
- Réalisateur : Jalil Lespert
- Acteurs : Jalil Lespert, Romain Duris, Charlotte Le Bon, Camille Cottin
- Distributeur : Universal Pictures International France
- Genre : Policier / Polar / Film noir, Thriller
- Nationalité : Français
- Date de sortie : 16 novembre 2016
- Durée : 1h39mn

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Résumé :
Iris, la femme d’Antoine Doriot, un riche banquier, disparaît en plein Paris. Max, un jeune mécanicien endetté, pourrait bien être lié à son enlèvement. Mais les enquêteurs sont encore loin d’imaginer la vérité sur l’affaire qui se déroule sous leurs yeux.
IsaVP 13 octobre 2020
Iris - Jalil Lespert
Iris, la femme d’Antoine, un directeur de banque richissime, disparaît en plein Paris à la sortie d’un restaurant.
Mais rapidement on comprend que c’est un enlèvement orchestré par Iris elle-même, avec la complicité de Max, un mécanicien de banlieue parisienne, très endetté.
Les enquêteurs de la Police Criminelle sont rapidement saisis de l’affaire mais ils se laissent mener par le bout de nez par des protagonistes manipulateurs.
Un thème de polar classique dans lequel j’ai trouvé les personnages assez peu crédibles.
Les policiers manquent cruellement de professionnalisme et le contraste entre le riche banquier et le petit garagiste endetté est assez caricatural.
De même la vie sexuelle des bourgeois très libérée s‘oppose à la vie monotone de divorcé de la classe laborieuse.
L’histoire est bien ficelée, sans être très originale et si l’on n’est pas surpris par son déroulement assez prévisible, on est pris par la mise en scène nerveuse du film et les belles images contrastées du Paris de nuit.
Romain Duris (Max) très authentique, est excellent mais les autres acteurs m’ont paru figés dans des rôles qu’ils ne vivaient pas vraiment, notamment Jalil Lespert (Antoine) avec son physique de militaire qui ne colle pas trop à son rôle de banquier et Charlotte Lebon (Iris), plus poupée Barbie que reine du SM. De plus, plusieurs scènes manquent de réalisme, avec des plans trop rapprochés et des regards improbables.
Une mention spéciale pour l’ingé son à qui il manque encore quelques notions de dosage.
C’est au final un film qui se laisse voir, sans en attendre de révélation.