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L’aigle de sang - Marc Voltenauer

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Résumé :

L’ inspecteur Auer ( Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?) est de retour : il quitte son petit village de Gryon pour aller enquêter, en Suède, sur les traces de son histoire familiale.
Un secret de famille, une épitaphe mystérieuse, une inquiétante confrérie viking... L’inspecteur Auer était parti sur l’île de Gotland à la recherche de ses origines, il se retrouve prisonnier d’une enquête vertigineuse, entre Suisse et Suède, sur fond de meurtre rituel et de disparitions. En dénouant les hypothèses, il remonte au plus lointain de son enfance. Mais qui est vraiment Andreas Auer ?

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Vos #AvisPolar

  • Fandol 11 janvier 2022
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Il fallait que je comble cette lacune. J’avais lu et été passionné par Les Protégés de sainte Kinga, Le Dragon du Muveran et Qui a tué Heidi ?, mais j’avais laissé de côté L’Aigle de sang.
    Une fois de plus, je n’ai pas été déçu par Marc Voltenauer, écrivain suisse maniant si habilement l’art du polar. Non seulement, il sait maintenir le suspense et l’incertitude jusqu’au bout, avec les surprises qui vont avec, mais il m’apprend encore quantité de choses.
    Ici, avec L’Aigle de sang, il m’a plongé en pleine mythologie nordique, sur cette île de Gotland, territoire suédois, en mer Baltique. C’est bien sûr l’inspecteur Andreas Auer le héros de l’histoire. Jessica, sa sœur, lui ayant révélé que Viktor et Kajsa étaient ses parents adoptifs et que ses vrais parents étaient morts, Andreas décide de se rendre sur l’île de Gotland d’où sa famille adoptive a émigré pour venir vivre en Suisse.
    Auparavant, un prologue a rappelé la fin de la Seconde guerre mondiale, ces Estoniens fuyant en barque l’Armée rouge, au péril de leur vie…
    De 1944 à 1978, c’est le chapitre 1 et il y en aura 139 autres, certains très courts, tous datés et localisés de façon très précise. En 1978 donc, je fais connaissance avec un groupe qui paraît sympathique, des nostalgiques d’autrefois, le Clan des Enfants de Freyja. Ils remettent en place les traditions vikings sur les lieux mêmes où se trouvent toujours les ruines de cette civilisation. Il y a le Jarl, chef du clan, et douze membres, tous casqués, déguisés, arborant des bijoux dont un collier en argent massif avec des pièces d’ambre serties. Ils sont liés par un serment de stricte confidentialité. Seuls, le Jarl, ses deux assesseurs et son homme de loi se connaissent. Les autres ont été choisis par cooptation, en secret. Les traditions antiques, c’est bien beau mais lorsque, des offrandes simples, on passe au sacrifice d’un agneau et qu’il faut boire son sang, certains membres n’adhèrent plus.
    À partir de là, l’essentiel de l’action se situe en 2016 avec quelques retours en arrière assez rares mais nécessaires. J’apprends qu’Andreas Auer fait un cauchemar récurrent avec deux aigles dans une mare de sang et que son ami, Mikaël, a subi une grave opération. Suite à une intervention ne suivant pas les règles de la police helvétique, Andreas a été suspendu.
    Le voilà donc à Gotland à la recherche de son enfance oubliée, avec son chien, Minus. Il retrouve la maison familiale, à 60 km de Visby, la ville principale de l’île que je vais visiter de façon détaillée, une visite qui donne très envie d’aller découvrir les lieux mais plutôt en été, comme le conseille fort justement l’auteur en fin d’ouvrage.
    Ainsi, Marc Voltenauer pose peu à peu les éléments de l’histoire, fait découvrir des personnages, distille des informations qui se révèleront précieuses plus tard. Alors, je fais connaissance avec Svea, revenue chez ses parents, sans diplôme, sans emploi, après avoir été violée lors d’une soirée très arrosée, à Stockholm où l’avait emmenée Bengt, son amoureux. Tiens, ils sont tous les deux passionnés par l’histoire des Vikings
    Je fais connaissance aussi avec la police qui officiait en 1979 : Albin, le commissaire, et Johanna, son adjointe.
    Je m’arrête tout de même sur Jakob et Vilhelmina, couple membre du clan. Ils ont deux enfants : Linnea et Jonas. Choqués par le sacrifice de l’agneau, ils décident de s’éloigner des Enfants de Freyja. Ils seront atrocement exécutés, côtes découpées le long de la colonne vertébrale, écartées, poumons extraits afin de symboliser l’Aigle de sang des Vikings. Si Linnea, leur fille, a été assassinée aussi, comme ses grands-parents, le petit Jonas a réussi à s’enfuir mais Albin, le commissaire, l’a fait passer pour mort afin de le sauver d’une mort certaine.
    Voilà. J’en ai déjà beaucoup dit mais L’Aigle de sang foisonne de détails précis sur la culture des Vikings, la langue parlée à Gotland, les traditions sur l’île et les relations avec le continent relié par un ferry. Je dois ajouter que, si l’auteur m’a ramené quelques rares fois à Gryon, en Suisse, il a situé une partie de l’action à Paris, au moment le plus crucial de ce terrible thriller.
    https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

  • LeslivresdePauline 20 juillet 2021
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    L’inspecteur Andreas Auer part sur les traces de son passé dans son pays natal, la Suède. Il ne tarde pas à suivre les traces d’un mystérieux clan viking qui serait responsable de la mort de toute une famille près de 40 ans plus tôt. Une sacrée enquête qui va changer toute la vie d’Andreas !

