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Je me suis tue - Mathieu Menegaux

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17 #AvisPolar
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Résumé :

Un dîner en ville. Au menu, nourriture bio, affaires et éducation des enfants. Claire s’ennuie et décide de rentrer seule à vélo. Elle ne le sait pas encore mais sa vie vient de basculer. Tour à tour victime puis criminelle, Claire échoue en prison et refuse obstinément de s’expliquer. À la veille de son jugement, elle se décide enfin à sortir de son mutisme…

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Vos #AvisPolar

  • Lilylouve_lit 15 février 2023
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Il est difficile d’en dire plus sans raconter l’histoire. D’ailleurs tout le long de ce livre que j’ai lu d’une traite, j’ai senti que je savais ce qui allait se passer à chaque page tournée mais je me disais que c’était impossible. J’ai été submergée d’émotions j’ai été dans une angoisse omniprésente tout le long de ma lecture.
    L’écriture est franche, tranchante, précise, sans fioriture et de ce fait apporte une sensation bouleversante à la lecture de chaque mot.
    Ce livre m’a réellement empêchée de dormir, Alors je ne sais pas si c’est ma vie et ma perception des choses qui ont fait que ce livre m’a autant impacté...

  • lireencore93420 26 décembre 2022
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Un dîner en ville. Au menu, nourriture bio, affaires et éducation des enfants. Claire s’ennuie et décide de rentrer seule à vélo. Elle ne le sait pas encore, mais sa vie vient de basculer. Tour à tour victime puis criminelle

    C’est le premier livre que je lis de cet auteur, et la chose déjà en premier lieu que j’aime, c’est que cela parle de justice, j’aime beaucoup ce thème.

    Autre sujet qui m’intéresse : le viol, ses victimes qui se taisent, qui n’ose jamais se faire aider, préfère garder son drame pour elle et nourrit une haine qui ne peut grandir, j’ai apprécié le cadre que l’auteur a choisi pour parler de cette thématique.

    C’est un livre qui est dur qui parles des "non-dits" et dans l’engrenage que claire va s’enfoncer en ne disant pas ce qui lui est arriver.

    Après l’action se situe chez un couple avec un certain standing, et dans ce milieu-là, ces choses ne se disent pas, elles se cachent.

    L’auteur installe une tension palpable dans l’atmosphère de ce roman, heureusement qui fait que 144 pages, car ce n’est pas un livre facile à lire.

    Mais il a le mérite de parler de cette femme qui a décidé de ne pas parler et de commettre l’irréparable.

    J’avais lu il y a quelque temps, le malheur du bas, qui parle a priori de la même histoire, ce n’est pas à moi de juger qui a plagié l’autre.

    J’ai bien aimé ce livre, mais j’ai préféré le malheur du bas qui mettaient plus en scène ce que peut-être la souffrance que peux subir une femme que les conséquences.

    Je respecte le choix de l’auteur d’avoir choisi ce point de vue, c’est différent, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, j’ai été complétement happé par cette histoire.

    Je suis contente d’avoir lu les deux versions de cette histoire. J’avoue que j’ai apprécié les deux, je n’hésiterais pas à lire autre chose de l’auteur.

  • Bill 30 septembre 2022
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Quand j’ai terminé ’Disparaître’, le mois dernier, je savais que je ne tarderai pas à me plonger dans un autre roman de Mathieu Ménégaux.
    C’est chose faite avec ce tout petit mais très puissant opus où Claire raconte l’enchaînement des événements depuis ce dîner où son mari l’avait traînée, ce retour en Vélib, où elle avait été agressée et violée, son mutisme et le dernier drame.
    Parce que Claire n’a jamais parlé, parce que le 17 n’a pas décroché, parce qu’elle n’a jamais évoqué ce viol ni avec son mari, ni avec son avocate, ni avec personne d’autre ... les circonstances se sont enchaînées et le résultat de ce test de paternité, révélant celle de son mari a été la goutte d’eau qui a amené Claire à écrire (et non pas parler) au seuil de cette dernière nuit.
    Un roman qui montre toute les qualités d’écriture de Mathieu Ménégaux, l’empathie qu’il porte à ses personnages, quels qu’aient été leurs actes ; son style très factuel, sans fioritures ni effets superflus donne toute sa force au récit de Claire.
    Un roman qui se lit d’une traite.
    Un grand roman !

