- Auteur : Nicolas Beuglet
Avec son nouveau roman, Nicolas Beulget nous entraîne sur L’ïle du Diable pour une nouvelle aventure de son héroïne, Sarah...
Bepolar : Comment est née l’idée de ce nouveau roman ? Qu’est-ce que vous aviez envie de faire ?
Nicolas Beuglet :Lors d’un déménagement chez des amis, je suis tombé sur un vieux livre d’Histoire abandonné dans le grenier. Quand j’ai lu le titre et la 4ème de couverture, j’ai été stupéfait par le fait historique raconté et encore plus étonné de n’avoir jamais entendu parler d’un événement aussi effroyable. J’ai fait des recherches approfondies et j’ai découvert que cet épisode fou était passé sous les radars en dehors du seul ouvrage que je tenais entre les mains. Comme j’adore mettre en lumière des faits historiques ou scientifiques passionnants mais méconnus, j’ai su que j’allais en faire une histoire qui a donné L’île du Diable. Et pour l’anecdote, c’était avant Le Cri dans lequel je savais donc déjà d’où provenait l’étrange culpabilité de Sarah Geringën, mon personnage principal.
Bepolar : On y retrouve votre héroïne du Cri et de Complot, l’inspectrice norvégienne Sarah Geringën. Comment pourriez-vous nous la présenter ? Et quel lien avez-vous avec elle ?
Nicolas Beuglet :Sarah a deux facettes. Dans le travail, elle est froide, taiseuse, solide et ne supporte pas l’à peu-près, le cynisme ou l’ironie. C’est une jusqu’au boutiste, entièrement dédiée à son enquête et à la mémoire des victimes. Dans l’intimité, c’est une femme qui a le sens de l’humour, de la composition et un profond amour pour les enfants. Le lien que j’ai avec elle ? Si un jour, il m’arrive une tuile judiciaire, j’aimerais que ce soit elle qui s’occupe de mon enquête.
Bepolar : En mettant en scène la mort de son père, vous aviez envie de la bousculer encore plus ?
Nicolas Beuglet :Non. Dans L’île du Diable, la mort du père de Sarah est l’élément qui va permettre à Sarah de comprendre l’origine de cette culpabilité fantôme qui la détruit sans qu’elle sache d’où elle provient. En enquêtant sur la mort de son père, elle va lever le voile sur un secret de famille au cœur de tout. C’est une catharsis douloureuse, mais libératrice.
Bepolar : C’est un personnage torturé, toutes ses enquêtes se doublent de problématiques personnelles. Est-ce que vous l’imaginez un jour sereine ? (et donc vous séparer d’elle ?)
Nicolas Beuglet :Toutes les réponses à cette question sont un des objets des déstabilisantes découvertes que vous ferez dans L’île du Diable.
Bepolar : L’action se passe en Norvège et en Sibérie. Qu’est-ce que vous attire dans ces contrées ?
Nicolas Beuglet :A chaque fois c’est la recherche historique qui guide le choix des lieux. La Norvège a été choisie à l’époque du Cri parce que le projet Mk-Ultra qui est au cœur de l’intrigue avait très probablement été en partie mené dans l’hôpital de Gaustad à Oslo. Pour la Sibérie, c’est ce qu’il s’est passé sur cette île en 1933 qui a tout déclenché.
Bepolar : Quand pourrons nous vous voir en dédicace ?
Nicolas Beuglet :Pour les prochains, au salon du livre de Gradignan et de Brive.
Bepolar : Avez-vous déjà entamé un nouveau roman ?
Nicolas Beuglet :Sarah a besoin de repos, moi aussi… mais en vrai, quel auteur s’arrête vraiment de réfléchir ?
Chantal Levet 9 octobre 2019
L’interview de Nicolas Beuglet sur L’Île du Diable
Après avoir lu « le cri » et « complot « j’avaIs hâte de me replonger dans l’univers Glace et glaçant de la Norvège et de suivre les aventures de Sarah. Me voilà comblée et je fais durer le plaisir dans ma lecture un peu comme lorsque tu manges un morceau de chocolat tu n’ as Pas envie de l’engloutir d’une seule bouchée tellement c’est Addictif bref pas encore terminé que j’aI hâte d’être au prochain bouquin