    J’ai adoré ce roman, je l’ai même dévoré ! Des le début l’histoire démarre sur les chapeaux de roues (contrairement à "qui veut tuer Heidi ?"). Les rebondissements sont nombreux, l’enquête est bien menée et l’histoire est vraiment prenante ! Un gros coup de cœur pour moi !

  • Cancie 26 mars 2021
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    En guise de présentation de ce polar, une somptueuse couverture dont le titre rouge sang nous intrigue déjà. Il s’avère que, L’aigle de sang, en vieux-norrois, c’est-à-dire la langue de la Scandinavie dont faisait partie la Suède pendant l’âge des Vikings, était un mode d’exécution. Il peut consister à inciser le dos du supplicié, à séparer les côtes de la colonne vertébrale, puis à les déployer comme les ailes d’un aigle, faisant ainsi sortir les poumons de la poitrine. Tout un programme !
    Comme on a pu le découvrir lors de sa deuxième enquête, Qui a tué Heidi  ?, l’inspecteur Andreas Auer est assailli parfois par de sombres cauchemars et ceci de plus en plus souvent, cauchemars qu’il pense être liés à sa petite enfance et qui lui font se poser beaucoup de questions. Aussi, est-il ébranlé lorsque Jessica, sa soeur lui a révélé à Noël ce secret qu’elle ne veut plus cacher : il n’est pas son frère, il est un enfant adopté et ses parents biologiques sont morts. Quant à ses parents adoptifs, ils disent ne rien savoir sur sa naissance.
    En ce mois de juin 2016, maintenant que son compagnon Mickaël, après être resté quelque temps entre la vie et la mort, est tiré d’affaires, Andreas décide de partir pour la Suède, sur l’île de Gotland à la recherche de ses origines. C’est donc principalement dans le pays d’origine maternelle de l’écrivain que cette nouvelle aventure pleine de suspens, de rebondissements va se dérouler.
    Une fois sur l’île, Andreas, découvre quelques vieilles photos dans le grenier de la maison familiale de Bläse, et tente de les décrypter. Il mène quelques recherches qui vont se transformer en véritable enquête policière lorsqu’il va découvrir ce fait sanglant qui a endeuillé l’île en 1979.
    Comme à son habitude, l’auteur conduit brillamment deux intrigues en parallèle.
    L’une démarre fin 1978 à Barshalder, dans le sud de l’île, le 21 décembre, au coeur de la nuit la plus longue de l’année, dans une paisible clairière isolée au milieu de la forêt. Treize membres d’un clan célèbrent la fête de Yule, le solstice d’hiver et entonnent une supplique à la déesse Freyja.
    L’autre concerne donc notre inspecteur préféré venu pour enquêter sur lui et ses origines et dont les recherches semblent être le déclencheur d’une série de disparitions et de meurtres rituels. Il sera autorisé, bien que n’étant pas dans son pays d’office, à y assister.
    Est-il possible que des rituels vikings aient encore lieu ?
    Ce qui me passionne dans les romans de Marc Voltenauer, outre bien sûr que ce soit de vrais polars, avec un suspens maintenu de bout en bout, ce sont les thèmes abordés, ici, la quête d’identité, mais aussi l’ambiance et l’histoire du lieu où est, ou plutôt, où sont perpétrés les crimes.
    C’est un grand plaisir de découvrir cette petite île de Gotland, ses habitants et leurs coutumes, comme cette façon de tutoyer tout le monde, du parfait inconnu à la gentille voisine âgée, du grand patron à l’éminent professeur, sans aucune distinction. Impressionnant a été pour moi de découvrir cette culture viking et ce paganisme nordique et particulièrement instructif de replonger dans cette période de deuxième guerre mondiale pendant laquelle environ vingt-cinq mille Estoniens avaient fui en Suède et avaient traversé la mer Baltique dans de grandes barques en bois, l’épisode n’étant pas sans rappeler l’actualité.
    Avec toujours des chapitres courts, des intrigues très documentées, fouillées et complexes, des personnages hauts en couleur, de multiples rebondissements, une carte en début d’ouvrage nous permettant de bien situer les villages de l’île de Gotland, Marc Voltenauer sait parfaitement maintenir ses lecteurs en haleine. J’ai néanmoins été parfois un peu perdue avec des personnages un peu trop nombreux à mon goût, leur patronyme suédois m’étant peu familier, d’autant que certains en ont deux ! Ce sera mon petit bémol.
    Un beau cadeau de Marc Voltenauer et des éditions Slatkine !

