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Nuits blanches en Oklahoma - Collectif d’auteurs

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Résumé :

Une maison perdue en Oklahoma, un évènement arrivant tous les matins à 3h11 la nuit d’ Halloween, cinq auteurs pour écrire leur version de l’histoire. Des adolescents en mal de sensations ou un agent immobilier très décidé, une gentille famille, une écrivaine en quête d’inspiration ou un jeune garçon sur la route des vacances... Tiendront-ils jusqu’au matin ? Êtes-vous prêts à affronter l’impensable ?

Source : Okama éditions

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  • Cancie 31 mars 2021
    Nuits blanches en Oklahoma - Collectif d’auteurs

    Nuits blanches en Oklahoma est le deuxième opus collectif publié par les Éditions Okama, le premier s’intitulait L’étrange Noël de Sir Thomas et je ne l’ai malheureusement pas lu.
    Le domaine littéraire de cette nouvelle maison d’édition suisse, créée à Lausanne en 2019 est le fantastique et la fantasy.

    Cinq auteurs Nicolas Feuz, David Ruiz Martin, Sandra Morier, Catherine Rolland et Lolvé Tillmanns ont accepté de jouer le jeu de l’écriture sous contrainte dont voici les règles : une maison perdue en Oklahoma et des événements étranges chaque nuit d’Halloween à 3h11 précises. Ils nous livrent cinq novellas (romans courts), dans lesquels l’imaginaire et le surnaturel vont nous faire frissonner.

    Lolvé Tillmanns, avec Oklahoma’s ghosts est la première à nous emmener là-bas, où les frères O, fournisseurs de drogues, ont décidé pour redorer leur image et se rendre sympathiques afin que les Gouverneurs leur foutent la paix, de faire retaper une vieille bicoque et d’en faire une résidence d’artistes, la O farm. Trois écrivains inconnus mais prometteurs sont retenus et convoqués par l’attachée de presse de la Fondation O. Arrivés sur place, ils sont dans un premier temps hébergés dans un motel, la résidence n’étant pas encore terminée. Ted le réceptionniste leur dit « qu’il ne faut pas s’en approcher et ne surtout pas y dormir, un esprit indien hanterait les murs ». Mais cela ne freinera pas la seule femme du trio en quête d’inspiration, elle qui adore les légendes et les maisons soi-disant hantées. Vers quelles rencontres se rend-elle ?
    En quelque pages, l’auteure réussit à brosser le portrait psychologique de personnages ayant chacun une personnalité bien particulière, avec notamment la mégalomanie des frères O et à nous faire prendre conscience de ce qu’a été la quasi extermination des indiens, les derniers natifs relégués dans des réserves. Si l’humour et le surnaturel sont bien présents, l’angoisse suscitée par la détermination de l’écrivaine en herbe pour se rendre coûte que coûte dans la bâtisse va crescendo jusqu’à une fin inattendue  !

    Vient ensuite Les passeurs de Nicolas Feuz, récit qui m’a d’abord fait penser à un road-movie. Sur la Route 66 roule une Dodge Charger 1969 avec à son bord Malika jeune ado et ses parents. Ils se mettent à chanter tout en gesticulant pas mal, la voiture dévie de sa trajectoire, le soleil rasant éblouit le conducteur et soudain une sirène puissante vient les extraire de leur délire passager. Un gigantesque truck arrive en face. Pour avoir essayé de l’éviter, la voiture va se retrouver dans le fossé et Malika blessée à la tête ; aucun secours à attendre d’un véhicule de passage, il n’y en a point et de plus pas de réseau. le crépuscule tombe et Malika a besoin de soins. Ils aperçoivent alors un petit point lumineux dans une zone déserte éloignée de l’axe de la route et qui semble être une habitation. Avec une certaine appréhension ils tentent de la rejoindre. Effectivement, elle est habitée, mais par des personnes plus inquiétantes que réconfortantes et je suis restée ébahie, songeuse et estomaquée par le dénouement à rebondissements !

    La troisième novella de David Ruiz Martin, La fille aux yeux de perle , nous conte l’histoire de quatre adolescents, Josh et sa petite soeur Pearl, Sonny et Owen qui ont décidé de se rendre à vélo vers la réserve naturelle du Comté de McCurtian. Ils ont décidé, à l’initiative de Josh d’aller passer trois nuits dans une maison hantée et pas de meilleur moment pour cela que le week-end d’Halloween. On dit que dans cette maison un père aurait tué sa femme et ses gosses mais pour Josh, si cette maison est à l’abandon, c’est tout simplement parce que c’est la demeure de Jack-o’-lantern lui-même, mort le jour d’Halloween et qui se manifeste chaque année cette nuit-là à 3h11. Des éléments bien perturbants attendent nos jeunes en mal d’aventures et qui est cette Molly aux yeux de perle ? Beaucoup de questions encore, de surprises, de frayeurs et d’inexplicable

    Catherine Rolland, quant à elle, avec Le gros fantôme qui écoutait Schubert , nous décrit la déception et la grosse désillusion que ressent ce jeune garçon Gabriel Carter de New-York, envoyé pour les vacances chez Harry dans ce trou perdu d’Oklahoma. En cette veille d’Halloween, il parcourt le coin à vélo mais sa récolte en bonbons est maigre quand soudain il se trouve devant une maison en piteux état, semblant inoccupée. Lorsqu’il se décide tout de même à frapper, stupeur, une vieille personne ouvre, lui répond et lui demande d’attendre pour qu’elle puisse lui donner quelques sablés qu’elle est en train de cuire. Sa petite-fille sort alors avec une orangeade et va insister auprès de sa grand-mère pour que Gabriel passe la nuit chez elles. Elle va confier à celui-ci un secret qui ne le convainc guère mais duquel il ne pourra bientôt plus douter. Une histoire encore bien surprenante et fantastique menée avec beaucoup de délicatesse.

