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La colère - S. A. Cosby

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Résumé :

La vengeance de deux pères unanimement acclamée par la presse américaine. Un état des lieux sans concession de l’Amérique des marges dans un thriller sous pression
Ike Randolph est noir. Buddy Lee Jenkins est blanc. En Virginie-Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Ils ont pourtant été tous les deux pareillement lamentables en dénigrant avec la même violence l’homosexualité de leurs fils, maintenant mariés l’un à l’autre. Alors, quand Isiah et Derek sont assassinés, la douleur a un goût de culpabilité. Qui a tôt fait de se transformer en colère, une colère viscérale, qui réclame un exutoire.
" Un grand livre. " Rolling Stone
" Un polar de haute volée, avec le talent d’un écorché. " L’Obs

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Vos #AvisPolar

  • lecturesdudimanche 15 mars 2024
    La colère - S. A. Cosby

    À moins de vivre sur Mars, vous n’avez pas pu échapper à la vague S.A. Cosby… Que ce soit ce titre (paru en poche en janvier) ou son nouveau (« Le sang des innocents ») paru chez Sonatine en janvier aussi, l’auteur est partout ! Tous mes prescripteurs préférés s’accordent à son sujet, il me fallait donc impérativement me faire ma propre idée ! Je vais éviter le suspens inutile, je rejoins sans conteste la #teamcosby !

    La colère… c’est celle de deux pères en quête de vérité. Contre ceux qui ont assassiné leurs fils. Mais aussi et surtout contre eux-mêmes. Ike et Buddy Lee n’ont rien en commun, ou presque. L’un est noir, l’autre blanc. L’un est à la tête d’une prospère entreprise de jardinage, l’autre vit à la ramasse dans une caravane dont on ne comprend pas comment elle ne s’est pas encore effondrée sous le poids des bouteilles d’alcool vides. Tous les deux sont passés par la case prison, mais n’en ont pas tiré les mêmes leçons. Pourtant, quelque chose aurait dû les rapprocher : leurs fils respectifs, Isiah et Derek, étaient mariés. Mais ni l’un ni l’autre n’a été capable de surmonter sa haine de l’homosexualité, gâchant inlassablement chaque échange avec leur enfant, incapables de se réjouir d’un bonheur pourtant incontestable. Maintenant qu’il est trop tard, les deux pères sont confrontés à cette immense culpabilité qui n’a d’égal que le chagrin qu’ils ressentent d’avoir perdu leur unique enfant. Alors, tout différents qu’ils soient, les deux pères éplorés s’associent pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leurs enfants, car il est clair qu’un énième crime homophobe ne représente pas une priorité pour la police.

    Et voilà donc ces hommes que tout oppose qui collaborent. De laconiques au départ, leurs échanges s’étoffent au fil des pages, parce que quand on avale les bornes coincés dans un habitacle, impossible d’échapper à la discussion. Mais attention, ça ne va pas virer en épopée larmoyante, mais plutôt en road trip sanglant ! Car Ike et Buddy Lee s’expriment plus volontiers avec leurs poings, et ils sont déterminés. À défaut de pouvoir se faire pardonner auprès de leurs fils, ils vont honorer leur mémoire et faire payer à qui de droit. Alors qu’on devrait détester ces antis-héros repris de justice et prompts à replonger dans leurs pires travers, c’est tout le contraire qui se passe et on s’attache à ces machos fissurés.

    J’ai vraiment vraiment tout adoré dans ces lignes ! Une peinture claire et sans filtre de l’Amérique d’aujourd’hui, c’est ce que nous propose l’auteur en traitant de racisme, d’homophobie, au travers les parcours de ces pères qui, certes, n’ont pas été les meilleurs, bien au contraire, mais qui ont vu leur voile d’intolérance se déchirer avec la mort de leurs fils. Une prise de conscience salutaire, bien que tardive. Il est émouvant de voir ces hommes devenir d’un coup défenseur d’un mode de vie que, jusqu’il y a peu, ils ne comprenaient pas. Pire, qu’ils condamnaient. Avec ses dialogues savoureux, ses personnages attachants, son action ultra testostéronnée comme je les aime et surtout, sa sacrée dose d’émotion (la fin m’a mis la larme à l’œil), ce livre m’a complètement emportée et conquise. Le mélange action-émotion est particulièrement bien équilibré et le message pas si subliminal que ça est une ode à la tolérance livrée à coup de parpaings dans la gueule. Coup de cœur !