  • AnnieLecture 11 septembre 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Les début de lecture furent un peu ardus à cause de tous ces noms suédois… vikings… etc. et la mise en place un peu longue mais une fois l’histoire bien en place… elle s’accélère au fur et à mesure des découvertes par Andreas et franchement ça vaut la lecture !!!
    Marc, que j’aime beaucoup, a un vrai talent d’écriture et son personnage principal, l’inspecteur Andreas Auer, est hyper attachant. J’ai beaucoup aimé cette histoire qui fait ressortir tant de choses !!
    Je me suis fait la réflexion que, décidément, la Seconde Guerre mondiale, et les SS, en fond d’histoire, a vraiment fait beaucoup de mal partout dans le monde.
    De plus, je me suis surprise à filer sur internet pour en apprendre davantage sur le supplice viking de l’Aigle de sang… méthode de torture vraiment barbare, atroce, cruelle.

    L’enquête est parfaitement maîtrisée, et on apprend plein de choses sur son inspecteur, en même temps que lui d’ailleurs hihihi. L’écriture est belle, et les chapitres s’enchaînent pour rendre la lecture attrayante.
    Je me suis régalée et je vous encourage vivement à le lire. J’attends maintenant le prochain 🙂

  • bookliseuse 25 mai 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    L’inspecteur Andreas Auer : Tome 3. Peut être lu indépendamment

    1978 : Plusieurs personnes se réunissent pour exécuter un rite viking.

    De nos jours :
    Andreas Auer, inspecteur Suisse, a du mal à se remettre de la tentative d’assassinat dont a été victime Mikaël son compagnon. Celui-ci garde de lourdes séquelles psychologique et se remet doucement.

    Après avoir appris par sa sœur qu’il était un enfant adopté, Andreas décide partir sur les traces de son passé et pour cela de se rendre à Gotland petite île suédoise. Il doit savoir qui il est réellement afin de pouvoir avancer et comprendre d’où viennent les cauchemars qui le hantent. Mais son arrivé ne va pas plaire à tout le monde et réveiller de sombres histoires du passé.

    Afin de bien comprendre pourquoi Andreas a été adopté, l’auteur fait des réguliers retours en arrière. Il nous dévoile une multitude de personnages. Rapidement,je me suis imprégnée de cette histoire comme si j’assistais au déroulement des drames en tant que spectatrice impuissante, m’attachant à tous ces personnages qui avaient au final tout pour être heureux. Il a suffi que l’un d’eux bascule pour le destin des autres basculent. Ou comment une simple réunion entre amis, un clan, a pu devenir une secte très dangereuse.

    L’auteur a un talent de conteur impressionnant, les chapitres son courts, bien structurés, pas de temps mort.

    Ce livre est une pépite, une fabuleuse découverte, j’en arrive à me demander comment j’ai pu passer à côté durant tant de temps !

  • mavic 26 avril 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Et voilà, le troisième tome des aventures d’Andreas Auer est refermé. Et je me sens apaisée tout comme notre cher inspecteur. Ici on entre un peu plus dans l’intimité des personnages et le passé trouble d’Andreas. On embarque dans une histoire surprenante et passionnante. Entre légendes vikings et révélations, préparez-vous à passer un très bon moment.

    Et si je dois bien avouer quelque chose c’est que le talent de Marc Voltenauer augmente au fur et à mesure de ses publications. En plus de vous intégrer, de vous faire prendre part à la vie d’Andreas et de Mickaël, il arrive à créer une atmosphère de sorte que l’on s’imprègne rapidement de l’intrigue et de l’histoire.

    Pour cela il joue énormément sur les champs lexicaux des cinq sens. Ainsi, il n’hésite pas à décrire les odeurs du cirage, le goût d’un plat mais surtout ce qu’Andreas perçoit du paysage environnant. C’est déjà quelque chose que j’apprécie en tant normal mais ici, j’ai vraiment la sensation de proximité avec ces protagonistes ce qui fait que je m’attache davantage à eux. Certains diront peut-être qu’il y a trop de détails mais je dirais que sans ça il n’y aurait sûrement pas le même attachement envers les personnages, ni la même accroche.

    Dans l’Aigle de sang, l’auteur a décidé d’alterner les points de vue, dans un premier temps, entre deux époques :
    •le présent où l’on suit le cheminement des pensées d’Andreas et où l’on apprend ce qu’il s’est passé depuis la fin de Qui a tué Heidi ?
    •le passé, à l’époque où c’est déroulé ces meurtres terribles à Gotland, une île de Suède.

    Ces deux époques réunies permettent de comprendre le choix de l’inspecteur de revenir sur cette île, à Gotland.

    Par la suite, on reprend l’alternance de points de vue classique des personnages dont nous habitue l’auteur depuis le début.

    Encore une fois cela donne du rythme à l’histoire et vous entraine dans une course folle. Et rajouter à cela le côté folklore nordique et me voilà complètement prise dans cette histoire. Surtout qu’Andreas se dirige dans un pays où il ne peut pas intervenir en tant que policier, où il est dépendant de la police locale. Il est vraiment là en quête de sa vérité et va vite se trouver dépourvu devant les révélations qu’il va découvrir au fur et à mesure.