  • Matildany 12 février 2021
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Claire, la quarantaine, quitte un dîner parisien ennuyeux, et rentre seule chez elle. Sur son trajet, elle se fait violer. Désemparée elle n’a
    qu’ une idée en tête : le refus d’apparaître, d’être considérée comme une victime.
    Alors elle rejoint son domicile et décide de dissimuler son viol à son mari, son entourage..elle se tait.
    Le roman commence comme une confession de Claire depuis la prison où elle est incarcérée. On comprend donc que la décision qu’elle a prise a été lourde de conséquences...

    La comparaison a été faite plusieurs fois avec le titre d’Inès Bayard. Il y a des similitudes, mais compréhensibles pour moi au vu du sujet traité. Je ne vais donc pas rajouter à la polémique, je dois dire que Mathieu Menegaux se glisse parfaitement dans le ressenti d’une femme, cependant, j’ai trouvé que les conséquences étaient plus psychologiques chez son héroïne. On souffre avec elle, c’est une spirale infernale, le court format du roman le rend encore plus haletant, impossible à lâcher, prévoir une après-midi pour s’immerger dans l’horreur.
    Le seul point qui m’ait parfois dérangée, c’est l’inclusion de paroles de chansons ( puisqu’elles rythment en permanence les agissements de Claire, comme elle nous l’explique), qui déforcent un peu le texte par moment. Du tout noir, ça m’allait.

    https://instagram.com/danygillet

  • descollinesdepapier 29 février 2020
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Je me suis plongée dans un petit roman encore très puissant de Mathieu Menegaux.

    « Je n’ai croisé personne. Pas âme qui vive. Vive la télévision, vive internet, vive la modernité et la convivialité de ce monde en ligne où plus personne n’est jamais ni dehors, ni oisif, ni pensif. Les propriétaires de chiens n’ont pas encore trouvé le moyen de les e-promener. Heureusement, quand ils sortent leur fidèle compagnon, ils ont leur smartphone pour rester connectés à leurs amis aussi seuls qu’eux. »

    En rentrant seule d’un dîner entre amis, Claire, se fait violer par un sans-abri. Ce traumatisme, elle va décider de le cacher, de l’effacer, de ne pas en parler. Il ne colle pas, dans sa vie de quarantenaire bourgeoise, en couple avec Antoine depuis des années. La grossesse qui s’en suit va provoquer en elle des émotions contradictoires. Enfant mille fois attendu ou copie conforme du monstre qui l’a souillée ? De victime, elle deviendra criminelle… dans un cercle vicieux infernal.

    J’aime beaucoup la plume de Mathieu Menegaux. C’est brut et ça remue ! Ici, il se glisse dans la peau d’une femme. Le sujet choisi est, comme dans Un fils parfait, assez tragique et sordide. L’engrenage qui se met en place suite au drame initial est assez effrayant, on se demande quand cela va s’arrêter. On se demande pourquoi Claire n’a pas réussi à parler. On imagine ce qui aurait pu se passer autrement… C’est donc un roman assez court, qui dresse une intrigue efficace et glaçante !

    Qu’avez-vous pensé de Je me suis tue ?

  • lesmotsquilient 17 février 2020
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    On ne lâche pas ce roman qui va venir hanter vos jours et vos nuits. Il reste à jamais graver dans nos têtes. A la fois glaçant et perturbant, on ne cesse jamais de se demander ce que l’on ferait à la place des personnages. Le thème vient poser des questionnements forts sur les responsabilités de chacun, sur l’impact d’un traumatisme, sur « et après » si bouleversant. Chaque page sème le doute et un profond malaise. Lu en deux jours, c’est prenant et tragique. Exceptionnel.

