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Angkar - Christian Blanchard

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Résumé :

Champey est une jeune mère courage qui tente de se reconstruire après la trahison ignoble de son ex-mari. À leur fille de 6 ans, elle invente un bon père, mort dans un accident de voiture, alors que Mau était bébé. Mentir plutôt que la laisser découvrir la vérité sur son géniteur.
Mais une nuit, Champey fait un cauchemar qui la transporte au Cambodge dans la peau d’une autre femme. Elle vit les bombardements, le sang, l’horreur. Les revit les nuits suivantes. Ses rêves sont si violemment réalistes que la jeune femme, bouleversée, décide de retourner dans le pays qui l’a vue naître, sous la dictature des Khmers rouges.
Au même moment et sans le savoir, mère et fille vont devoir se confronter à l’insoutenable et cruelle vérité de leurs origines.
Source : Éditions Belfond

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Vos #AvisPolar

  • Mélodie reno 31 décembre 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    Encore une fois Christian Blanchard m’a transporté à travers l’histoire de Champey une française d’adoption née au Cambodge et sauvée de la folie meurtrière des Khmers rouges et du centre S21.
    Elle se bat pour connaître ses origines et en parallèle se bat contre le père de sa fille (un pédophile et psychopathe).
    2 histoires finalement similaires et des sujets toujours bien renseignés par l’auteur.

    Je ne connaissais pas l’histoire des Khmers rouges et de leur génocide de masse et encore moins celle du centre S21 et bien cela fait froid dans le dos et rappelle les tortures des nazis en leur temps (là on parle de la fin des années 70 donc très proche quand même).

    La citation "l’homme est un loup pour l’homme" est plus que jamais à méditer lorsque l’on voit ce qu’on est capable d’infliger à ses semblables ...

  • Pascal Proust 19 décembre 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m’avoir permis la lecture de ce bon thriller. Champey tente de se reconstruire après avoir dénoncé son mari ,condamné pour meurtre et pédophilie et qui a juré qu’il se vengerait.Entourée de sa mère et de sa fille,Mau ,elle essaye d’aller de l’avant mais ses nuits sont hantés par des cauchemars d’une vie qu’elle n’a pas connu ,celle où les Khmers rouges terrorisait la population cambodgienne.Sera -t-elle à jamais débarrassée de son passé ?

  • unplatdelivres 1er août 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    J’ai déjà eu un avant goût sur l’histoire du cambodge grâce à des recherches faites après ma lecture du dernier roman de guillaume sire ’’Avant la longue flamme rouge’’, je me lance donc dans celui-ci avec un minimum de connaissance sur l’histoire de ce pays ravagé par tant d’ignominies, causant la mort de 2 millions de personnes.
    Angkar : un roman excellent !!! un thriller sur base historique, le cambo parfait.
    On suit Champey dans sa quête identitaire, elle l’enfant orpheline adoptée par un couple français à l’âge de un an.
    Des cauchemards récurrents... Bombardements.. cris... terreurs... explosions de chairs et d’os...
    ces visions, ces rêves ne lui appartiennent peut être pas !
    Un psychothérapeute tente de l’aider, elle qui n’a jamais vécu de guerre...Une explication scientifique à tout ça, une transmission épigénétique par ses ancêtres ayant vécu ces horreurs !
    En plus de cet hommage aux victimes du camp de concentration des khmers rouges S-21 ’’Tuol Sleng’’ où 20000 personnes ont été torturées et emprisonnées, puis exécutées et jetées dans une fosse à Choeug Ek ; une autre histoire tout aussi terrible et angoissante que celle-ci est greffée dans ce passé cambodgien, celle de pédophilie et d’assassinat.
    Champey protège sa fille, maquille son identité, saura-t-elle la protéger du monstre ?
    Le rythme est soutenu, je n’ai pas pu lacher ce polar... il y a une bonne dose de suspens, même si les événements peuvent être prévisibles à certains moments mais l’écriture est addictive, stressante, angoissante, ça monte crescendo mais on ne peut s’empêcher de tourner les pages.
    J’ai passé un excellent moment de lecture donc je recomande fortement.