    Et pourtant même si mon ressenti final est plus que positif, car quel talent d’écriture ! Ca était un peu laborieux pour une raison principale : il y a énormément de personnages. Ou plutôt les personnages sont liés à des pseudos peu facile à se souvenir alors je vous conseille de prendre un p’tit bout de papier pour vous y retrouver. Croyez-moi, ça peut avoir de quoi gêner et ralentir la lecture. Ce n’est qu’un petit bémol mais ça peut changer pas mal de chose à la façon d’aborder sa lecture.

    Encore une fois je souhaite insister sur les recherches qu’à effectuer l’auteur pour ce livre et qui fait que l’on s’immerge dans l’histoire et que l’on trouve peu de temps pour s’ennuyer. Avec cet opus j’ai la sensation que Marc Voltenauer a voulu sortir un peu de sa zone de confort. Déjà car il situe son intrigue ailleurs qu’à Gryon et qu’il imbrique différentes intrigues (complètement différentes les unes des autres mais avec un même point de départ) pour n’en tirer plus qu’un seul fil rouge dirigé vers notre cher inspecteur.

    C’est réellement bien amené et à aucun moment je n’ai eu la sensation d’être complètement paumé. C’est construit de sorte à ce qu’on suive une intrigue à la fois et que l’on puisse les différencier clairement.

    Ce n’est pas une intrigue qui vont à 100 à l’heure mais c’est une intrigue qui prend le temps et à besoin de poser ses bases pour que le lecteur comprenne tous les aboutissants et se rapprochent un peu plus des protagonistes. Certains scènes sont assez glauques mais elles permettent également de prendre conscience de l’horreur provoqués par les rituels païens et les meurtres perpétrés il y a plus de 30 ans.

    C’est un sacré moment que l’on vit avec un dénouement qui fait pulser le cœur à 200 à l’heure parce que je ressentais le besoin de connaître le mot de la fin à toute cette histoire.

    En bref,

    J’ai vibré, tremblé, angoissé dans ce troisième livre. Il monte encore d’un cran par rapport au précédent et montre l’étendu du talent de Marc Voltenauer. Avec L’aigle de Sang, l’auteur nous offre une magnifique intrigue qu’il est parfois compliqué de lâcher. L’auteur rode son scénario un peu plus à chaque fois et nous emmène découvrir de nouveaux paysages dans des intrigues rudement bien ficelées. Embarquez dans le folklore nordique, découvrez de nouveaux personnages et leurs histoires, leurs secrets. Mais surtout, tout comme Andreas, confrontez-vous à une vérité qui se dévoilera tout du long.

  • Alohomora 18 avril 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Gros coup de coeur pour cette lecture très intense qui nous emporte sur l’île de Gotland pour une incroyable quête de vérité. Des secrets enfouis depuis près de 40 ans remonte à la surface et ça ne va pas plaire à tout le monde... une enquête surprenante sur fond de rites vikings !

    Un incroyable travail de recherche produit par l’auteur pour nous offrir un roman d’une formidable qualité ! Si vous ne connaissez pas encore Marc, qu’attendez-vous ? Ses romans sont pour moi une valeur sure, j’ai déjà hâte de connaître la suite des aventures de l’inspecteur Auer !

    Ma chronique : https://alohomorabloglitteraire.wordpress.com/2019/04/18/laigle-de-sang-marc-voltenauer/

  • Au chapitre d’Elodie 16 avril 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Voici le troisième opus qui met en scène l’inspecteur Andreas Auer ("Le dragon du Muveran" et ’’Qui a tué Heidi ?" sont les premiers) C’est un plaisir de retrouver Andreas dans une nouvelle aventure ainsi que son compagnon Mikaël. Passé et présent s’entrecroisent afin de comprendre l’histoire. de Gotland à la Suède en passant par la Suisse pour finir à Paris, Andreas part dans une quête d’identité, une enquête personnelle mais de tous les dangers. Sur cette île, les souvenirs affluent, les mystères subsistent, les secrets sont bien enfouis et l’omerta bien présente. J’ai beaucoup aimé déambuler sur cette petite île entre la Suède et l’Estonie au gré de l’enquête. Je dois dire que la multitude de personnages m’a un peu déroutée au début du livre. C’est une plongée saisissante au coeur des Vikings et de leurs moeurs. (...)

    Elodie
    http://auchapitre.canalblog.com/archives/2019/04/16/37256652.html

  • universpolars 9 avril 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Marc Voltenauer, 3ème expérience ! La première, avec « Le dragon du Muveran », ne m’a pas conquis ; la seconde, avec « Qui a tué Heidi ? », m’a sincèrement convaincu. Et maintenant ?

    C’est sur l’une des îles suédoises, Gotland, que nous allons nous poser le temps d’une intrigue, pour y puiser quelques réponses. Située entre la Suède et plus ou moins l’Estonie, cette île va être le terrain de jeu de Marc Voltenauer.