  • Livre_damour_et_deau_fraiche 18 décembre 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    L’histoire d’une femme quelconque, qui malheureusement a du mal à enfanter.
    Un viol puis une grossesse...viol passé sous silence par honte ou déni.
    Une histoire qui prend un tournant dramatique et inattendu...

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Dans ce livre, il y a la façon dont Mathieu Menegaux construit son intrigue et la pertinence des mots et des idées qu’il utilise pour y parvenir.
    Ca pourrait être un livre écrit par une femme pour une femme…
    Sauf que c’est un homme qui l’a écrit.
    Je trouve toujours extrêmement troublant qu’un homme sache aussi bien se glisser dans la peau d’une femme et décrire ses émotions avec tant d’exactitude.
    C’est une sacrée performance surtout quand le texte sonne aussi juste sans verser dans le pathos.

    Claire a une vie parfaite, un job parfait, un mari parfait.
    Enfin presque …
    Il lui manque un truc, une toute petite choses pour être tout à fait heureuse.
    Ce petit truc, elle va l’obtenir par un malencontreux hasard de la vie, dans la souffrance, la douleur, le rejet, la culpabilité, le silence, le mensonge.
    Et quand elle l’aura enfin obtenu, la culpabilité de l’avoir eu va devenir plus grande que la bataille qu’elle aura livré pour l’obtenir.
    Claire a fait du chemin dans sa tête, dans son corps, croit qu’elle sait qui elle est, puis ne sait plus, croit savoir ce qu’elle veut, puis ne sait plus, croit que c’est plus facile de ne pas tout dire et d’en supporter les conséquences plutôt que d’être regardée comme une victime le reste de sa vie.
    Pas besoin de justice pour mettre une sanction sur ses actes, elle s’auto-juge avec lucidité.
    « La douleur c’est la vie. »

    « Je me suis tue » est l’histoire d’une femme qui danse au bord du précipice, mue par la volonté de faire sortir du positif d’un événement tragique, terrassée par des choix, obsédée par une décision prise bien des années plus tôt qu’elle regrettera toute sa vie de femme.
    Quand il n’y a pas d’autre choix que celui de la survie, elle se tait pour ne pas crever, elle agit pour ne pas devenir folle.

    Le livre est ponctué de belles références musicales qui donnent une ambiance très cinématographique au récit : 63 chansons pour 63 moments de vie, et toujours une petite musique dans la tête qui permet un ancrage dans la réalité.
    J’ai beaucoup aimé la sincérité des différents états par lesquels passe Claire :
    Le déni,
    L’acceptation,
    La culpabilité passée et future,
    L’idée folle qui germe,
    La peur panique,
    L’irrémédiable prise de décision,
    Le geste fatal,
    La résignation.

    Mathieu Menegaux réussit avec brio cette belle prouesse de se mettre dans la peau d’une femme et de décrire avec authenticité le cheminement d’une prise de décision.
    C’est un bouquin bouleversant, poignant qui amène à se demander si un miracle peut naitre d’une situation effroyable. Les quelques pages de fin sont juste indicibles tant la consternation est immense.

    Un passionnant moment de lecture qui ne peut laisser insensible…

  • kateginger63 13 mars 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    *
    Alors voilà, au risque de vous décevoir - et surtout pour ceux qui ont adoré ce roman - je n’ai pas apprécié cette lecture.
    J’étais pourtant bien partie suite aux critiques élogieuses sur la blogosphère entre autres.
    *
    Une femme mariée, Claire, est en prison. Elle a été jugée. le verdict est sans appel.
    Le récit débute par ses confessions sur papier. Qui relate depuis le début les raisons de sa condamnation. Elle raconte la genèse de son crime.
    *
    Un format très court. Qui fouille dans le passé De Claire. L’accident. Elle se taira. Pourquoi ? Pour ne pas être jugée par son mari ? Une conséquence très lourde.
    Je n’en dirais pas plus. Mais vous découvrirez la suite assez facilement.
    *
    La plume est incisive, nerveuse. Des phrases courtes qui appuient les mots sur le papier. Un ton froid et sec qui ne m’a pas plu. ET c’est peut-être la raison de mon ennui (!). La fin est prévisible (je l’ai deviné dès le premier chapitre).
    C’est mon humble avis. Faites-vous le vôtre. Lisez-le, il se dévore vite. Et on pourra même en discuter là-dessous dans les commentaires.

