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L’interrogatoire d’Alexandre Galien

Bepolar : Tout d’abord, quelle est votre réaction après le prix Quai des
Orfèvres pour votre roman Les Cicatrices de la nuit ?

Alexandre Galien : Alors, juste après la remise du prix, ma réaction a été de tenter de descendre de l’estrade malgré mes jambes tremblantes. Depuis, je n’arrête pas de sourire bêtement. C’était, jusqu’ici, le plus beau jour de ma courte vie.

Bepolar : Comment vivez vous cette récompense, vous qui avez travaillé justement à la Direction Régionale de la Police Judiciaire ?
Alexandre Galien : C’est incroyable à tous les niveaux. D’abord, parce que mon manuscrit a été choisi par les grands flics qui m’ont donné envie d’embrasser cette carrière, c’est donc génial pour moi d’avoir obtenu leur blanc-seing. Ensuite, parce que les éditeurs de chez Fayard qui font partie du jury sont de véritables techniciens de la littérature. Ce prix est un véritable point de jonction entre deux milieux que j’aime, deux métiers qui sont pour moi une passion, et qui, à mon goût, ne se rencontrent pas assez.
Enfin, je suis très fier de partager ce prix avec tous mes collègues de la PJ, avec qui j’ai vécu les moments les plus joyeux, les plus tristes, et les plus intenses de mon existence.

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Bepolar : Parlons de votre roman, comment est-il né ?
Alexandre Galien : Mon roman est né la nuit, tout simplement parce que je n’ai pas le temps d’écrire la journée. J’aime les nuits parisiennes, leurs boites à chagrin, leurs kebabs que l’on achète dans une échoppe aux néons fluorescents, et que l’on mange sur un coin de trottoir quand point le jour. J’aime aussi les autres aspects de la nuit : les amitiés éphémères, les visages que l’on découvre au petit matin. La nuit, c’est le moment où les gens se révèlent, parce qu’ils se pensent à l’abri derrière des lumières tamisées. Je trouve cela très beau.

Bepolar : Il évoque le commandant Philippe Valmy, qui replonge dans le monde de la nuit pour élucider une enquête alors qu’il voulait justement s’en éloigner. Comment voyez-vous votre personnage ? Quels liens avez-vous avez lui ?
Alexandre Galien : Mon personnage est un peu le flic que j’aurais aimé (aimerais ?) devenir. J’aime les flics qui sont des éponges, qui savent s’imprégner des gens, des ambiances… C’est comme ça que j’ai appris le métier grâce, entre autres, à un collègue aujourd’hui en retraite à qui je dois beaucoup. Je pense, j’espère, que Valmy est de ceux-là.

Bepolar : On l’a dit, vous avez travaillé à la Direction Régionale de la Police Judiciaire. Quels liens y’a-t-il entre votre métier et vos histoires ? Vous vous êtes inspirés d’ambiances, de personnages croisés ? Et qu’est-ce qui vous a décidé à prendre la plume, pour écrire justement du polar ?
Alexandre Galien : Il y a forcément un lien, mais je ne m’inspire jamais de faits réels. Je trouve cela trop complexe, d’abord par rapport aux victimes, ensuite parce que j’aime beaucoup inventer des intrigues, et il est hors de question que je m’en prive. En revanche, les personnages, les ambiances, et quelques anecdotes sont directement inspirées de certains de mes amis, collègues. Ce qui est amusant, c’est que ce ne sont jamais ceux qui sont concernés qui se reconnaissent.

Bepolar : Le livre vient tout juste de sortir. Comment appréhendez vous ce moment ?
Alexandre Galien : Je vais laisser au livre la liberté de vivre. A partir du moment où j’ai mis un point final aux épreuves, plus rien n’est entre mes mains. Alors, j’essaye de me laisser porter sans trop réfléchir (même si je ne vous cache pas que je suis allé faire un tour dans une ou deux librairies le jour de la sortie, et que nombre de mes amis m’envoient des photos des mises en place. C’est assez vertigineux).

Bepolar : Quand pourrons nous vous voir en dédicace ?
Alexandre Galien : Je serai à la fête du livre de Toulon la semaine prochaine, Angoulême et Marseille ensuite. Le mieux serait de me suivre sur Instagram pour avoir toutes mes dates de dédicace, sinon cette réponse serait bien trop longue et rébarbative.

Bepolar : Quels sont vos projets ? Êtes-vous en train d’écrire un nouveau livre ?
Alexandre Galien : Je suis en train de préparer un roman de littérature générale qui sortira - si je rends mon manuscrit à l’heure - à la rentrée prochaine chez Michel Lafon

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