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Bonne Nuit ma Douce - L’interrogatoire de Julie Garcia

Bepolar : Comment est née l’idée de ce roman, Bonne Nuit ma Douce ?
Julie Garcia : J’avais envie d’écrire depuis longtemps mais ne parvenais pas à me lancer. Un poil trop vertigineux comme projet… Et puis, il y a quelques années, j’ai quitté Paris pour aller m’installer à Hong-kong et je me suis dit que c’était le moment. Avant de partir, j’ai passé les fêtes de Noël en famille à Copenhague et c’est une remarque que m’a faite ma maman sur place qui m’a donné l’idée du livre.

Bepolar : Tout commence avec la disparition d’une ado alors qu’elle passe des vacances à Copenhague avec ses parents. Vous aviez envie d’écrire sur le deuil d’une enfant ?
Julie Garcia : Pas vraiment. C’est l’intrigue que j’ai mise sur pied qui m’a obligé à traiter le sujet du deuil d’un enfant. Ce n’était pas une volonté de départ. D’autant plus que quand j’ai commencé à écrire, je n’étais pas encore maman et me mettre dans la peau d’une mère endeuillée n’a pas été évident. J’avais vraiment peur de sonner faux.

Bepolar : Vous mélangez le récit de l’enquête mais aussi le journal intime de la mère de famille. Ce sont des styles de narration très différents. Comment avez-vous travaillé pour construire votre intrigue ?
Julie Garcia : Ma méthode - si on peut vraiment parler de méthode - a été plutôt…originale. J’avais en tête le début et la fin de l’histoire et j’ai inventé le reste au fil des pages. J’ai totalement laissé mon imagination mener la danse. En revanche, j’ai décidé dès le départ de construire mon récit autour de deux personnages principaux : l’inspecteur et la mère de la victime. Je les voulais très différents pour pouvoir jouer sur les registres et tonalités mais également pour laisser l’histoire se dévoiler par des prismes distincts, au travers d’univers, de réflexions et d’émotions contrastés. J’ai donc dressé leur portrait dans les premières pages et j’ai essayé de garder le cap !

Bepolar : Ça se passe à Copenhague. Pourquoi avoir choisi cette ville et comment a-t-elle influencé l’histoire ?
Julie Garcia : Comme je le disais précédemment, c’est à Copenhague que m’est venue l’idée du livre et c’est pourquoi j’ai décidé d’y planter le décor de Bonne Nuit ma Douce. Le séjour que j’y ai passé en 2015 a dès lors « imbibé » tout mon récit. Le temps, la gastronomie, les ambiances, les lieux visités… tout a été utilisé pour dépeindre au mieux la ville et ses habitants. Et puis Copenhague en hiver, c’est glacial à l’extérieur et bouillonnant à l’intérieur, cela m’a paru être le cadre idéal pour mon histoire.

Bepolar : Dites-nous un mot d’Eléonore et de de l’inspecteur Nielsen. Comment les voyez-vous ? Qui sont-ils ?
Julie Garcia : Éléonore c’est une femme solaire à qui tout à toujours réussi. Elle n’a jamais connu d’échec. Ni de choc. Elle est en cela quelque peu déconnectée des réalités de la vie et se complait dans son rôle d’épouse et de mère parfaite qui mène sa barque avec succès. Elle s’en félicite d’ailleurs sûrement un peu trop... En fait, je lui imagine beaucoup de qualités et la vois comme une belle personne mais je décèle en elle une petite envie malsaine de jeter son bonheur à la figure des autres.

À la différence d’Eléonore, Nielsen est un écorché vif. Il est rustre, solitaire, blasé. Et n’ayons pas peur de le dire, il répond tout à fait au cliché du flic de fiction qui boit, qui jure, qui grogne mais qui a à cœur de faire son métier correctement ! Sous ses airs d’ours mal léché, c’est un personnage que je trouve très attachant. J’aime ses maladresses et sa pudeur. Et la carapace qu’il s’est construite pour faire croire au monde que rien ne l’atteint m’attendrit beaucoup.

Bepolar : C’est votre premier roman. Voici désormais quelques semaines qu’il est en librairie. Comment avez-vous vécu ce premier automne d’autrice ?
Julie Garcia : Je crois que je n’ai toujours pas réalisé que j’avais été publiée… Je n’ai pas encore vécu le moment d’euphorie dont on est censé s’enivrer lorsqu’on comprend que l’on est allé au bout du projet ! Même en voyant le livre en librairie ou en lisant les chroniques… cela ne va peut-être pas tarder… Je prends plutôt cette aventure comme un bonus. Quelque chose dont je n’attends rien et dont tout me réjouit. Je prends notamment beaucoup de plaisir à échanger avec mon éditeur sur les divers projets qui entourent la sortie du livre et à parler de l’histoire avec mon entourage !

Bepolar : Quels sont vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ?
Julie Garcia : Le livre est en train d’être adapté en mini-série audio. C’est excitant car il s’agit d’un format complètement nouveau ! Nous suivons donc le super travail de la scénariste à qui incombe la mission. D’autres projets sont en cours mais j’attends quelques confirmations pour en parler. Et puis, l’intrigue du second roman est en train de prendre forme !

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