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Tu ne seras plus mon frère - Christian Blanchard

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Résumé :

2011, Syrie. Kasswara et Kamar, deux frères franco-syriens auparavant très unis, découvrent que l’amour fraternel n’est parfois pas assez fort. Quand le printemps arabe éclate, leurs divergences prennent le dessus. L’un rejoint la rébellion, l’autre demeure un fervent défenseur du régime de Bachar el-Assad.

Il n’y a plus de frères maintenant mais deux camps.
Tu ne seras plus mon frère mais un ennemi à éliminer.

2019, France. Florence Dutertre, assistante sociale, supervise le retour des « lionceaux du califat ». Ces enfants de djihadistes français ont grandi dans des camps syriens sous le commandement de Daech. Bombes à retardement ou jeunes innocents ? La question ne semble pas se poser pour le sniper qui les exécute un par un à leur arrivée sur le territoire. Terriblement choquée, Florence est pourtant prête à tout pour sauver ces enfants auxquels on a appris à compter avec des grenades…

Roman sombre et engagé, Tu ne seras plus mon frère nous plonge dans une Syrie déchirée où les liens du sang définissent les cibles à abattre et décrit, avec la puissance de son intrigue, l’impossible retour des enfants de combattants.
Source : Éditions Belfond

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Vos #AvisPolar

  • jeanmid 21 mai 2021
    Tu ne seras plus mon frère - Christian Blanchard

    Le printemps arabe qui débute fin 2010 en Tunisie puis se répand en Égypte , en Libye puis en Syrie , voit les populations se rebeller contre un pouvoir en place despotique . Mais si le soulèvement dans certains pays aboutissent un remplacement du régime précédent - de manière démocratique ou non - en Syrie , Bachar El-Assad s’accroche au pouvoir - aidé en cela par ses alliés russes et profitant des atermoiements des pays occidentaux - quitte , pour cela , à massacrer son peuple .
    Les Berger sont des exploitants de melons et de pastèques depuis plusieurs générations au Sud d’Alep . Ces franco-syriens dont les grands parents sont rentrés en France continuent leur commerce malgré la guerre civile qui éclate , voyant s’opposer les forces loyalistes au gouvernement en place et l’Armée Syrienne Libre ( ASL) , éprise de liberté qui souhaite faire tomber le dictateur .Les Berger ont deux fils et deux filles . Kasswara , l’ainé , a déjà fait l’armée et a obtenu de nombreux titres le récompensant en tant que tuteur d’élite . Son frère cadet , Kamar , ne rêve que de s’engager dans l’armée et de devenir tireur d’élite comme son grand frère .
    Mais le destin et la guerre civile qui bat son plein va les faire choisir deux camps opposés : Kamar pour l’armée loyaliste et l’ASL pour Kasswara , au risque qu’ils s’entretuent un jour , en Syrie ou neuf ans plus tard en France .

    Une fois de plus , j’ai été scotché par cette histoire qui vous prend aux tripes .
    Ces combats sanglants et sans pitié qui nous font vivre les épisodes de cette guerre syrienne , qui a vu la constitution de Daech et de son califat au beau milieu de cette guerre civile syrienne , sont d’un réalisme terrible . Une guerre complexe , un jeu dramatique à plusieurs bandes qui voient s’affronter sur un même terrain, intérêts et idéologies divergents : états arabes , occidentaux , russes , iraniens , turques , kurdes , les factions rivales syriennes et Daech .
    Kasswara est notre témoin de ces horreurs quotidiennes qui voit le combattant de la liberté se transformer en terrible machine de guerre . L’auteur nous immisce parfaitement dans cette ambiance de combats anarchiques pour gagner puis reperdre quelques pouces de terrains .
    La deuxième facette de ce roman est celle qui se déroule en 2019 . L’Etat islamique est décimé et la France , à travers l’Aide Sociale à l’Enfance accueille les premiers enfants de djihadistes français . Des enfants qui n’ont pour beaucoup connu que la vie sous Daesh et dont certains sont passés par l’école du califat , conditionnés par leurs instructeurs à tuer les mécréants et à devenir des lionceaux du califat .
    Enfants bourreaux ou futures victimes ?
    L’auteur nous montre avec l’efficacité de cette écriture qui le caractérise , l’ambiguïté de cette situation et les ravages de cette guerre qui a eu pour conséquences d’envoyer des centaines de milliers d’hommes , de femmes et d’enfants s’amasser dans des camps de fortune , seule solution de survie immédiate pour eux . Un roman qui se lit comme un thriller même si la fiction n’est ici qu’un support à des faits avérés et à une tragédie sans fin