    C’est à Sandra Morier qu’il échoit de présenter le dernier petit roman intitulé 3h11 , tout simplement. Cette fois, c’est un jeune agent immobilier, très malin, James Ronwell qui entre en jeu. Il a pour habitude de racheter à bas prix des maisons dans lesquelles un fait tragique s’est produit et qui du coup n’ont pas trouvé acquéreur. Après les avoir retapées, Il les revend en omettant bien sûr de révéler l’histoire dramatique qui a pu s’y produire. Il vient justement de repérer une belle affaire : une bâtisse isolée et délabrée dans une forêt en Oklahoma qui va être mise aux enchères et il a même déjà des acheteurs potentiels. Il est certes un peu étonné lors de l’enchère que personne d’autre que lui ne se porte acquéreur, d’autant que la mise de départ était plus qu’alléchante. Qu’à cela ne tienne, il achète et le 30 octobre, il décide de se rendre à ce fameux domaine dit « Whitman ». Il finira après maintes péripéties à parvenir jusqu’à la maison et entrer. Il va cependant bien vite se retrouver enfermé dans celle-ci sans aucune possibilité de sortir et une seule solution va lui être offerte par l’entremise d’un petit carnet noir trouvé sur la cheminée dans lequel sont mentionnées, au fur et à mesure de l’avancement dans le temps, des énigmes à résoudre. James parviendra-t-il à trouver les réponses dans le temps imparti ? Quelle angoisse et quelles surprises ! Ici également un rebondissement final m’a laissée bouche bée !

    Coup de chapeau à tous ces auteurs pour leur imagination débridée ! En effet, si le surnaturel est présent dans chacun des textes, chaque auteur a su créer une ambiance singulière, angoissante, magique très agréable à découvrir dans laquelle des personnages poussés par la curiosité sont amenés, souvent par une force qu’ils ne maîtrisent pas à affronter l’impensable.
    Il est difficile, même pour un esprit cartésien de résister ne serait-ce qu’un instant à cette magie et pourquoi, après tout, ne pas se laisser emporter, le temps de la lecture, dans ces voyages hors du temps ?
    J’ai été confrontée à un genre littéraire que je ne connaissais pas du tout et qui, à vrai dire ne me tentait guère, mais je dois reconnaître que j’ai été captivée par cet ouvrage. Je pense que le talent de ces cinq plumes y est pour beaucoup et je ne regrette en rien d’être sortie de ma zone de confort.
    Cette anthologie fantastique collective est particulièrement originale et en attendant le prochain Hallowen, n’hésitez pas à vous plonger dans Nuits blanches en Oklahoma , vous n’en sortirez pas indemnes !
    Impensable, mais certains fantômes rencontrés lors ma lecture continuent à me hanter !

    Je remercie vivement Babelio et les éditions Okama pour cette belle découverte.

  • Les lectures de Maryline 26 janvier 2021
    Nuits blanches en Oklahoma - Collectif d’auteurs

    J’aime beaucoup ce que propose cette nouvelle maison d’édition très dynamique. Après "L’étrange Noël de Sir Thomas", voici un nouveau recueil de petites histoires écrites par cinq auteurs. Nicolas Feuz avait participé au précédent donc je le connais un peu, David Ruiz Martin est un auteur que je connais et que j’apprécie énormément (chacune de mes lectures est un coup de cœur !), Sandra Morier et Lolvé Tillmanns sont des inconnues pour moi et je suis donc contente de les découvrir. Quant à Catherine Rolland, j’ai lu tous ses livres !

    Je vais donc vous donner mon impression sur chacun des textes.

    Lolvé Tillmanns est une véritable belle découverte. J’ai adoré son écriture et son humour, et pourtant je ne suis pas fan des fantômes ! Son histoire est à la fois drôle, angoissante et folle. Un grand bravo !

    Avec Nicolas Feuz, le lecteur se fait berner du début à la fin. C’est une histoire qui fait réfléchir, qui permet de se poser les bonnes questions et qui remet en cause tout un tas de croyances qu’on pensait acquises. Et si tout ça était réel ? J’avoue que ce n’est pas mon style de lecture habituelle mais je dois reconnaitre que c’est sacrément bien écrit !

    David Ruiz Martin m’a un peu déçue cette fois-ci. L’histoire qu’il nous raconte est un peu trop longue et surréaliste pour moi. Dommage car l’auteur a une plume délicate que j’apprécie énormément.

    Catherine Rolland nous livre ici une histoire émouvant et très sensible. J’ai apprécié la découverte surprise du dénouement. Une plume délicate, une auteure que j’apprécie de plus en plus.

    Sandra Morier a pour moi, conclu de la meilleure des manières ce recueil. Son histoire est géniale ! Une sorte de "livre dont vous êtes le héros" doublé d’une chasse aux trésors ou encore un escape game... Bref, tout ce que j’aime. Comme j’aurais aimé que son histoire dure plus longtemps....

    L’ambiance de ce recueil est flippante, sombre et macabre. L’éditrice leur a lancé un défi et ils ont tous brillamment réussi à mettre en scène des personnages magnifiques sans aucun éléments donnés au départ les concernant. Celle-ci leur a seulement imposé le cadre spatio-temporel et une heure précise et ils ont tous réussi à nous servir des histoires à la hauteur de la demande. Un grand bravo, je suis fan !

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