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Manhattan Chaos - Michaël Mention

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Résumé :

New York, 13 juillet 1977. Un black-out total paralyse Manhattan et fait basculer la vie de Miles Davis.

New-York, 1977.
L’été de tous les extrêmes : alors que la ville est en faillite, une canicule sans précédent sévit et le tueur Son of Sam rôde dans les rues.
Cloîtré chez lui, rongé par la drogue, le célèbre musicien Miles Davis a mis un terme à sa carrière et s’enlise dans la dépression. Mais nous sommes le 13 juillet, et tout va basculer. Tandis que le soleil se couche sur Manhattan, une coupure de courant survient. Huit millions d’habitants sont alors plongés dans l’obscurité : c’est le black-out et la panique s’empare de la ville. Forcé de sortir, Miles va errer dans les rues prises d’assaut par la foule et entamer un trip halluciné qui lui fera revivre certains des épisodes les plus marquants, les plus tragiques, de l’histoire de la grosse pomme.

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Vos #AvisPolar

  • Aude Lagandré 17 décembre 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    Nous sommes en juillet 1977 à New York. Été caniculaire. Cela fait 2 ans que Miles Davis n’est pas sorti de chez lui. Deux ans d’enfermement dans l’enfer de l’héroïne qu’il consomme à outrance. Ce soir-là, panne générale d’électricité. Panne de dope aussi. Et un tueur qui arpente les rues de la ville à la recherche de sa prochaine victime. Miles Davis « amorphe comme une merde », « vieux pirate gangrené », s’hydrate au cognac. À 51 ans, il a seulement la peau sur les os, le souvenir de ses notes, de ses potes musicos Bird, Fats, Duke et les autres, des femmes qui ont partagé sa vie… Il est le seul encore en vie, pas pour longtemps… Sa tox-box est vide, ses tripes se crispent, angoisse maximale, terreur à 100 %. Il va falloir que « le génie du jazz » sorte de chez lui chercher de quoi apaiser ses démons. « J’ai vécu mille vies, j’ai fait plusieurs fois le tour du monde, mais même au top, je me suis toujours senti vide » Combler le vide, sortir, trouver de quoi planer, oublier « Car le silence tout seul, c’est dur ».

    Ce roman est une expérience sensorielle unique. Une course-poursuite en plein New York, entre Miles Davis et… Miles Davis. Au rythme des hallucinations, des riffs, des plongées dans les faits historiques marquants de la grande pomme, des souvenirs, de l’angoisse, de la paranoïa et des divagations cérébrales, le trompettiste en manque déambule dans une ville éteinte, au rythme d’une vie éteinte elle aussi. « On the corner » évoque « Ma ville, capitale de tout. Moderne et tribale, excentrique et secrète. (…) New York est là, bestiale, du sax à mes riffs les plus urbains. Saturation. Distortion. Explosion… »

    Pour écrire « Manhattan Chaos », Michaël Mention a écouté Miles Davis pendant 2 ans… Je reformule : il n’a écouté QUE Miles Davis pendant 2 ans. De quoi devenir obsédé par cet artiste, par sa musique, par son son qui entre dans le cerveau et n’en ressort pas. Il tient là l’un de ses personnages et doit maintenant placer le musicien dans un contexte : le New York des années 70. New York devient alors le personnage phare du roman et retient Miles Davis prisonnier dans son antre. Passé et présent s’entremêlent au rythme des déambulations, délires mentaux, hallucinations hystériques, « Le passé et le présent, éternellement liés. »

    Une écriture affûtée, des mots comme « la mort qui bat la mesure », un savant dosage entre réalité et divagation, instant présent et évènements historiques. Pour couronner le tout, la création d’une playlist sur Deezer pour accompagner la lecture. De quoi, suer du Miles par tous les pores de la peau, de l’entendre dans votre tête même quand la musique est éteinte, et de laisser votre esprit vagabonder de Central Park à Washington Square, tiraillé entre angoisses et transes sous une chaleur torride et opaque. Je n’avais pas conscience qu’on puisse mettre des mots si justes sur la musique, pour la décrire, la faire vibrer, la rendre vivante, de chair et de sang, et permettre à un lecteur de l’entendre à chaque ligne. Vous êtes prêt pour tenter une expérience hors du commun ? Lisez un chapitre, puis écoutez le titre associé à la playlist, relisez le chapitre en question. Ça vous procure des frissons et les mots résonnent plus fortement dans votre tête. De la magie, pour ne pas dire du génie !

