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L’interrogatoire de Michel Robert

BePolar : Qu’est-ce qui vous a donné envie de raconter cette histoire ?
Michel Robert :Depuis tout petit, je suis fasciné par le Far West, par cette nature qui le symbolise, immense, indomptée, parfaite, fasciné plus particulièrement encore par les paysages sauvages de l’Arizona, du Texas et du Nouveau Mexique, ces territoires où vivaient les Apaches et les Comanches ; j’ai parfois l’impression d’y avoir vécu et chevauché, dans une vie antérieure.
Vous l’aurez compris, je suis également captivé par les peuples amérindiens de l’époque, que j’admire, ne serait-ce que pour leur rapport à l’autre, leur rapport à la nature, avec l’animal. Avec le cheval, surtout.
Autre sujet de fascination pour moi, complémentaire, que le cheval, avec qui j’entretiens un rapport particulier. Galoper en pleine nature, ressentir la pleine puissance de son destrier, avec qui l’on fait corps, cette complicité entre l’homme et l’animal, toute simple, c’est quand même des sensations incroyables, non ?
Et si j’ai découvert la richesse de l’univers western, gamin, c’est grâce aux films d’Hollywood, en technicolor, qu’offrait la télévision de ma jeunesse, ainsi qu’au travers des romans de Fenimore Cooper, de Davy Crockett ou de Conan Doyle (oui, il a écrit des Amérindiens !). J’ai grandi avec le western, tout comme j’ai ensuite grandi avec la fantasy que j’ai découverte dans la foulée, il a participé à la construction de mon imaginaire et celle de mes aspirations.
Mon vélo s’est très vite transformé en mustang et moi en guerrier apache ou cheyenne, avec mon arc, mes flèches et mon couteau de bois. Que d’aventures j’ai alors vécues !
Il était donc pour moi naturel, évident, indispensable, comme je l’ai fait pour la fantasy (avec mon cycle de l’Ange du Chaos), que de tenter, un jour, d’apporter ma propre vision du genre, de rendre au western un hommage passionné, lui qui m’a tant fait rêver, vibrer, voyager, et qui a, sans aucun doute, en partie contribué à faire de moi l’écrivain que je suis devenu. Et voilà, le jour est venu !

J’ai également choisi une époque, le printemps 1873, date où les Apaches étaient encore à peu près libres

BePolar : On plonge dans le monde du western, qu’est-ce qui vous plaisait dans cette ambiance et cette période ? Y’a-t-il d’ailleurs un plaisir
particulier à raconter une histoire dans cet environnement ?

Michel Robert :Mon héros étant un métis apache, pour centrer l’histoire de mon roman, j’ai choisi l’un des territoires où vivaient les Apaches, le Nouveau Mexique, et une tribu, les Mimbrenos. J’ai également choisi une époque, le printemps 1873, date où les Apaches étaient encore à peu près libres, et qui coïncide juste avant l’arrivée du fameux colt Peacemaker qu’on a tant vu dans les westerns (souvent à tort). Il faut noter qu’à l’époque, on combattait avec des revolvers à simple action (il fallait armer le percuteur avec le pouce avant chaque tir), les armes automatiques n’existaient pas encore. J’évoque le fait car l’aspect des combats est très important dans mes romans et je suis pointilleux sur tout ce qui concerne cette question et donc l’armement.
En outre, contrairement à la fantasy dans laquelle l’imaginaire permet tout, je voulais partir d’une base véridique tant au niveau historique, géographique qu’à celui de la vie du Far West, de la flore et de la faune, et des coutumes indiennes. Je me suis donc beaucoup documenté sur la question, c’était passionnant de faire ces recherches pour ensuite recréer un monde d’époque et ensuite y placer mes personnages.
Cela dit, à cette base véridique, j’ai ajouté à l’histoire toute une part de fantastique que le lecteur va découvrir au fur et à mesure, en même temps que le héros.
Cet aspect fantastique, c’était une manière pour moi de personnaliser ma vision du western par une touche d’imaginaire. C’était peut-être aussi afin de pouvoir offrir aux Amérindiens un destin plus juste à mes yeux que celui qu’ils ont vécus, eux qui ont été bafoués, trompés, déshonorés, massacrés par l’armée américaine, traité après traité.
Je ne savais pas trop où j’allais, quand j’ai démarré l’écriture du roman, avec cette influence de surnaturel, mais je pense qu’elle enrichit l’histoire au lieu de la desservir. C’est ce que me souffle mon instinct, en tout cas, et je lui fais confiance, après tout, il m’a conduit jusqu’ici.

