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Chineuse Deculture

Bibliothécaire

Passionnée de polar et bande dessinée, j’inaugure ma carrière professionnelle comme libraire. Après 13 ans d’exercice, je change d’armes et décide d’infiltrer le monde des bibliothèques. Depuis je chasse auteurs et pépites pour les livrer à nos chers lecteurs en pâture.

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Les Deux morts de Charity Quinn - Katerina Autet

Comme dans son précédent roman, l’auteure campe son récit dans les richissimes familles puissantes. La maxime : " Amour, gloire et beauté" transposée en jalousie, cupidité, et meurtres. Seulement l’empathie n’opère pas, et l’enquête assez simple trouve un dénouement devinable.

Extremely Wicked, Shockingly Evil And Vile

Pourquoi Jim Parsons et John Malkovitch se sont perdus dans cette telenovela ? Les deux personnages principaux d’une réelle fadeur ne confèrent aucune ampleur ni aucune tragédie à ces faits réels des plus sombres de l’histoire criminelle américaine. L’absence de mise en scène crève l’écran, d’un ennui sidéral...

Le Bonhomme de Neige - Tomas Alfredson

Une adaptation qui surprend par son inégale qualité. Une mise en scène et une photo parfois extremement léchées notamment pour la scène de fin, mais un montage brouillon qui met aisément sur la piste. La musique appuyée parasite aussi le suspense.

Il était une fois la guerre - Estelle Tharreau

La longue agonie psychique du soldat Braqui de son engagement à son traumatisme. Après les horreurs de la guerre, le syndrome post traumatique semble une fatalité qui détruit la moindre part restante d’humanité et recrée des monstres à son tour. Un propos lourd plus proche d’une étude sociologique que d’une œuvre littéraire pour moi, tant le style oscille entre faits de guerre et perte de repaires.

Une étude en émeraude - Neil Gaiman - Rafael Scavone

Une succincte réinterprétation lovecraftienne du binôme Sherlock Holmes et Watson depuis les écrits tenus par Watson. Un personnage hautain aux fulgurances déroutantes mâtiné d’une grande misanthropie mène l’enquête sur les traces d’un odieux et tentaculaire assassin, servi par un dessin plaisant..à suivre.

La vieille dame au couteau - Byeong-Mo Gu

Un première incartade de cette auteur coréenne dans le monde du polar et quelle entre. Voici une écriture très singulière pour une tueuse à gage de 80 ans. Ces pires concurrents rêvent de la supplanter, sa dernière mission ne va pas se dérouler comme prévu, un délice de finesse...

Juste derrière moi - Lisa Gardner

Deux profilers comme héros famille d’accueil pour une jeune fille traumatisée soit les professionnels les moins disponibles pour une adolscence en manque d’amour, cela promet. Biensur le passé ne laisse pas de répit et tambours battants tout s’enchaîne, pour ne pas vous laisser penser que tout ceci est invraissemblable et extremement attendu...

De soleil et de sang - Jérôme Loubry

Une enquête qui sent le bayou avec le décompte entêtant de l’ouragan Katerina qui s’annonce. En voilà une idée originale, mais l’écriture souffre de nombreuses répétitions et maladresses, malgré cela l’enquête possède quelques twists et personnages interessants.

La dernière tempête - Ragnar Jónasson

C’est rare mais du coup cela en est délectable, parfois il faut s’incliner devant une plume d’une grande finesse et d’une incroyable intelligence.Quelle trilogie déroutante, Ragnar Jonasson dissèque comme jamais les tréfonds de l’âme humaine et se fait le marionnetiste de personnages attachants.

Le dernier message - Nicolas Beuglet

Un roman au début prometteur mais au déroulement décevant. Quelques facilités temporelle scénaristiques pour alerter sur le complotisme , la narration m’exclue pas les clichés et frôle parfois la grossophie malaisante...un attrait physique ne devrait pas définir un tempérament...

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Tebori - tome 2 - Tebori (2/3) - José Robledo - Martial Toledano

Une serie polar au trait frais très teenage, plutôt efficace s’immisçant dans l’univers des yakuzas par le prisme des tatoueurs de bande. Plutôt récréatif visuellement.

Queenie, la marraine de Harlem - Elizabeth Colomba et Aurélie Lévy

L’élégance d’un noir et blanc léché pour servir une biographie détonante, une baronne de Harlem. Le tout est emmailloté dans une façon luxueuse jolie reliure et couverture aux feuilles dorées, mais plus bling bling que bang bang, le récit se perd dans les travers habituels mafieux prévisibles et monotones.

