Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Matière noire - Ivan Zinberg

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

19 #AvisPolar
10 enquêteurs
l'ont vu/lu
5 enquêteurs
Veulent le voir/lire

Résumé :

Juillet 2017.
Une région. Deux disparitions.
Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie.
Marion Testud, elle, n’est jamais rentrée de son jogging matinal.
Sur leurs traces, deux enquêteurs aux profils atypiques : Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Étienne, flirte avec les limites et prend tous les risques pour retrouver Inès. Jacques Canovas, journaliste parisien et ex-flic des Renseignements généraux, couvre la disparition de la joggeuse.
Tous deux ont des raisons personnelles de parvenir à leurs fins.

D’un bout à l’autre du pays, les pistes se croisent tandis que de vieux meurtres énigmatiques refont surface. Deux hommes confrontés, lancés dans une course contre la mort à pleine vitesse dans les abysses de la terreur panique.


Cosmopolis est un label français sanctuaire de romans noirs, polars et thrillers, au pôle éditorial souverain dirigé par Holly Miller, Judith Schwaab et Emmanuelle Pardo.

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En librairie

Et chez vos libraires indépendants

  • Acheter sur Jesoutiensmalibrairie.com
  • Acheter sur lalibrairie.com
  • Acheter sur Place des libraires

Vos #AvisPolar

  • Musemania 3 septembre 2023
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Ivan Zinberg n’est pas seulement écrivain dans la vie professionnelle, il est également capitaine de police. Alors soyez donc sûrs et certains qu’au niveau procédural des enquêtes policières, rien ne sera laissé au hasard et la justesse des détails sera absolument appréciable.

    « Matière noire » reprend deux enquêtes qui, aux premiers abords, ne se rejoignent pas : d’une part, celle concernant Inès Ouari qui a mystérieusement disparu à la sortie d’une boîte de nuit et d’autre part, celle sur Marion Testud, une joggeuse qui n’est pas rentrée de son running matinal. Chacun de ces deux dossiers occupe des individus très différents : d’un côté, Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Etienne, ami d’enfance de la mère de la disparue et de l’autre, Jacques Canovas, journaliste pour Crimes Hebdo et ancien des Renseignements généraux. D’un bout à l’autre du pays, les pistes vont s’entremêler…

    Ces enquêtes policières m’ont très vite happée. La façon dont le récit est construit, comme dans les polars « classiques », à l’ancienne, m’a directement plu. Le rythme est très soutenu et malgré près de 500 pages, on ne s’y ennuie pas une seule seconde.

    Ce roman très immersif est tellement réaliste que le lecteur a l’impression de se retrouver face à de vrais faits divers. Finement fignolée, l’histoire est captivante et addictive.

    Les deux personnages principaux, Karim et Jacques, sont aux antipodes l’un de l’autre mais leur mission commune, retrouver le ou les coupables, sont bourrés d’humanité et attachants. Je n’ai vraiment pas eu envie de les quitter d’ailleurs.

    Un autre élément beaucoup aimé est le fait que l’auteur reprend, tout au long du livre, beaucoup de références au sujet d’anciennes affaires criminelles.

    Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture ! Celui-ci m’a, en tout cas, convaincue de découvrir les précédents bouquins de l’auteur mais également ses prochains. D’ailleurs, le nouveau sort bientôt, toujours aux Editions Harper Collins, le 11 octobre prochain, sous le titre « Au commencement ».

  • Musemania 3 septembre 2023
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Ivan Zinberg n’est pas seulement écrivain dans la vie professionnelle, il est également capitaine de police. Alors soyez donc sûrs et certains qu’au niveau procédural des enquêtes policières, rien ne sera laissé au hasard et la justesse des détails sera absolument appréciable.

    « Matière noire » reprend deux enquêtes qui, aux premiers abords, ne se rejoignent pas : d’une part, celle concernant Inès Ouari qui a mystérieusement disparu à la sortie d’une boîte de nuit et d’autre part, celle sur Marion Testud, une joggeuse qui n’est pas rentrée de son running matinal. Chacun de ces deux dossiers occupe des individus très différents : d’un côté, Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Etienne, ami d’enfance de la mère de la disparue et de l’autre, Jacques Canovas, journaliste pour Crimes Hebdo et ancien des Renseignements généraux. D’un bout à l’autre du pays, les pistes vont s’entremêler…

    Ces enquêtes policières m’ont très vite happée. La façon dont le récit est construit, comme dans les polars « classiques », à l’ancienne, m’a directement plu. Le rythme est très soutenu et malgré près de 500 pages, on ne s’y ennuie pas une seule seconde.

    Ce roman très immersif est tellement réaliste que le lecteur a l’impression de se retrouver face à de vrais faits divers. Finement fignolée, l’histoire est captivante et addictive.

    Les deux personnages principaux, Karim et Jacques, sont aux antipodes l’un de l’autre mais leur mission commune, retrouver le ou les coupables, sont bourrés d’humanité et attachants. Je n’ai vraiment pas eu envie de les quitter d’ailleurs.

    Un autre élément beaucoup aimé est le fait que l’auteur reprend, tout au long du livre, beaucoup de références au sujet d’anciennes affaires criminelles.

    Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture ! Celui-ci m’a, en tout cas, convaincue de découvrir les précédents bouquins de l’auteur mais également ses prochains. D’ailleurs, le nouveau sort bientôt, toujours aux Editions Harper Collins, le 11 octobre prochain, sous le titre « Au commencement ».

  • kris_k 25 mars 2023
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Matière noire est une histoire de disparition de filles et de deux enquêteurs, Karim Bekkouche, chef de la BAC et Jacques Canovas, journaliste et ex-flic. Ils vont chaqu’un mener leur enquête et nous allons suivre leur découverte tout au long du livre.