    Nous monterons également à Gryon, en Suisse, mais pas trop, où nous retrouverons des personnages récurrents de Voltenauer, à savoir l’inspecteur Andreas Auer et son compagnon mal en point.

    L’intrigue s’enroulera autour de plusieurs périodes, des époques de l’Histoire qui ne sont pas toutes si réjouissantes. 1944, pas besoin de vous en dire beaucoup plus. Ambiance de guerre, de fuite, de survie. Nous sommes au large de la Suède et nous ne savons pas trop pourquoi nous sommes là : c’est le prologue.

    Nous survolerons longuement et principalement le Gotland des années 70, - mais aussi celui de nos jours -, où nous serons témoins de rites religieux ancestraux perpétrés par des jeunes de la région, vouant une adoration à une certaine déesse nordique. Un clan qui ressemblera davantage à une secte qu’à une activité entre amis.

    L’auteur, à ce sujet, nous donnera quelques leçons de religion, à l’image de la « mort » de la culture païenne provoquée par le christianisme et la révolte qui s’en est suivie. Ceci explique sans doute cela, quant à la formation de ce clan. Soit, les vikings ne sont pas encore enterrés et les Dieux nordiques sont encore là pour surveiller et protéger Gotland ! Voilà, des explications très scolaires - trop ? -, oui, mais intéressantes.

    Bref. Il y aura surtout Andreas Auer ! Nous allons vivre cet homme dont l’existence va prendre un tournant à 180 degrés. Un élément des plus perturbants va lui claquer à la gueule : son enfance est en jeu, son enfance est remise en question. L’inspecteur Andreas Auer va alors effectuer un voyage plutôt intense, qui va le conduire vers Gotland, mais surtout vers son passé.

    Nos origines font évidemment partie de notre vie. Lorsque celles-ci deviennent troubles, lorsqu’elles apparaissent incertaines, c’est un solide mur qui s’effrite tout à coup et s’écroule. Le nouveau paysage qui apparaît derrière devient alors peut-être une nouvelle vie, du moins une partie.

    Les aléas de la vie, de la mort ou de la guerre ont le pouvoir de modifier bien des destins. Se battre, résister ou fuir sont des choix qui ont également la force de faire changer l’avenir. Ici, nous serons absolument dans ce cas de figure.

    Cette enquête sera celle de sa vie, dans tous les sens du terme. L’auteur nous la déroulera - l’enquête donc - à la manière d’un pêcheur qui lance son hameçon à gauche, puis à droite, et attend pour voir dans quel coin ça va mordre.

    L’inspecteur Auer, au gré de ses rencontres sur cette île qui garde un terrible et vieux « cold case » dans ses entrailles, va s’approcher toujours un peu plus de lui-même.

    Dans ce récit, à l’instar d’Auer, nous allons tomber sur des os bien coriaces. La vérité, quand elle est bien dégueulasse, a tendance à devenir très opaque, voire invisible avec le temps.

    Mais comme un tas de merde bien puant n’est jamais si facile à enterrer, il y aura toujours des effluves qui remonteront à la surface un jour ou l’autre. Ces odeurs nauséabondes vont justement passer sous le nez d’Andreas Auer - parfois trop facilement ... -, qui va alors remonter petit à petit jusqu’à leur origine, voire même jusqu’à son origine.

    Ici, le passé sera bien présent et va déstabiliser bien des personnes en les rattrapant ! Le fait d’assumer ses faits et gestes deviendra une pénible obligation. L’auteur, en évoquant ces faits, nous fera prendre conscience que la part de culpabilité d’une personne n’est pas si aisée à déterminer.

    Entre rites ancestraux vikings, en passant par de sérieux non-dits ou par la fameuse loi de l’Omerta, ou encore par de troublants secrets familiaux, nous allons déambuler sur cette petite île suédoise à la recherche d’une vérité plutôt difficile à dénicher.

    Cette trame, qui se déroule dans un décor qui me fascine, est épatante. Quelques heureux hasards - ou plutôt quelques facilités - aideront tout de même à nous conduire jusqu’au « fin mot de l’histoire ». Au niveau du style, j’ai été un peu gêné par certains « blabla » qui, personnellement, ne m’ont rien apportés.

    Le dénouement nous démontrera à quel point l’être humain, encore une fois, peut être cruel et impitoyable lorsqu’il est atteint dans sa chair, mais également comment un événement peut modifier, par effet boule de neige, le cours des choses.

    Au final, je referme un ouvrage qui m’a diverti, instruit, mais aussi captivé. A lire.

    Bonne lecture.