  • valmyvoyou lit 13 avril 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    Champey élève, seule, Mau, sa fille de six ans, qui ne connaît pas la vérité sur son père. Elle croit qu’il est mort, dans un accident, et que c’était un homme bien, alors qu’en réalité, c’est un monstre.

    Depuis quelque temps, Champey fait des cauchemars, dans lesquels une vieille femme lui parle. Elle est entourée de bombardiers, elle ressent la peur et l’horreur. Les scènes se déroulent au Cambodge, sous la dictature des Khmers rouges. Cependant, la jeune femme ne peut pas s’en souvenir puisqu’elle est arrivée en France, à l’âge d’un an, avant d’être adoptée. Elle décide de retourner dans son pays de naissance afin d’exorciser ses rêves effrayants.

    Champey et Mau sont confrontées à leur histoire familiale et à leur filiation, de manière violente.

    Deux thématiques se superposent dans Angkar. Les deux décrivent l’homme dans ce qu’il a de plus horrible. Le premier concerne les atrocités perpétrées par les Khmers rouges, dans le camp de tortures S-21, crée en 1975, et dans lequel entre 14 000 et 20 000 personnes ont perdu la vie après avoir subi des supplices inconcevables. Ce sont malheureusement des faits réels que Christian Blanchard relate et c’est glaçant. La lecture est très difficile. L’auteur semble s’être énormément documenté. Je connaissais peu ces évènements historiques et je suis, une fois de plus, horrifiée par ce que l’humain est capable de faire. Le deuxième thème est aussi cruel. Il n’est pas révélé, dans la quatrième de couverture, aussi, je ne le ferai pas non plus, mais je peux vous dire que cela fait très mal. Christian Blanchard traite le sujet avec un réalisme très poussé, certains passages sont insoutenables. Cependant, on ne peut pas lâcher le livre, car il tourne au thriller, avec tout ce que cela comporte de suspense.

    Conclusion

    Angkar est un livre noir, avec des sujets très durs. Par moments, cela fait si mal, qu’il faut s’accrocher, mais le suspense, avec une course contre la montre, fait que l’on reste scotché. Il est difficile à lire et impossible à lâcher. Un autre élément le rend addictif, c’est l’attachement à Champey et à Mau.

    Si vous avez aimé les autres livres de Christian Blanchard, si vous avez été remué par HS7244 de Lorraine Letournel Laloue, si vous avez été touché par Là-haut les anges de Chris Roy, vous devriez avoir le même engouement pour Angkar. Ce qui est certain, c’est que vous ne sortirez pas indemne de cette lecture puissante.

  • L’atelier de Litote 17 mars 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    Un roman puissant qui regroupe en deux parcours distincts, deux des pires personnages que l’on puisse imaginer. Sur deux époques différentes, on va se lancer avec Champey sur la quête de ses origines. Champey est une jeune mère qui après avoir subit la découverte de qui était vraiment son mari, voit revenir en elle sous forme de cauchemar un passé qui ne lui appartient pas. Il prend sa source au Cambodge, le pays qui l’a vu naître pendant la dictature des Khmers rouges. Les passages sur cette époque reprennent selon toute vraisemblance des évènements qui se sont produit au sein des camps de la mort et on est face à l’horreur. A partir de là on va la suivre dans ses recherches qui font appelle à la psycho généalogie. C’est sur ce point que j’ai eu le plus de mal à adhérer à l’intrigue même si cela s’est révélé très intéressant. En même temps nous suivons Mau la petite fille de Champey qui ne connaît de son père que ce que sa mère lui en a dit, à savoir que c’était un homme bon, parti trop tôt dans un accident de voiture alors qu’elle avait un an. Alors qu’en fait la vérité est à l’opposé. La plume de l’auteur est fluide et nous emporte dans les méandres de l’âme humaine avec beaucoup de talent. Il n’est jamais facile de lire les exactions commises par des tortionnaires, alors je suppose que c’est encore plus difficile quand il faut les écrire. Pourtant, je me suis vite prise à l’intrigue, le suspense savamment distillé, le rythme du récit et l’envie de mieux cerner le passé, le présent et l’avenir de Champey. Un roman qui remue et fait réfléchir sur l’incidence du passé sur le présent, l’intérêt réel de la petite histoire dans la grande. A découvrir. Bonne lecture.