    Un polar que j’ai bien aimé lire dans l’ensemble, mais je ne vais pas vous mentir j’ai trouvé cette lecture longue.
    Malheureusement pour moi, il n’y a pas eu ce petit truc qui a fait que ce livre était géniale au point à ne plus le lâcher.
    Pourtant, Matière noire est une histoire bien construite et bien mené avec un début accrocheur. Ce livre très réaliste, nous fait comprendre qu’une enquête n’est pas simple et que dans la vraie vie ce n’est pas aussi haletant qu’on pourrait le croire. Ça peut parfois prendre des jours ou plus, avant qu’il ne se passe vraiment quelque chose.
    Mais pour moi, c’était peut-être un peu trop réaliste et avec ces descriptions parfois pas très utiles à mes yeux, j’ai trouvé cette lecture un peu trop longue.

    Voilà pour moi, Matière noire est un très bon polar, réaliste, simple et bien construit et qui se laisse lire, mais malheureusement il me manquait ce petit truc, cette tension constante qui fait que l’histoire m’aurait tenu encore plus en haleine.

  • Saveur Littéraire 3 février 2021
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Ah, je suis embêtée. Embêtée parce que j’ai gagné Matière noire lors d’un concours. Embêtée parce qu’il me tardait de découvrir la plume d’Ivan Zinberg. Embêtée parce que depuis sa sortie, je vois le livre être plébiscité régulièrement sur les réseaux sociaux. Embêtée parce que je suis… mitigée !

    Toute histoire a un début ; celle-ci commence par un premier chapitre qui donne le ton, la chasse d’un prédateur en pleine action et qui promet de la tension. Le tout dans une écriture qui vous happe dès les premiers mots, directe et tranchante sur les derniers. Et l’histoire prend un autre tournant, celui du désenchantement et du dépaysement.

    Deux enquêteurs complètement différents, l’un flic qui cogne quand l’envie lui prend et l’autre journaliste retraité de la police, sage mais pas trop, prudent mais pas trop. Chacun d’eux a sa petite équipe et ses relations, une vie privée remplie. À côté, deux affaires qui n’ont semble-t-il rien à voir aux premiers abords, mais qui finissent invariablement par se rejoindre, au prix d’une longue enquête. Vous me direz, où est le problème ? Qu’est-ce qui t’a perdu à ce point ?

    Bek, le mec des cités qui a bien tourné et est devenu flic après une prise de conscience. Terriblement jaloux, divorcé, un flic qui cogne dès que l’envie lui en prend parce qu’il ne sait pas maîtriser ses colères, le tout sur un ton froid et distant. Comment s’intéresser à lui ? Impossible pour moi, irritant à souhait, avec sa manie de se croire au-dessus de tout le monde et au-dessus des règles. Jacques, le retraité flic à présent journaliste. Il y a cette distance aussi, qui fait que je lis ses chapitres sans y prêter grande attention.

    Les détails inutiles qui alourdissent le récit, parce qu’on passe trop de temps sur la vie privée de ces messieurs. C’est certes important d’approfondir les personnages, mais pas au prix de l’avancée de l’intrigue. Je me fiche de la vie sexuelle de Bek, je me fiche du surplus de détails sur les états d’âme de chacun. Malheureusement, ce trop plein d’informations sur la vie personnelle de chacun devient lourd et gênant pour le reste du récit, parce que les deux affaires ne bougent pas d’un yota pendant un long moment. À tel point que les enquêteurs, Bek en tête, deviennent antipathiques.

    Et c’est là que j’en viens à l’autre partie qui se bat en moi une fois ma lecture finie. Matière noire est excellent en son genre. Un roman policier qui n’épargne aucune étape de l’enquête à ses lecteurs, y compris les étapes dont on se passerait bien. D’un réalisme absolu, on y comprend les rouages de la police, comment et pourquoi une enquête n’est pas résolue en une heure, comme veulent nous le faire croire les séries en particulier.

    Matière noire, c’est la réalité, avec son lot d’invraisemblances et de sourcils froncés quand on lit le comportement des personnages. Type aller casser du malfrat pour obtenir des informations, ou se pointer chez un autre malfrat et le menacer. Type manipuler délibérément des personnes pour obtenir des informations. Et si on vomit ces comportements, on comprend hélas assez vite qu’ils sont réels. Que dans notre vie de tous les jours, Ivan Zinberg n’invente rien, il nous montre juste ce qui se passe et ce qu’on ne veut pas regarder.

    Un roman policier magistral, absolument. Avec une écriture développée, qui prend son temps pour nous happer dans un univers que l’on croit connaître mais qui s’avère incomplet. Mais ce n’est pas un thriller, en rien. Parce que, comme pour La Deuxième Femme, exposer la réalité avec tout son réalisme et une écriture forte ne suffisent pas pour le lecteur, il faut aussi de la tension. Et malheureusement, Matière noire manque de tension, à force de passer du temps sur chaque étape, avec des pauses pour nous parler encore et encore des états d’âme du flic ou du journaliste. Même les coupables que l’on recherche n’offrent pas ou peu de sentiment, autre que l’attente. L’un semble même caricatural, et l’autre trop effacé pour qu’on s’intéresse au pourquoi du comment.

    Il est bon de développer ses personnages, mais lorsqu’on est dans un thriller, et c’est ainsi que le roman nous est présenté, il faut plus que du cerveau à analyser, il faut des enjeux et ce quelque chose qui nous motivera à tourner les pages. Très immersif, Matière noire sera donc dans la lignée de Niko Tackian et Olivier Norek, très à la pointe du sujet, bien écrit, encré dans le réel. Mais pas un thriller ; on s’enferme dans les chapitres sans en saisir la tension.