  • Booksnpics 2 avril 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Quel plaisir de retrouver l’inspecteur Andreas Auer dans ce troisième opus. Après « Le Dragon du Muveran » et « Qui a tué Heidi ? », Marc Voltenauer nous emmène en Suède et plus particulièrement sur l’île de Gotland.
    Un secret de famille va emmener Andreas Auer sur les traces de ses ancêtres. Cette recherche très personnelle sert de catalyseur à l’enquête policière qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement final.
    Dévoré en un weekend, « L’Aigle de Sang » est peut être le roman le plus abouti de Marc Voltenauer. Personnage à part entière, l’île de Gotland est bien connue de l’auteur puisqu’il y passait ses vacances étant enfant et cela se ressent dans la description des lieux et les sentiments exprimés dans la narration.
    Concernant le corps du roman, j’ai beaucoup aimé cette approche de l’auteur emmenant son lecteur au coeur d’un récit construit autour de l’enquête mais ne se focalisant pas uniquement sur celle-ci. Car la trame du roman va bien au-delà de l’enquête policière elle-même et permet à l’auteur d’y développer ses personnages en y apportant une sensibilité toute particulière et en nous immergeant au coeur de rites païens et d’événements tout droit sortis des entrailles d’une Histoire pas si lointaine.
    Alternant passé et présent, à travers des chapitres relativement courts, la rythmique du texte va crescendo. La plume de l’auteur se veut simple, sensible mais très efficace. Marc Voltenauer n’est certes pas avare en descriptions et en détails qui permettent à tout un chacun de visualiser les scènes telles qu’elles se dérouleraient sur un écran. Au-delà de l’enquête, l’atmosphère créée par le talent de narrateur de l’auteur nous embarque, suivant les pas de l’inspecteur Auer.
    « L’Aigle de Sang » est assurément une réussite !
    Pour les lecteurs n’ayant pas encore fait connaissance avec l’univers de notre inspecteur suisse, je dirais que cette troisième aventure peut aisément se lire indépendamment des deux précédentes. Mais n’hésitez surtout pas à les découvrir
    Je remercie Marc Voltenauer et les Editions Slatkine & Cie pour leur confiance.

  • L’atelier de Litote 28 mars 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Coup de coeur. Après Le dragon du Muveran et Qui a tué Heidi ? Nous retrouvons pour la troisième fois l’inspecteur suisse Andréas Auer et ça le fait à nouveau. L’aigle de sang nous fait voyager de la Suisse à la Suède et plus particulièrement sur l’île de Gotland où l’action se déroule. Pour mieux suivre ses déplacements une carte de l’île nous est fournie en début de livre. D’ailleurs un schéma des liens entre les personnages et leurs différents noms aurait été bienvenu car ce fut ma seule difficulté au vue de la multitude des personnages qui portent parfois deux noms différents. Un roman policier plus intimiste puisque nous allons accompagner Andréas dans sa recherche sur ses origines. Une enquête qui va avoir des répercutions inimaginables. Ce troisième tome peut se lire sans avoir lu les deux précédents mais ce serait dommage de passer à côté du couple inhabituel que forme Andréas et son compagnon Mickaël. En découvrant qu’il a été adopté et en cherchant à en apprendre plus sur sa famille biologique, Andréas va réveiller de vieux démons. On va ainsi partir en apnée dans les mythes nordique, les vikings et leurs cérémonies et c’était hyper captivant, je suis rentrée en immersion totale grâce à une construction narrative intelligente qui alterne passé et présent. L’aigle de sang est mon préféré des trois tant l’écriture est aboutie et mature, a aucun moment je ne me suis sentie perdue, au contraire le lecteur est embarqué dans un enchaînement d’événements qui s’imbriquent de façon ingénieuse et brillante. Et croyez moi si je vous dis qu’avec toutes les surprises que nous réserve l’auteur en terme de twists et de retour en arrière, il y avait de quoi être déboussolé. On retrouve la marque de l’auteur en suivant des chapitres courts et intenses qui donnent l’impression d’un rythme endiablé. La plume de l’auteur sait être tendre et douce quand il le faut mais aussi sombre et implacable et c’est juste parfait. Bonne lecture.
    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/03/28/37174681.html

  • Livresse du Noir 22 mars 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Je suis Marc Voltenauer depuis ses débuts, j’ai beaucoup aimé ses deux premiers romans Le dragon du Muveran, et Qui a tué Heidi ? "L’aigle de sang", son troisième opus est vraiment son meilleur, le plus abouti des trois. Je l’ai adoré !

    Nous retrouvons l’inspecteur Andreas Auer sur les traces de son passé, suite à la révélation d’un lourd secret familial que sa soeur a choisi de faire éclater. Il part à la recherche de son identité sur la petite île de Gotland, entre la Suède et l’Estonie. Une île au riche passé viking où le folklore est bien vivant, où l’on peut apercevoir des monuments funéraires en forme de bateaux échoués sur les côtes, où l’imaginaire, les traditions ancestrales celtes et les croyances sont toujours bien présents. Gotland, une petite île où la nature tient une place importante, elle est même un personnage à part entière (à l’image des polars nordiques).
    Gotland, l’île d’enfance de Marc Voltenauer, on sent tout l’amour qu’il lui voue à la façon qu’il a de la faire vivre et de nous faire ressentir son ambiance par une foule de petits détails sur les us et coutumes.

