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On dirait des hommes - Fabrice Tassel

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Résumé :

Un enfant mort noyé, que son père a échoué à sauver. La juge d’instruction Dominique Bontet devrait clore ce dossier. Mais elle va tout reprendre.

La juge d’instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu’à la dernière seconde. Le dossier qui est aujourd’hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas.
De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d’amarrage, de sa chute dans des eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues. Entre les lignes, elle lit la blessure infinie de la perte, les fissures d’un couple, la culpabilité d’un homme à n’avoir pu sauver sa famille. C’est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n’arrive pas à conclure. Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l’aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un HÉROS. Et puis elle l’a appris, les histoires simples, ça n’existe pas. Alors, elle va tout reprendre.

Source : éditions Pocket

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Vos #AvisPolar

  • Nouchkette.lit.en.chaussettes 26 juin 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    ] Je l’ai repéré dès sa sortie en poche et quand j’ai appris que je l’avais gagné chez bepolar, j’étais aux anges. Je n’ai donc pas tardé à le sortir de ma pal.

    Ici point d’action, nous sommes sur un thriller psychologique, qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page et je dirai même jusqu’à la dernière ligne. Nous suivons Dominique juge sur-investie qui va suivre un cas de violence conjugale mais surtout tenter de clore le dossier sur l’accident d’un jeune enfant, mort par noyade.

    La famille Sénéchal qui vient donc de perdre son jeune fils Gabi de 10 ans, semble cacher un secret, quel est il ? Et pourquoi ? Ce couple semble bien sous tout rapport, même si l’on dent bien que quelque chose nous chiffonne. Qu’est ce quivse cache derrière ce drame ?

    Je me suis attachée à Dominique qui vit pour rendre justice, à Anna qui tente de faire face au terrible drame mais Thomas m’était par contre antipathique (il se dévoile au fil du récit).

    Nous sentons tout au long de l’intrigue, une tension, une ombre qui plane. J’ai eu deux théories qui étaient bien loin de la vérité. Un thriller qui me marquera, un final que je n’ai pas vu venir et surtout la découverte d’une plume que je vais me hâter de suivre.

    En bref, un thriller psychologique qui vous marquera !

  • Nouchkette.lit.en.chaussettes 26 juin 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    ] Je l’ai repéré dès sa sortie en poche et quand j’ai appris que je l’avais gagné chez bepolar, j’étais aux anges. Je n’ai donc pas tardé à le sortir de ma pal.

    Ici point d’action, nous sommes sur un thriller psychologique, qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page et je dirai même jusqu’à la dernière ligne. Nous suivons Dominique juge sur-investie qui va suivre un cas de violence conjugale mais surtout tenter de clore le dossier sur l’accident d’un jeune enfant, mort par noyade.

    La famille Sénéchal qui vient donc de perdre son jeune fils Gabi de 10 ans, semble cacher un secret, quel est il ? Et pourquoi ? Ce couple semble bien sous tout rapport, même si l’on dent bien que quelque chose nous chiffonne. Qu’est ce quivse cache derrière ce drame ?

    Je me suis attachée à Dominique qui vit pour rendre justice, à Anna qui tente de faire face au terrible drame mais Thomas m’était par contre antipathique (il se dévoile au fil du récit).

    Nous sentons tout au long de l’intrigue, une tension, une ombre qui plane. J’ai eu deux théories qui étaient bien loin de la vérité. Un thriller qui me marquera, un final que je n’ai pas vu venir et surtout la découverte d’une plume que je vais me hâter de suivre.

    En bref, un thriller psychologique qui vous marquera !

  • eva94 16 juin 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    Un livre assez psychologique malgré deux histoires qui se chevauchent sur le jugement d’une seule femme Dominique Bontet, juge d’instruction.
    Cette femme a le devoir et le pouvoir de donner un jugement sur les affaires qui se présentent à elle.
    La première affaire est celle d’un couple qui perd leur fils Gabi un soir d’orage. Il tombe dans la mer qui se défoule et l ’engloutit. Un père, bon nageur, mais qui ne peut pas sauver son fils de la noyage. Comment survivre à ce malheur, alors qu’il se considère depuis toujours, comme un "perdant".
    Une femme qui se plaint de violence conjugale physique. Un mari qui garde son sang froid mais qui maltraite sa femme et ses enfants.

    Dominique veut être juste et ne pas clôturer les dossiers sans aller au bout de son intuition.
    Mais que lui dit son intuition pour la noyade de Gabi ? que lui dit son intuition concernant Iris ?

    Les deux affaires s’entremêlent et Dominique se fie à ses impressions. Il y a des éléments manquants pour Gabi et comment voir le vrai visage de Le Bihan ?

    Le mensonge et la froideur sont mises en avant sur les apparences.

