Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Un assassin qui passe : un polar étrange à redécouvrir

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

0 #AvisPolar
0 enquêteur
l'a vu/lu
0 enquêteur
Veut la voir/lire

Résumé :

Petit employé de banque, Jacques est un être solitaire, qui cache son malaise t au fond de lui. Sans amis et face à l’indifférence générale, il répond par la violence qui peut le transformer en assassin. Mais Jacques voue une passion secrète a Pauline, une actrice célèbre...

Ancien journaliste, auteur de plusieurs romans et d’une étude sur Jean-Luc Godard en 1967, Michel Vianey a signé en moins d’une dizaine d’années, entre 1976 et 1986, deux comédies et trois films policiers, dont Un assassin qui passe, une véritable curiosité sortie en 1980, où Richard Berry s’illustre dans le rôle d’un psychopathe, Jacques, à la fois tueur mélancolique et employé de banque étriqué.
Ce criminel, qui tient lui-même le registre de ses propres frustrations ("je me demande ce que j’ai fait au bon Dieu pour être aussi seul"), confie son mal-être à des femmes, regarde son reflet dans un miroir, avant de passer à l’acte. Il est avant tout un personnage dans l’impasse, dont le malaise semble catalysé par des ambiances froides ou nocturnes, superbement mises en évidence par la photographie de Bruno Nuytten, à qui ce long métrage doit beaucoup.
Comme un négatif du protagoniste, le policier Ravic est confronté à un semblable vide affectif, versant volontiers dans l’aphorisme fataliste qui en fait un prototype de flic désabusé ("personne ne comprend personne, ça n’empêche pas les gens de se parler, ni même de vivre ensemble").
Entre les deux hommes, il y a une actrice qui aimante leur attention : le tueur lui voue une passion fétichiste, l’inspecteur noue un contact plus rapproché, d’abord aux fins de l’enquête, puis mû par des sentiments irrépressibles.
Cet étrange polar, qui flirte à la fois avec l’absurde et une angoisse métaphysique, met en scène un tueur en série accablé par une sorte de désespoir tragique, incapable de parler normalement à des femmes, rendu fou par le rejet que son attitude suscite. S’il ne s’exempte pas d’intentions parfois trop lourdement dramatisées, Un assassin qui passe parvient à distiller sa lenteur insidieuse, jusqu’à une conclusion équivoque. La voix lente et grave de Jean-Louis Trintignant, toujours impeccable, lui donne un écho tout à fait particulier.

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En DVD ou Blu-Ray

Galerie photos

spip-slider

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.