
- Auteur : Henri Loevenbruck
- Editeur : XO Éditions
- Date de sortie : 23 février 2023
- EAN : 9782374484310

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Résumé :
Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l’étrange ».
Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.
Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d’Agatha Christie
colorandbook 27 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
https://www.instagram.com/p/Crix3v1q_Il/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
« Les disparus de Blackmore » est un coup de cœur. Quel plaisir d’avoir découvert cet auteur. Ce livre nous plonge en pleines années folles sur une petite île anglo-normande. L’ambiance intimiste, étouffante, hypnotique et oppressante de cet endroit, accentue le côté envoûtant du roman. C’était une lecture entraînante, drôle, addictive, immersive et complexe. J’ai aimé la frontière assez floue entre le côté ésotérique et réaliste. Mais au-delà de cela, c’est aussi un thriller très qualitatif avec tout ce que j’aime. Une grosse dose de mystères, des cliffhangers haletants et juste ce qu’il faut d’action.
Les + :
* L’histoire en elle-même était passionnante. Sur la petite île de Blackmore, il ne fait pas si bon vivre. De nombreuses disparitions vont amener le duo d’enquêteurs à mener l’investigation. Leurs recherches vont les mener dans des tréfonds obscurs mêlant mythe, légende et réalité. Ils devront redoubler d’efforts pour conclure cette enquête et franchir de nombreux obstacles. Henri Loevenbruck nous mène en bateau et tisse brin par brin les révélations de son récit. Réalistme ou fantastique ? À vous de le découvrir.
* Le duo d’enquêteurs est un régal. Lorraine est une femme forte et indépendante à une époque où les femmes n’ont pas leur mot à dire. Une femme drôle, perspicace sans aucun filtre. Mais très cartésienne. Son acolyte est presque à l’opposé d’elle plus porter sur l’ésotérisme. Leur duo est complémentaire, atypique et renversant.
* J’ai été totalement séduite par la plume de Henri Loevenbruck. Tout est extrêmement bien pensé. Un vocabulaire riche sans être pompeux, une atmosphère, des dialogues exquis et un côté historique approfondi et travaillé
Les - :
* Pas mal de longueurs même si le roman est rythmé
angelita 22 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Les disparus de Blackmore d’Henri Loevenbruck, présentation
Le 24 octobre 1925, île de Blackmore, Lorraine Chapelle, Parisienne, 24 ans, entend un son qui va la hanter. C’est le murmure des brumes, du vent. Elle considère les hommes comme ses égaux. Elle est très assurée, observatrice, mesurée et réfléchie.
Elle est déjà venue quand elle avait 12 ans.
Avis Les disparus de Blackmore d’Henri Loevenbruck
Comment écrire cette chronique sans trop en révéler ?
Le lecteur part à Blackmore pour suivre les aventures de Lorraine, française, et Edward, Anglais. Lorraine a été appelée par un vieil ami de sa mère suite à la disparition de sa petite fille. Edward vient voir un de ses meilleurs amis qui l’a appelé à l’aide.
Les circonstances vont faire que Lorraine et Edward vont enquêter ensemble. Tout semble les opposer. Lorraine est une jeune femme qui a les pieds sur terre, qui n’a pas la langue dans sa poche, et qui est la première femme à être diplômée de criminologie. Elle est Parisienne. Edward est également enquêteur et sa passion concerne l’étranger.
L’ami d’Edward a disparu. Ce qui en fait trois. Va commencer une longue enquête haletante, imprévisible. Et le binôme fonctionne à merveille. Ils se relaient, enquêtent chacun de leur côté et se font un point le soir. Certaines fois, ils enquêtent ensemble. Blackmore se caractérise comme une ville pratiquement morte. L’île est très venteuse. Mais une semaine de festivités arrive. Ils vont interroger pas mal de monde et avoir quelques informations, même si leur enquête ne plait pas à tout le monde. Arrive le première meurtre, celui d’une journaliste. Ils devront également déchiffrer des lettres écrites avec un alphabet inconnu. Ils vont combiner leurs savoirs pour faire avancer cette enquête.
Je n’ai pas vu défiler les pages. J’ai souri, ri des comportements des uns et des autres. J’ai adoré la complicité des deux personnages principaux.
Comme très souvent, Henri Loevenbruck nous offre un roman très documenté historiquement. Et il est remonté loin dans ses sources. Cela mêle des anciennes civilisations, de la mythologie, des Dieux, des demi-dieux et également l’histoire de cette île, de ceux qui y habitent, qui y ont habité, des constructions… L’élément non négligeable est la particularité de certains habitants. Pour que cela fonctionne aussi, il faut un bon ingrédient de sociétés plus ou moins secrètes.