    Merci a Fabrice Tassel pour ce livre, je ne connaissais pas l’auteur mais il mélange le but et le comment y parvenir.

  • dominolu 10 juin 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    Un grand merci à BePolar qui m’a fait découvrir Fabrice Tassel avec son dernier roman parut format Pocket le 4 avril dernier « On dirait des hommes ». Je n’avais encore rien lu de cet auteur qui a pourtant déjà 3 autres romans à son actif, je ne vais pas manquer d’aller y jeter un œil…
    Avec « On dirait des hommes », l’auteur nous fait côtoyer le quotidien de la juge d’instruction Dominique Bontet qui a en charge de clôturer un dossier qui en apparence n’a rien de compliqué : la mort par accident de Gabi 10 ans, tombé dans le port par une sombre soirée de tempête et dont le papa Thomas n’a malheureusement pas réussi à sauver de la noyade.
    Une juge méticuleuse qui étudie le moindre détail, même le plus anodin dans chacun des dossiers qui encombrent son bureau. Deux couples vont se croiser au fil des pages de ce roman noir, deux couples qui ont affaire à Dominique Bontet. Entre affaire de violences conjugales et mensonges de parents torturés par les secrets, délicatement mais surement Fabrice Tassel met à nu les psychés des personnages.
    Une fresque banale mais tellement humaine ou la solidarité féminine se taille la part du lion.
    Une écriture fine et délicate illumine ce roman noir et psychologique.

  • spitfire89 6 juin 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    Roman noir à tiroirs de Fabien Tassel, l’auteur aborde des sujets actuels avec une intensité et une construction maîtrisé.
    Une alternance de points de vues, un retour dans le passé, un portrait d’homme d’où les masques tombent, violence conjugal, conditions des femmes, le deuil, le harcèlement et les relations de couple dépeint avec justesse et sans fard.
    Une tension forte, les notions de justices, une femme forte, les non-dits. Un texte bouleversant on passe de la tristesse à la lumière en passant par l’espoir.

  • lecturesdudimanche 16 mai 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    Le salon "Iris Noir, c’est dans la poche" était une bonne occasion de faire de nouvelles rencontres littéraires. Certes, j’aime retrouver certains de mes auteurs préférés de manière récurrente, mais je ne me priverai jamais du plaisir de partir à la découverte de nouvelles plumes ! Fabrice Tassel est journaliste et aime à s’emparer de sujet d’actualité pour les traiter différemment... Dans "On dirait des hommes", l’auteur va mettre l’accent sur la lâcheté des hommes. N’entendez pas "des hommes" comme "du genre humain". Non. Entendez "hommes" comme individus de sexe masculin. Un livre qui bouscule. Un livre qui fait mal. Un livre qui brise le mythe du super mec testostéroné, qui gère dans n’importe quelle situation.

    Anna et Thomas ont perdu leur fils. Il a trébuché sur un anneau d’amarrage un soir de tempête, est tombé à l’eau et s’est noyé. Eux qui avaient mis tellement de temps à trouver un équilibre : enfin quitter Paris, s’acheter un petit nid, trouver un boulot stable, voir grandir leur enfant. Jusqu’à ce drame, que Thomas n’a pas su éviter, qu’il se reproche. C’était juste un accident, mais qui a scellé leurs destins. Anna, Thomas et Gabi étaient une famille. Aujourd’hui, Anna et Thomas sont un couple plein de fissures et de regrets. Le dossier de cet accident est sur le bureau de la juge d’instruction Dominique Bontet, qui, comme à son habitude, accordera à la famille ses pensées et gardera ouverte l’instruction jusqu’à la date limite à laquelle la clôture doit s’effectuer. Parce qu’elle le doit à la famille. Parce que c’est sa façon de faire. Dominique ne veut plus jamais commettre l’erreur de croire aux apparences, alors elle analyse, décortique, offre l’attention professionnelle que chaque dossier mérite, même quand il s’agit d’un simple accident. D’ailleurs, ça fait partie du processus de deuil, pour Anna et Thomas. Que Dominique puisse refermer le dossier sur ce constat : c’était juste un accident.

    Lorsque l’on suit Dominique et ses blessures de femme, de juge, c’est une personne impliquée et persévérante que l’on découvre. Une femme qui, dans l’exercice de ses fonctions, côtoie des gens ordinaires qui cachent de lourds secrets. C’est à elle de sauver les victimes qui acceptent de l’être, quitte à forcer le destin. On la voit déroutée par ce cas de maltraitance conjugale qui atterrit sur son bureau et qui ouvre la porte à mille questions. En comparaison, l’histoire de Gabi est banalement simple, même si elle n’en est pas moins tragique.