    À lire pour s’en faire son propre avis, cette brique n’attend que vous ! Peut-être y trouverez-vous le coup de cœur 2021 ! Quant à moi, je vais me pencher sur le reste de la bibliographie de l’auteur, cette première rencontre en demi-teinte n’est que le début !

    https://saveurlitteraire.wordpress.com/2021/02/03/120-matiere-noire-ivan-zinberg/

  • LesRêveriesd’Isis 13 décembre 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Je ne vais pas mentir, il m’a été difficile de rentrer dans l’histoire, et ça a été d’autant plus frustrant que Matière noire me faisait très envie. Ici, ce qui m’a titillée est lié à un choix d’écriture. Ce roman est vanté comme ancré dans la modernité avec des références précises au monde actuel… et justement, ça ne m’a pas plu. Pour moi, et cela ne reste que mon avis personnel, il y a trop de mentions liées à l’actualité, mais une actualité finalement presque anecdotique : un présentateur télé, des grandes enseignes, des marques de vêtements citées dans un certain nombre de descriptions. En soi, ce n’est pas un souci, mais c’est récurrent, et pour autant, je n’y ai pas vu d’intérêt littéraire car ce n’est pas pour souligner la soif d’accumulation d’un personnage par exemple. A contrario, je suis convaincue que l’auteur a fait pas mal de recherches pour évoquer des affaires criminelles assez récentes, ayant défrayé la chronique, et ces rappels-là à notre modernité sont très signifiants dans le roman. Ainsi, ce qui est un atout pour beaucoup de lecteurs, l’hypermodernité du cadre, m’a moi fait lever les yeux au ciel plus souvent qu’à mon tour. Ce n’est pas grave en soi, ce n’est que mon ressenti.

    Une fois cette crispation dépassée, l’enquête tient toutes ses promesses. Le premier chapitre est saisissant et met le lecteur en appétit. L’auteur nous offre ce qu’on attend d’un polar : un crime, un coupable énigmatique et brutal. C’est donc une entrée en matière tonitruante et très efficace. Puis, la tension redescend d’un cran bien qu’il y ait d’autres disparitions et d’autres meurtres. Les autres chapitres mettent en place les figures d’enquêteurs : Jacques Canovas et Karim Bekhouche dans leur quotidien. Enquêtes auprès de la BAC, arrestations, adrénaline pour Karim ; voyages sur les traces de tueurs, récupérations d’indices et d’éléments auprès d’informateurs pour le journaliste Jacques. Nous suivons leur travail en parallèle, et bien entendu, leurs routes se croiseront. Le duo ainsi formé est particulièrement savoureux et intéressant. C’est un duo improbable, honni par la hiérarchie de Karim, et pourtant, ce sont eux qui permettront de vraiment mettre à jour les choses… si bien que rien n’aurait été possible sans l’intervention de Jacques.

    Ce duo improbable agit d’ailleurs régulièrement à la limite de la légalité. Karim n’est pas une figure d’enquêteur parfaite. Il a une vie personnelle chaotique, quelques casseroles qui le poursuivent, et un instinct d’une terrible efficacité. Alors, dans un livre, cela donne une dynamique agréable et efficace en termes de rebondissements. Peut-être que des lecteurs un peu à cheval sur le réalisme seraient moins convaincus, moi non. J’ai passé un bon moment avec cette enquête aux multiples ramifications.

    La figure de l’assassin est très travaillée dans ce roman. J’ai beaucoup aimé la manière dont les enquêteurs remontent le fil, exhument des cold case, relient les fils, cherchent, se trompent, recommencent jusqu’à mettre à jour une vérité brûlante… et décevante aussi d’une certaine manière, car finalement, il faudra encore quelques renversements de situation pour obtenir toutes les clefs de toutes les affaires. Les chapitres consacrés à la personnalité de l’assassin arrivent tardivement mais ajoutent en saveur dès leur apparition : cela fait cristalliser un être détestable, mû par un instinct révoltant, et sa confiance en lui ajoute à la noirceur de ses desseins. Ces passages dramatisent le récit et ajoutent un sentiment d’urgence : il faut l’arrêter avant une nouvelle victime. La course contre la montre s’engage alors pleinement et culmine par une soirée terrible.

    La chute du roman laisse un goût doux-amer. Nous savons dorénavant qui a tué les jeunes disparues, certaines révélations sont d’ailleurs bluffantes, mais les derniers mots reviennent à un assassin et laissent planer de nombreux autres crimes, comme une menace sourde qui gâte un peu la jubilation de la clôture d’enquête. Ce choix donne une saveur très particulière à la fin du livre, un petit goût de reviens-y auquel je ne résisterai sans doute pas.

    Ainsi, Matière noire est un bon polar. Ce n’est pas la lecture coup de cœur à laquelle j’aspirais, mais j’ai passé un vrai bon moment de lecture, une fois passé ma petite crispation. L’enquête est dense, complexe, les rebondissements sont légions. Voilà de quoi satisfaire les amateurs du genre.

  • Les_lecturesdeflo 2 décembre 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Ivan Zinberg nous livre ici un excellent polar au réalisme saisissant. Le contenu est dense, très détaillé et documenté, avec de nombreuses références à des faits divers bien réels. On sent que l’expérience personnelle et le métier de l’auteur ont été une source d’inspiration.

    Dans un premier temps, tout se met en place relativement tranquillement. On fait connaissance des deux personnages principaux, dont les enquêtes se déroulent en parallèle et s’alternent dans le récit de manière à tenir le lecteur en haleine. Là dessus, de vieux crimes non élucidés refont surface, histoire de corser un peu le tout.
    Puis, lorsque les enquêtes se rejoignent, tout s’accélère. Le rythme de l’histoire, mais aussi celui des pages qui se tournent. Impossible de lâcher le livre sans connaître la suite et le fin mot de l’histoire.
    Même si certaines choses sont prévisibles, ce n’est pas du tout gênant car on est complètement immergés, à l’affût du moindre indice. On vit tout au côté de nos deux enquêteurs : les filatures, les interrogatoires musclés, la tension qui monte, les interpellations mouvementées et même les pulsions démoniaques.
    C’est addictif, on en redemande, pourtant c’est noir, moche et répugnant. On visite les bas fonds de l’espèce humaine, on se laisse entrainer là ou règnent la drogue, la prostitution et la débauche, mais aussi dans la tête d’un tueur fou.

    Un excellent polar, tout en réalité, avec de l’action, une ambiance sombre, une sensation malsaine, des personnages charismatiques et un dénouement surprenant. Combo gagnant pour moi.