Au début, il alterne les chapitres entre les deux héros, pour la présentation et au coeur de l’enquête. Ensuite, il leur offre des chapitres en commun.
Cela faisait un petit moment que je n’étais pas tombée sur une belle pépite. Bon, je sais qu’avec l’auteur, je ne peux qu’être satisfaite. Mais là franchement un véritable coup de coeur pour cette écriture, pour cette enquête, ces personnages. On sent tout l’amour et le respect qu’Henri Loevenbruck éprouvent pour les femmes avec cette héroïne que j’aurais plaisir à retrouver, tout comme son acolyte, homosexuel. Cette femme est libre, érudite, ambitieuse et qui a du répondant. Mais comme tout être humain, elle cache des fêlures. C’est pareil pour Edward Pierce. L’un et l’autre vont se confier sur ces sujets douloureux. Ils seront là l’un pour l’autre. Les petites joutes verbales sont sublimes. Il fallait aussi un hommage aux motos et notamment aux Harley.
Le roman est maîtrisé du début à la fin. Merci Mr LOEVENBRCUK pour la dédicace à Quai du Polar 2023.
GentlemanFarmer 14 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Mon Dieu.....Mon Dieu....!!!!
Comment peut-on editer de telles loghorrees verbales.
Un pisse-copie au kilometre.
Un tel succes laisse songeur....??????
jeanmid 14 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Je dis oui à l’idée du huis clos sur une île anglo-normande battue par les vents (je vous rassure le brouillard n’est pas oublié) remplie de mystères . Hommage à quelques grands noms de la littérature anglo-saxonne qui nous ont tant marqué.
Je dis oui à ce couple d’enquêteurs franco -britanniques bougrement attachants. Lorraine Chapelle, jeune parisienne, première femme à être diplômée de l’Institut de Criminologie ; une tête bien faite qui ne manque ni de fougue ni de répartie ( la touche MeToo a frappé ). Elle est alliée pour l’occasion à Edward Pierce, enquêteur de l’étrange, qu’on imagine avec son tweed so British mais avec une lueur dans le regard qui détonne et rassure à la fois. Un bourlingueur qui a parcouru le monde afin de tenter de percer l’inexplicable.
Je dis oui à ces personnages insulaires plus vrais que nature dont certains partagent un étrange regard du à la coloration marron sur l’extérieur de la cornée. Une micro société avec son gouverneur, son juge, sa loge de franc-maçonnerie, ses pêcheurs, son sanatorium, son antiquaire, son bibliothécaire.. et quelques brebis égarées ( plus exactement ayant disparues). Une population de quelques mille âmes et parmi elles , de potentiels victimes et bourreaux.
Je dis oui à l’écriture de Henri Loevenbruck qui vous emporte dès les premières lignes, parfaitement rythmée comme ne manquant pas d’humour, prose qui se teinte ici du vocabulaire de cette époque de l’entre deux-guerres, en évitant les embûches des termes anachroniques.
Je dis oui au scénario bourré de rebondissements parfait antidote à une lecture ennuyeuse. Les fans de motos et plus particulièrement de Harley Davidson ne sont pas oubliés …tiens tiens .
Je dis par contre non à l’alliage polar à l’ancienne mâtinée de fantastique. Ces légendes celtes tirées par les cheveux. Ces cultes ésotériques qui m’ont semblé peu crédibles et surfaits, faisant basculer le roman dans une autre dimension beaucoup moins intéressante à mes yeux.
Ce n’est bien sûr que mon humble avis .
bernard11 9 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Terminé le dernier opus de @loevenbruck .
Encore une pépite de ce cher Henri. Après la trilogie de Gabriel joly, il nous fait découvrir une autre époque. Un suspense à la Agathe Christie, une touche de Loevencraft, un suspense savamment dosé et un rythme qui va crescendo. Une réussite. Hâte de le faire dédicacer à quai du Polar
bernard11 9 avril 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Terminé le dernier opus de @loevenbruck .
Encore une pépite de ce cher Henri. Après la trilogie de Gabriel joly, il nous fait découvrir une autre époque. Un suspense à la Agathe Christie, une touche de Loevencraft, un suspense savamment dosé et un rythme qui va crescendo. Une réussite
loeilnoir 20 mars 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Excellent moment de lecture ! Merci Mr Loevenbruck pour ce retour aux sources du roman policier et fantastique : Conan Doyle, Agatha Christie et Lovecraft pour références, voici un thriller historique qui en ravira plus d’un. Dès les premières lignes, j’ai apprécié ce récit mystérieux, un brin désuet et surtout endiablé, qui flirte avec le fantastique…
Octobre 1925, Lorraine Chapelle est la première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris. Spécialisée dans la médecine légale et la psychologie criminelle, elle est appelée pour sa première enquête, par Ronald Waldon, un ancien ami de sa mère, sur l’île de Blackmore, au large de Guernesey. La petite fille de celui-ci, Margaret, ainsi qu’un journaliste et une institutrice ont disparu sans laisser de trace. Extrêmement inquiet, le vieil homme convie à prendre part à l’enquête un anglais passionné de sciences occultes, Edward Pierce, qui se présente comme un « détective de l’étrange ».