  • Aude Lagandré 17 mars 2020
    Angkar - Christian Blanchard

    Avril 1976, Phnom Penh, Cambodge. La nation toute entière vit au rythme des enlèvements, tortures et crimes commis par le régime en place. L’Angkar, organisation révolutionnaire demande fidélité, respect et obéissance au parti. Janvier 2019, Brest, Champey est en proie à de terribles cauchemars qui la transportent au Cambodge. Elle rêve de bombardements, de sang, de tortures. Pourtant, adoptée dès son plus jeune âge, elle n’a jamais connu le pays qui l’a vue naître. Le mystère de ses origines reste entier. Mère d’une petite Mau âgée de 6 ans, Champey lui ment sur ses origines. Elle dissimule avec beaucoup de détermination l’identité de son vrai père et lui en invente un plus honorable. « Peut-on vivre dans le mensonge ? Dans une mystification idyllique de son passé ? Ou bien doit-on se confronter à la vérité, si terrifiante et cruelle soit-elle ? »

    Dans « Angkar », Christian Blanchard explore le mystère des origines par le prisme de deux survivantes, deux rescapées de la vie. Si le conscient se barricade pour ne pas souffrir, l’inconscient ne laisse pas Champey tranquille. Elle porte en elle le cauchemar de sa naissance et traîne les stigmates de ce pan de son histoire personnelle. Perturbée par ces nuits douloureuses et exténuantes, sa curiosité s’empare peu à peu de son quotidien, obsédée par les mystères cachés de sa naissance. Et pourtant, intéressant paradoxe, Champey cache la véritable identité de son père à sa fille, refusant toute authenticité le concernant, créant un faux album photo, racontant des anecdotes tronquées.

    Cette confrontation, et cette mise en perspective auraient dû être le point d’ancrage du roman. L’histoire du Cambodge et la prise de pouvoir des Khmers rouges, le décorum qui permettait de donner une âme au récit. La transmission épigénétique, le cœur d’une longue quête sur le chemin de la vérité. Les cartes étaient fort bien posées, les ambivalences dans les actions éminemment intéressantes, les affres psychologiques telles que « pourquoi reproduit-on ce qui nous fait souffrir » énoncées. Les connexions, les interactions entre l’histoire personnelle de Champey et la vie de sa fille laissaient supposer de beaux axes de réflexion sur ce qui fait que vous sommes qui nous sommes. Les retours en arrière, en 1976 sont très réalistes et fort réussis. L’histoire du Cambodge est peu connue et la raconter offre un voyage dans le temps dont le lecteur ne se lasse pas, même s’il sert principalement à raconter des abominations. Lorsque Champey se rend dans le centre de détention S-21 au Cambodge pour remonter le fil de son histoire, le lecteur est comme suspendu à ses émotions.

    Et puis, malheureusement, le soufflet retombe. Christian Blanchard donne à la seconde partie de son roman une direction particulière à laquelle je n’ai absolument pas adhéré. Les thématiques psychologiques captivantes abordées plus haut font place nette à des scènes d’actions pures dont je ne vous parlerai pas. Les réponses attendues n’arrivent qu’en toute fin de roman, presque jetées là comme un cheveu sur la soupe, dans une incompréhensible précipitation, sans développement particulier, et sans épaisseur. Le temps accordé pour aborder les vrais aspects spirituels du travail de mémoire et encore plus de la mémoire génétique est trop expéditif. Pour moi, tout va trop vite, et les choses ne sont pas traitées en profondeur.

    Voilà une semaine que j’ai achevé ma lecture et ce compte-rendu me torture depuis lors. J’aurais aimé écrire autre chose… Si la première partie du roman est habilement menée développant une vraie psychologie des personnages, la seconde partie m’a perdue dans des circonvolutions que je juge dommageables pour le roman. Cela reste mon avis et il n’engage que moi. Je suis persuadée que ce récit ravira les lecteurs avides d’histoires qui mêlent aspects introspectifs et scènes d’action. J’aurais préféré que Christian Blanchard reste sur sa ligne de départ et développe cette double mise en abîme de recherche des origines pour la mère et la fille, afin de dégager de vrais axes de réflexions. N’hésitez pas à vous faire votre propre idée et parlons-en.

    Je remercie des éditions Belfond et Netgalley pour leur confiance.

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