  • ju_se_livre 11 septembre 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    J’avais déjà été totalement conquise par la plume de l’auteur à la lecture d’Étoile morte. Son petit dernier ne fait que confirmer mon ressenti.
    📖
    Ce que j’aime avec Ivan Zinberg, c’est qu’il crée des intrigues captivantes sans pour autant aller dans la surenchère d’actions, de rebondissements. Il arrive parfaitement à capter l’attention du lecteur dès les premières en nous plongeant dans une enquête moderne, bien ancrée dans la réalité actuelle. Et fait non négligeable, on sent derrière tout ça, la patte du flic qui apporte un vrai plus à l’histoire.
    📖
    Comme pour son premier roman, on se retrouve avec un duo flic/journaliste qui fonctionne parfaitement. J’ai vraiment à chaque fois un faible pour les personnages de ses polars. Des personnages un peu atypiques mais réellement attachants. L’auteur a su les mettre en valeur en intégrant leur histoire personnelle sans pour autant que ça empiète trop sur l’intrigue de base.
    📖
    En bref, Matière noire est un polar comme je les aime. Un thriller efficace qui va droit au but. Je ne serais pas contre de retrouver Bek dans une prochaine intrigue.

  • Mes évasions livresques 31 juillet 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    J’avais déjà découvert cet auteur avec son roman Étoile Morte qui était une belle découverte, à la lecture de ce résumé, j’ai eu envie de le lire.

    Si la première partie fait penser à deux enquêtes menées en parallèle, une par Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Étienne et l’autre par Jacques Canovas, journaliste parisien et ancien flic des Renseignements Généraux. Un chapitre pour l’un et un chapitre pour l’autre.

    J’ai trouvé cette partie assez longue car, si elle est importante pour la suite, les chapitres concernant Jacques Canovas m’intéressaient peu. Cependant dans cette première partie, la personnalité est très bien développée et on attend avec impatience une hypothétique rencontre entre les deux protagonistes qui risque de donner des étincelles...

    Et cette rencontre vient enfin en deuxième partie. Si les deux hommes paraissent être des antagonistes, ils se complètent à merveille et quelques similitudes dans les principes ne tardent pas à apparaître.

    L’intrigue est parfaite et manipule aussi bien les lecteurs que les enquêteurs.

    Matière Noire est un très bon thriller avec de bons personnages qui se font écho et une intrigue encore plus complexe qu’elle n’y paraît.

    Matière Noire est un thriller dense avec deux façons d’enquêter radicalement différentes même si elles convergent vers un même objectif, deux façons de penser différentes même si les principes sont identiques.

    Ivan Zinberg signe avec Matière Noire un thriller intelligent, trouble et captivant que je vous recommande.

  • Clem_YCR 8 juillet 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Dans notre démarche de mettre à l’honneur des auteurs français qui gagnent à être connus, nous avons récemment interviewé Ivan Zinberg (ici), l’occasion pour moi de le découvrir !

    C’est avec Matière noire, son dernier roman, que j’ai commencé. C’est réellement une très bonne découverte, j’ai beaucoup aimé ma lecture. Les chapitres sont assez courts, et alternent les points de vue de Karim, un policier de la BAC, et Jacques, un ancien des RG qui s’est reconverti dans le journalisme d’investigation à la mort de sa femme. Si le début est un peu lent, très vite, nous sommes pris par l’histoire et l’envie d’en découvrir d’avantage, de savoir quand et comment le chemin des deux hommes va se croiser ; Matière noire finit en apothéose, dans un décompte horaire qui nous laisse fébrile.

    Je n’ai jamais été très douée pour les genre littéraires, mais je qualifierai plutôt Matière noire de polar, et non de thriller. Peut-être le côté enquête qui prédomine, ou alors l’absence du sentiment d’angoisse constant que j’associe au thriller.

    J’ai énormément apprécié le réalisme du récit, que ce soit au niveau de la description des lieux, des affaires courantes de la BAC ou des personnages. Je pense que cela doit être d’autant plus parlant pour un Lyonnais ou un habitant de Sainté qui reconnaitra sans doute les différents endroits cités. Le fait que le roman soit émaillé d’allusions à de vrais faits divers intensifie cette impression.

    Karim, comme Jacques, sont des hommes de valeurs, qui ont été éprouvés par la vie, et ont tous deux perdu la femme de leur vie. On s’attache à l’un comme à l’autre et à leur façon d’appréhender la vie.

    Matière noire est très bien construit, il entretient le suspense en nous laissant parfois sur de fausses pistes. Ivan Zinberg donne également la parole au tueur, sous la forme de courts chapitres impersonnels. Puis, lorsque son identité finit par se connaitre, il y est nommé. J’ai également trouvé très intéressant que la fin du roman reprenne le prologue en nommant le tueur et apportant les détails de son geste.

    J’ai personnellement été très touchée par l’histoire personnelle de Karim, et ai complètement compris les sentiments qui l’agitent. C’est un homme au sang chaud, qui agit parfois sans réfléchir, porté par ses instincts et la justice qu’il représente. Si il flirte avec la légalité par moment, c’est toujours animé par cette impatience et ce besoin de bien faire.

    Dans Matière noire, on constate une certaine lenteur liée aux procédures, raison pour laquelle Karim prend parfois des raccourcis. Et on contemple également la délinquance des cités : trafic de drogue, prostitution… et haine de la police. Les jeunes (et moins jeunes) font corps contre les flics, même si la personne à défendre est le pire des hommes. On voit aussi la fascination des gens pour le sensationnel, le malheur des autres ; l’acharnement médiatique bafouant parfois la présomption d’innocence.

    Ce fut donc une très bonne première expérience, aux accents de réalisme, et je ne dirais pas non à une autre enquête aux côtés de Jacques et Karim.