Chapelle et Pierce se lancent dans une quête palpitante pour retrouver les personnes disparues auxquelles s’ajoutent la disparition du père Molloy, le meilleur ami de Pierce, passionné par un culte ancien secret lié aux quatre mégalithes mystérieux qui se trouvent sur l’île… Entre les deux enquêteurs se tisse une savoureuse complicité qui les pousse l’un et l’autre à donner le meilleur d’eux-même. La rencontre avec une journaliste tout aussi intéressée qu’eux par les mystérieuses disparitions, ainsi que la découverte d’une ancienne abbaye en ruine où semblent avoir lieu d’étranges cérémonies, les mettent sur la voix d’un rituel païen mené en secret par certains membres de la communauté.
Les personnages délicieusement rétros de Lorraine Chapelle et Edward Pierce valent de l’or ! La Parisienne au verbe haut, fort en caractère, un brin désinhibée et le détective so british, amateur de whiskey et de parapluies truqués, sont faits pour s’entendre ! Quel duo ! On en redemande ! Je suis tombée amoureuse de l’un comme de l’autre ! J’ai adoré leurs réparties, leur humour cocasse parfois dérapant, j’ai imaginé leurs tenues et leurs mimiques, j’ai rêvé leurs multiples traversées de l’île à motocyclette ! Mais ne vous y trompez pas les facéties de Lorraine et d’Edward, qui assurément vous feront sourire, voire rire, ne masqueront pas le caractère très sombre des secrets de Blackmore… Les paysages austères et fantomatiques, le caractère taciturne des habitants de l’île et cette étrange lueur sombre que l’on peut voir sur la cornée de certains d’entre eux… Que de mystéres !!!
Si Lovecraft n’a jamais été ma tasse de thé (ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé quand j’étais ado), le dosage de fantastique dans ce roman est à mon goût juste ce qu’il faut. Les légendes celtes en toile de fonds, d’énigmatiques statues, un culte maléfique et d’étranges apparitions qui sont plus l’état d’une rumeur, d’une légende… Tout cela reste suffisamment superficiel pour ne pas perturber mon esprit très cartésien, tout en me procurant de sérieux frissons. Palpitant, sombre et drôle à souhait… C’est possible ça ? OUI. Hâte de lire une nouvelle aventure peut-être…
Killing79 16 mars 2023
Les disparus de Blackmore - Henri Loevenbruck
Depuis un certain nombre d’années, Henri Lœvenbruck a prouvé son savoir-faire dans le domaine de la littérature. C’est un écrivain de haut vol qui est capable de changer de style à sa guise. D’ailleurs, son talent s’exprime véritablement dans sa manière de s’emparer d’un nouveau genre et d’y exceller.
Les lecteurs aficionados de cet auteur ne seront bien sûr pas déçus. Ils retrouveront dans « Les disparus de Blackmore », l’ensemble des éléments qui égayent chacune de ses lectures. Après un détour par la Révolution Française avec sa trilogie Gabriel Joly, il décide de nous transporter dans les années 20 sur une île au large de Guernesey.
Comme à son habitude, il manie les mots avec dextérité. Que ce soit dans les dialogues ou même dans la narration, il ajuste son écriture au décor et à l’époque de l’histoire. Dès les premières pages, on est comme dans un film, en immersion complète.
Sur fond d’enquête mystérieuse, nimbée de fantastique, l’auteur introduit deux personnages excentriques, une jeune française dynamique et un gentleman anglais, qui sont aussi surprenants qu’attachants. Ce duo insolite nous offre des scènes et des échanges truculents qui m’ont fait sourire à chaque instant. Le mélange d’aventure pur et de légèreté fait de ce roman un divertissement terriblement énergique. Lancé à un rythme soutenu, emporté par les rebondissements, on ne peut plus s’arrêter. De la littérature populaire dans toute sa splendeur !
Le génie de Henri Lœvenbruck est une nouvelle fois à l’œuvre dans cette aventure palpitante. On sent ses inspirations et toute son implication dans le projet. Son imagination toujours en ébullition, sa maîtrise de la langue et son sens du spectacle sont tellement efficaces que je défie quiconque de s’ennuyer durant les 500 pages. Pour ma part, je suis déjà dans l’attente des prochains épisodes de Lorraine et Edward !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/03/16/833-henri-loevenbruck-les-disparus-du-blackmore/