BePolar : Y’a-t-il des films, des BD ou des romans qui vous ont marqué, voir
influencé en western et en polar

Michel Robert :Des films et des romans, très clairement… j’en ai une bibliothèque remplie… mais n’oublions pas, également, des acteurs, de sacrés acteurs, incontournables.
Il y en a trop pour que je les cite tous mais voyons… Anson Mount, le Cullen Bohannon de « Hell on Wheels », Daniel Day Lewis dans « Le Dernier des Mohicans », Steve McQueen et James Coburn dans « Les Sept Mercenaires », Robert Redford dans « Jeremiah Johnson », Kevin Costner avec « Danse avec les Loups », Lee Marvin et Burt Lancaster dans «  Les Professionnels », Paul Newman dans « Hombre  », Charles Bronson dans «  Les Collines de la Terreur », Burt Lancaster, encore, dans « Terreur Apache », tout le gang de « La Horde Sauvage », avec une mention spéciale pour Robert Conrad, dans «  Les Mystères de l’Ouest »… j’arrête là, non ?
Ah, bien sûr, il y a Clint Eastwood, à qui je rend d’ailleurs hommage au début de mon roman. Ce maître-acteur m’a inspiré plus encore que les autres, à travers ses personnages si rudes, non seulement dans les westerns mais également dans son interprétation d’Harry Callahan, Dirty Harry, le flingueur, « make my day »… et si mon héros s’appelle Callahan, c’est bien en référence directe, et en hommage à Clint Eastwood !
En effet, c’est le grand Clint qui m’a directement inspiré le personnage de Cellendhyll de Cortavar, le héros bad boy de mon cycle de fantasy… J’ai eu l’idée de Cellendhyll en revoyant les dix premières minutes de ce grand western, l’un de mes préférés : « Josey Wales, Hors la Loi ». Sans Josey Wales, sans l’interprétation de Clint Eastwood, je n’aurai pas créé mon héros et connu le succès. Merci encore, mister Clint !
À propos des romans, comment ne pas citer Elmore Leonard, qui semble lui aussi fasciné par les Apaches ! Elmore Leonard, immense auteur par ailleurs adapté au cinéma avec grand succès (notamment en polars, « Jackie Brown », c’est lui, la série « Justified  » également,). En guise de romans western, je citerai chez lui par exemple « Hombre », «  Valdez arrive  », «  Viva Cuba Libre », « Les Chasseurs de Prime  », « Médecine Apache »…
Autre auteur marquant pour moi, nettement moins connu, Gordon Shirreffs, dans la collection western Le Masque, ou celle des Champs Élysées, j’achetais ses romans d’occasion chez les bouquinistes des quais, ou chez Gibert, Shirreffs lui aussi inspiré par les Apaches, avec son héros récurrent, Lee Kershaw, l’éclaireur, un dur de dur, comme mes héros.
Il y a aussi ce que je pourrais nommer la nouvelle vague du western, incarnée par la série « Westworld  » qui a complètement revisité le genre et de quelle manière… sans parler de la BO de Ramin Jawadi, un véritable chef d’œuvre qui vous emporte tout autant que la série, et que je suis en train d’écouter en rédigeant ces lignes.
Dans cette optique, je dois également parler des romans western de Craig Zahler, qui, avec son film crépusculaire, « Bone Tomahawk », insuffle un vent de nouveauté et lance le genre western-survival. Captivant mais vraiment pas pour les âmes sensibles.
Ah, quand même, je vous ai pondu un pavé, là, il ne fallait pas me lancer sur le sujet !