  • Sonia Boulimique des Livres 24 mai 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Alerte coup de cœur !! Ce roman contient absolument tous les ingrédients dont j’ai besoin pour un coup de cœur. Je vous préviens, cette chronique va déborder d’éloges, bien mérités à mon sens !!

    Tout d’abord, le prologue glace le sang du lecteur. Un meurtre sordide est commis, sous fond de drogue et de débauche. Ça commence fort, j’ai été harponnée en bonne et due forme et n’ai eu de cesse de découvrir qui se cachait derrière ce monstre qui a laissé ses pulsions meurtrières prendre le contrôle.

    Le décor se plante dans les chapitres suivants, nous sommes à St Etienne, dans la Loire. J’apprécie lorsque l’intrigue se passe chez moi, d’autant qu’Ivan n’est pas avare de détails. Je visualisais très bien les endroits décrits, et cela a ajouté une touche supplémentaire à mon immersion dans « Matière noire ».

    Karim Bekkouche, surnommé Bek, est le chef de la BAC de St Etienne. A 51 ans, son expérience le précède. Pourtant, il a vécu son enfance dans une cité populaire. Cela ne l’a pas empêché de réussir dans la vie. Anissa, une ancienne voisine, vient le solliciter pour l’aider à retrouver sa fille, Inès, 18 ans, disparue depuis une dizaine de jours.

    Parallèlement à cette histoire, Jacques Canovas, 67 ans, ex agent des RG, reconverti en journaliste occasionnel pour « Crime-Hebdo », investigue sur la disparition inquiétante du côté de Chambéry, de Marion, 22 ans, volatilisée durant sa séance quotidienne de running.

    Côté procédures et déroulement de l’enquête, on sent le vécu là-dessous (l’auteur est flic), j’ai apprécié les détails et le réalisme transpirant des pages. On plonge dans le monde des cités, de la drogue, de la prostitution. Une vie loin d’être édulcorée, malheureusement. Pourtant, c’est la réalité. Celle qui se cache bien souvent à quelques encablures des beaux quartiers.

    Les chapitres alternent entre nos deux affaires, imprimants un rythme de fou. Les rebondissements ne se comptent plus, le lecteur n’a pas d’autre choix de lire. Cela a été difficile pour moi de m’arrêter. Pourtant, j’étais bien obligée, je n’avais pas 2 jours devant moi pour le dévorer, et croyez-moi, je le regrette grandement.

    Les caractères des personnages sont détaillés, on apprend à les connaître au fur et à mesure, leur passé n’a plus de secrets pour nous. L’auteur a vraiment bossé là-dessus. A la fin du roman, j’ai eu l’impression que je connaissais Bek et Jacques, mais également les personnages secondaires, depuis toujours. Sensation oh combien agréable ! D’autant qu’il y a une belle touche finale sur la suite du parcours de certains des personnages. Ils ont un avenir, on a une piste pour imaginer ce qu’ils vont devenir.

    La plume est nette, incisive, minutieuse. Chaque mot est pesé, chaque indice est posé sciemment ou bon endroit, chaque cliffhanger relance la machine, encore et toujours.

    Et la fin ? Je vous mets au défi de la deviner ! Elle est juste parfaite, amenée pas à pas, elle se profile, je me suis dit « non, c’est pas vrai ». Et puis si !

    Une lecture totalement immersive, captivante et parfaite, d’où mon coup de cœur. Un roman noir absolument magnifique, que je conseille, même aux âmes sensibles, car il n’y a aucun épanchement de violences. L’auteur n’a pas besoin de cela pour nous séduire.

    #MatièreNoire #IvanZinberg #Cosmopolis

  • Des plumes et des livres 16 avril 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    J’en ai tellement entendu parler de Matière noire ! Sur Instagram, les photos tournent, toutes accompagnées de merveilleux commentaires. Comment ne pas succomber ? Surtout quand en plus, j’ai eu l’occasion de croiser l’auteur, Ivan Zinberg, en début d’année lors des Mines noires. Il n’en faut pas plus, Matière noire est dès lors entré dans ma PAL.

    Dans Matière noire, nous suivons deux protagonistes. D’un côté, nous avons le flic à problèmes qui est sur la sellette, Karim Bekkouche, dit Bek. Il enquête sur la disparition d’Inès Ouari, la fille d’une amie d’enfance. De l’autre, nous avons un journaliste, Jacques Canovas. Ancien flic, sans famille, il enquête de son côté d’abord sur la disparition puis le meurtre d’une joggeuse, puis sur une série de meurtres pour le magazine de faits divers qui l’embauche. L’un comme l’autre ont besoin d’aller jusqu’au bout des choses, de comprendre les événements. Et si les cold-cases pouvaient résoudre la disparition d’Inès ?

    Matière noire est un excellent polar. Ivan Zinberg est lui-même capitaine de police et on le ressent parfaitement dans son écriture. D’ailleurs j’ai plus été happée par les chapitres concernant Bek que Jacques. Question de goût certainement. Mais on est véritablement plongé dans les enquêtes non-résolues aux côtés de Karim et de Jacques. Le travail de fouille, d’observation, de logique pour assembler une à une les pièces d’un puzzle qui semble sans fin. Vous voulez vous glisser dans la peau de la police le temps d’un livre ? Matière noire est pour vous. Jusqu’à la toute fin, Ivan Zinberg réserve des surprises et des rebondissements.

    L’écriture d’Ivan Zinberg est addictive et agréable à lire. On ne voit pas les pages défiler et c’est sans surprise que l’on avale des dizaines de pages sans s’en rendre compte. Des paysages fabuleux (je n’ai jamais vu les montagnes et pourtant je me les suis parfaitement représentées), aux découvertes macabres, tout est décrit avec une parfaite minutie.

    Une fois de plus, les éditions Cosmopolis me font découvrir un auteur de talent. Il a fallu son dernier roman pour le découvrir mais il me tarde de pouvoir mettre la main sur ses précédents romans.

    https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/2020/04/16/matiere-noire-ivan-zinberg/

  • calyenol 27 février 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    "Ils étaient stationnés à l’écart pour ne pas être dérangés,à un demi kilomètre de la boîte de nuit.Sous le clair de lune...Il agrippa la jeune femme au niveau du coup...Il serra autant que ses muscles le permettaient."

