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Sophie Wouters nous parle de son polar Célestine

Bepolar : Tout d’abord qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce premier roman ? Comment est-il née ?  
Sophie Wouters : J’ai eu plein d’idées de roman au cours de ma vie mais mon récit Célestine est né comme par magie : je ne savais pas cinq minutes auparavant que j’allais le commencer, et n’en avais même pas eu l’idée ! Les deux premières pages ont été rédigées comme sous l’emprise de l’écriture automatique et, après les avoir relues, je fus encore plus étonnée de réaliser que je savais où j’allais, que j’irais jusqu’au bout, mais aussi quels seraient le ton, le déroulement, la construction et la chute de l’histoire !
Et, pour l’anecdote, mon roman sorti en Belgique en 2021 connaissant depuis un incroyable succès, certains s’amusent à me dire que mon aventure est céleste … Je peux donc dire ici que son écriture l’a été aussi ! (rire)

Bepolar : C’est une sorte de polar à l’envers, puisque dès le départ on sait que votre héroïne est devant une cours d’assises pour mineurs. Qu’aviez-vous envie de faire avec ce roman ?
Sophie Wouters : De parler de nos faiblesses humaines, de ces petites choses qui semblent anodines mais qui peuvent pourtant parfois participer à une tragédie, et que tout un chacun peut facilement se retrouver à la barre des accusés, que personne n’en est à l’abri.
Et cela m’a semblé tout aussi vite évident qu’il me fallait mener la chose sous forme d’intrigue.

Bepolar : On est dans la France des années soixante. Pourquoi avoir choisi cette période ? Est-ce c’était facile de se replonger dans les milles et un détails de ces années là ?
Sophie Wouters : Tout d’abord parce que je l’ai adorée. Je suis née en 1963, n’ai vécu avec ma mère que jusqu’à mes 7 ans, et cette période représente sans conteste celle que j’ai préférée jusqu’à l’âge adulte ; je m’en souviens donc très bien… Bien évidemment, malgré ma mémoire que certains traitent « d’éléphant », j’ai dû faire des recherches quant aux dates ou autres précisions, mais pour le reste ce fut plutôt « un jeu d’enfant » (rire) pour moi de la relater. Et puis, l’histoire (même si intemporelle) n’aurait pas été possible aujourd’hui pour des questions de lois et de pratiques judiciaires.

Bepolar : Comment voyez-vous ce personnage de Célestine ? Elle est orpheline, ses parents étant morts à sa naissance. Vous la vouliez marquée par le malheur ?
Sophie Wouters : Je la voulais en tout cas marquée par le « déjà pas de chance ».
Célestine est belle (très belle même !), douce, gracieuse, intelligente et représente en quelque sorte la pureté.
Bien sûr, la beauté est normalement un cadeau du ciel. Mais l’est-elle quand on vit sans protection réelle de l’entourage et dans un monde rural tel que je le décris, rempli de préjugés ?

Bepolar : Vous avez une belle capacité à nous dépeindre des personnages en quelques lignes. Quels rapports avez-vous avec eux, vous leur autrice ?
Sophie Wouters : Je n’ai aucun rapport avec eux. Ils sont le fruit de mon imagination. Mais il est vrai que mes parents divorcés quand mes deux frères et moi étions très jeunes avaient une existence et des relations diamétralement opposées : nous avons donc pu rencontrer dans notre va-et-vient différentes classes sociales de la société, ce qui m’a très certainement inspirée inconsciemment à créer cette galerie de personnages. De plus, j’ai toujours été d’une nature très empathique, un véritable buvard, et j’ai pu à un moment donné réaliser que ces caractéristiques qui ont été souvent lourdes à porter m’étaient, par contre, très bénéfiques dans le processus de création.

Bepolar : Qu’est-ce que vous aimeriez que les lecteurs et lectrices retiennent de votre roman une fois la dernière page tournée ?
Sophie Wouters : Tout un chacun sait qu’une vie peut basculer en un instant par un acte, un mot, un accident et peut aussi entraîner dans le naufrage pas mal de personnes mais encore faut-il l’« intégrer ».
La chute rapide et brutale de mon roman est là pour mettre cela en exergue.
Il y aurait bien plus à dire, évidemment, sur mes intentions, mais il y a de bonnes chances que je divulgâcherais l’histoire en le faisant.

Bepolar : Quels sont vos projets ? Travaillez-vous sur une nouvelle histoire ?
Sophie Wouters : Bien sûr, je travaille actuellement sur un prochain mais ce n’est pas une tâche facile, Célestine prenant beaucoup de mon temps… La preuve en est : je suis actuellement en train de répondre à vos questions ! (rire)


Photo, copyright Eric de Ville

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