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L’interrogatoire de Gabriel Katz

Comment est née l’idée de ce livre ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de glisser ton personnage principal dans la peau d’un adolescent ?
Gabriel Katz : L’idée de ce livre pourrait se résumer en une phrase : « et si c’était moi ? ». J’aime les mises en situation brutales, qui donnent au lecteur la sensation de perdre ses repères. Se réveiller dans le corps d’un autre, c’est voir son monde s’écrouler, et s’en approprier un autre dont on ne maîtrise pas les codes… Le challenge – et j’espère m’en être sorti – était de dérouler une vraie intrigue de thriller, vécue par un personnage complètement dépassé par les événements. Dans le corps d’un autre – qui plus est d’un ado ! – il est contraint d’improviser en permanence, au risque de finir assassiné. Retourner à l’école, apprivoiser sa nouvelle vie, c’est déjà un sacré défi pour un quadra, mais quand il réalise qu’on en veut à sa peau, ça devient mission impossible…

Je ne me suis pas réellement mis dans la peau d’un ado, mais d’un type de 43 ans dans le corps d’un ado ! La nuance est de taille

Est-ce que d’ailleurs c’est compliqué de se mettre dans la peau d’un jeune de 15 ans ? Ou est-ce une sorte de plaisir en se replongeant dans cet état ? Est-ce que d’ailleurs tu as fait appel à tes souvenirs ?
Gabriel Katz : Je ne me suis pas réellement mis dans la peau d’un ado, mais d’un type de 43 ans dans le corps d’un ado ! La nuance est de taille. J’y ai pris énormément de plaisir, le personnage principal un peu moins. Parce qu’il aimait sa vie, parce qu’il n’a aucune envie de la recommencer dans la peau d’un autre, et accessoirement parce que les gens qui se réincarnent n’ont pas une très grande espérance de vie dans la Nuit des cannibales…
Pour donner vie à son univers d’ado, j’ai fait appel à mes souvenirs, bien sûr, mais les choses ayant un peu changé depuis le néolithique, j’ai mis à contribution une lycéenne qui a l’âge de mon héros.

Il y a beaucoup de sourires dans le roman, au moins au début. Comment dans ce cadre là as-tu géré la tension et le suspens ?
Gabriel Katz : La Nuit des cannibales est un livre violent, pas toujours très moral, qui aurait pu être un thriller extrêmement sombre. Il l’est. Mais là encore, j’ai voulu casser les codes en optant pour une narration à la première personne, décalée, ironique, un peu détachée même. Maxime, le héros, a tout perdu en une nuit. A partir de là, il vit sa deuxième existence avec une espèce d’amusement : c’est un grand coup de montagnes russes, auquel il finit par prendre goût.
Je trouvais amusant qu’une intrigue basée sur une tension extrême soit racontée sur un ton presque humoristique…

L’idée d’une suite me travaille de plus en plus.

D’où te vient l’idée des cannibales ?
Gabriel Katz :Je peux difficilement répondre à cette question sans « spoiler » gravement les trois-quarts du roman. En un mot, j’aimais bien l’interrogation de fond qui se dessine derrière la mécanique meurtrière des cannibales, et qu’on pourrait poser aux lecteurs : jusqu’où iriez-vous pour la connaissance ?

Certains bloggeurs réclament une suite... Est-ce que tu en prépares une ?
Gabriel Katz : La fin du roman, un peu brutale elle aussi, m’a valu pas mal de messages désespérés : on veut une suite ! J’avoue que si au départ, j’étais fermement décidé à n’en faire qu’un one-shot, l’idée d’une suite me travaille de plus en plus. J’ai déjà une idée de l’intrigue, du titre, et mon éditrice chez Pygmalion, Florence Lottin, est très enthousiaste…

On te connait bien pour tes romans de fantasy. Qu’est-ce qui t’a donné envie d’aller voir du côté du polar ?
Gabriel Katz : L’envie de m’essayer à d’autres genres. J’ai eu la chance d’être très bien accueilli en fantasy dès mes débuts, et je prends toujours autant de plaisir à développer mon univers. En polar, je pars dans une tout autre direction, avec un mode de narration radicalement différent, plus direct, plus brut… et plus humoristique. C’était un peu un risque, au départ, mais une bonne partie de mon public de fantasy m’a suivi dans cette nouvelle aventure, rejoint par celui du thriller.
Ce qui prouve que les lecteurs français – traditionnellement moins ouverts aux changements de genre que les anglo-saxons – peuvent donner sa chance à un nouveau projet ! J’ai donc deux casquettes aujourd’hui, et j’en rajouterai peut-être dans l’avenir, qui sait…

Quels sont tes projets ?
Gabriel Katz : La rentrée s’annonce bien : en octobre paraîtra le tome 2 de la Part des ombres, dont je viens de recevoir la magnifique couverture d’Aurélien Police. Et pour Noël, en parlant de thrillers, une nouvelle aventure de Benjamin Varenne, le comédien loser de N’oublie pas mon petit soulier. Fantasy et thriller, donc ! Et un nouveau projet, encore classé secret défense, qui devrait voir le jour en 2018…

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