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BePolar : Comment pourriez-vous nous présenter le personnage de Largo Callahan qui est entre deux cultures ?
Michel Robert :Je ne vais pas entrer dans le détail car je déteste les spoils mais voilà ce que je peux vous dire… Largo Callahan est effectivement un métis qui vit sur le fil du rasoir, à cheval sur la culture apache et la culture des blancs, les visages pâles ou Pin-da lik-o-yee-lo, comme les appelaient les Amérindiens de l’époque.
Sa mère était apache mimbreno et son père irlandais, ancien officier de l’armée américaine, Largo a grandi chez les Indiens, sans vraiment y trouver sa place.
Car si le jeune homme se sent 100% apache et ne veut qu’une chose, être accepté par les siens, la nature s’est montrée particulièrement malicieuse avec lui. Contrairement à sa sœur, qui ressemble à une Apache pur jus, Largo a les traits de son père, l’Irlandais, des traits de visage-pâle et des yeux très bleus, qui n’ont rien à voir avec ceux d’un indien. Quand on le regarde, on voit un Pin-da lik-o-yee-lo, pas du tout un Apache. Telle est sa malédiction.
Méprisé par les siens, rejeté, Largo a quitté son clan tout jeune homme pour tracer sa propre voie. Avide de vengeance, il a un compte à régler avec l’armée américaine, qui a tué son père (il a assisté au meurtre). Sept ans plus tard, il est devenu un guerrier éprouvé, un outlaw qui ne respecte aucune autre loi que la sienne, et dirige une bande de pistoleros avides de dollars.
Que vous apprendre de plus sur Largo Callahan ? C’est un hombre muy hombre, il aime la tequila, il aime le tabac blond de Virginie, il aime se battre et chevaucher sur son quarter horse, un alezan brûlé. Il aime également les femmes et celles-ci sont fascinées par l’éclat saphir de son regard.
Et voilou, je m’arrête avant d’aller trop loin… lisez le roman, si vous voulez en savoir plus !

Techniquement, il y a des similitudes notables entre écrire de la fantasy et du western mais également une différence pour moi capitale.

BePolar : Vous avez beaucoup œuvré dans les domaines des littératures de
l’imaginaire. Est-ce qu’un western / polar relève du même process au
niveau de l’écriture ?