  • Lectures noires pour nuits blanches 6 mars 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Claire est une femme heureuse à qui tout réussi et qui a su s’accommoder de ce qu’elle n’a pas. Jusqu’au soir du drame. Là, commence pour elle une longue descente aux enfers qui la menera a commettre l’innommable. Du fond de sa prison, elle nous raconte son histoire.
    Elle nous dit pourquoi elle a décidé de se taire. Pour sauver les apparences, refuser d’être une victime. En voulant faire un pied de nez au destin, elle se retrouve prisonnière d’une toile qu’elle a elle-même tissée. Les répercussions de son silence vont avoir de lourdes conséquences.

    Je viens de finir ce livre, lu d’une traite en quelques heures car il m’a été impossible de le lâcher. Je vous livre mon ressenti à chaud. La première chose qui m’est venue à l’esprit en le refermant c’est Oh putain quel livre ! Quelle claque !!!
    Il va me falloir un peu de temps pour le digérer. C’est poignant, intense, bouleversant et criant de vérité. Pourtant c’est une fiction.

    Nous sommes en immersion totale, partageant tout avec cette femme prête à tout pour garder le contrôle. L’atmosphère est lourde et oppressante. On ressent toute la détresse de Claire et on ne peut s’empêcher de se demander : à sa place, qu’aurions-nous fait ?

    L’auteur a une belle plume épurée. Chaque mot est soigneusement choisi et sonne juste. Il nous malmène et nous secoue jusqu’à la dernière ligne.
    Chapeau Monsieur pour vous être si bien mis dans la peau d’une femme et nous avoir décrit ses ressentis avec autant de sensibilité.

    C’est un roman asphyxiant et même sur le point de manquer d’air, il vous sera impossible de le lâcher. C’est un roman bouleversant qui vous bouscule. Un roman coup de poing !

    Malgré le risque de vous prendre un méchant uppercut, tentez le. Il en vaut vraiment le coup.

  • laurylit 1er mars 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    C’est un sujet lourd et éprouvant que l’auteur traite dans ce roman.
    Un livre coup de poing qui met en lumière les conséquences désastreuses d’une décision.
    Je peux évidemment pas trop vous en dire, mais ce petit livre est une bombe  ! J’ai adoré  !
    Il va falloir que je digère ce livre mais j’étais prévenue. Je vous le conseille fortement !

  • Agnès Dubreuil-Durand 27 février 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    ✨ Je me suis tue, de Mathieu Menegaux
    Comment ai-je pu passer à côté de cette merveille aussi longtemps ?
    Je me suis tue, c’est 137 pages.
    137 pages pour une confession. Celle de Claire.
    137 pages pour ne plus se taire et coucher sur le papier le drame d’une vie, de sa vie, qui l’a conduite à l’innommable, à l’impensable.
    137 pages pour une rédemption qui n’arrivera pas.
    C’est bouleversant, terriblement bien écrit.
    Merci merci à @polar_et_cafe_noir et @sangpages pour leurs chroniques qui m’ont amenée jusqu’à ce livre.
    Je reste sans voix.

  • valmyvoyou lit 4 février 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Claire, la veille de son jugement, raconte l’enchaînement d’évènements qui l’a conduite à commettre l’irréparable. Personne ne connaît les raisons qui l’ont entraînée dans cet engrenage, puisqu’elle a décidé de ne pas parler de ce qu’elle avait, elle-même, subi.

    Cela fait plusieurs jours que je retarde le moment de vous livrer mon ressenti sur Je me suis tue. Depuis la fin de ce livre, je ressens une sorte de malaise. Or, je ne peux pas vous expliquer les raisons puisque cela m’obligerait à révéler les éléments importants de l’histoire.