  • valmyvoyou lit 24 avril 2021
    Tu ne seras plus mon frère - Christian Blanchard

    Syrie, 2011. Les chaînes gouvernementales syriennes ne parlent pas des débuts du « printemps arabe », que Kasswara observe, sur les réseaux sociaux. Son frère, Kamar, s’engage alors dans l’armée de Bachar el-Assad. Quelques mois plus tard, Kasswara reçoit une lettre de l’armée syrienne lui ordonnant de la rejoindre. Il déserte et rallie les forces de l’Armée Syrienne Libre. Aux yeux de sa mère, syrienne et musulmane, il est un traître. Son père, français, est fier de lui. Les deux frères combattent l’un contre l’autre. Les liens du sang sont effacés, remplacés par la haine.

    Par la voix de Kasswara, Christian Blanchard retrace les évènements tragiques de Syrie, de manière chronologique. Il rappelle les actes de Bachar el-Assad contre son peuple, les deux camps du pays qui se battent l’un contre l’autre, la répression du régime contre les opposants, l’émergence de Daesh, la position des pays occidentaux, le rôle trouble de la Russie, etc. Ces faits qui sont, souvent, difficiles à appréhender à travers les images des actualités, sont explicités et rappelés par l’auteur.

    Kamar et Kasswara savent qu’ils s’affronteront, lors d’un combat. Tous deux sont tireurs d’élite, tous deux pensent être du bon côté. La cause dépasse la complicité de l’enfance.

    Seine-Saint-Denis, septembre 2019. Florence est assistante sociale. Sa mission est d’évaluer le risque que représentent les enfants de djihadistes, de retour en France. Le garçon avec qui elle s’entretient s’appelle Youssef. Il avait six ans, en 2011, quand sa mère a rejoint Daech, en l’emmenant. Cette dernière a été tuée en Syrie. Les grands-parents maternels désirent que leur petit-fils vive avec eux, mais celui-ci est assassiné par un sniper, sous les yeux de Florence. C’est le troisième enfant de djihadistes qui meurt de cette manière. Qui est ce tueur qui exécute les lionceaux du califat ?

    Le désendoctrinement est-il encore possible ? Ces petits, sont-ils encore des enfants ou des bombes à retardement ? Le sujet est terriblement sensible. Ils sont jeunes, mais ils ont appris à tuer. Ils ont grandi avec l’idée que l’objectif de leur vie devait être de supprimer les « mécréants ». Cependant, ils sont aussi des enfants.

    Alors que Daech a perdu des territoires, les actes terroristes en son nom se multiplient sur le territoire européen. Le roman noir de Christian Blanchard nous force à nous interroger sur le retour de Syrie de ceux qui ont été, dès leur enfance, formatés par les djihadistes. Il ne prétend pas apporter la solution, mais ouvre de nombreuses questions en nous : l’âge des enfants/les dangers pour les nôtres.

    Il montre aussi que l’attitude des pays puissants est ambiguë et même si on le sait pertinemment, cela reste glaçant de lire combien la menace est proche de nous. Nous connaissons un grand nombre d’évènements évoqués dans Tu ne seras plus mon frère, cependant, la manière de les traiter les éclaire. Kasswara est au cœur des conflits, il décrit les tirs et ses sentiments qui évoluent à chaque mort dont il est responsable. Il se confie, également, au sujet de sa famille. Alors que ses parents aimeraient que la division n’éclate pas leur famille, Kasswara et Kamar savent que le point de non-retour est atteint.