    Une histoire pleine de ramifications et de personnages, entre secrets, quête d’identité, confrérie viking et meurtres rituels.La symbolique de l’Aigle de sang se réfère à la barbarie nazie et aussi à des rites celtes.Un fabuleux voyage qui s’étale entre deux époques, les années 70 et aujourd’hui, avec quelques incursions en 1944. A peine débarqué sur l’île, bien décidé à faire la lumière sur son passé, l’inspecteur Andreas Auer commence à interroger les habitants, il va devoir affronter la loi du silence, il y a de lourds secrets qu’il vaut mieux taire, les vieux sont frappés d’amnésie ou ils mentent ouvertement. Andreas ne se décourage pas, il creuse profond, il frappe à toutes les portes jusqu’à déterrer une sombre histoire vieille de 40 ans, que tout le monde a soit disant oublié. Une confrérie viking qui honorait les dieux nordiques à travers des cérémonies païennes pour justifier ses meurtres et sacrifices. (Petit clin d’oeil au Dragon du Muveran où le tueur s’emparait des versets bibliques pour tuer). Andreas semble avoir ouvert la mauvaise porte... les meurtres recommencent et le voilà emporté malgré lui dans une spirale infernale. Il ira jusqu’au bout dans son enquête, les révélations le secoueront profondément. En sortira-t-il indemne ?

    Marc Voltenauer maîtrise parfaitement la construction complexe, le lecteur ne s’y perd pas et je vous assure qu’avec les flash back, les pièces du puzzle à assembler et les nombreux personnages, c’était pas gagné ! Il nous immerge complètement et nous fait ressentir cette atmosphère pesante de l’île. Le scénario de ce huis clos est en béton sans aucune faille, le rythme est parfait entre accélérations et respirations, les personnages ont une belle épaisseur, leur passé trouble les rend ambigus, voire attachants pour certains. Les rebondissements sont distillés intelligemment tout au long du récit et le suspense ne faiblit pas jusqu’à la révélation finale qui donne froid dans le dos.500 pages passionnantes qu’on a envie de lire d’une traite, je vous mets au défi de lâcher votre lecture une fois entamée. Bravo monsieur Marc Voltenauer !

  • QuoiLire 20 mars 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Cet Aigle de sang est sans conteste le meilleur des trois romans de Marc Voltenauer.
    Tout d’abord, l’auteur a eu la bonne idée de rompre avec le modèle de ces deux premiers romans. D’une part il n’a pas laissé son héros affronter une nouvelle énigme dans Gryon au risque de faire passer le petit village comme le village le plus malfamé de la Suisse ; et d’autre part, son héros Andreas Auer va devoir enquêter, non pas sur un meurtre, mais sur lui et ses origines. Sur ce second point, j’ai trouvé quelques analogies avec Rouge armé de Maxime Gillio.
    Mais je rassure tout de suite les amateurs de romans policier, la vie de la petite île Gotland va être bouleversée et des meurtres vont jalonner la recherche d’identité du héros. Bien que n’étant pas dans son pays d’office, l’inspecteur suisse sera autorisé à assister à celle-ci en Suède. Je ne vais pas plus loin dans le résumé du livre au risque de vous dévoiler celui-ci, mais passées les cent premières pages, le rythme va s’accélérer crescendo au point que vous aurez du mal à lâcher le livre pour le sprint final des cent dernières pages.
    Un autre élément important dans ce livre est la Suède et son histoire. On sent que l’auteur apprécie connaît bien ce pays, ses coutumes et sa cuisine, car il parsème l’histoire de détails sur ce pays ; par rapport au pays du Muveran, c’est à la fois dépaysant, rafraîchissant et instructif.
    On pourrait alors penser que c’est le roman policier parfait, mais il y a bien quelques imperfections (qui je suis sûr seront gommés dans le quatrième roman). Ainsi de nombreuses répétitions tant sur la recherche de parentalité d’Andreas que sur les différents rites du clan auraient pu être évitées. Mais ce qui m’a le plus gêné, ayant du mal à mémoriser les patronymes (et encore plus les patronymes suédois), c’est la multitude des personnages que brasse ce roman. Et histoire de me rendre la tâche encore plus dure, certains de ces personnages vont avoir des noms d’emprunt. Donc si vous êtes comme moi, n’hésitez pas à vous munir d’un petit papier et d’un crayon pour dresser un organigramme.
    Et puis il y a quelques figures de style qui m’ont surpris dans ce troisième livre de Marc Voltenauer que je n’avais pas notée lors de ses précédents romans. Afin de coller au mieux au pays dans lequel se déroule l’histoire, l’auteur a volontairement employé le tutoiement tout au long des discussions, même pour des personnages officiels venant interroger des témoins ou des suspects alors qu’ils ne se connaissent pas. Mais dans ce cas, cette adaptation stylistique est rompue lors de l’emploi de la numération helvético-belge (septante, nonante).
    Je dois avouer que je pinaille sur de menus détails car la lecture de L’aigle de sang est d’une grande fluidité, très agréable ; et chose que je souligne rarement, la couverture est particulièrement réussi et attractive.
    Au final, c’est certainement le meilleur roman de Marc Voltenauer qui nous fait découvrir un peu plus son héros et la Suède.
    (https://quoilire.wordpress.com/2019/03/20/marc-voltenauer-laigle-de-sang/)