  • Matildany 10 mars 2024
    La colère - S. A. Cosby

    Ike Randolph et Buddy Lee ont a priori peu en commun. Ike est noir, rangé des voitures, s’est racheté une conduite en dirigeant son entreprise de jardinage, on peut dire qu’il s’est fait une place dans la vie. Buddy Lee est un White trash qui vit en mobile-home, ferme les yeux quand il crache du sang, avant d’oublier sa maladie dans l’alcool. Tous deux ont rejeté en bloc leurs fils quand ils ont appris leur homosexualité.
    Mais leurs enfants s’aimaient et ils ont été lâchement exécutés en pleine rue, témoins apparemment gênants d’une liaison qui devait rester secrète.
    Réunis dans une douleur commune, ces deux pères vont alors s’allier, retrouvant leurs réflexes de mauvais garçons, et secouer qui il faut pour trouver les coupables, guidés par la colère et les remords de ne pas avoir accepté l’orientation de leurs enfants.
    Le fond, à savoir une critique de l’Amérique profonde, des préjugés et de l’homophobie est un peu desservi par certains points : l’auteur joue fort sur les oppositions entre les deux héros, deux "papys" vieillissants, qui en ont encore sous le capot, les scènes de bastons sont expliquées d’une façon un peu trop mécanique, le gang de motards est donc composés de très méchants, mais pas très malins,...au final j’ai eu l’impression de lire un scénario de film, rythmé, distrayant sur l’instant, certes, mais très vite oubliable pour son intrigue. Son point fort est plutôt situé dans l’évolution de la mentalité des deux pères, et l’analyse psychologique de ceux-ci.

  • Chineuse Delecture 7 février 2024
    La colère - S. A. Cosby

    Une deuxième oeuvre très prometteuse. Un rythme haletant pour des personnages poignants et authentiques. Révélé par Dennis Lehane, Cosby décortique les ressorts d’une Amérique contemporaine meurtrie. Ses enjeux modernes campe le récit dans une torture morale laissant totalement les personnages sondés leurs âmes face à leurs choix et leurs responsabilités, brillant.

  • Aude Lagandré 19 janvier 2024
    La colère - S. A. Cosby

    « La colère » de S.A Cosby raconte la quête de vérité de deux pères après l’exécution de leurs fils Isiah et Derek mariés et pères d’une petite Arianna. le père d’Isiah, Ike est noir et n’a jamais accepté l’homosexualité de son fils. le père de Derek, Buddy Lee est blanc et n’a jamais accepté l’homosexualité de son fils. Après l’enterrement, il pleut des Razorblade Tears, littéralement des larmes de rasoir (titre original du roman) et une énorme culpabilité frappe les deux pères. Deux mois plus tard, lorsque la pierre tombale des défunts est vandalisée, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Et comme si ça ne suffisait pas, les vandales avaient ensuite inscrit par-dessus les noms leur point de vue sur l’homosexualité et les relations interraciales à la bombe vert fluo. Un nègre pédé. Un suceur de nègre pédé. » Ike et Buddy Lee se lancent à la recherche du ou des meurtriers de leurs fils. Malgré leurs différences, ils vont devoir apprendre à composer avec l’autre, se comprendre et s’apprivoiser.

