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Petite fleur : comme un parfum d’ennui

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Résumé :

Le couple, l’amour et la vie de famille sont de bien belles aventures que vivent José et Lucie. Jusqu’au jour où l’ennui s’installe. Lucie consulte alors un psy pour sauver leur couple. De son côté, José vient me voir, moi, Jean-Claude, leur voisin. Ensemble, nous lançons une nouvelle thérapie. Trinquer, danser et jouer au meurtrier tous les jeudis : la nouvelle recette du bonheur !

Petite Fleur commence à la manière d’un film naturaliste, évoquant le quotidien d’un couple qui vient d’avoir un bébé, Antonia. Très vite, les horaires du nourrisson contrarient les relations entre le père, José, et la mère, Lucie, outre que le barrage de la langue s’immisce comme un obstacle entre eux, dès lors que la jeune femme ne parle plus espagnol (José ne comprend quasiment pas le français). Bientôt, la relation entre les personnages s’envenime sérieusement.

En dépit de quelques moments déjà décalés, la qualité documentaire des premières minutes ne profile pas la bifurcation scénaristique qui met l’histoire sur d’autres rails, lorsque José, à la recherche d’une pelle, sonne chez son voisin. Il finira par le tuer avec ce même outil, avant de le voir réapparaître un peu plus tard.
Non, nous ne sommes pas chez Albert Dupontel. Petite Fleur n’est pas Bernie, mais il s’en exhale un même parfum qui associe la violence et l’absurde pour construire une sorte de fable sociale, le fantastique en plus. Tout cela serait agréable, si l’on n’était pas, dès le départ, plombé par le rythme mollasson de la mise en scène et le sentiment que les protagonistes, tous fantoches, obligent les actrices, les acteurs à des contorsions artificielles pour les faire exister.

Melvil Poupaud, en héros amateur de vin et de jazz, incarne l’inconscient du personnage falot que joue Daniel Hendler, avec une telle évidence symbolique qu’on repère rapidement l’intention. Les disparitions/apparitions de ce voisin hâbleur ont beau enfermer l’histoire dans une boucle semblable à celle d’Un jour sans fin, le film culte d’Harold Ramis, on n’éprouve pas la même sympathie pour ce long métrage rapidement vain, qui s’embourbe dans une série de scènes bien longues, dont les personnages finissent par livrer la clef par des répliques bavardes, quand la voix off ne prend pas le relais pour surligner certaines séquences.
Comment s’étonner que, dans un tel contexte, l’histoire s’embarrasse d’un psy, figure centrale, contemporaine d’un certain nombre de films résilients ? Car les protagonistes sont bien tous en thérapie, pour reprendre le titre d’une célèbre série consensuelle. Et c’est bien le problème. La séance est interminable.

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