    C’est un roman qui remue. Je suis tellement entrée dans la peau de Claire que lorsque j’ai découvert la raison de sa présence en prison, je me suis sentie mal. Mathieu Menegaux décrit, avec brio, le cheminement de cette femme, ses pensées. Aussi, le lecteur s’identifie à elle.

    C’est un roman court mais qui dit tellement. Il dit les interrogations de l’héroïne, ses hésitations, les raisons de ses choix, etc. Nous sommes nous-mêmes, entraînés dans cette spirale, impuissants et la gorge nouée. Notre vision de Claire évolue au fil du livre, et cela a créé un malaise en moi.

    Conclusion

    Je ne vais pas écrire une longue critique de Je me suis tue. J’ai même hésité à en publier une, tant le risque de spoiler est immense. Je vais seulement vous dire que ce roman est une pépite de roman noir, il reste longtemps accroché à notre peau, il est très difficile de ne plus y penser. Il provoque des émotions ambivalentes et les interrogations continuent à nous poursuivre après la lecture. Ce livre dérangeant est une réussite.

  • Ophé Lit 1er janvier 2019
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Chronique d’un roman bouleversant...

    Avec ce roman, premier de l’auteur, je découvre un Mathieu Ménégaux funambule qui prend tous les risques et marche sur un fil sans jamais tomber dans le pathos ou la caricature.

    "Je me suis tue" c’est l’histoire de Claire, parisienne bourgeoise, qui s’ennuyant à un dîner mondain, décide de rentrer seule tandis que son cher et tendre Antoine poursuit la soirée avec son ami et collaborateur. Une décision qui va changer sa vie.
    D’abord victime puis criminelle, Claire se mure dans le silence. Peu importe ce qu’ils pensent, elle seule connaît la vérité.
    Mais à la veille de son jugement, elle sort de son mutisme...

    "Avec moi sont enfermées une centaine de prévenues, mais je suis seule. Très seule. Cette solitude si dure, si rude, qu’on peut la toucher. Seule et folle. Qui pour me comprendre ? Personne. Qui pour me pardonner ? Personne. Qui pour me juger ? Toutes et tous."

    "Je me suis tue" est un roman écrit par un homme, racontant l’histoire d’une femme en employant la première personne du singulier. L’exercice n’est déjà pas simple, mais quand, de surcroît, l’auteur choisit de traiter de thèmes si difficiles, ça devient un tour de force d’autant que Mathieu décrit une palette d’émotions typiquement féminines avec brio. Tout est juste, ni trop peu, ni exagéré, la lecture touche, la lecture bouleverse. Que l’on soit femme ou homme, mère ou père, ce roman ne peut que toucher et interpeller... A leur place, celle de Claire et Antoine, qu’auriez-vous fait ?

    Au delà de l’histoire qui ne peut laisser indifférent, Mathieu pose aussi des questions : la question des choix, la question des limites de l’amour, la question du traumatisme, la question de la virilité masculine.
    Il évoque aussi le rapport de son personnage à la musique, peut-être est-ce la part de Mathieu dans Claire ?
    " Les chansons ne m’ont jamais déçue ni trahie. Combien de fois ai-je écouté ou fredonner ce que je n’arrivais pas à formuler ? Elles m’ont toujours accompagnée et c’est peut-être grâce aux chansons que la solitude m’a été moins pesante."

    Véritable tragédie moderne, "Je me suis tue" est un roman court qui vous hantera longtemps.

  • Happy Manda Passions 16 novembre 2018
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Ne passez pas à coté de ce livre bouleversant et magnifiquement écrit - un coup de cœur

    Le livre est court mais d’une intensité grandiose. L’auteur a un talent incomparable pour rentrer dans la peau d’une femme. Vous allez vivre cette histoire la ressentir à travers ses mots. Un livre qui secoue profondément émotionnellement.

    La transmission des pourquoi et des comment de son héroines est parfaites, nous ressentons toutes ses révoltes ses espoirs mais aussi ses peurs et ses joies fugaces.

