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Cendres ardentes - Marc Voltenauer

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Résumé :

Un corps démembré est retrouvé flottant dans le lac Léman. Bientôt un deuxième, puis un troisième. Des cadavres de femmes, atrocement mutilées, dont il ne reste que le tronc. Les victimes sont inidentifiables. Alors, trouver le coupable...L’inspecteur Andreas Auer et son équipe de la brigade criminelle de Lausanne sont immédiatement chargés de l’enquête. Parallèlement, un Albanais, Sokol Hoti arrive en Suisse à la suite de l’assassinat de son frère Mirjan victime d’une ancienne gjakmarrje (de gjak, le sang et marrja, la prise), littéralement une reprise du sang, une vieille histoire de vendetta à l’albanaise.
Mais Sokol disparaît. Une partie de sa famille installée en Suisse se partage entre l’idée de venger Mirjan ou de mettre fin au cycle de la vendetta.
L’inspecteur Auer se lance dans une course poursuite effrénée à travers l’Europe pendant laquelle il se verra confronté à la partie la plus sombre de son passé.

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Vos #AvisPolar

  • T’as où les livres ? 17 mars 2023
    Cendres ardentes - Marc Voltenauer

    Après Le dragon du Muveran (2015), Qui a tué Heidi ? (2017), L’aigle de Sang (2019) et Les protégés de Sainte-Kinga (2020), l’inspecteur Andreas Auer est de retour pour une nouvelle enquête. Et ce sont des morceaux de corps retrouvés dans le Léman qui occupent nos policiers et leur donnent du fil à retordre, l’état des corps laissant planer beaucoup d’hypothèses.

    En parallèle, nous suivons la famille Hoti, originaire d’Albanie, dont une partie vit en Suisse, ayant fui la pauvreté et l’instabilité. Une autre raison de cette fuite peut être imputée à une vendetta entre le clan Hoti et Hakami, et à une gjakmarrja, littéralement « une reprise de sang » ou le droit de venger la mort d’un homme par celle d’un autre homme de la famille du meurtrier, conduisant ainsi à une escalade de violence.

    Pour le retour de l’inspecteur Auer, Marc Voltenauer a choisi de nous immerger dans le passé plus que torturé de l’Albanie. Nous y apprenons énormément de faits très intéressants sur ce pays. Les chapitres du livre sont notamment rythmés par des extraits et des explications concernant le Kanun, un code de droit coutumier, datant du moyen-âge, qui régissait la vie quotidienne, et entre autres, les règlements de compte. Punies par le régime communiste mais toujours tenaces dans une partie de la société, ces lois ne sont aujourd’hui plus du tout adaptées au monde actuel et engendrent des bains de sang.

    L’auteur nous dévoile également des facettes de la triste histoire de l’Albanie durant le XXème siècle, et en particulier durant la dictature d’Enver Hoxha. Le pays a été totalement fermé durant des décennies, son peuple réprimé, surveillé par la police d’état, parfois emprisonné ou envoyé dans des camps de travail inhumains… Depuis la chute du régime communiste en 1991, cette patrie s’est considérablement vidée des ses habitants à cause d’une émigration massive. Les plaies sont encore béantes, et même si le développement va bon train, la corruption, les divers trafics et la violence restent préoccupants.

    Compte tenu de l’importante diaspora albanaise en Suisse, le choix du thème aurait pu s’avérer délicat à traiter, au risque de tomber dans les clichés, mais l’écrivain genevois aborde les choses très adroitement, en n’oubliant pas – comme à son habitude – de prôner des valeurs telles que la tolérance et la bienveillance envers son prochain.

    Mais avouons-le, pour ce cinquième tome, Marc Voltenauer a fait fort avec le méchant de l’histoire, qui s’avère être une belle ordure s’adonnant aux pires perversions qui puissent exister. Récit parfois cru, certaines scènes montrent bien les atrocités dont les hommes sont capables et on ne ressort pas indemnes de cette vendetta sanglante.

    Au départ, il peut apparaître un peu compliqué de rentrer dans le roman à cause de nombreux termes et noms en albanais. Fort heureusement, un arbre généalogique de la famille Hoti est fourni. Certaines discussions scientifiques m’ont aussi un peu perdue, comme celle sur l’impact des insectes dans la datation des cadavres. Et même si la vie privée des personnages principaux est un peu mise en retrait dans ce nouvel opus, tout ceci ne gâche en rien le grand plaisir de retrouver cette belle équipe de policiers et de suivre cette enquête passionnante !