Michel Robert :C’est une excellente question et je suis ravi d’y répondre. Techniquement, il y a des similitudes notables entre écrire de la fantasy et du western mais également une différence pour moi capitale.
Je m’explique. Déjà, premier point commun, je m’adresse au même public adulte, les lectrices comme les lecteurs, de 17 à 77 ans. Mes personnages sont des adultes, avec des préoccupations d’adultes, qui vivent des trucs d’adultes.
De plus, si l’on compare le monde du western à celui de la fantasy, on trouve nombre de similitudes. Selon moi, je dirai même que les deux univers sont cousins, la fantasy pouvant être jugée comme une extrapolation fantastique du western. On y trouve le même genre de grands espaces, de nature sauvage, de chevauchées épiques. De même, les Elfes pourraient être l’équivalent des « bons » indiens – même noblesse chez les Elfes et les Cheyennes, même rapport à l’honneur, à la nature –, les Orcs, de leur côté, incarnent aisément l’équivalent des « méchants » indiens.
Ainsi, globalement, il m’a été facile de glisser d’un univers à l’autre, puisque beaucoup de mécaniques créatrices restaient pour moi identiques, et d’autant plus grâce à l’expérience romanesque et cinématographique que j’ai acquise du western et toutes les recherches que j’ai faites sur le Far West, c’est un univers que je parcours en pensée depuis l’enfance.
En revanche, pas de magie dans le western (quoi que, dans le mien, le fantastique tient son rôle…), et dans la Fantasy conventionnelle, pas de colts ou de winchesters.
C’est là que réside une grosse différence, pour moi capitale car qui touche directement à la mécanique des combats, et, sur ce point, je me suis vite rendu compte que le process n’était pas du tout le même, il a même représenté un sacré challenge.
En 1873, je l’ai dit, pas d’armes automatiques, donc impossible de créer des fights à la John Wick, comme j’avais prévu de le faire. L’obligation de devoir armer chaque tir à la main, avec un revolver, l’arme de base du western, mine de rien, ça alourdit l’action, ça complique nettement la fluidité des combats et leur aspect héroïque, rien à voir avec les arts martiaux, les épées, les haches et les dagues, magiques ou non, les trucs virevoltants que je maîtrise habituellement et dont j’ai l’habitude (je parle au figuré, en tant que créateur, bien sûr).
Or, pour ceux qui me connaissent, j’apporte un soin tout particulier aux combats, à leur construction, à leur fluidité, des combats que je visualise du premier au dernier geste, c’est un peu ma marque de fabrique et l’une des raisons du succès de l’Ange du Chaos.
Bref. En passant aux armes à feu, il m’a fallu perdre tous mes automatismes et je me suis retrouvé à un moment à me dire que je ne savais plus écrire un combat acceptable. Ce que j’écrivais était plat, lourd, quelconque.
C’était donc là que résidait toute la difficulté, en termes de process d’écriture.
Puis, à force de réfléchir, de visualiser, et travailler et de ré-travailler mes scènes de combat, j’ai fini par me débloquer, à trouver mon style « western », le combat avec des guns, ainsi qu’une manière de décrire l’action efficace, assez rythmée, héroïque, dense, comme j’aime en créer. La confiance revenue, c’est devenu beaucoup plus simple et j’ai retrouvé ma fluidité habituelle – enfin j’espère, ça sera à mes lectrices et à mes lecteurs d’en juger !
Mais dans l’absolu, c’est clair, quand on cherche à détailler dans l’héroïque, ça reste beaucoup plus facile, techniquement, d’écrire des combats fantasy que western.

BePolar : On est à quelques jours de la sortie. Comment vivez-vous cette période avant l’arrivée du livre en librairie ?
Michel Robert :C’est magique, comme quand on est enfant la veille de Noël, on a une boule agréable dans le ventre, on est excité, on est impatient ! En outre, publier un roman, c’est une sorte de naissance (toutes limites respectées) et on ressent également un sentiment d’accomplissement… un roman de plus d’écrit, mine de rien, c’est un gros travail, et l’une des récompenses de ce métier, c’est quand on voit son livre dans les rayons des librairies.
Et puis, avec mon roman western, moi qui jusqu’alors écrivais de la fantasy, je découvre un nouveau monde, celui du polar-thriller (dont je suis si fan en tant que lecteur !), ce qui me rend doublement heureux de vivre un tel événement.
Il y a également, bien sûr, un (petit) sentiment d’appréhension, d’autant plus en se lançant dans un nouveau genre. Est-ce que mes fans vont suivre ? Est-ce que des nouveaux vont accrocher ?
Je n’ai jamais cherché à plaire à tout prix et je suis resté fidèle à mon instinct d’écriture depuis le début de ma carrière, cependant, je ne vais pas mentir, je n’ai aucune envie de décevoir celles et ceux qui me suivent depuis des années. Et sinon, vais-je gagner un nouveau public, celui du polar ? Aucune idée. Nous verrons bien… J’ai fait de mon mieux et, comme je dis souvent à mes enfants, on ne peut demander mieux à un être humain.
Quoi qu’il en soit, c’est une nouvelle aventure littéraire qui débute pour moi alors je ne vais pas bouder mon plaisir.
Je terminerai en ajoutant que j’ai voyagé avec Largo Callahan pendant plus de huit cents pages, passionnément, c’était un voyage haletant, magnifique pour moi, je dirai même endiablé, l’un des plus marquants de ma carrière d’écrivain. Oui, j’ai adoré écrire ce roman, que je porte en moi depuis une bonne dizaine d’années, j’ai adoré concrétiser ce rêve, grâce à tout ce que le western représente pour moi, en tant qu’enfant et en tant qu’homme… Et j’ai très hâte d’écrire la suite !

