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Canicule - Jane Harper

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British Books of the Year 2018
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Vos #AvisPolar

  • stokely 15 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe THRITHON
    Canicule - Jane Harper

    L’auteur australienne campe ici son récit sur des terres qu’elle connait bien puisque nous sommes en Australie dans la petite ville de Kiewarra durant la canicule.

    Au début de la narration on nous relate un massacre d’une famille une mère et un de ses enfants sont assasinés par balle dans leur maison, le mari lui semble s’être suicidé après avoir commis ce massacre.

    Avant l’enterrement de cette famille, le père de Luke (le mari soupçonné d’avoir assassiné sa famille) prend contact avec Aaron Falk ami de Luke durant l’adolescence.

    Falk va revenir sur des terres qu’il a du quitter il y a ving ans et de douloureux souvenirs ainsi qu’une autre affaire vieille d’il y a vingt ans va refaire surfaite dans cette petit bourgade.

    Le récit alternant entre passé et présent la vie de Luke, Aaron, Gretchen et Ellie pour le passé et avec l’inspecteur Raco pour la partie présent.

    Un roman noir, un roman d’atmosphère avec pour fond cette canicule et ce monde rural, il n’y a pas de rebondissement systématique mais le récit fait bien ressentir la tension et le ressenti des personnages.

    Pour un premier roman c’est très bien narré, je suivrai les prochaines parutions de cet auteur avec plaisir.

  • Christian Laurent 15 juillet 2023
    Canicule - Jane Harper

    Pour un coup d’essai, ce premier roman de l’Australienne Jane Harper est non seulement un coup de maître mais également un véritable coup de coeur.

    Dès les premières pages, après un prologue saisissant, elle plonge son lecteur dans l’ambiance étouffante et bien particulière d’une petite ville rurale perdue dans le bush du sud de l’Australie, victime d’une terrible sécheresse depuis 2 ans et écrasée par une chaleur accablante qui pousse à bout ses habitants, décime les troupeaux et brûle les cultures. Aaron Falk, agent de la police fédérale de Melbourne, est forcé de revenir dans sa ville de naissance pour assister aux funérailles de son ami d’enfance Luke Hadler. Lequel aurait été pris d’un coup de folie en abattant sa femme et son fils avant de retourner l’arme contre lui. Stupeur et incompréhension dans la petite communauté. Les parents de Luke Hadler demandent alors à Falk d’enquêter officieusement pour tenter de comprendre ce qui a pu pousser leur fils à commettre une telle folie. Plus inquiétant encore, ils lui confient savoir que lui et leur fils partageaient un secret et avaient menti 20 ans plus tôt sur leur alibi, quand une de leurs amies avaient été retrouvée noyée dans la rivière aujourd’hui desséchée qui irriguait la ville.

    On suit alors avec fascination le retour au pays de Falk, qui est aussi le retour d’un paria, qui avait du fuir la ville avec son père, pour des raisons qui ne nous seront révélées que progressivement et qu’on ne comprendra réellement qu’à la fin. Et si Falk va se lier d’amitié avec Greg Raco, le jeune policier local, l’ambiance déjà électrique qui régnait à son arrivée va peu à peu devenir explosive au fur et à mesure de son enquête. Certains ne lui pardonnent pas de chercher à déterrer les secrets et les rancoeurs et de gratter derrière les apparences et les faux-semblants. Heureusement, dans cette atmosphère étouffante, les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Falk vont réémerger au fil de ses pensées, comme des bulles de tendresse teintées de douce nostalgie, par le biais de courts flashbacks habilement intégrés à la narration au sein des chapitres plutôt que par la traditionnelle alternance passé / présent, devenue un peu trop systématique dans les polars de ces dernières années.

