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Personne ne meurt à Longyearbyen - Morgan Audic

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Archipel du Svalbard, Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde. On découvre le corps d’une femme vraisemblablement déchiquetée par un ours.
Norvège continentale, les îles Lofoten. Le cadavre d’une ex-journaliste est retrouvé sur une plage isolée.
A priori rien ne lie ces victimes si ce n’est qu’elles s’intéressaient de près aux mammifères marins. L’une était doctorante en biologie arctique, l’autre, à la tête d’une agence d’excursion en mer.
Dans ces régions glacées, faites d’anciennes cités minières désolées, d’enclaves russes et de conflits politiques qui ne demandent qu’à rejaillir, une flic pugnace et un reporter de guerre en déroute remontent une piste sanglante, se confrontant à la réalité d’une terre où la nature est une marchandise et ses défenseurs des cibles de choix.

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Vos #AvisPolar

  • universpolars 17 septembre 2024
    Personne ne meurt à Longyearbyen - Morgan Audic

    C’est sur la Norvège que l’auteur va attirer notre attention, plus précisément vers Longyearbyen, situé sur l’archipel de Svalbard. Oui, nous sommes vraiment très au nord, sur le territoire des ours polaires.

    A Brucebyen, une étudiante en biologie est retrouvée déchiquetée, lacérée de coups de griffes et mordue jusqu’à la moelle. Certainement l’attaque d’un ours, du moins en apparence.

    A des milliers de km de là, vers les îles Lofoten, en Norvège continentale, une ex-journaliste de guerre est retrouvée morte sur une berge. La thèse du suicide est privilégiée.

    Deux personnes vont mener l’enquête, chacune de leur côté, une flic de l’archipel de Svalbard, et un ex-collègue de l’ex-journaliste. L’une ne peut pas se résoudre à croire à un suicide et l’autre n’est de loin pas convaincue par cette attaque d’ours. Deux personnes qui ne se connaissent pas, qui ont une forte conviction et qui vont s’y tenir.

    L’auteur mêle ici maintes tensions, que cela soit d’un point de vue politique ou environnemental. La proximité de la Russie, présente sur plusieurs tableaux impliquant la Norvège, n’offre pas vraiment de relâche et, sous un aspect écologique, c’est assez tendu du slip.

    Dans ces contrées où la pêche règne en maître depuis la nuit des temps, les intérêts divergent et ne risquent pas de s’aligner de sitôt. Entre les traditions ancestrales, les remises en question ou encore la nouvelle génération engagée dans la lutte pour l’environnement, nous pouvons presque imaginer qu’il n’y a pas assez de place pour tout ce « beau monde ». C’est chaud !

    Cette lecture fait du bien. L’environnement et sa faune nous pousse vers un état contemplatif et, paradoxalement, une menace latente semble nous guetter. L’auteur nous offre l’opportunité de découvrir un univers qui, personnellement, m’était inconnu. Je dois admettre qu’il le fait plutôt bien, avec des protagonistes qui, à leurs manières, nous aide à en faire le tour. Ces personnages, j’ai franchement envie de les revoir.

    Concernant l’intrigue, je ne vais rien vous dire de plus. C’est hyper intéressant et cela traite d’un sujet que j’imaginais être une sorte de « légende urbaine ». Vérification faite, tout ceci est bien réel et ô combien fascinant. Le monde marin regorge de petits génies, croyez-moi … Mais, bien évidemment, lorsque l’Homme - ce goinfre ! - passe par là avec ses sales pattes et son « estomac » alimentée par la cupidité et le besoin de puissance, le résultat devient très rapidement un gros merdier, pour changer …

    A lire !

  • Chineuse Delecture 9 septembre 2024
    Personne ne meurt à Longyearbyen - Morgan Audic

    Un livre d’un ennui abyssal me concernant. Rien ne vaut les auteurs nordiques pour parler de leurs contrées hostiles. Les enjeux écologiques paraissent futiles quand la découverte de cadavre jonchent les banquises. Peu de surprises, en effet l’homme fera souvent penser ses intérêts économiques avant le respect de la nature...

  • Bagus35 6 septembre 2024
    Personne ne meurt à Longyearbyen - Morgan Audic

    Un journaliste enquête suite au prétendu suicide de son amie retrouvée sur une plage de Norvège .
    Alors qu’à Longyearbyen ,capitale administrative de l’archipel du Svalbard au nord de la Norvège,un autre cadavre est découvert ,celui d’une femme victime ,à priori ,d’une attaque d’ours .
    Rien ne semble relier les deux femmes .Mais la police et le journaliste comptent bien aller au bout de leurs investigations .Un très bon thriller mené tambour battant .

  • spitfire89 6 septembre 2024
    Personne ne meurt à Longyearbyen - Morgan Audic

    Morgan Audic nous plonge dans une double enquêtes avec ce thriller, une lecture dépaysante dans un lieu hostile et une intrigue glaçante.
    En nous plongeant avec ses confins sauvages de l’Arctique avec des personnages sans concessions, bien campés, forts et aussi marqué par les épreuves. Des homme cruels et cupides. Deux drames, tensions, nature, géopolitique, pouvoirs, un récit réaliste et des sujets d’actualités. Beaucoup d’enjeux au fil des chapitres. Morgan Audic décrit avec justesse les tensions entre les différentes communautés internationales aux intérêts divergentes. Une enquête mouvementé et captivante.

    "Le vent charriait dans son sillage de minuscules flocons de neige soufflés depuis la réserve ornithologique des Gåsoyane, invisible dans la demi-pénombre bleutée à l’autre bout du fjord. Chaque printemps, des oiseaux migrateurs allaient nicher là-bas, eiders, fulmars boréaux, bernaches nonnettes et guillemots de Brünnich. C’était comme si la brise avait décroché le duvet de leurs nids abandonnés pour l’éparpiller jusqu’ici."

    " À cause du réchauffement climatique , d’abord. Chaque année, la banquise reculait et la chasse au phoque se complexifiait pour les ours polaires. Ils avaient donc tendance à s’approcher de plus en plus des endroits occupés par les humains pour y trouver de quoi se nourrir. Et puis il y avait le tourisme, en plein essor dans l’archipel, qui amenait des hordes de curieux au cœur de leur territoire."

    "Envie de vomir. Pas maintenant, non, pas maintenant. La vibration des rotors, les secousses de la carlingue. Elle eut l’impression, non, la certitude qu’elle allait mourir là, tout de suite, dans la cabine dont les parois rétrécissaient déjà. Elle retira ses gants qui tombèrent mollement au sol, puis chercha frénétiquement dans ses poches son médicament. Elle y avait forcément pensé. Même dans l’urgence du départ.
    Enfin, dans une poche intérieure, la délivrance. Un cachet d’anxiolytique qu’elle avala avec empressement. Elle ferma les yeux. Pendant un temps infini, elle eut l’impression d’être sous l’eau. Une eau glacée qui montait jusqu’à sa gorge, son menton, à la limite de ses lèvres, et qui menaçait de la submerger au moindre mouvement qu’elle faisait."

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