    .

    Hello !
    J’ai lu Matière Noire de Ivan Zinberg.

    .

    "L’homme est le plus cruel des animaux,il est le seul capable d’infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir."

    .

    On est en juillet 2017 quand après une soirée en discothèque,Inés disparaît.
    Son portable est éteint,elle ne donne aucun signe de vie à sa famille alors qu’elle le faisait quand elle fuguait.
    Une deuxième femme,
    Marion,a disparu elle aussi.
    Elle n’est jamais rentrée de son jogging matinal.
    Un duo va se former,
    Bekkouche dit Bek,chef de la BAC de Saint Étienne et Jacques Canovas,ex flic des RG devenu journaliste parisien depuis sa retraite.
    Ensemble,ils vont tout faire pour trouver qui est responsable des dispations.

    .

    Quelle pépite !
    Voici un livre qui ne laisse pas de répit.
    J’ai tout aimé,le rythme qui ne faiblit jamais,l’intrigue qui reste captivante jusqu’au dénouement final,les personnages qui font vrais,
    ...Bek que j’ai eu dans la peau.vivre les scènes avec lui,allait toujours plus loin pour découvrir ce qui est arrivé à la fille de son amie d’enfance,son côté fonceur et son duo avec Canovas.
    Canovas,qui a gardé des restes de son ancien job et qui ne lâche rien,qui fouille et pointe du doigt ce qui est pertinant.
    L’auteur a fait un polar très visuel où il est impossible pour le lecteur de ne pas être immergé.
    Les descriptions sont parfaites,très réaliste,les petits plus distillés là où il faut pour nous tenir en haleine et ne pas vouloir poser le livre.
    J’ai trouvé la plume de l’auteur simple et efficace,
    tout ce que j’aime.
    Il va falloir que je continue ma découverte avec lui,je pense que d’autres de ses livres devraient me plaire.

    .

    Matière noire est mon coup de coeur de ce début d’année.

  • LeahBookAddict 18 février 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Une lecture complètement addictive, je l’ai lu en deux jours 🤓
    Une enquête passionnante, bien écrite, pleine de rebondissements...
    Le gros point fort de ce roman restera les deux personnages principaux, charismatiques, forts et attachants à la fois, on connaît leurs forces, leurs faiblesses, de beaux personnages réalistes !
    Le plume de l’auteur est franche, dynamique.
    Bon vous l’avez compris j’ai pris une claque !
    Je le conseille à tous les fans de polars, ne passez pas à côté de Matière noire.

  • Belette 21 janvier 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Juillet 2017. Deux disparitions inquiétantes préoccupent la région Rhône-Alpes.
    Marion Testud, 22 ans, a disparu lors de son jogging matinal dans la région de Chambéry. Jacques Canovas, ex-RG reconverti en journaliste, est sur l’enquête.
    Inès Ouari, 18 ans, a quant à elle disparue dans la région stéphanoise à la sortie d’une boite de nuit. Le capitaine de la BAC de Saint-Étienne, Karime Bekkouche, « Bek », enquête sur cette disparition.

    Cette intrigue est très bien menée et pour cause. Ivan Zinberg est lui-même flic dans le même commissariat où officie Bek dans le roman. Autrement dit, il sait de quoi il parle. Que ce soit en terme d’enquêtes, d’explications médico-légales, ses connaissances du terrain sont telles que le thriller est très réaliste. Ce roman est très rythmé,il n’y a pas de temps mort. Il se passe toujours quelque chose.
    Au niveau des personnages, Bek et Jacques sont 2 personnages très attachants. Des sortes de anti-héros, tellement ils pourraient nous ressembler, avec leurs secrets, leurs fêlures. Ils exercent leur profession avec passion et humanisme. Ils sont humbles de par leurs expériences passées. Ils forment une sorte de duo improbable et j’éprouverai un grand plaisir de les voir de nouveau réunis dans une prochaine enquête… (Ivan Zinberg, si vous passez par là…)
    Mais à mon sens, il y a un 3ème personnage. Et c’est la ville de Saint-Étienne. Le fait de connaître les lieux décrits donnent une lecture d’autant plus immersive que j’avais vraiment l’impression d’y être. Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti ça à la lecture d’un livre, mais c’est une sensation étrange. Les non stéphanois auront peut-être un peu plus de mal pour se situer.
    Un thriller sans concession sur ce qu’il se passe dans cette ville comme malheureusement dans beaucoup de villes françaises.
    Un thriller dans lequel la réalité n’est pas toujours celle que l’on croit, attention aux faux-semblants ! J’ai terminé ce thriller avec des frissons. C’est un thriller percutant au rythme haletant que vous aurez du mal à lâcher.

    Bref, j’ai beaucoup aimé !

  • universpolars 18 janvier 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Un flic pour raconter une histoire de flics ... Je dois admettre que c’est le genre de situation qui me va ! Par contre, je deviens alors assez critique. Flic, je le suis aussi et je pardonne donc moins facilement les incohérences liées au job ! Mais là, après avoir tourné furieusement ces quelques 450 pages, je peux prétendre que nous sommes sur du lourd et du sérieux ...

    Entrée en matière efficace, pragmatique, nous sommes dans l’action pour faire connaissance avec le chef de la BAC de Saint-Etienne, Karim Bekkouche. La disparition d’une jeune fille vers Saint-Etienne sera le fil rouge nous reliant à cet enquêteur.

    L’auteur nous présentera également Jacques Canovas, journaliste pour un solide journal d’investigation parisien, « Crime-Hebdo ». Cet ancien flic, efficace, zélé, va mettre le nez dans une affaire de disparition en Savoie, une joggeuse qui n’a plus donné signe de vie.

    Deux hommes, deux disparitions, deux méthodes d’enquête, une seule affaire ? Ça sera un peu plus complexe que cela.

