Il s’agit du quatrième roman de la saga de la procureure Rebecka Martinson et le premier que je lis d’Asa Larsson. Que vous dire si ce n’est que mon avis est mitigé. Il y a les moins avec en premier l’enquête sur ce double meurtre et son intrigue qui est tout sauf palpitante et s’écoule sur un faux rythme. Comme la procureure vous soupçonnez très rapidement les deux brutes du village et le seul intérêt dans la poursuite de votre lecture se trouve être dans la recherche du pourquoi. À ranger dans les plus : le style agréable, les personnages, dont Rebecka la procureure et Anna Maria la (...)

L’apothicaire est un thriller moyenâgeux qui vous happe dès les premières pages et ne vous lâche plus. Dans les pas d’Andréas de Saint Loup, apothicaire de son état et Robin, son apprenti, vous chercherez à résoudre, dans ce Paris de l’an 1313, une énigme particulièrement coriace. De révélations en rebondissements vous les suivrez sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle avant d’embarquer pour le moyen orient. Avec eux vous découvrirez Aalis, jeune fille de 15 ans à l’histoire si bouleversante. Elle va se joindre à eux pour le meilleur et parfois le pire. Ici incarné par le Roi de (...)

Si vous avez aimé Bohem, dans « nous rêvions juste de liberté », vous allez adorer Marc dans « j’irais tuer pour vous. » Attention, nous ne sommes pas dans le même registre. Je dirais même aux antipodes. Marc Masson, nom de code Hadès, est un agent clandestin de la DGSE qui s’occupe de laver le « linge sale » de notre république. En clair, un tueur au service de la raison d’État. Cela se passe dans les années 85 – 88 en pleine affaire des otages, des premiers attentats islamiques, avec, cerise sur le gâteau, une cohabitation Mitterrand – Chirac. Que vous ayez connu ou non cette époque (...)

Je viens d’achever « En attendant le jour », le petit dernier de Michael Connelly, qui met en scène une nouvelle héroïne : Renée Ballard. Habitué, et inconditionnel, d’Harry Bosch j’ai eu, comme pour Mickey Haller, autre personnage de l’univers de cet auteur de polar, un peu de mal à accrocher. Tout comme Harry, Renée est tourmentée (il semble que cela est maintenant obligatoire dans la plupart des romans), comme lui, elle souffre de l’abandon de ses parents (élevée par sa grand-mère), comme lui, elle connaît des problèmes avec l’autorité hiérarchique et certains de ses collègues. (...)

Mon retour sur l’outsider de Stephen King. Cela faisait longtemps que je n’avais pas remis le nez dans un des livres du Maître et je n’ai pas été déçu. Stephen King à fait ce qu’il sait faire de mieux… du Stephen King et encore une fois, passé les premières lignes, j’ai été littéralement happé par le récit au point d’avaler, presque d’une traite, les 570 pages de ce thriller. Une fois n’est pas coutume tout débute avec l’arrestation de l’auteur d’un viol et meurtre, particulièrement horrible, commis sur un jeune garçon. ADN, empreintes digitales, procès-verbal des témoignages le (...)

Comme beaucoup d’inconditionnels, j’ai souffert en attendant cette saison 8 d’Engrenages. Série culte s’il en faut, parce que première du genre à se hisser à ce niveau. Moderne, réaliste, elle prend le parti de choisir comme fil directeur des sujets de société parfois brûlants (ici la délinquance des mineurs en situation irrégulière). Et que dire des personnages et de leurs interprétations, flics, voyous, magistrats, avocats, que chacun s’y reconnaisse. Bravo et merci à son créateur et aux acteurs. Merci pour le plaisir donné. Merci pour les émotions véhiculées. Merci d’avoir su la (...)

Je viens vous parler de Laeticia, une série en six épisodes diffusée par France 2 (actuellement en replay). Il s’agit de l’histoire de Laeticia Perrais, adaptée du roman de « Laeticia ou la fin des hommes », d’Ivan Jablonka (prix Médicis 2016). Réalisée par Jean-Xavier de Lestrade elle évoque, au-delà du meurtre et de la vie de Laeticia, les violences faites aux enfants et aux femmes. C’est puissant, touchant, dérangeant, parfois horrible, mais cela vous prend aux tripes et ne vous lâche pas. L’interprétation des acteurs est magistrale (Tony Meilhon va hanter vos nuits). Mais pour moi, (...)

Il y a de la noirceur dans cette série. Il y a aussi la Suède telle que je l’imagine, sombre et froide. Et enfin il y a une sacrée belle enquête menée sur une rythme soutenu par un flic pugnace et tourmenté (Jan Michelsen) et une psychologue dans le rôle de l’inévitable profileuse (Louise Bergstein) à la poursuite d’un insaisissable tueur en série. C’est bien tourné, mais attention aux âmes sensibles, le choix a été visiblement fait de rester au plus prés de la réalité. Vous êtes vite accrochés par l’intrigue et il est très difficile de l’abandonner.

Je viens de revoir avec délectation la saison 1 de True Détective. Mais pourquoi la revoir ? me direz-vous, c’est vieux (2014). Parce que si comme moi, vous aimez les polars c’est LA SERIE qu’il faut voir et … revoir. Comment vous dire c’est Dantesque. Surtout si vous en avez marre des ragoûts à deux balles qui nous sont servis à longueur de temps. Ici ce n’est pas 45 minutes mal ficelées, pleines d’incohérences pour résoudre une enquête, mais 08 heures. Huit heures de suspens et d’émotions. Cela débute avec le générique et sa musique qui ne vous quittera plus. A ce niveau c’est limite (...)