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Six-quatre - Hidéo Yokoyama

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Résumé :

Une fillette a été enlevée et assassinée à 100 km de Tokyo, en 1989, an 64 du règne de l’empereur Shôwa. Nom de code de l’affaire : Six-quatre. L’inspecteur Mikami faisait partie de l’équipe chargée de la traque mais le ravisseur avait réussi à fuir avec la rançon. Impossible pour lui d’oublier cet échec cuisant, que la récente et mystérieuse disparition de sa propre fille ne fait que rappeler... Presque quatorze ans ont passé, dans le même commissariat, il dirige le service des relations presse. On lui demande d’organiser la couverture médiatique de la visite du grand chef de la Police nationale, destinée à montrer que les recherches continuent. Si les journalistes, en plein bras-de-fer avec les RP, veulent bien se prêter au jeu... Pour organiser la visite, Mikami se rend au domicile du père de la fillette. Ce dernier semble en vouloir à la police. Y aurait-il un loup caché ? Pourquoi les officiers ayant suivi le Six-quatre ont-ils changé de service ou démissionné ? Et que sont ces " Notes Kôda " que le chef du personnel semble à tout prix vouloir retrouver ? Soudain, tout s’accélère : un nouvel enlèvement a lieu... Yokoyama promène le lecteur à travers les doutes de Mikami, et brosse un tableau de la société japonaise, de la presse et des enjeux d’une information en temps réel.

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Vos #AvisPolar

  • jeanmid 28 mai 2019
    Six-quatre - Hidéo Yokoyama

    Ce roman de l’auteur Hidéo Yokoyama est certainement pour moi le meilleur roman noir japonais lu à ce jour . Outre un récit incroyable il nous immerge totalement dans cette culture nippone , qui à bien des égards , peut nous paraitre obscure voire étrange .
    Une culture millénaire où la tradition et les coutumes sont toujours vivaces malgré l’influence occidentale croissante .
    Une de ces traditions consiste à compter les années non pas suivant un calendrier occidental traditionnel mais en fonction des ères de règne des différents empereurs japonais . Six -quatre représente la soixante quatrième année de l’ère Shôwa ( règne de l’empereur HiroHito ) . Mais pour les policiers de cette ville du Département d’, au nord de Tokyo , ce début d’année 1989 représente aussi et surtout le souvenir douloureux d’une affaire d’enlèvement qui a mal tourné : une fillette est morte , la rançon évaporée et le meurtrier toujours en fuite treize ans plus tard .Cette enquête , nom de code 6-4 , est un échec qui hante encore le commissariat central en cette année 2002
    Si il y en a bien un qui connait parfaitement les arcanes de ce commissariat c’est Yoshinobu Mikami : après avoir fait partie du pool d’enquêteurs chargée de l’affaire « six-quatre » il a été inspecteur dans différents services et notamment à la section criminelle de la PJ . il vient juste d’être nommé Directeur des Relations Presse , dans le Département des Affaires Administratives . Les relations avec la Presse ce n’est pas de tout repos : aidé par ses trois collaborateurs , Suwa , Kuramae et Mikumo , il doit faire accepter les informations communiquées par les différents services de police aux journalistes accrédités sans trop en dire pour ne pas nuire aux enquêtes en cours . Mais les journalistes ne s’en laissent pas conter si facilement : ils veulent toutes les informations , les plus détaillées possible et tout de suite .
    Les journalistes ne sont malheureusement pas les seuls ennuis de Mikami à l’heure actuelle . En ce moment on peut même dire que le sort semble particulièrement s’acharner sur lui : sa fille Ayumi a disparu depuis trois mois et chaque jour qui passe rend sa femme Mikano toujours un peu plus triste et renfermée sur elle-même , n’osant plus sortir de chez elle de peur de manquer un appel téléphonique de sa fille . Outre ce drame , son supérieur hiérarchique, Akama, lui met une pression permanente alors même qu’une visite du Grand Patron de la Police est prévue dans une semaine , l’occasion potentielle de réorganiser le commissariat et de présenter des excuses au nom de la Police au père de Shôko , la fillette de l’affaire six- quatre .
    Même si Mikami a pleinement pris la dimension de son nouveau poste , il garde au fond de lui cette mentalité d’enquêteur qui garde l’espoir de découvrir l’assassin de cette fillette .

    Au cours de ces 600 pages et plus , Mikami est notre témoin et notre guide . En tant que narrateur , il nous fait partager ses émotions et celles de son entourage proche , ses doutes , ses fragilités , ses moments d’oppression physique et psychologique les plus intenses . L’auteur nous fait vivre de l’intérieur cet état d’excitation permanent , de guerre entre services entre ceux qui sont « sur le terrain » et les administratifs . Pour eux tous les coups sont permis mais attention à respecter les codes de l’honneur !
    Ici tout est dans le détail , dans le geste , l’attitude de chaque protagoniste ; l’intrigue est tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et c’est ce qui fait la beauté de ce roman . Un roman au style unique en son genre où la patience paie tant pour les policiers que pour le lecteur .
    Ne vous laissez pas rebuter par ce pavé et soyez curieux de découvrir cet univers original et totalement passionnant .

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