    Ivan Zinberg, que je découvre, nous conte son récit avec l’âme du flic, c’est indéniable. Les situations, les dialogues ou même certains petits réflexes sonnent flic à plein nez. Ça sent le vécu, évidemment. Son écriture s’articule entre un réalisme assez bluffant et une violence bien perceptible. Une brutalité très subtile liée justement à cette authenticité.

    L’auteur nous pousse vers quelques banlieues - Saint-Etienne, Lyon - et nous montre un peu ce qu’il y a de plus moche. Tous les clichés d’une cité pourrie sont ici réunis, sauf qu’il s’agit plutôt d’un pathétique état des lieux du réel ! L’auteur sait faire parler les jeunes de là-bas, avec style, si j’ose dire !

    Nous évoluons dans cette intrigue à coups d’infos, de recherche, d’acharnements ou encore de ténacités. Mais nous avançons surtout grâce à deux hommes qui foncent en avant, chacun de leur côté, à leur façon, avec un engouement presque viscéral. Le flic, le journaliste, deux enquêtes bien distinctes, mais ô combien sérieuses.

    A propos d’enquête, l’auteur nous fournit ici des éléments propres, pros et pertinents. C’est fluide, ça avance, on est dans l’investigation ! Pas de petits miracles, pas de facilités, il faut creuser, réfléchir, provoquer ou élargir un peu son champ de vision pour progresser ! Et peut-être aussi parfois utiliser des chemins de traverse ... L’adversaire ne s’en prive pas !

    Du point de vue des tactiques ou techniques policières, c’est du très bon boulot ! Méthodiques, réfléchis : nos deux lascars, guidés par cet auteur du cru, œuvrent avec brio. Autant le flic que le journaliste, un "vrai", en ce qui concerne ce dernier ! Si vous voyez ce que je veux dire ...

    L’épaisseur des personnages est impressionnante, c’est du solide ! L’auteur ne lésine pas sur les détails pour nous coucher sur son papier des protagonistes au caractère dense et consistant. Karim Bekkouche est l’exemple-type du flic qui sait où il met ses basques. Tout bon flic traîne ses tares, non ... ? On ne naît pas tous égaux, c’est certain.

    C’est très humain, très vrai, bref ... Nous sommes dans la réalité. Entre trafics de stup, prostitution, phénomène de la radicalisation ou encore les bassesses de la ville de Saint-Etienne comme toile de fond, Ivan Zinberg déroule cette enquête exigeante au cordeau, une intrigue qui nous conduira dans les quatre coins de la France, et même en Suisse.

    Deux enquêteurs, qui tiennent chacun le bout d’une même corde, vont se rapprocher toujours un peu plus l’un de l’autre avec, entre deux, un homme qui suit ses instincts ...

    C’est en apnée et sous haute-tension que nous allons nous diriger vers un dénouement qui ne va pas manquer de nous surprendre.

    Je retiendrai l’immense boulot qu’a fourni l’auteur pour façonner ses personnages ! Je n’ai pas souvent la boule à l’estomac en lisant un bouquin, mais là ...

    À lire ! Bonne lecture.

  • lecturesdudimanche 13 janvier 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Décidément, les éditions Cosmopolis frappent fort ! Déjà séduite dans leur catalogue par Vindicta et Miracle, je peux maintenant confirmer que Matière Noire est largement à la hauteur, et je ne tarderai sans doute pas à me faire mon opinion sur « Les Anges de Babylone » !

    Quand un flic troque le flingue contre la plume, c’est toujours percutant. A l’instar d’un Norek, les faits sont concis et incisifs. On va très vite plonger dans le bain d’une double enquête. L’une est menée par Bek en marge de ses activités à la BAC, puisqu’il agit pour aider une vieille amie de la cité qui s’inquiète de la disparition de sa fille, Inès. L’autre, par Jacques, un retraité des Renseignements Généraux qui occupe ses heures creuses comme journaliste pour « Crime Hebdo » et couvre actuellement le meurtre d’une joggeuse. En creusant, Jacques s’aperçoit que ce meurtre est peut-être lié à d’autres affaires plus anciennes. Flairant tant la résolution de cold cases que le scoop, les réflexes du vieux limier s’avèrent très efficaces.

    Quelque chose nous dit d’emblée que nos deux protagonistes finiront bien par se rencontrer, ce qu’on ignore, c’est l’issue de la chasse à l’homme qui est lancée.

    Je l’ai aimée, cette issue qui nous cueille par surprise. Tout comme j’ai aimé le cynisme omniprésent dans les lignes, savourant particulièrement les petits coups de griffes balancés entre deux lignes à l’encontre des politiques, des institutions, du show-biz… Je me suis régalée des remarques acerbes, mordantes à souhait !

    On sent bien sûr l’expérience policière qui transpire à chaque ligne. Si l’on n’en était pas déjà persuadé, ces mots suffiraient à nous convaincre qu’être flic relève plus d’un sacerdoce que d’un métier.

    Ivan Zinberg maîtrise parfaitement chaque ficelle qu’il tire et nous entraîne à sa suite dans les méandres de deux enquêtes minutieuses, directes et sans fioritures, menées tambour battant par des personnages terriblement attachants. C’est réaliste, c’est efficace, ça fait le job ! Et si le mien est fait correctement, vous êtes déjà en train d’enfiler vos chaussures pour vous rendre à la librairie la plus proche !

  • Booksnpics 9 janvier 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Quatrième roman de l’auteur, « Matière Noire » est de ces polars qui nous scotchent dès les premières pages. Se basant sur un schéma traditionnel, Ivan Zinberg nous fait suivre deux enquêtes menées en parallèle. Le major de police Karim Bekkouche, surnommé « Bek », enquête sur la disparition d’Inès Ouari, 18 ans. Tandis que Jacques Canovas, un ancien agent des renseignements – retraité de la police depuis 10 ans et reconverti en journaliste d’investigation – enquête sur la disparition de Marion Testud, une joggeuse.