    Je ne sais pas si cette chronique rend bien hommage aux émotions de lecture que ce bouquin provoque… Alors, je vais laisser la parole à deux blogueurs dont les chroniques retranscrivent parfaitement cette frénésie émotionnelle si singulière. Je laisse les derniers mots à Michaël :

    « Tout donner, même si l’humanité est incurable, que la haine est universelle, que le temps détruit tout, que l’amour est précaire, que la fidélité est fragile, que l’amitié est rare, que le plaisir est fugace, que l’enfance est condamnée, que le pardon est impossible, que l’art est cruel, que le fric est un piège, que le succès est une prison, que la politique est une mascarade, que l’espoir est un leurre, que le mensonge est roi, que la vie est injuste pour des milliards de gens et qu’au final seule la mort a du sens. »

  • Stef Eleane 24 août 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    Manhattan chaos de Michael Mention nous plonge dans le black out historique de 1977 en pleine Amérique. Miles Davis, camé de génie, va vivre la plus terrible nuit de sa vie.

    Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un auteur pour nous offrir un roman de la sorte ! Ce roman est un ovni, une bizarrerie littéraire, un roman qui ne ressemble à aucun autre et c’est encore une fois Michael Mention qui nous le dépose sur un plateau.

    Le départ m’a perturbé, j’avais un peu de mal à m’immerger dans le noir, le chaos, une sorte de guérilla d’un côté et une désinhibition due à l’absence de lumière. Drôle d’ambiance. Et puis pourquoi prendre Miles Davis ?? C’est sacrément culotté tout de même ! Pourquoi pas un personnage lambda ? De quoi dérouter la petite lectrice que je suis.

    Choc. Moi, Miles Davis, le génie de la musique, j’ai l’air d’un zonard du Bronx et ça me déprime.
    Avant, j’avais tellement la classe, j’étais si hip… le plus hip des jazzmen, au point d’avoir été élu par Esquire comme l’une des stars les mieux sapées.
    Mais tout ça, c’est loin, et ce soir, il faut que je passe inaperçu. J’examine ma gueule, mon look. Celui d’un New-Yorkais banal, pathétique.

    Et puis on rentre dans le tempo de bouquin. Et on en prend plein la trombine !

    L’histoire

    Ce roman c’est l’Histoire dans l’histoire.

    L’auteur est le seul maitre à bord et il se fait plaisir. Il ne s’interdit rien. Ici, notre personnage, Miles Davis rencontre un bon ou mauvais génie, à vous de voir. Toujours est-il qu’il va lui faire vivre des passages clés de l’histoire de Manhattan. Son motif ? Lui sauver la vie !

    D’un tour de baguette magique, il passe d’un siècle à un autre, d’une décennie à une autre. Pas les moments les plus glorieux. Bien au contraire. Le danger est à chaque coin de rue.

    On retrouve l’auteur de POWER

    De la même veine que Power. Bien que très différent, car il y a une touche de fantastique, il a malgré tout une essence du précédent roman de l’auteur. D’ailleurs, nous avons l’apparition de BlackPanters, comme un clin d’œil.

    Riche

    Une lecture riche, instructive. Une fois de plus, Michael Mention a creusé son sujet. Force de documentation, il nous immerge dans différents événements qui m’étaient totalement inconnus. Il faut bien avouer que je ne me suis jamais vraiment penché sur l’histoire de cette ville.

    Une histoire un brin farfelue certes, mais finalement efficace. J’ai passé un très bon moment !
    https://lesciblesdunelectriceavisee.wordpress.com/2019/08/24/manhattan-chaos-michael-mention/

  • Musemania 5 juin 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    Avant toute chose, ne me demandez pas de catégoriser ce livre. Pour moi, c’est tout simplement mission impossible. Je ne pourrais que le qualifier d’un seul terme : OLNI = Objet Littéraire Non Identifié.