    Jane Harper nous livre une évocation absolument saisissante de ces milieux ruraux australiens, de ces climats difficiles et de ses paysans surendettés, frappés de plein fouet par une crise agricole qui débouche sur le rachat des terres par les Chinois. Surtout, elle parvient à planter son décor de manière cinématographique, en seulement quelques lignes. De la même manière, elle donne vie à des personnages qui crèvent le papier, complexes et plein d’ambiguïtés, dont l’épaisseur est encore renforcée par le réalisme des dialogues et la description tout en finesse et d’une remarquable fluidité du langage corporel. Dans Canicule , les silences, les gestes et les regards furtifs de chacun sont tout aussi importants et significatifs que leurs paroles, et participent à renforcer encore cette atmosphère étouffante, saturée de doutes et de non-dits.

    Avec une intrigue à combustion lente mais d’une redoutable efficacité, à la dramaturgie très élaborée et plantée dans un décor grandiose et sauvage, Jane Harper signe un polar magistral d’une grande subtilité, doté d’une puissance romanesque rare. Un univers tellement immersif et captivant que, même une fois la double énigme résolue, j’ai refermé à contre-coeur ce formidable Canicule , regrettant qu’il ne fasse pas 400 pages de plus. Preuve d’un talent aussi rare que précieux et jouissif, et signe que Jane Harper venait d’atteindre mon "Graal littéraire"...

    NB : ne pas manquer les 2 autres opus de la trilogie Aaron Falk : Sauvage et Les Oubliés de Marralee , paru au printemps chez Calmann-Lévy.

  • Sylvie Geoffrion 20 janvier 2023
    Canicule - Jane Harper

    Aaron Falk est maintenant policier de la finance à Melbourne où il a fait sa vie. Vingt ans plus tôt, par contre, il vivait à Kiewarra qu’il a dû quitter. Quand on dit quitter, c’est un grand mot. Son père et lui ont déguerpi vite fait, victimes de harcèlement suite à la mort d’une copine d’Aaron, Ellie, retrouvée noyée dans la rivière Kiewarra. Adolescent donc, Aaron fut pointé du doigt comme suspect potentiel pour la mort de la jeune Ellie, fille d’une espèce de boétien, intimidant tout le monde en ville.
    Encore stigmatisé par les événements survenus il y a plus de vingt ans, Aaron n’est pas bien vu ni bienvenu dans la ville. On a la mémoire longue dans le outback.
    Aaron revient, après vingt ans donc, pour les funérailles de son ami d’enfance, Luke, de sa femme et de son petit garçon, à la demande insistante du père de Luke. Luke aurait commis l’horrible. Un familicide. N’aurait eu la vie sauve que Charlotte, le petit bébé. Pour les parents de Luke, c’est insensé, impossible et on demande donc à Aaron de rester, d’enquêter sous le couvert, afin de comprendre, d’expliquer cette horreur, si un tel geste peut s’expliquer.
    Ce qu’il fera. Et commence donc la recherche de la vérité, en fait, de deux vérités. Celle qui explique la mort de toute une petite famille et celle d’une adolescente il y a des années. Aaron, pris en otage par les secrets du passé, souffrira à revoir les lieux de son enfance, de son adolescence, les quelques amis qui lui restent...
    L’Australie et ses climats si particuliers, et ici, ses terres ingrates sur lesquelles on s’acharne, cette chaleur moite, étouffante, ce soleil qui rend fou, ces fermiers qui peinent et perdent tout. Kiewarra souffre. Une sécheresse depuis deux ans, une rivière à sec, des terres dures comme le roc, du bétail qui meurt. C’est ce qui fait la particularité de Canicule. Cet univers surréaliste dans lequel est campé ce premier roman de Jane Harper. Un univers dans lequel je prends plaisir à me plonger.
    PS. Il y a 3 titres avec le personnage d’Aaron Falk : Canicule, Sauvage (traduits en français) et Exiles.

  • dominolu 13 avril 2022
    Canicule - Jane Harper

    Après avoir découvert Jane Harper avec "Lost Man", je me suis empressée de lire "Canicule" son premier roman multi primé et dont les retours de lecteurs étaient alléchants...
    J’ai été conquise par ce page turner qui m’a fait retourner pour quelques heures dans le sud-est de l’Australie toujours avec des températures caniculaires et une sécheresse extrême. L’écriture très cinématographique de l’auteure m’a fait ressentir cette chaleur et l’ambiance étouffante de cette petite ville rurale ou les fermiers sont acculés par les dettes et le manque d’eau, cela fait des mois qu’il n’a pas plu sur Kiewarra et les éleveurs sont à bout. On se retrouve ici aussi dans un huis clos rural, même si on imagine aisément les paysages grandioses et démesurés du bush australien. Encore un roman qui m’aura bien fait voyager sans sortir de chez moi et en attendant de boucler mes valises...