    Tu ne seras plus mon frère est un roman qui remue. Le sujet nous touche de près, il nous renvoie à l’horreur qui nous a meurtris et nous menace toujours. Il est impossible de prendre du recul en le lisant. De plus, il nous oblige à nous questionner, sans que l’on trouve de réponses, ce qui montre à quel point la situation de notre monde est inquiétante. C’est un livre puissant.

  • L’atelier de Litote 14 mars 2021
    Tu ne seras plus mon frère - Christian Blanchard

    Lorsque le drame que vit un pays en guerre comme la Syrie vient toucher une famille franco-syrienne en son sein. En 2011, Deux frères que 3 années séparent vont choisir de combattre dans un camp différent. L’aîné va rejoindre les rebelles tandis que le plus jeune va combattre dans l’armée régulière de Bachar el-Assad. De nos jours, Florence Dutertre assistante sociale, accueil les enfants des djihadistes rapatriés à Paris. Elle étudie leur dossier pour décider s’ils représenteront un danger dans le futur. Un sniper semble avoir pris pour cible les lionceaux du Califat, Ashbal comme on les surnomme. L’auteur nous propose un roman attachant, ou la destinée de deux jeunes hommes se trouve bouleversée par leur choix. Qu’en est-il des liens du sang ? Seront t-il amené à combattre face à face ? Leur profond antagonisme va détruire les derniers liens familiaux, la haine et la violence ne vont cesser de gonfler leur cœur. On comprend vite la force émotionnelle qui se dégage de ce récit, la qualité d’écriture apporte une force et une authenticité qui vient faire battre le cœur du lecteur. Un roman terrible où il est question d’honneur et de fidélité à sa patrie. Le témoignage d’un jeune orphelin de retour de Syrie donne toute la mesure de l’endoctrinement subit. Une vision unique sur les dégâts causés par ce conflit nous est proposée. Sans compter ce que j’ai vécu comme un retournement de situation, quand à l’identité du sniper. Un magnifique roman à découvrir au travers du regard acéré de l’auteur. Christian Blanchard possède le talent pour se mettre à la place d’un sniper sans âme et nous faire comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, peu importe de quel côté il se trouve, il y a dans l’idéologie défendue un si grand pouvoir qu’elle est capable de transformer deux frères en deux ennemis, c’est édifiant et effrayant à la fois. Bonne lecture.

  • Aude Lagandré 14 mars 2021
    Tu ne seras plus mon frère - Christian Blanchard

    Le nouveau roman de Christian Blanchard « Tu ne seras plus mon frère » nous emmène en Syrie, au cœur d’un conflit entre les pro Bachar el-Assad et la rébellion ivre de liberté. Nous sommes en 2011 au sein d’une famille dans laquelle la mère est musulmane, le père catholique. Les deux fils ont des opinions politiques diamétralement opposées : Kasswara rejoindra les forces de l’ASL, l’Armée syrienne libre, et son frère Kamar intégrera le mouvement pour soutenir Bachar. De fait, les deux frères deviendront frères ennemis. Parallèlement, en 2019, Florence Dutertre, assistante sociale encadre le retour en France des « lionceaux du califat », Ashbal, des enfants partis avec leurs parents faire le Djihad nés en France ou en Syrie, mais de parents français. Ces enfants ont été nourris à la propagande, se sont entraînés dans des camps au maniement des armes. Ils deviennent de petits tueurs pour Daech, mais aussi de potentielles bombes à retardement à leur retour en France. Le désendoctrinement doit s’organiser, mais c’est sans compter un sniper présent sur le territoire qui les abat dès qu’ils posent le pied sur le sol français.

