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L’interrogatoire de Julie Marcil pour Une femme de calibre

Bepolar : Une femme de calibre est votre premier roman. Racontez-nous votre chemin d’écriture. Est-ce que vous écrivez depuis longtemps ? Et pourquoi du polar ?
Julie Marcil : D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé raconter des histoires. Des contes quand j’étais petite, sûrement influencés par mes lectures d’enfance, et, plus tard, un peu de tout... nouvelles, chansons, scénarios. J’ai beaucoup d’imagination. Le polar est venu un peu par accident.

Bepolar : Comment est né ce premier roman ?
Julie Marcil : Par le personnage d’Anna, ma tueuse à gages, qui décide que ce qu’elle fait est un métier comme un autre, que quelqu’un doit le faire de toute façon. C’est l’excuse qu’elle se donne. Je me suis dit que ce serait intéressant, et amusant, d’explorer un tel personnage. Forcément, ça appelait le polar.

Bepolar : On y suit Anna qui est une redoutable tueuse à gage, mais aussi la maman d’une petite fille. Qui est-elle ? Comment pourriez-vous la présenter ?
Julie Marcil : C’est une jeune femme en apparence très ordinaire et plutôt discrète. Elle est marquée par son enfance, par un deuil. Il y aurait beaucoup à dire sur la psyché d’une telle femme, mais disons que son tempérament, ainsi que les circonstances de la vie, l’ont amené sur ce chemin hors de l’ordinaire. Je donne des pistes dans le roman, mais au lecteur de porter son regard sur elle et de tenter de la connaître. Sous des dehors banals, elle est complexe. Moi, je pense qu’elle défie la mort à sa façon. Du moins, c’est ce qu’elle me glisse à l’oreille quand j’écris son histoire. Vous, qu’en pensez-vous ?

Bepolar : Pourquoi cette dualité Maman / Tueuse ? Vous vouliez que les enjeux de l’intrigue soient plus forts encore que des questions de survie ?
Julie Marcil : L’intrigue policière, la thématique de fond, dont je ne peux rien dévoiler, est venue après la naissance du personnage et de celui de Laura Madrigal, la journaliste. Au moment où Anna Avril a émergé, j’avais tout simplement envie de jouer avec les clichés, comme celui du "métier comme un autre" qu’on attribue parfois à la prostitution, pourtant une activité controversée et dure pour de nombreuses femmes. Je me suis dit : et si on appliquait ça ailleurs, dans une autre situation tabou ? Si une femme décidait plutôt de devenir tueuse à gages et de le considérer comme un métier... Je ne voulais pas d’une psychopathe, mais d’une femme qui a une vie ordinaire, de sœur, de mère, d’amoureuse, et qui établit une ligne claire dans sa tête entre sa vie personnelle et son travail. Or, comment vivre une telle dichotomie ? La fiction permet d’explorer ce genre d’existence impossible...

Bepolar : Comment avez-vous construit cette tueuse à gage sans tomber dans les clichés de sa profession ?
Julie Marcil : Tout simplement parce que l’idée de départ n’était pas de créer une tueuse à gages. J’ai d’abord vu naître un personnage de femme que j’ai placé dans une situation improbable. Et qu’est-ce qui arriverait si...? De cette question a découlé le reste.

Bepolar : Quels sont vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ?
Julie Marcil : J’ai toujours mille projets en développement, mais à court terme, je me concentre sur mes deux prochains romans. L’un est en peaufinage (publication prévue le printemps prochain - du moins, au Québec) et le troisième en est à ses premières étapes. Ce sont de nouvelles intrigues, avec des thématiques différentes, mais on y suivra certains des personnages présents dans Une femme de calibre, qui ont encore des choses à nous dire et des aventures à nous faire vivre.

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