    Et pour finir, chapeau à l’auteur pour le travail de recherche sur l’Albanie, qui a dû être considérable !

    En résumé, une plongée dans la noirceur humaine et dans le passé torturé de l’Albanie ! Une cinquième enquête très réussie !

    https://tasouleslivres.com/cendres-ardentes-marc-voltenauer/

  • universpolars 17 mars 2023
    Cendres ardentes - Marc Voltenauer

    Après être ressortis des mines de sel, à Bex, nous nous dirigeons, dans ce nouveau millésime, un peu plus à l’est. Nous débarquons en Albanie, ce qui me réjouit déjà. J’ai eu l’occasion de visiter ce pays de long en large et en travers, du coup, ça m’interpelle !

    J’aime ce pays qui est historiquement farci de paradoxes et de contradictions, à l’image du dictateur Enver Hoxha, qui y a longtemps régné. Aujourd’hui, encore, l’avis des albanais est totalement partagé sur le résultat de son gouvernement. Dans ce récit, Marc Voltenauer nous explique très bien l’historique de ce pays controversé.

    J’avoue avoir eu du mal à entrer dans cette histoire. Je n’arrive pas à en identifier clairement la cause, mais c’est certainement dû à l’écriture un peu trop chargée. Oui, pour moi, Marc Voltenauer entre trop souvent dans des phases descriptives, des détails qui m’occasionnent des indigestions, soit tout un répertoire didactique qui me lasse et qui m’agace.

    Très souvent, au cours du récit, un personnage nous fait tout un explicatif sur une procédure, une méthode ou un lieu et cela me fait presque perdre le fil, car je suis un impatient. C’est très personnel, mais ça m’irrite vraiment. Bref.

    Le début des chapitres traitant du passé s’ouvre sur un extrait du Kanun, ce fameux code albanais ancestral dont vous avez certainement déjà entendu parler et, franchement, j’ai apprécié ce détail qui est en lien avec le chapitre en cours.

    Nous serons également en Suisse, de nos jours, où nous allons découvrir un corps démembré, dans un sac poubelle, flottant à moitié dans le lac Léman. Ce crime va nous faire renouer contact avec Andreas Auer, flic à la PJ du canton de Vaud, ainsi qu’avec la région de Bex, chère à l’auteur.

    L’esquisse de cette trame est une affaire d’honneur et de vengeance entre deux clans familiaux. Dans certaines familles albanaises, ces éléments ne sont pas pris à la légère, mais plutôt réglés avec les tripes, pour certains, traités avec des codes stricts, pour d’autres.

    Au sein de la famille Hoti, qui vit en partie en Suisse, la réponse à donner ne sera pas très claire. L’auteur casse ici un peu les préjugés que nous pourrions avoir envers la communauté albanaise et il le fait plutôt bien. Je ne peux que cautionner !

    Trafics de stups, traite d’êtres humains, magouilles, nous voici embarqués au sein d’une organisation bien cloisonnée, qui nous transbahute entre la Suisse et l’Albanie. L’auteur nous y immerge totalement avec des personnages intéressants qui marquent bien les esprits.

    Oui, très bon récit. Le volet lié au trafic de stup est bien réalisé - réaliste ! - et je pense être assez bien placé pour relever ce point. Mise à part ces phases bien trop descriptives ou didactiques qui m’ont plus gêné qu’ennuyé, je dois admettre que j’ai plutôt bien croché à cette histoire qui ne fait qu’accélérer.

    Un bon nombre de références religieuses rythme un peu cette histoire et, pour moi, qui suis drastiquement antireligions - surtout catholique -, je me suis senti que très peu concerné. Ça, ce n’est évidemment pas de la faute de l’auteur !

    J’ai aimé suivre les traces des divers enquêteurs - même une none ! - qui nous conduisent droit vers l’horreur absolue. La seconde moitié du récit prend de la vitesse et j’admets que, cette fois-ci, j’ai plutôt bien croché et je me suis même plutôt bien éclaté !

    Ça va loin, très loin, dans la déchéance humaine. Vous verrez, c’est plutôt intéressant ! Marc Voltenauer a plongé la tête la première dans les abîmes – a même touché le fond ! - pour nous conter cette histoire. Humainement parlant, la teinte est plutôt sombre.

    Bonne lecture.

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