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L’interview de Victor Guilbert pour Brouillards !

Bepolar : Comment est née l’idée de ce roman ?
Victor Guilbert : J’ai eu l’idée de ce polar et de son intrigue à New York environ un mois avant de savoir que j’allais y habiter. J’y ai vu un signe ! Comme je viens du monde du théâtre qui est un univers que j’adore, j’avais très envie de développer un thriller dans ce milieu depuis longtemps. J’ai donc allié les deux : New York et le théâtre car le quartier des spectacles de Broadway, « Time Square », à New York est mythique. J’ai passé de longues heures à arpenter cet endroit, à aller voir des pièces, à visiter des salles de spectacle pour m’imprégner de cette ambiance…

Bepolar : On y retrouve Hugo Boloren, croisé notamment dans Douve. Quels liens avez-vous avec votre personnage au point de l’embarquer dans une nouvelle histoire ? Qui est-il à vos yeux ?
Victor Guilbert : « Brouillards » est sa troisième aventure après « Douve » et « Terra Nullius ». Au moment de la publication de « Douve », je n’avais pas prévu de solliciter encore Hugo Boloren dans une nouvelle histoire. Mais on m’en parlait beaucoup et mon éditeur m’a demandé si j’avais l’intention de le faire revivre. Quand l’idée de « Terra nullius » m’est venue, il avait sa place, je l’ai donc naturellement utilisé. Et je me suis attaché à lui ! Alors pour « Brouillards », j’ai trouvé le moyen de le faire venir à New York, même si ce n’était pas évident à première vue ! À mes yeux, maintenant, c’est un mélange entre un alter ego et un vieux copain. On se ressemble et on s’oppose en plein de points et probablement je le trouverais insupportable par certains côtés et attachants par d’autres s’il existait vraiment, mais je lui suis super reconnaissant. Il m’a fait vivre de sacré belles émotions ces deux dernières années !

Bepolar : Lors d’une interview pour Douve, vous me parliez de lui ainsi : "C’est
un dépressif heureux, un doux névrosé qui s’ignore." Est-ce qu’il a changé ?

Victor Guilbert : Il a évolué, il change un peu, le rapport à sa bille n’est plus le même, il veut se débarrasser de ses chocolats et fait des efforts pour essayer de construire quelque chose avec Mathilde qui l’accompagne à New York… Mais profondément, il est toujours le même rêveur indécis, le doux névrosé, et je dirais qu’il est un peu plus dépressif et un peu moins heureux. Mais il parvient toujours à trouver des morceaux de bonheur dans les petites choses. Au fond, il se contente de peu. Il est pessimiste en général et optimiste en particulier.

Bepolar : On était en France dans Terra Nullius et Douve. Nous voici désormais à New York avec un roman qui flirte avec l’espionnage. Vous aviez envie de changer de décor ?
Victor Guilbert : J’ai besoin de lieux forts, très caractérisés, avant de me lancer dans la rédaction. « Douve » c’était un village perdu, glauque où il pleut tout le temps, « Terra nullius » une décharge mortifère sous canicule, j’avais envie d’un autre extrême encore. New York plongé dans le brouillard avec un théâtre en train de mourir, ça me permettait d’explorer une nouvelle ambiance. Et puis, comme je l’ai dit plus haut, maintenant que j’habite New York, il y a une logique. C’est une ville très inspirante à plein de niveaux. Elle a une connotation cinématographique, théâtrale, historique… Et ça m’amusait de la rendre un peu franchouillarde, de briser son image américaine.

Bepolar : Comme un écho de l’intrigue et un rappel de votre titre, un épais
brouillard s’est posé sur la ville. Pour quelle raison ?

Victor Guilbert : J’ai un truc avec la météo. Douve et la pluie, Terra Nullius et la canicule… Plonger New York dans le brouillard, c’était d’abord aborder la ville à contrecourant. C’est un endroit qu’on contemple à la verticale. Mais la brume empêche de voir ses gratte-ciels, elle perd ainsi une partie de son identité et cela déboussole ses habitants. La brume opaque comprime également la ville, le gigantisme de New York devient huis-clos avec le brouillard persistant. Cette sensation finit par exercer une influence sur les personnages qui étouffent encore plus à l’intérieur de leur théâtre…

Bepolar : Qu’est-ce que vous aimeriez que les lecteurs et lectrices retiennent en tournant la dernière page de votre roman ?
Victor Guilbert : J’ai surtout envie qu’ils aient la sensation d’avoir passé un bon moment de lecture ! Et qu’ils se soient attachés à l’étrange équipe qui s’occupe du Edmond Theatre et à Hugo Boloren.

Bepolar : Quels sont désormais vos projets ?
Victor Guilbert : Je vais laisser Hugo Boloren de côté pour quelques temps et explorer de nouveaux horizons littéraires… Littérature pour enfants, scénario, nouveau roman, tout ça est encore un peu flou !

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