    Voilà un roman qui tire son épingle du jeu ! S.A Cosby met en scène deux êtres que tout oppose, unis par un but commun : retrouver l’assassin de leurs fils alors que l’enquête de police piétine. L’auteur affirme que son thriller est basé sur le concept de « masculinité toxique ». Effectivement, « La colère » s’appuie sur une dose de testostérone maximale et développe deux thématiques centrales : le racisme et l’homophobie. Ike et Buddy Lee ont tous les deux fait de la prison. Ils ont évolué dans un univers de violence durant des années. Une fois sortis, ils se tiennent à carreau, mais les exécutions de leurs fils respectifs ravivent des instincts primaires.

    Dans le titre français « La colère », on perçoit très aisément les notions de vengeance, de revanche et de violence. « C’était le problème avec la violence : quand on la cherchait, on la trouvait, mais elle vous prenait aussi souvent au dépourvu. » L’enquête les amène très rapidement à côtoyer un groupuscule appelé « Les Sang pur » (cela en dit long sur leurs appétences) qui baigne principalement dans le trafic d’armes et de méthamphétamine. Les interactions avec ce groupe nous emmènent très rapidement sur les terres de la série Sons of Anarchy où l’on retrouve les prospects et la fameuse table où sont prises les décisions. Je suis une fan absolue de cette série et autant dire qu’en faisant le choix d’installer ce type d’ambiance, S.A Cosby a immédiatement retenu toute mon attention.

    Dans le titre anglais « Razorblade Tears », la dimension de larmes, donc de chagrin, de douleur, d’amertume prend davantage de place. Si Ike et Buddy Lee organisent une vendetta en mémoire de leurs enfants, ils cherchent aussi une forme de rédemption qui se rapproche du pardon. Ni l’un ni l’autre n’a jamais réussi à accepter l’homosexualité de son fils. « Ike ne comprenait pas. Comment Isiah pouvait-il ressentir la même chose pour Derek que lui pour Mya ? » Même la mère de Derek, remariée, tient des propos qui vont dans le même sens. « Notre fils avait choisi un mode de vie dépravé et malsain que ni mon mari ni moi ne pouvions tolérer sous notre toit. Alors oui, je l’ai mis dehors, mais je ne l’ai jamais frappé, moi. »

    « La colère » se déroule en Virginie du Sud, dans une ville éloignée de tout. Les deux protagonistes passent énormément de temps en vase clos, en voiture notamment, un espace confiné d’où il est impossible de s’échapper et qui oblige à terminer les conversations, même en cas de désaccords ou de sujets délicats. Cela donne lieu à des joutes verbales nerveuses où les choses sont dites parfois de manière extrêmement brutale. Ne pas pouvoir s’échapper oblige l’autre à écouter, mais aussi à réfléchir sur les sentiments de celui qui parle. Ainsi sont abordés l’homosexualité de leurs enfants et les regrets de ne pas avoir su l’accepter, mais aussi les problèmes d’Ike liés à la couleur de sa peau. D’une certaine manière, il ouvre les yeux de Buddy Lee sur ce qu’il risque tous les jours dans sa peau d’homme noir. « Je pense que pour la première fois, tu découvres à quoi ressemble le monde pour ceux qui n’ont pas la même tête que toi. » Ces deux hommes que rien n’aurait emmenés à faire front commun, se révèlent capables de confronter leurs différences pour démêler le noeud de la haine facile ou héréditaire. « J’ai jamais affirmé que t’étais raciste. T’es juste un péquenaud qui n’a jamais réussi à se soucier de ce que traversaient ceux qui n’ont pas la même couleur de peau que toi. »