    Ce roman est vraiment intéressant pour plusieurs raisons. D’abord, il est très didactique, sans être fastidieux. Les enjeux du conflit en Syrie sont très bien développés, de même que les risques que cela engendre à l’étranger, notamment sur le sol français. Le rappel des différents attentats que nous avons vécus sur notre sol nous le remémore. Ensuite, il est passionnant de suivre des opinions politiques opposées dans une même fratrie. Christian Blanchard démontre parfaitement bien à quel point les divergences idéologiques peuvent détruire une famille et déclencher une haine incommensurable entre deux frères qui se sont toujours aimés. « Notre vie aura été en grande partie un gâchis. Cette guerre fratricide nous a détruits. Notre lien de sang vient d’être rompu. Notre haine l’un pour l’autre va reprendre le dessus. »

    La dextérité de l’aîné au maniement des armes et son courage en faisait un modèle à suivre dans les yeux du cadet, tant et si bien qu’il aspire à exercer la même profession que son grand frère, tireur d’élite, sauf que les appétences politiques ne sont pas toujours similaires sous prétexte d’être frères. Par opposition, les différences d’opinions entre le père et la mère sont du même acabit sans que cela ne les déchire pour autant. Moins fiévreux que leurs enfants, ils ont pourtant des opinions tranchées qu’ils gèrent différemment : l’un par la lecture de différentes sources de presse, l’autre par un silence plus ou moins désapprobateur. Ils se souviennent d’aimer unanimement leurs enfants, quel que soit leur camp.

    Enfin, l’auteur va plus loin dans sa réflexion par l’intermédiaire du personnage de Florence Dutertre. « Dans mon travail, je dois me poser la question suivante : ces gamins sont-ils dangereux, ou insérables dans notre société ? » Celle-ci a pour mission d’accueillir en France des enfants qui ont été endoctrinés toute leur vie. Le sujet est d’actualité et a soulevé bien des polémiques : que faire de ces enfants nés sur le sol français, partis en Syrie avec leurs parents qui reviennent en France ? Comment s’assurer qu’ils ne prévoient pas de se faire sauter au milieu d’une foule ? Comment défaire le noyau de l’enrôlement idéologique et les remettre dans un mode de pensée où ils seraient capables de réfléchir par eux-mêmes ? Car, « Une drôle de guerre fratricide se déroule en Syrie, mais le terrorisme s’exporte. L’idée est simple, mon ami : semer la panique partout où c’est possible. » Cette problématique de notre société ne peut qu’interroger le lecteur sur ce conflit et ses conséquences à l’échelle internationale, car il s’agit bien d’enfants dont on parle, d’enfants de 4 et 16 ans dont les cerveaux ont été farcis par des monstruosités.

    Pourtant, et je ne dévoile rien puisque ceci est précisé dans la 4e de couverture, un sniper les exécute un par un dès leur arrivée sur le territoire. Hors de question de laisser aux « lionceaux du califat » la possibilité de tuer la population en orchestrant des attentats meurtriers ou en suivant une logique fortement incrustée dans leur mental. C’est lors de la découverte de l’identité du sniper que Christian Blanchard me perd. Totalement. J’ai relu plusieurs fois la fin en cherchant des indices qui me permettraient de justifier ce choix, de me montrer que j’avais mal interprété certains signaux, mais je n’ai trouvé aucune logique à ce dénouement. Pour moi, cela ne fait aucun sens, cela ne se justifie pas et remet en cause l’ensemble du roman m’amenant même à penser que je n’avais finalement rien compris au conflit en Syrie.

    Alors ? Que dire ? D’une part, je voudrais vous encourager à le tenter si vous souhaitez comprendre les tenants et les aboutissants de cette guerre, en saisir les enjeux, pénétrer dans l’esprit de ces deux frères et appréhender leurs points de vue. L’éclatement de la cellule familiale de par leurs divergences d’opinions, l’amour si proche de la haine dissimule de nombreuses émotions, souvent contradictoires chez le lecteur. D’autre part, d’éventuellement m’apporter un éclairage sur cette fin qui me pose vraiment problème et dont la logique m’échappe totalement.

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