    Si tout semble les séparer, en vérité beaucoup de points communs les unissent …. Tous deux sont obstinés, soucieux de la vérité, ne lâchent rien dans leurs boulots respectifs….mais leur vie privée a également basculé… Des personnages fragiles et solides à la fois auxquels le lecteur peut très facilement s’attacher.

    Capitaine de police dans la vie civile, il est clair qu’Ivan Zinberg ne laisse rien au hasard en matière procédurale et n’est pas avare en détails, ce qui renforce le caractère réaliste du roman et l’assiduité du lecteur. L’auteur fait clairement le job et excelle dans celui-ci. La plume de l’auteur, les chapitres alternés, la psychologie des personnages – vrais et emplis d’humanité, l’enquête en elle-même – menée de manière chirurgicale , tous les éléments sont réunis pour que cette lecture soit un véritable coup de coeur !

    « Matière Noire » est de ces romans policiers qui nous retournent l’esprit, nous happent dès l’entame du livre pour ne plus nous lâcher. « Matière Noire » représente tout ce que j’attends d’un polar de haut niveau. Bravo !

    Je remercie les éditions Cosmopolis pour cette découverte et leur confiance renouvelée.

  • booksandmartini 5 janvier 2020
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Oui, bah oui, pardon mais là. @ivanzinberg frappe fort. Très fort. Et je vais tacher de ne pas me perdre en cour de route.

    J’ai eut la chance de pouvoir le lire avant qu’il ne sorte alors croyez moi. N’attendez pas, il sort aujourd’hui vous pouvez y aller. Les yeux fermés, c’est du bon bouquin. Et en toute objectivité. J’aime quand l’auteur sait capter mon attention sans même que je m’en rende vraiment compte. Et ce fut le cas.

    Il faut dire que la plume de @ivanzinberg y est pour beaucoup. Les mots sont bien choisit. Suffisamment pour avoir encré ce livre dans une réalité suffisante pour presque laisser croire aux lecteurs qu’il fait partit du truc. (Je sais pas si c’est super clair là mais vous allez devoir faire avec, pardon 😅). Je ne vous parle pas de la fin, parce que je ne m’en remet pas, j’étais sur d’avoir trouver pourtant... Mais la, c’est extrêmement bien jouer de l’auteur. Je n’en dirais pas plus.

    Suivre Jacques et Karim n’a pas été de tout repos, mais pourtant je repartirais bien faire un tour en suivant leur aventures respective.

    Maintenant, bienvenue messieur’dame, dans la meilleure partie. Celle ou je vais féliciter @ivanzinberg d’avoir été plus que fidèle à Saint-Etienne. Oui, pardon, je laisse mon âme d’amoureuse de ma ville parler, qu’il n’en déplaise on a pas grand chose. Si ce n’est les rappés, la passion du maillot vert et du foot populaire, un climat atroce et on est perdu dans une cuvette entourée de 7 collines. On à le tram et une merveilleuse cité du design. Alors forcément j’allais être intransigeante sur ce point là. Et chapeau bas. Ce livre reste carrément fidèle à notre ville, tant par la description parfaite des lieux, par l’atmosphère qui règne maintenant dans certaines rues à certains moments de la journée.

  • Sangpages 30 décembre 2019
    Matière noire - Ivan Zinberg

    Pour ce qui est de la matière noire, tu en auras pour ton argent.
    J’ai rarement vu un livre aussi précis, détaillé, fouillé. Un récit d’un réalisme déroutant. Tellement détaillé que j’ai trouvé certains passages un peu longs mais c’est un mini bémol d’une vieille pénible.
    Tellement puissant qu’il te pousse à chercher sur le net si ce n’est pas une véritable affaire. Ce que j’ai d’ailleurs fait pour constater que je retrouvais le nom du coupable dans une affaire de pédophilie...hasard ?
    Ivan nous met face à des faits que l’on sent être issu de son expérience de capitaine de police. Le récit d’un connaisseur, d’un expert, de quelqu’un qui sait de quoi qu’il cause et ça se sent comme l’odeur de la mort qui poursuit (Et là c’est moi qui parle en connaissance de cause…)
    "Matière noire", c’est la mise en lumière du travail de fourmis de la police. Deux enquêtes, pas à pas, comme si tu y étais. Deux investigateurs différents et pourtant semblables. Deux tronches : Bek, ancienne racaille des cités et Jacques, ex-flic ravagé par la mort de sa femme devenu fouille-merde. Deux baroudeurs, deux vieux de la vieille à qui on ne la fait plus.
    Un flic qui fait une promesse à une vieille amie et un journaliste qui veut aller plus vite que la police pour le scoop ultime.
    L’impression de me retrouver dans l’affaire du petit Gregory (affaire à laquelle l’auteur fait d’ailleurs allusion) et d’y voir dans le rôle de Jacques, le fameux Jean Ker, photographe et enquêteur de Paris Match.
    C’est aussi des allusions aux cas réels qui donnent une dimension toute particulière et rendent la fiction, justement, encore plus réelle.
    C’est un coup de projo pointé sur les cités avec tout ce qui en dégouline.
    C’est même un petit passage en Suisse, les Pâquis de Genève...pas le plus rutilant des quartiers mais une vision de la Suisse, pour une fois, différente et loin des clichés des banques et du chocolat.
    C’est bien sûr des démons qui se manifestent au travers d’un journal. La vision de l’autre côté de la barrière, la vision du prédateur, implacable.
    Ivan n’a pas écrit une fiction comme une autre. Il nous parle de la vie, celle de tous les jours, celle des gamins des cités, de la came, de la prostitution, de ce que l’on peut faire pour s’en sortir. Il nous parle de la vie, celle des flics qui tous les jours pataugent dans la fange, dans la détresse humaine, dans la violence. Il nous parle tout simplement de la vraie vie et c’est pas jojo.
    Une matière noire qui s’instillera dans ta tête, qui glissera le long de ton dos pour te faire frissonner, c’est certain !
    A lire absolument !

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.