    Claire est une femme désemparée sa pudeur est tellement émouvante, Claire c’est un peu vous, c’est un peu moi.
    Une fin qui va vous abasourdir, mais pouvait il en être autrement, oui probablement mais cela donne un poids énorme au message transmis par ce roman.

    A lire absolument pour ne plus payer le prix du silence.

    https://happymandapassions.blogspot.com/2018/10/je-me-suis-tue-mathieu-menegaux-avis.html

  • Jean-Paul dos Santos Guerreiro 31 octobre 2018
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    Bonjour à toutes et à tous…

    Je me suis tue est le premier roman de Mathieu Menegaux.
    Lecture d’une seule traite… Pas le choix, l’auteur y a bien veillé, impossible de le lâcher.
    Texte court, percutant, efficace, froid et glaçant, certaines phrases relèvent même de la poésie. Et la musique, cette musique qui nous poursuit tout le long du récit mettant en évidence la solitude de Claire.
    Comment et pourquoi la vie d’une femme peut-elle basculer ainsi d’un instant à l’autre ?

    Je me suis retrouvé dans la tête de Claire. J’étais Claire.
    Dès le début on la sait coupable. Mais coupable de quoi ?
    D’ailleurs finalement, l’est-elle vraiment ?

    L’écriture sans concession de Mathieu nous raconte l’histoire très dure d’une femme perdue, d’une femme qui s’est perdue, elle qui ne voulait que le bonheur de son mari. L’utilisation de la première personne du singulier prends tout son sens au fur et à mesure du récit et comme Claire, j’ai subit ses doutes et ses angoisses. Un final inévitable mais qui fait quand même mal, car un jour ou l’autre, nous avons tous été comme Claire, à faire des choix qui auraient été différents avec un peu plus de réflexions…

    Quelques notes et tous mes regrets,
    Tous mes regrets de nous deux,
    Sont au bout de mes doigts…

    Il serait dommage de passer à coté de ce petit bijou.
    A lire absolument.
    ...
    Extrait :
    “Toute ma vie pour cet instant ! Sa main sur la mienne posée, son sourire. Pouvoir le vivre, et le revivre, éternellement. Son émotion débordait. Il était intarissable, joyeux, excité, attentionné. Ses yeux pétillaient. Il redevenait un homme, enfin, et il en était fou de joie. Stérile disparaissait de son vocabulaire. Bouleversé. Tout a changé le jour où je t’ai donné la vie. Il était pris de vertige, perdu, ébahi devant cette perspective nouvelle. Je sentais son amour m’envahir et je jubilais au plus profond de moi : j’avais eu raison. J’avais raison. Quelle intuition, quel chef-d’œuvre, quel magnifique retournement de situation. Simple et limpide : cet enfant, c’était l’enfant d’Antoine, c’était notre bonheur, c’était la solution. Notre avenir prenait un tour enchanteur, et plus rien ne viendrait se mettre en travers de la belle histoire qui nous attendait. J’y croyais, dur comme fer. J’en étais persuadée, j’avais gagné. Tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Faire de chaque crise une opportunité, comme disent les manuels d’entreprise. Pauvre folle que j’étais. J’y croyais, ce soir-là, devant mon plat de pâtes. J’y ai cru, de toute mon âme.
    C’est un beau roman c’est une belle histoire.”