    Enfin, « La colère » traite du prix de la vengeance. Est-elle nécessaire ? Jusqu’où et à quel prix ? Ike et Buddy Lee vivent dans une culpabilité sans fin qu’il est impossible de racheter autrement que dans le sang. Avant l’intention de retrouver les meurtriers de leurs enfants, il y a l’intention de se racheter vis-à-vis d’eux-mêmes. « On fait un truc pour nos gosses. Enfin. Et pour la première fois depuis une éternité, j’ai pas l’impression d’être le pire père de la terre. » Il m’a semblé qu’à travers ses deux personnages qui deviennent de plus en plus attachants, il restait un petit espoir auquel se raccrocher dans le grand maelström de notre intolérance collective et notre propension à juger l’autre très rapidement. Si deux vieux « rednecks » parviennent à faire preuve d’un minimum de réflexion et d’intelligence, tout devient possible ! « Mais j’imagine que si, un jour, on se rend compte qu’on a été un sale con, ça veut dire qu’on peut s’améliorer. » Tout à fait Monsieur ! Alors certes, cela se fait dans le sang, ambiance vieux western, mais avec gros calibres, dans des courses poursuites dignes des meilleurs films de genre, grâce à des scènes où l’on prend plaisir à voir les « méchants » se faire décalquer la tronche, mais que cela fait du bien de voir au milieu de tout cela deux hommes qui parviennent à se comprendre et à se respecter.

    « La colère » de S.A Cosby est un roman fort, très abouti autant sur la forme que sur le fond. L’empathie monte crescendo vis-à-vis des deux justiciers, malgré leurs failles, leurs paroles parfois détestables, parce qu’il y a au fond d’eux une véritable intention de devenir meilleurs. « On n’a pas été de très bons pères, mais peut-être qu’on sera de meilleurs grands-pères. » Cela me redonne un peu de foi en l’espèce humaine.

  • Aude Lagandré 19 janvier 2024
    La colère - S. A. Cosby

    « La colère » de S.A Cosby raconte la quête de vérité de deux pères après l’exécution de leurs fils Isiah et Derek mariés et pères d’une petite Arianna. le père d’Isiah, Ike est noir et n’a jamais accepté l’homosexualité de son fils. le père de Derek, Buddy Lee est blanc et n’a jamais accepté l’homosexualité de son fils. Après l’enterrement, il pleut des Razorblade Tears, littéralement des larmes de rasoir (titre original du roman) et une énorme culpabilité frappe les deux pères. Deux mois plus tard, lorsque la pierre tombale des défunts est vandalisée, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Et comme si ça ne suffisait pas, les vandales avaient ensuite inscrit par-dessus les noms leur point de vue sur l’homosexualité et les relations interraciales à la bombe vert fluo. Un nègre pédé. Un suceur de nègre pédé. » Ike et Buddy Lee se lancent à la recherche du ou des meurtriers de leurs fils. Malgré leurs différences, ils vont devoir apprendre à composer avec l’autre, se comprendre et s’apprivoiser.

    Voilà un roman qui tire son épingle du jeu ! S.A Cosby met en scène deux êtres que tout oppose, unis par un but commun : retrouver l’assassin de leurs fils alors que l’enquête de police piétine. L’auteur affirme que son thriller est basé sur le concept de « masculinité toxique ». Effectivement, « La colère » s’appuie sur une dose de testostérone maximale et développe deux thématiques centrales : le racisme et l’homophobie. Ike et Buddy Lee ont tous les deux fait de la prison. Ils ont évolué dans un univers de violence durant des années. Une fois sortis, ils se tiennent à carreau, mais les exécutions de leurs fils respectifs ravivent des instincts primaires.

    Dans le titre français « La colère », on perçoit très aisément les notions de vengeance, de revanche et de violence. « C’était le problème avec la violence : quand on la cherchait, on la trouvait, mais elle vous prenait aussi souvent au dépourvu. » L’enquête les amène très rapidement à côtoyer un groupuscule appelé « Les Sang pur » (cela en dit long sur leurs appétences) qui baigne principalement dans le trafic d’armes et de méthamphétamine. Les interactions avec ce groupe nous emmènent très rapidement sur les terres de la série Sons of Anarchy où l’on retrouve les prospects et la fameuse table où sont prises les décisions. Je suis une fan absolue de cette série et autant dire qu’en faisant le choix d’installer ce type d’ambiance, S.A Cosby a immédiatement retenu toute mon attention.

