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Le Club Sang de Mai a vu Adolescence ! On en parle...

C’est l’heure de notre club sang du mois de Mai. Ils et elles ont bien profité des ponts de mai pour dévorer des polars. Pendant que vous flâniez au soleil, ils sont restés dans des pièces sombres avec une petite lumière. C’est simple, ils sont plus blancs qu’un parisien sans soleil au mois de décembre.

Mais les voici en pleine forme avec plein d’idées lectures à vous proposer. Faites places à Julie (Musemania’s Books), Anthony (Les livres de K79), Aude (Aude bouquine ), Nathalie (Mes lectures du Dimanche) et Jean Michel (Romans Noirs et plus...).

Avant leurs bons conseils, on va se pencher sur la série évènement de ce début d’année. Pour tout vous dire, cela fait quelques temps qu’on tourne autour. Je veux parler bien entendu d’Adolescence créée par Jack Thorne et Stephen Graham. Quatre épisodes, quatre plans séquences, autour d’un jeune garçon de 13 ans qui a tué une de ses camarades de classes. Pourquoi a-t-il fait ça ? Qui est responsable ? Est-ce que c’est une bonne série. On va en débattre avec tout le monde.

Nos conseils :
 Antoine un fils aimant de Sandrine Cohen. 
 Le Dieu des bois de Liz Moore. 
 Noir comme la neige de Lilja Sigurdardottir.
 À retardement de Franck Thilliez 
 Un crime dans la peau de Lionel Destremeau.

Galerie photos

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  • Elly Harper 24 juin 2025
    Le Club Sang de Mai a vu Adolescence ! On en parle...

    Mini-série coup de cœur : Adolescence (Netflix)

    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ses 4 épisodes… et pourtant, Adolescence m’a complètement retournée.

    Chaque épisode est tourné en une seule prise, et ça change tout : on est happé, immergé, comme si on vivait les scènes en direct.

    Les thèmes abordés ? Durs, sensibles, et pour ma part totalement inconnus. Mais justement, c’est ce qui rend cette série précieuse : elle ouvre les yeux, sans jamais juger.

    Mention spéciale aux acteurs : leur justesse est bluffante.

    Un format court, mais une claque émotionnelle. À voir pour la puissance du propos, la réalisation originale et les regards croisés de chaque épisode.

  • GuillaumeL 30 mai 2025
    Le Club Sang de Mai a vu Adolescence ! On en parle...

    Adolescence est pour moi la meilleure série de 2025 sur le plan de la réalisation (brillante) et du jeu d’acteurs, mais totalement défaillante sur le plan du message politique et moral. C’est comme une flèche esthétique magnifiquement affûtée qui transperce l’air... pour passer dix mètres à côté de sa cible.

    Qu’ont voulu dire les auteurs ? Dès les premières minutes du podcast vous affirmez que Jamie est l’assassin, mais on peut très bien en douter. Je n’en étais pas sûr jusque très loin dans la série, impression que m’ont confirmée une partie de mes amis qui l’ont vue. La première partie a tout d’un début de thriller d’enquête brumeux où on nous montre un bout de vidéo de surveillance dégueulasse où des silhouettes s’agitent vaguement dans le noir. Mais ce fil du mystère qu’on nous offre se délite très rapidement, comme s’il n’avait aucune importance, et les scènes policières se dissolvent abruptement dans une sorte de thriller psychologique qui semble tourner autour de la question : si c’est bien Jamie, pourquoi ?

    C’est déroutant. Beaucoup de pistes sont ouvertes mais aucune ne fait l’objet d’une résolution satisfaisante. L’école, qui est comme vous l’avez noté un capharnaüm sans autorité (alors que le milieu scolaire anglais était réputé extrêmement sévère jusque dans les années 80-90). Le sujet de la santé mentale. Les réseaux sociaux. Les rapports dans les groupes de garçons (effleuré de manière fuyante comme les garçons en question). La question des violences intra familiales qui flotte dans l’air puis s’évapore sans qu’on puisse mettre le doigt dessus.

    Oui, il fallait non seulement à Adolescence un épisode final de procès, mais aussi tout simplement un propos clair (ou à défaut plusieurs interprétations auxquelles se rattacher). On peut s’en tirer par une pirouette en disant que la série raconte le fléau du masculinisme sur les réseaux sociaux de manière purement fataliste et pessimiste, mais même ça, je ne suis pas sûr de pouvoir dire que c’est ce que j’ai vu à l’écran.

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