  • Isabelle MAURETTE 18 mars 2022
    Canicule - Jane Harper

    Pas loin du coup de coeur ! Un thriller caniculaire dans une petite ville quasi sinistrée avec des personnages arides et blessés dans le bush australien près d’une rivière asséchée !

    Falk, natif de cet endroit, revient pour les funérailles d’un ami d’adolescence qui a abattu sa famille avant de se suicider, à ce qu’il semble !

    Avec son retour les haines sont exacerbées et de vieilles histoires font surface. Il est certain que son ami n’a pas commis cette hécatombe et il va enquêter officieusement avec le policier local car les autorités ne remettent pas en question cette version.

    La violence est omniprésente et le passé pèse sur toute l’histoire ainsi que sur le lecteur ! C’est prenant au possible. Sans rebondissements spectaculaires, l’auteure tricote son intrigue en nous donnant souvent de fausses pistes.

    L’ambiance est tout autant caniculaire que glaciale ! le dénouement aurait pu être un peu plus travaillé.

  • Postit.book 11 novembre 2021
    Canicule - Jane Harper

    Reçu dans une box, ce livre ne m’a procuré aucune émotion. La raison en est simple : le manque de suspense et de tension tout au long du récit.

    Si la double intrigue et les aller-retours temporels sont un concept très plaisant, malheureusement, l’effet d’écriture tombe à plat cette fois-ci. Peut être une lacune dans le rendu de l’atmosphère, de l’absence de vie des personnages ou trop peu de descriptions pour s’immerger. ..Le feu caniculaire n’a pas pris 🤔

  • Le Monde de Marie 11 février 2021
    Canicule - Jane Harper

    Une lecture en demi-teinte avec ce thriller à l’ambiance caniculaire.

    Deux intrigues qui tiennent le lecteur et nous font naviguer entre passé et présent. Un drame présent qui est synonyme de retour aux sources pour Aaron Falk et un drame passé jamais élucidé, que personne n’a pu oublier, et qui fera de lui la bête noire des habitants de la petite ville de Kiewarra.

    Ce qui m’a le plus gênée dans ma lecture c’est cette impression d’avancer sans jamais vraiment faire de gros pas en avant. Il y a bien des révélations mais l’auteure a trop brodé autour.

    Les persécutions dont Aaron est la victime ainsi que le déroulement des investigations n’ont pas été assez intenses pour donner un vrai tonus au récit. Mis à part une scène en particulier, je n’ai rien trouvé de très palpitant. Une tension qui va et qui vient mais qui n’est pas parvenue à me prendre aux tripes.

    Un livre qui a été congratulé par nombre d’entre vous mais qui ne m’aura malheureusement pas convaincue. J’en attendais plus et, quand bien même le suspense aura été maintenu jusqu’à son terme, cela n’aura pas été suffisant.

  • IsaVP 17 septembre 2020
    Canicule - Jane Harper

    DE CHALEUR ET DE SANG
    Avec cette plongée dans la communauté agricole d’une petite ville du Sud-Est de l’Australie, ce roman nous saisit, autant par la chaleur torride qui y règne, que par l’ambiance rude et impénétrable du bush australien.
    On s’attache au lieu comme aux habitants, qu’en tant qu’étranger, seule la littérature nous permet d’observer de si près.
    L’enquête sur la mort d’une famille, fait resurgir un passé, où les secrets sont restés enterrés pendant 20 ans, et c’est en le découvrant progressivement que s’éclaire le présent.
    Un très bon polar, à l’écriture habile et agréable, qui nous emporte sans fausse note, dans cette région du monde touchée par une sécheresse dévastatrice.
    Belle réussite pour un premier roman.

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