    Lorsque l’on suit Anna et Thomas, l’auteur nous fait voyager entre le couple d’avant le drame, lorsqu’ils écrivaient leur avenir, et celui d’aujourd’hui, qui doit apprivoiser l’absence. Les silences de l’un sont interprétés par l’autre, et l’on comprend, nous lecteur, à quel point les non-dits et les apparences peuvent creuser des fossés d’incompréhension entre deux êtres qui partagent une vie. L’intimité d’un couple, d’une famille, est parfois aussi basée sur des apparences, une image de soi que l’on a envie de voir se refléter dans le regard des proches, quand bien même, pour cela, il faut mentir, cacher, dans la peur qu’être simplement soi-même ne soit pas suffisant. Le Thomas d’avant est l’incarnation de l’homme qui veut assurer extérieurement, mais dont les pensées sont sombres. On dirait qu’il observe sa vie comme un spectateur, qu’il n’est jamais satisfait, qu’il se sent pris au piège, victime de sa vie. Et pendant ce temps, Anna se décarcasse pour tout. Un exemple tellement banal de la charge mentale que s’imposent les femmes, cette impression que le monde tourne autour du bonheur des autres et que c’est aux femmes de s’assurer que tout le monde y trouve son compte. Enfin, si elle s’y perd, elle, ce n’est pas bien grave... Dommage collatéral...

    Ces lignes font mal. Elles rappellent à quel point il suffirait d’être sincère, d’être vrai, pour éviter les malentendus. Bien souvent, le cœur d’une famille est la connaissance qu’ont les uns et les autres des forces et des faiblesses de chacun. Et la force de la famille réside dans la possibilité, ensemble, d’utiliser ces forces et de pallier les faiblesses. Sauf que la vérité, ce n’est pas que l’on connaît, mais bien que l’on croie connaître... Et là est toute la nuance dont a su tirer parti l’auteur pour nous offrir un drame poignant. C’est un roman à charge contre certains hommes, écrit par un homme. Oui, les hommes peuvent être sensibles et plaider la cause des femmes sans caricature ni victimisation. "On dirait des hommes" est tout simplement magistral, dans son thème et dans sa manière de l’aborder. Cerise sur le gâteau, forcément, on gamberge, on suppose, on élabore des théories. Et moi, qui devine souvent les contours des réponses, quand je ne les découvre pas, tout simplement, j’ai été cueillie par la résolution que nous offre l’auteur. Une histoire émouvante, creusée, crédible, et un final surprenant, c’est tout ce que j’aime ! Assurément une lecture qui trônera en bonne place dans mon top 2024 !

  • Aude Lagandré 2 avril 2024
    On dirait des hommes - Fabrice Tassel

    « On dirait des hommes » raconte l’histoire d’une famille qui vit un drame. Gabriel, 10 ans, court sur une jetée une soirée de grand vent. Il se prend les pieds dans un anneau d’amarrage, tombe à l’eau et se noie. Dominique Bontet, juge d’instruction s’occupe du dossier : elle a un an pour décider si tous les éléments en sa possession concordent bien avec un accident. Dominique Bontet a pour habitude de traiter des dossiers difficiles où les femmes sont souvent les victimes, et les hommes leurs bourreaux. En interrogeant les parents, elle perçoit une intense culpabilité du père (qui ne se sentirait pas coupable ?), une immense tristesse de la mère (quelle mère ne serait pas effondrée ?). « Chasser le souvenir de l’accident est une tâche impossible, il est sous la peau, dans chaque cellule du cerveau. Il faut vivre avec, ou alors se foutre en l’air. Ils ont choisi de vivre. » (…) « Ils vivent au ralenti, conscients qu’ils traversent ce qui ne s’efface jamais, que personne ne sort indemne d’un tel traumatisme. » Un accident comme il en existe tant d’autres, mais pourtant, elle ne parvient pas à clôturer ce dossier. Pourquoi ? Qu’est-ce qui cloche exactement dans cette affaire ? Il lui reste un mois pour se faire son intime conviction. « Dominique pourrait fermer ce dossier. Pourtant, quelque chose l’en empêche : la mémoire de l’enfant, mais aussi la douleur des parents, cet éloignement du monde qu’elle a perçu chez le père. »