  • Sangpages 25 octobre 2018
    Je me suis tue - Mathieu Menegaux

    La polémique, ce n’est pas mon genre, mais sur ce coup-là, je ne peux me taire…
    J’ai adoré le malheur du bas d’Inès Bayard.
    Quand j’ai publié ma chronique, quelqu’un a fait l’allusion que cela ressemblait terriblement à "Je me suis tue" de Mathieu Menegaux. Un livre que je ne connaissais pas, pas plus que l’auteur d’ailleurs.
    Le malheur du bas, je l’ai adoré, au point que je l’ai fait lire à mon groupe de lecture. Il a suscité des discussions houleuses. Plusieurs n’ont pas compris la logique de "Marie", l’héroïne du livre et il a fallu rentrer dans une psychologie complexe pour tenter d’expliquer ses réactions qui ne sont, certes, pas habituelles voir même très souvent exagérées. Nous avions tout de même réussi plus ou moins à la comprendre en partant sur les thématiques de la femme battue, de la femme qui ne dit rien, de la femme qui réagit à l’inverse du bon sens, de la femme qui perd totalement pied. Les quelques incohérences trouvaient, tout de même, une réponse. Quoi qu’il en soit, ce livre n’a laissé personne indemne, qu’ils aient détesté ou soutenu Marie.
    Et puis le week-end dernier, je me suis rendue au "Festival sans nom" à Mulhouse où j’ai eu le plaisir de rencontrer Mathieu Menegaux et de discuter avec lui au sujet de son livre "Je me suis tue". Il m’a juste dit de le lire, de le comparer et d’en tirer des conclusions...
    Curieuse, intriguée de voir ce qu’il en était, je l’ai lu sur le chemin du retour, dans le train et j’avoue avoir été totalement stupéfiée, choquée !!!
    Il est clairement difficile d’imaginer qu’il n’y ait pas plagiat. La trame est suffisamment particulière et originale pour qu’elle puisse avoir germé dans deux têtes différentes…
    Je n’aime pas le principe de comparer des livres puisque je les considère tous comme unique mais dans ce cas précis, la comparaison est de mise.
    "Je me suis tue" est paru en 2015 aux éditions Grasset.
    "Le malheur du bas" d’Inès Bayard est paru aux éditions Albin Michel en août 2018.
    Les détails du texte (avec spoils) se trouvent dans l’article sur mon blog, si tu le souhaites !
    La narration à la première personne est semblable pour les deux livres. La taille du livre à peu près pareille. En dehors de quelques détails, l’histoire est absolument identique… le principe est le même, le concept, la structure, la construction, la finalité est pareille… Hallucinant non ?
    Le livre de Mathieu se veut plus rationnel, plus réaliste. Les discussions que nous avons eues avec mon groupe auraient certainement d’ailleurs été moins complexes puisque tout est beaucoup plus logique, plus juste que dans le récit d’Inès.
    Quant à la plume, celle de Mathieu n’a rien à envier à celle d’Inès, c’est certain.
    J’ai trouvé un poil moins d’émotion dans "Je me suis tue" que dans "le malheur du bas" certes, mais c’est peut-être une fausse impression. Etant donné que je connaissais déjà l’histoire, le choc était forcément moins grand…
    Mathieu, en homme a peut-être aussi été moins dans la douleur, moins dans le sentimental mais ses descriptifs ne sont pas moins percutants pour autant. "Je me suis tue" se veut d’ailleurs beaucoup plus subtil. J’ai adoré les titres ou les extraits de chanson incorporés dans le texte, ainsi d’ailleurs que le titre qui se veut aussi jeux de mot entre se taire et mourir.
    Et puis, il faut dire qu’il est, sans doute, facile d’enrober, d’ajouter, d’en faire plus quand on n’a pas besoin de trouver le fond de l’histoire, de tout inventer. Que, comme une recette déjà élaborée, on n’a plus qu’à y ajouter sa petite touche ...
    Pour ma part, je me sens trompée, bafouée, escroquée. J’ai encensé "le malheur du bas" et en ai parlé partout autour de moi. J’en ai, aujourd’hui, honte…
    Que faire ? A mon échelle ? Encenser et parler désormais de "Je me suis tue" de Mathieu Menegaux. Ca je peux le faire.
    Espérer qu’Inès Bayard soit capable d’écrire une histoire bien à elle la prochaine fois mais une chose est sûre, je ne la lirai plus et ça je peux le faire aussi.
    Je vous laisse juge mais il faut savoir que "Le malheur du bas" est, tout de même, en sélection du Goncourt et si j’étais l’auteur, j’aurai les crocs…
    Sur ce coup-là, je ne pouvais me taire…

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