    Michaël Mention nous emmène pour un (bad ?) trip au milieu du chaos d’un New York, sans lumière. Avant de lire ce livre, je ne connaissais que très peu le musicien Miles Davis, dont l’auteur en a fait le héros pour son livre. Ou devrais-je plutôt dire son anti-héros. Drogué jusqu’à l’os, alcoolique notoire, l’unique but qui tiraille Miles est de pouvoir trouver une foutue dose d’héroïne. Problème pour lui : on est en juillet 1977 par une soirée caniculaire d’été où New York connaîtra l’un de ses fameux black-out. Pillages, bagarres et violences gangrèneront alors les quatre coins de la ville.

    Le style d’écriture est très brut de décoffrage. C’est le genre que soit on aime, soit on n’aime pas et alors, on abandonne sa lecture vite dès les premières pages.

    Quête intérieure sur la rédemption, le pardon, les regrets et remords qui peuvent parsemés le cours de notre vie. Malgré l’aspect de survivalisme au sein d’une société en pleine déroute, nous sommes loin du roman d’anticipation, ce qui devrait rassurer ceux qui n’adhèrent pas à ce genre littéraire.

    Et que se passerait-il aujourd’hui à l’heure de notre société hyperconnectée, si nous devions connaître ce type de black-out ? Pardonnez-moi l’expression mais je pense que cela serait un bel et grand bordel.

    Un tout grand merci à Michaël Mention pour son accessibilité et sa gentillesse. Rencontré à la Foire du Livre de Bruxelles ainsi qu’au Salon du Livre de Paris, il m’a donné envie de me plonger dans l’oeuvre de Miles Davis et d’écouter plus attentivement ses chansons.

    Chronique sur mon nouveau blog : https://www.musemaniasbooks.be/2019/06/05/manhattan-chaos-de-michael-mention-roman-noir/

  • LectureChronique2.0 10 mai 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    Tout se passe en une seule nuit du 13 juillet 1977, le black out qui marquera les New-Yorkais.

    Miles Davis, musicien de génie, en manque d’inspiration et au plus bas depuis quelques temps, va arpenter les rues de New-York à la recherche de sa dose d’héroïne.

    Ce qu’il vivra cette nuit là le fera se remettre en question sur sa vie, son art, amené par le mystérieux John dans ces vicissitudes au coeur de "la grande pomme".

    Roman noir, sombre, décalé, légèrement fantastique, surement drogué psychédélique, décrivant cette anarchie qui règne dans cette ville, dans la vie de l’artiste par ses ruptures temporelles.

    C’est le livre le plus dingue que j’ai pu lire jusqu’à présent. Michaël nous entraine dans sa musicalité originale, intrigante, décadente et nous offre un bad trip planant sans anicroche, accroché en noire par la violence d’un seul morceaux de jazz, celui du célèbre Miles Davis.

    Extrait : Choc. Moi, Miles Davis, le génie de la musique, j’ai l’air d’un zonard du Bronx et ça me déprime.
    Avant, j’avais tellement la classe, j’étais si hip… le plus hip des jazzmen, au point d’avoir été élu par Esquire comme l’une des stars les mieux sapées.
    Mais tout ça, c’est loin, et ce soir, il faut que je passe inaperçu. J’examine ma gueule, mon look. Celui d’un New-Yorkais banal, pathétique.

  • Au rayon des livres 29 avril 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    13 Juillet 1977.
    Le temps d’une nuit alors que New-York croule sous une chaleur étouffante, un black-out paralyse quasiment toute la ville.
    Vieux, plus que l’ombre de lui-même, Miles Davis a abandonné la musique mais pas ses vieux démons. Terré dans son appartement de Manhattan, le jazzman en manque d’héroïne va devoir affronter le chaos de la ville pour avoir sa dose, sans savoir qu’il va également devoir faire face au passé ségrégationniste de la ville et faire un choix crucial quant à son destin…

    Plus qu’un narrateur, Mention se place dans la peau de ses personnages et joue sur plusieurs tableaux mêlant fiction, faits réels et Histoire, pour nous faire (re)vivre à sa manière les évènements tragiques qui ont marqué l’histoire de la Grosse Pomme. Faits où l’on croise aussi bien les Black Panthers, le Ku Klux Klan, de nombreux artistes ou le serial-killer, le Fils de Sam.