Ils vont tous mourir !

BePolar : Est-ce que vous pourriez nous donner un indice sur le prochain tort :
Michel Robert : Oui… ils vont tous mourir !
Plus sérieusement, la première partie n’est qu’un avant-goût de ce qui attend Largo Callahan et sa bande en termes d’aventures. Le rythme va s’accentuer. Nettement. Avec ses hommes, Largo va voyager dans un territoire d’où aucun blanc n’est revenu vivant. Un voyage épique, au terme duquel le pistolero va se rendre compte que le monde qu’il croyait connaître n’est qu’un faux-semblant et qu’il y a pire à combattre que les Comanches. Et c’est là que l’aspect fantastique du roman, progressivement, va se renforcer et prendre tout son sens. Damned, j’en ai déjà bien trop dit, j’aurais dû me contenter de la première phrase !

BePolar : Dernière question rituelle, qu’est-ce qu’un bon polar pour vous ?
Michel Robert : Un bon polar, comme d’ailleurs un bon roman, doit vous emporter dès les premières pages et ne plus vous lâcher jusqu’à la fin ! J’ai une préférence pour les polars américains, bien noirs, ou les thrillers musclés, avec de l’action et du rythme. James Lee Burke, James Crumley, Elmore Leonard, James Ellroy, Ross Thomas, Franck Bill, Tim Willocks et autres Don Winslow sont mes maîtres en la matière et je ne me lasse pas de les lire et les relire !
Merci pour ces questions !

Galerie photos

Pour aller plus loin

  • L’atelier de Litote 7 mars 2019
    L’interrogatoire de Michel Robert

    Une envie de Western ? Voici la première partie de la nouvelle série « Six petites gouttes de sang ». Nous découvrons le personnage héroïque et complexe du métis Largo Callahan, irlandais par son père, apache par sa mère, un mélange détonnant et superbement attractif. Si vous aimez l’aventure, l’action, l’amour avec un grand A, préparez vous à découvrir le far west en compagnie des pires canailles que la terre est jamais portée avec une pointe de sorcellerie en plus. J’ai adoré retrouvé l’ambiance des films avec Clint Eastwood, John Wayne même si j’ai toujours été du côté des indiens, je suis heureuse de lire une fiction mettant en scène un personnage métis avec toute la difficulté de trouver sa place parmi les blancs tout autant que parmi les apaches, un thème universel lorsque l’on est métis. Beaucoup d’action dans cette première partie, on apprend à connaître les différents membres de la bande dont largo est le chef. J’ai particulièrement apprécié la qualité et l’épaisseur des personnages cela en fait un roman attachant. Il faut dire que leur chef est très charismatique et semble posséder de nombreuses qualités physiques autant que psychologiques. L’intrigue quand à elle nous emporte sur plusieurs pistes qui sont toutes attrayantes comme celle de la Contessa ou encore celle de la vengeance à venir nous n’en doutons point. Mon seul petit bémol est de la description des détails des vêtements des personnages, une fois ou deux, passe mais c’est devenu pour moi clairement trop répétitif, inintéressant et au final énervant. A part cela, je suis pleinement entrée dans le monde sauvage et périlleux de grand Ouest. J’en ai aimé la géographie entre Etats-Unis et Mexique, la magie du Rio grande, le monde des chevaux avec une caresse spécial pour Arod et un peu moins tout ce qui concernait les armes même si je soupçonne l’auteur d’un véritable travail de recherche à ce propos. Un livre dont j’aurai plaisir à lire la suite car entre attaque de convois, triple galop et bagarre et règlement de compte, je ne doute pas un instant que de nombreux rebondissements et de belles surprises nous attendent. Une dernière chose encore, je trouve la couverture très belle entre tissage mexicain, crane, symbole mystérieux et colts c’est tout un programme qui nous est annoncé. Bonne lecture.

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