L’Agent - Mathieu Gabella

Le plaisir certain de retrouver un très bon scénariste croisé notamment lors de la série "la Licorne". Une drogue mystérieuse, un survivant marginal, de la magie noire, sombrez dans la noirceur d’un encrage épais sur les traces d’une héroïne moderne parfois un peu perdu dans un gloubiblouga de références, certes...

Tony Chu, Détective Cannibale . Tome 9 - Rob Guillory

Drôlatique et épique série hautes en couleurs, réflexive juste ce qu’il faut et récréative à souhait. Le dessin angulaire sert efficacement avec une once d’originalité ce polar fantaisiste. Avec des héros aux pouvoirs improbables mais à la quête inspirée, on passe à table avec plaisir )

Blue Heaven - Tsutomu Takahashi

Réedition géniale en trois tomes d’un thriller démoniaque dans un huis clos en pleine mer. La croisière d’un paquebot de luxe s’inaugure par le sauvetage de deux survivants d’une chaloupe. L’une d’eux accuse l’autre d’avoir décimer l’équipage qui se fond rapidement dans la masse. Captivant

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Bloodline saison 1

Une kyriade de bons acteur pour une famille parfaite en apparence qui s’érodent au fil des épisodes. L’amour inconditionnel évident peine à cacher le rejet et la haine de l’un d’entre eux, mouton noir mais surtout souffre douleur désigné, et pourant victime évidente. Une narration osée par flashback qui insuffle un joli suspense.

Once Upon A Time in Hollywood - Quentin Tarantino

En tant que Tarantino addict, je ne saluerai pas la maestria habituelle du réalisateur. Certes l’hommage au hollywood des années 60 et au rodeo spaghetti est fortement appuyé et totalement regressif, seulement le combiner à un pastiche de vengeance de l’affaire Sharon Tate avec le pillage du livre de Liberati sur la secte Manson frôle l’overdose burlesque.

Balle perdue : trois bonnes raisons de regarder le film sur Netflix

Alalala un film policier français qui se la joue fast and furious...alors quand les americains n’ont pas de scénrio ils y mettent les moyens nous on se contente de gros plan de girophare, ambiance "Taxi 2.0" mais avec encore moins de scénario...rarement vu nanard aussi mauvais avec ralenti et musique percussive...

Bird Box - Susanne Bier

Une merveille dystopique portée par une Sandra Bullock totalement incarnée. L’intention du récit qui base tout sur une altération du sens de la vue, avec le prisme d’une immunité sur les personnes de désaxés est une idée brillante. Les moments d’angoise autour des enfants insufflent une terreur tangible. Je tempère mon enthousiasme sur les finalités du film toutefois.

The Takeover - Annemarie van de Mond

Oh la vilaine hackeuse qui réveille les vélléités des méchants chinois, au secours, scénario timbre poste pour un film grotesque avec une réalisation digne des mauvais nanards des années 80. La subtilité y est absente, et la cohérence improbable, passez votre chemin !

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Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro

Dans les traces d’un Alfred Hitchcock et d’American Horror story, Guillermo del Toro nous présnete son cabinet de curiosités... Mise en scène léchée, photo esthétisante, voilà une galerie d’acteurs à gueule. Malgré une mise en place lente et dans la veine " des contes de la crypte" une régalade regressive douceureusement victorienne sur les pires de l’âme humaine. un visionnage récréatif.

1899 - Saison 1

Degré zéro de la subtilité dans une dystopie sf ridicul et mal jouée, musique appuyée anxiogère, mise en scène éprouvant et scénario inxistant. Larguez les amarres tout le monde à la baille, le naivre prend l’eau...

Le gang du gant vert - Saison 1

La trouvaille inattendue d’une errance sur Netflix. Voilà une série polonaise qui décape, drôle à souhait, 3 amies dans l’aumtomne de leurs vies sévissent telles des robin des bois. Se refugient dans une maison de retraite pour ne pas attirer les soupçons mais vont mettre à jour des malversations, divertissement garanti !

Stranger Things - Saison 4

Perso Stranger things reste une récréation sans fin servie par un superbe casting, et des punch lines honorant notre nostalgies 80’s. Des couleurs fluos, des choucroutes capillaires, des rifs metals, c’est du petit lait de voyage dans le temps. alors oui les scénaristes semblent être partis en goguette, quoique cette saison est assez captivante sur le dénouement de quelques question clés, je déplore juste la non fin.

Homecoming saison 1

Si vous avez 2 heures à perdre au sens propre, voici 8 épisodes de 20 minutes SMR où vous entendez chuchoter Julia Roberts se débattant avec une mémoire défectueuse, contre complot militaire et conspiration pharmaceutique. Le traitement comme un vieil épisode de Mission Impossible avec décor et format des années 70 apport une touche qui finit par lasser.