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6 polars qui riment avec Halloween

Innombrables sont les films d’Halloween à verser dans l’épouvante, le film pour enfants ou le fantastique, et parfois les trois à la fois. C’est que des œuvres cultes comme « Halloween, la nuit des masques » (Carpenter, 1979), « Donnie Darko » (Richard Kelly, 2001) ou encore « E.T., l’extra-terrestre » (Spielberg, 1982) sont passées par là. Résultat, beaucoup attendent dans cette perspective une recette balisée : un 31 octobre, un zeste de fantaisie, une dose massive d’hémoglobine, ou encore un soupçon de mystère… Sans chercher l’originalité, il serait donc tentant de glisser ici quelque chose de régressif tel « La Maison des 1 000 morts  » (Rob Zombie, 2003), soit l’histoire de deux couples décidant le soir d’Halloween – idée brillante – de retrouver le légendaire serial-killer Docteur Satan. À mi-chemin entre Craven et Hooper, ce thriller-slasher n’invente rien mais recycle toute l’imagerie du cinéma indé-trash des seventies. Abstraction faite de son scénario un peu léger, ce néo train-fantôme mérite le détour.

Mais plus sérieusement et dans une optique plus axée polar – le fantastique mis de côté – , « Sleepy Hollow » (Tim Burton, 1999) constitue un incontournable du genre Halloween mâtiné d’enquête. Parmi les multiples arguments plaidant pour la vision ou révision du chef d’œuvre, mentionnons ainsi l’un des plans les plus fous à mettre en scène une citrouille : cet instant liminaire où le légume souriant finit lézarder de sang dans la nuit noire. Aussi, le film brille grâce à Ichabod Crane (qui rappelle Auguste Dupin, l’enquêteur imaginé par Edgar Allan Poe), détective aussi gauche que prodigieux.

Et preuve qu’un top dédié aux polars d’Halloween peut même croiser le chemin d’Eastwood, évoquons « Un monde parfait » (1993). Le film, à la fois policier et buddy-movie, suit la cavale d’un voleur incorrigible qui va prendre en otage Phillip, jeune témoin de Jéhovah auquel il va s’attacher. Quelques jours durant, le truand devient père de substitution et Phillip découvre pour la première fois les joies d’Halloween, dans un costume Casper… Entre tension et drame, ce classique doit être impérativement redécouvert.

Mais les thrillers et polars à la sauce Halloween sont parfois vraiment bouleversants. C’est le cas de « May  » (Lucky McKee, 2002), qui cache sous ses dehors de teen-movie horrifique un authentique drame humain : celui de son héroïne, jeune fille timide et complexée qui, à force de solitude et de désespoir, va décider de se fabriquer un ami sur le mode Frankenstein en découpant des personnes en chair et en os. C’est glaçant et émouvant. À noter que l’une des scènes clés se déroule la nuit d’Halloween.

Parfois, enfin, le 31 octobre n’est pas quelque chose de tangible dans le scénario mais semble néanmoins colorer profondément l’atmosphère. Il en est justement ainsi dans le célèbre giallo « Les Frissons de l’angoisse » (Dario Argento, 1977), ou encore dans le polar psyché « The Wicker Man » (l’original signé Robin Hardy de 1974, qui ressort le 4 novembre en version restaurée). D’un côté chez Argento la quête stupéfiante façon « Blow Up  » (Antonioni, 1966) du musicien Marc Daly, témoin oculaire d’un mystérieux assassinat à Turin, de l’autre celle d’un sergent sur une île écossaise étrange et envoûtante à la veille du 1er mai. Dans les deux cas, une investigation nimbée par la mort et une peur quasi métaphysique.

Mais aussi…
Le crime du docteur Crespi, de John H. Auer
Dracula, de Francis Ford Coppola
Les Griffes de la nuit, de Wes Craven
La chambre des tortures, de Roger Corman

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