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Nos frangins : un hommage maladroitement mis en scène

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Résumé :

La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police.
SÉANCES

En pleine période de manifestation des étudiants et lycéens contre le projet de loi Devaquet, prévoyant une sélection à l’entrée des universités, deux événements tragiques ont lieu le même soir, qui concernent directement la police française : la mort de Malik Oussekine, un étudiant de vingt-deux ans, violemment frappé par deux "voltigeurs" motorisés, les coups ayant directement entraîné le décès du jeune homme dans le hall d’un immeuble, quelques minutes après que ce dernier a quitté un club de jazz, à Paris ; l’autre fait, beaucoup moins connu, a lieu le même soir en Seine-Saint-Denis et implique un policier ivre qui ouvre le feu sur Abdel Benyahia, un Algérien de vingt ans, suite à une bagarre dans un bar, à laquelle le jeune homme avait tenté de mettre fin.
Le film de Rachid Bouchareb évoque ces tragédies de manière parallèle avant de rassembler symboliquement les deux familles dans un plan plutôt convenu, révélant in fine les véritables intentions du long métrage, dissimulé derrière les artifices de la fiction : guider le spectateur à travers un parcours émotionnel plutôt que de laisser parler des images d’archives qui n’ont besoin ni de commentaires, ni d’illustrations dramatisées impliquant des acteurs ou actrices.
Car, dès les premières minutes, le montage des documents radiophoniques et télévisuels laisse la parole aux membres du gouvernement de l’époque, celui de Jacques Chirac, ou à ses opposants les plus convaincus, en somme crée un "effet de réel" tout à fait saisissant. Dès lors, les séquences scénarisées ont beau contourner leurs intentions édifiantes, elles paraissent procéder des mêmes ressorts que des fragments de docufiction, aussi peu crédibles que des reconstitutions théâtralisées, puisque Nos frangins finit par abandonner la sobriété que promettaient ses scènes peu bavardes, son rythme ralenti, ainsi qu’une pure création fictionnelle, en l’occurrence un policier de l’IGS faussement melvillien, mais vrai paratonnerre à émotions, prenant sur sa propre personne tout la (dé) charge émotionnelle que les événements engendrent fatalement.
En vérité, Bouchareb s’est tout simplement trompé de forme : le documentaire aurait mieux convenu à son propos, sans accompagnement musical, avec le silence des hommages et la présence des fleurs comme témoignages de ces deux morts tragiques.

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