouloir tout mettre en œuvre pour mettre fin au harcèlement – affirmation pas toujours suivie d’effet, il faut aussi avoir le courage de le reconnaître. En 1957 ? Trop facile de s’en prendre aux plus faibles.
    Je ne vous ai pas encore parlé de l’adversaire du lieutenant, le dénommé Stasiak. Il est un héros, il arrive auréolé de ses faits d’armes à Iwo Jiwa. Il a démantelé à lui tout seul un réseau de mafieux. Il est forcément l’homme de la situation et dispose de suffisamment de complices, pardon, d’hommes qui lui sont dévoués et de supérieurs qui sont tout prêts à lui accorder leur confiance puisqu’il sait si bien dissimuler certaines choses qu’il peut tout se permettre. Il n’est sympathique à aucun moment, si ce n’est, peut-être, et encore, quand l’on évoque ses parents. Autant dire que ce n’est qu’un moment fugace au cours de ses 480 pages. Son parcours illustre cependant un adage que j’ai fait mien : il ne faut pas déléguer les tâches véritablement importantes. Le lieutenant Warren, lui, ne peut guère se le permettre puisqu’il est quasiment seul. Stasiak aurait dû être un peu plus scrupuleux sur le choix de ses auxiliaires, et le roman aurait basculé autrement. Joe Flanagan, pour un premier roman, connaît bien les codes du roman noir et sait satisfaire les attentes de ses lecteurs.
    Il est cependant des personnages auxquels je me suis attachée, comme ces prêtres, ces religieuses, qui effectuent leur tâche avec humilité, ferveur parfois et prouvent qu’il ne faut surtout pas se fier aux apparences.

  • L’atelier de Litote 8 avril 2019
    Un moindre mal - Joe Flanagan

    Un thriller policier pas comme les autres, on peut dire d’Un moindre mal qu’il a des personnages forts et profonds et en plus l’étude de leur psychologie augmente considérablement l’intérêt du lecteur. Je suis resté sous le charme de cette intrigue à multiples facettes du début à la fin. Nous sommes dans les années cinquante à Cape Code. Une série de meurtres d’enfants est commise et l’enquête débute, on voit arriver en « renfort » le personnage trouble de Stasiak et on comprend rapidement que la police locale représentée par Warren va être quasiment hors jeu. Une rivalité entre Police d’Etat et la police locale fait apparaître des inimitiés qui vont se révéler dangereuse dans un climat de corruption. J’ai apprécié le personnage intègre, honnête et franc de Warren qui nous change de la plus part de ses collègues à la moralité douteuse. C’est un personnage superbement bien construit et j’ai aimé sentir ses propres fêlures même lorsqu’il fait tout pour être le flic et le père parfait. Warren est naturellement bon et ne peut rester sans rien faire face à l’injustice et le comportement inapproprié de certains de ses collègues corrompus. Il devient de ce fait une cible parfaite. Les thèmes abordés par l’auteur sont nombreux, avec en tête, l’homosexualité, la religion, la toxicomanie, les maladies psychiatriques. Il y a de très belles choses écrites sur ces sujets avec un style simple et posé quasi poétique. Pourtant ce livre n’est pas fait pour les âmes sensibles, les meurtres sont macabres et durs à encaisser dès lors qu’il s’agit d’enfants. Le rythme est juste parfait, il y a de belles montées en tension et des chutes qui nous laissent expérimenter la frustration. Dans la dernière partie du livre, il y a un crescendo en puissance dont l’intensité correspond à tout ce que j’aime trouver dans un final. Un excellent moment passé dans l’univers de Joe Flanagan. Bonne lecture.

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