    Roman historique où l’auteur nous plonge dans le passé méconnu et/ou oublié, ségrégationniste de la ville de New-York, celle-là même qui fut le point d’accueil de millions de migrants ; le tout avec une pointe de fantastique où Miles Davis va devoir affronter le passé de ses aïeuls et son propre destin en faisant des allers-retours à ces différentes époques. Un style dont la forme n’est pas sans rappeler celui de Ken Grimwood et son Replay.

    Surprenant, judicieux, rythmé de musicalité, bien ficelé et surtout très bien imaginé, où à travers ce patchwork d’évènements Michaël Mention nous donne l’air de rien, non seulement une leçon d’Histoire originale mais également envie de (re)découvrir l’univers du célèbre trompettiste.

  • Ophé Lit 11 avril 2019
    Manhattan Chaos - Michaël Mention

    "C’est à cause du son. toute ma vie, je l’ai traqué. J’étais fou comme Dali, précis comme Robinson, et me voici amorphe comme une merde. Une sale merde dépressive, rongée par le mal : ulcère, pneumonie, diabète, tendinite, fractures, prothèse de hanche… on m’a soigné, bricolé un milliard de fois, mais ma chair n’a pas oublié. Et si je pèse cinquante kilos, c’est que j’ai des chaînes en or."

    Chronique d’un putain de roman

    New York, 13 juillet 1977. La ville agonise… Entre faillite, canicule, et le tueur Fils de Sam, les New-Yorkais suffoquent. Alors que la nuit tombe, le black-out surgit. Huit millions d’habitants sont plongés dans le noir. Une obscurité qui fait écho à leurs souffrances. Dans cette nuit de cauchemar, le célèbre Miles Davis sombre à son tour. La dépression le ronge comme une gangrène. En manque de blanche, il se risque dehors malgré les émeutes qui couvent. Débute pour lui une nuit de terreur, où passé et présent se mêlent pour entraîner Miles aux frontières de la folie…

    Une putain de claque… Un putain de roman… Un putain d’écrivain… Oui je sais, ça fait beaucoup de « putain », mais ce roman m’a assommé. Enchaînement. Droite, gauche, droite, crochet. À peine le temps de reprendre mon souffle entre les lignes que déjà un uppercut m’atteint à la pointe du menton. Je m’effondre. Entraînée par la plume de Michael Mention, j’ai sombré dans la folie de Miles Davis.

    Incisive. Brutale. L’écriture de Michael nous entraîne dans une course effrénée dans le chaos de Manhattan.Une lecture qui s’est faite en apnée. Des phrases très courtes. Parfois en un seul mot, imprimant un rythme soutenu. Aucun répit. Un enchaînement à la Trainspotting . Un putain de style.

    La folie de Miles. Dans cette nuit sans fin, Michael Mention met en lumière les démons du célèbre trompettiste. Alors que sa carrière est au point mort, Davis sombre et s’enfonce. Survivre. À la rencontre du passé, Miles va lutter pour avoir un avenir. Le passé. Des drames. Le racisme. Des émeutes. Et le racisme, encore. Le racisme et l’inspiration de Miles.

    Associé aux faits réels qu’utilisent Michaël, un coup osé. Un coup de maître. Un personnage. John. Il est à Miles Davis ce qu’était Jacob Marley pour Scrooge. Un fantôme ? Un esprit ? Une conscience ? Autre chose ? À cette question, je vous laisse découvrir la réponse en lisant Manhattan Chaos.

    Des tortures de junkie du musicien à la folie qui s’est emparée de New-York. D’une quête d’héroïne en découverte de faits historiques, Michaël Mention nous offre un roman où le musicien et la grosse pomme se disputent la vedette. Un roman écrit avec les tripes. Ses tripes. Et ça se ressent.

    Au son de la trompette de Miles, laissez-vous entraîner dans cette nuit de chaos. Cette nuit qui changera à jamais la vie du musicien. Une nuit qui, une fois le livre achevé, vous laissera avec le goût d’un putain de bon roman !

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