  • calyenol 20 mars 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    "...nous vénérons ceux qui ont été,ceux qui sont et ceux qui seront dans la chaîne de notre existence..."
    .
    Quand Andreas apprend qu’il est issu d’une adoption,il décide de partir sur l’île de Gotland découvrir ses origines.
    Et le voilà au coeur d’une enquête sur fond de meurtres rituels et de disparition où un secret de famille mais pas que,lui fait croiser la route d’une confrérie Viking inquiétante et le ramène à des souvenirs d’enfance enfouis dans sa mémoire.
    .
    " Ô Odin,maître du monde et gardien de l’ordre,père de toutes choses,l’ennemi est grand,mais notre foi immense,puissent les loups et les corbeaux être nos alliés.Accepte ce sacrifice et accorde nous ta bénédiction. "
    .
    Quel plaisir de retrouver la plume de l’auteur,toujours légère et qui nous happe dès le premier chapitre.
    Et quel plaisir de retrouver Andreas,de continuer le chemin avec lui,être à ses côtés pour découvrir son passé,son enfance,celui de sa famille biologique,celui de sa famille adoptive.
    Entre un cold case des années 70 et le supplice Viking de l’aigle de sang et en passant par les années 44,comment ne pas être captivée.
    Des intrigues à l’atmosphère pesante où tout s’enchaîne jusqu’au final.
    Après avoir adoré "Le dragon du Muveran" et "Qui a tué Heidi",je ne pouvais qu’adhérer à ce troisième opus.
    Une plongée dans l’univers de l’auteur où les chapitres courts ont aiguisé ma curiosité sur le clan des enfants de Freyja.
    Vous l’aurez compri,ce livre fut donc une très très bonne lecture pour moi.
    500 pages de plaisir.

  • jeanmid 16 mars 2019
    L’aigle de sang - Marc Voltenauer

    Connaissez -vous l’Ile de Gotland ? Je peux vous dire que dans mon cas , il y a encore quelques jours je ne savais rien de cette « Ile de Dieu » ni où la situer sur une mappemonde .
    Grâce à Marc Voltenauer c’est maintenant chose faite ! Ce morceau de terre sis dans la Mer Baltique entre la Suède et l’Estonie nous offre bien des surprises et des mystères qui remontent à l’époque des vikings .
    L’inspecteur Andreas Auer a quitté la Suisse et est parti là-bas pour tenter de retrouver ses racines et ses parents naturels laissant son compagnon Mickaël , convalescent , mais en bonne compagnie .
    Ses recherches minutieuses dans le passé de l’île et de ses habitants vont l’amener à exhumer une troublante affaire qui s’est déroulée à la fin des années 70 , où une famille entière de six personnes - les Senderlin- fut décimée , les grands parents , les parents ainsi que les deux jeunes enfants , sans que l’on ne retrouve jamais les meurtriers . Un « cold case » vieux de 37 ans qui a marqué les esprits des témoins de l’époque dont certains évoquent une mise en scène macabre perpétrée sur le corps des deux parents , ressemblant à des rites pratiqués par les clans vikings qui consistaient à ouvrir la cage thoracique de leurs victimes pour en extraire le poumon avant d’écarter leurs côtes . Un supplice appelé l’aigle de sang.
    Andreas décide alors de reprendre l’enquête à zéro avec la complicité d’une policière locale , Anna Lindström , tout en n’hésitant pas à bousculer si nécessaire les protagonistes de l’époque , instinctivement persuadé que la résolution de cette affaire le conduira à la vérité sur son passé .

    Ce troisième opus de l’auteur suisse est pour moi celui qui est sans doute le plus abouti .
    Est-ce car Marc Voltenauer a pris le temps de s’imprégner en profondeur de l’atmosphère de Gotland ? Parce que son histoire personnelle , où se mélange la culture helvétique et suédoise , lui a mieux permis d’appréhender l’histoire du lieu ? Je ne sais pas . Ce que j’ai ressenti par contre c’est cette intensité dramatique et émotionnelle grâce à cette intrigue incroyable où le personnage principal cherche désespérément à retrouver ses repères et à percer les mystères qui entourent ses souvenirs quitte à ce qu’ils soient douloureux . Côté style l’écriture de Marc est un vrai régal : une fois les bases de l’histoire posées , on se retrouve plongé immédiatement dans un scénario parfaitement charpenté dans lequel les événements s’accélèrent , ne laissant définitivement aucun répit au lecteur comme un jeu de pistes ( ou un jeu de massacre ) grandeur nature mais où l’erreur se paie cash . Quant au lieu , quoi de mieux que ce quasi huit-clos sur une île chargée d’histoire(s) et dans laquelle se concentrent et se succèdent les péripéties et les tragédies ?
    Bien joué l’ami !

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