    Dans le titre anglais « Razorblade Tears », la dimension de larmes, donc de chagrin, de douleur, d’amertume prend davantage de place. Si Ike et Buddy Lee organisent une vendetta en mémoire de leurs enfants, ils cherchent aussi une forme de rédemption qui se rapproche du pardon. Ni l’un ni l’autre n’a jamais réussi à accepter l’homosexualité de son fils. « Ike ne comprenait pas. Comment Isiah pouvait-il ressentir la même chose pour Derek que lui pour Mya ? » Même la mère de Derek, remariée, tient des propos qui vont dans le même sens. « Notre fils avait choisi un mode de vie dépravé et malsain que ni mon mari ni moi ne pouvions tolérer sous notre toit. Alors oui, je l’ai mis dehors, mais je ne l’ai jamais frappé, moi. »

    « La colère » se déroule en Virginie du Sud, dans une ville éloignée de tout. Les deux protagonistes passent énormément de temps en vase clos, en voiture notamment, un espace confiné d’où il est impossible de s’échapper et qui oblige à terminer les conversations, même en cas de désaccords ou de sujets délicats. Cela donne lieu à des joutes verbales nerveuses où les choses sont dites parfois de manière extrêmement brutale. Ne pas pouvoir s’échapper oblige l’autre à écouter, mais aussi à réfléchir sur les sentiments de celui qui parle. Ainsi sont abordés l’homosexualité de leurs enfants et les regrets de ne pas avoir su l’accepter, mais aussi les problèmes d’Ike liés à la couleur de sa peau. D’une certaine manière, il ouvre les yeux de Buddy Lee sur ce qu’il risque tous les jours dans sa peau d’homme noir. « Je pense que pour la première fois, tu découvres à quoi ressemble le monde pour ceux qui n’ont pas la même tête que toi. » Ces deux hommes que rien n’aurait emmenés à faire front commun, se révèlent capables de confronter leurs différences pour démêler le noeud de la haine facile ou héréditaire. « J’ai jamais affirmé que t’étais raciste. T’es juste un péquenaud qui n’a jamais réussi à se soucier de ce que traversaient ceux qui n’ont pas la même couleur de peau que toi. »

    Enfin, « La colère » traite du prix de la vengeance. Est-elle nécessaire ? Jusqu’où et à quel prix ? Ike et Buddy Lee vivent dans une culpabilité sans fin qu’il est impossible de racheter autrement que dans le sang. Avant l’intention de retrouver les meurtriers de leurs enfants, il y a l’intention de se racheter vis-à-vis d’eux-mêmes. « On fait un truc pour nos gosses. Enfin. Et pour la première fois depuis une éternité, j’ai pas l’impression d’être le pire père de la terre. » Il m’a semblé qu’à travers ses deux personnages qui deviennent de plus en plus attachants, il restait un petit espoir auquel se raccrocher dans le grand maelström de notre intolérance collective et notre propension à juger l’autre très rapidement. Si deux vieux « rednecks » parviennent à faire preuve d’un minimum de réflexion et d’intelligence, tout devient possible ! « Mais j’imagine que si, un jour, on se rend compte qu’on a été un sale con, ça veut dire qu’on peut s’améliorer. » Tout à fait Monsieur ! Alors certes, cela se fait dans le sang, ambiance vieux western, mais avec gros calibres, dans des courses poursuites dignes des meilleurs films de genre, grâce à des scènes où l’on prend plaisir à voir les « méchants » se faire décalquer la tronche, mais que cela fait du bien de voir au milieu de tout cela deux hommes qui parviennent à se comprendre et à se respecter.

    « La colère » de S.A Cosby est un roman fort, très abouti autant sur la forme que sur le fond. L’empathie monte crescendo vis-à-vis des deux justiciers, malgré leurs failles, leurs paroles parfois détestables, parce qu’il y a au fond d’eux une véritable intention de devenir meilleurs. « On n’a pas été de très bons pères, mais peut-être qu’on sera de meilleurs grands-pères. » Cela me redonne un peu de foi en l’espèce humaine.

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