    « On dirait des hommes » navigue sur deux temporalités. Un passé qui commence avec la naissance du couple de Anna et de Thomas, puis celle de Gabriel. Et un présent qui couvre le temps de l’enquête. Fabrice Tassel axe le récit sur Thomas, ce papa qui n’a pas pu sauver son fils, ce papa qui, si bon nageur n’a pas pu vaincre la force des vagues cette nuit-là. « C’est dans l’eau que Thomas a découvert qu’il pouvait aimer l’effort, la douleur, le dépassement, qu’il n’était pas seulement un dilettante et un jouisseur. Une trentaine d’années plus tard, il reste incapable de donner une explication claire à cette rencontre. Il avait peut-être besoin d’un espace de solitude. Dans l’eau son corps devenait l’unique instrument, un outil épuré qui lui donnait l’impression d’exister par lui-même et non dans le regard impatient et admiratif de ses parents ou dans l’attente d’un destin tout tracé. »(…) « Il aime tout ce qui ne lui a servi à rien lorsque Gabi est tombé. » L’aspect psychologique de ce personnage a été très mûri, il cristallise de très nombreuses émotions. Thomas n’a pas vraiment de buts dans sa vie, ni d’envie professionnelle, ni de désir particulier à satisfaire. J’ai souvent eu l’impression qu’il vivait en dehors de lui-même, comme un spectateur de sa propre existence. (À ce titre, j’ai trouvé intéressant qu’il s’appelle Thomas : jumeau en araméen) Il fait des choix qui n’en sont pas vraiment, les regrette, les rejette, en change, puis recommence, invariablement. Au fur et à mesure du récit, cet homme finit par agacer. En tout cas, il m’a agacée sans que je comprenne réellement pourquoi. Sans doute sa propension, à geindre sans arrêt, pour tout et n’importe quoi, et à baigner dans une sorte d’insatisfaction permanente à laquelle il ne remédie pas, même s’il « nage chaque jour en compagnie de ses démons »

    Malgré ce titre, « On dirait des hommes » et l’omniprésence de Thomas, le roman est porté par des femmes, trois voix très exactement : Dominique Bontet, Anna et Iris dont je vais taire volontairement l’histoire. Trois femmes qui, chacune à leur niveau, collaborent et contribuent ainsi à faire entendre leur voix. Même si l’histoire tourne autour des émotions d’un homme, son passé, son présent, son mal-être, ses insatisfactions, ses frustrations, sa culpabilité, ces trois voix incarnent un même chant : celui des femmes. « On dirait des hommes » est bien un roman sur la sororité entre femmes. L’histoire de l’une fait s’interroger l’autre sur sa propre existence, et ce partage amène des constats. « Elle n’a pas de regrets mais elle s’est oubliée. Elle a le droit de se l’avouer. Longtemps, l’amour pour Thomas a suffi, ce bel amour de jeunesse qui résistait aux assauts du temps, cette évidence dans laquelle ils se sont enfermés. », et des questionnements « Thomas l’a-t-il enfermée dans sa vie ? », « Depuis combien de temps vit-elle autour du nombril de Thomas ? » interrogations restées jusque-là silencieuses… Plus généralement, c’est aussi un roman sur la confrontation hommes/femmes.

    Plusieurs thématiques sont abordées dans le récit. À travers Dominique Bontet, la bien nommée (Bonté), la notion de justice, et l’habilité à ressentir dans sa chair, les fondations de la construction d’un couple qui, avec les années, se lézardent. « Elle se trouve face à un accident indiscutable dont elle ne voit plus comment l’enchaînement pourrait être remis en cause, et un mensonge dont elle ignore les ressorts profonds. Entre les deux se tisse un lien, elle en est convaincue. » En mentionnant la justice, difficile de ne pas évoquer le mensonge puisque par essence même la justice sert à le débusquer. Dans cette affaire, quelqu’un a-t-il menti ? le courage fait également partie des grands sujets du texte, le courage de dénoncer, le courage de lever un secret, le courage de sauver un enfant qui se noie. À travers le personnage de Thomas, Fabrice Tassel aborde également les choix que l’on peut faire dans l’existence et qui en déterminent plus tard, les conséquences. « Qu’on le laisse survivre, ce sera largement suffisant, au lieu d’exiger de lui de “l’engagement”. de l’engagement dans l’amour, l’avenir, les autres, comme dans un perpétuel besoin de mouvement qu’il n’éprouve plus. Sauf ici, dans l’eau, parce que s’il n’avance plus, il coule. »

    « On dirait des hommes » est un roman noir psychologique étonnant, par sa construction, mais aussi par sa densité. Ce livre fait moins de 300 pages, et pourtant il m’a captivée durant presque trois jours. Il ne fait pas partie de ces récits que l’on dévore en quelques heures, car au cours de la lecture, il arrive qu’on le pose pour laisser vagabonder son imagination et réfléchir à certaines thématiques qui y sont abordées. de plus, et c’est sans doute là l’essentiel, ce qui est écrit est sans doute aussi important que ce qui ne l’est pas. Fabrice Tassel manie les sous-entendus et les non-dits avec une grande dextérité, pour laisser à son lecteur le temps de se faire sa propre opinion. J’ai pris ce temps. J’ai lu entre les lignes. J’ai eu l’occasion de changer plusieurs fois d’avis, et malgré ce temps accordé, je me suis trompée et n’ai pas pu anticiper la vérité dévoilée à la fin. Elle arrive comme un vent violent qui se lève d’un seul coup et vient fracasser vos certitudes… Émouvant, actuel et intelligent.

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