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L’Année du chien - Henry Chang

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Résumé :

Jack Yu est un des rares officiers de police d’origine asiatique au sein du NYPD. Il a été récemment promu et a rejoint le commissariat de la 9ème circonscription, au nord-est de Chinatown, qui couvre East Village, Loisaida, NoHo, Alphabet City et Tompkins Square. A priori, la 9ème n’est pas plus calme ni moins violente que Chinatown, mais au moins, Jack n’y est pas tiraillé entre appartenance ethnique et respect de la loi. Pourtant, c’est bien Chinatown qui pulse dans ses veines et qui va l’aspirer de nouveau. Il ne peut rester indifférent à l’appel à l’aide des familles de victimes d’homicides d’origine chinoise qui se sentent si peu prises au sérieux par la police new-yorkaise. Suicides, passages à tabac, morts violentes, ou encore victimes de la cupidité des trafiquants d’êtres humains et des triades hong-kongaises qui règnent sur Chinatown : l’éventail est large et la tension forte pour Jack Yu...


Pour lire un extrait de "L’Année du chien" : https://editionsfilatures.com/

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Vos #AvisPolar

  • Cyvan Lblc 13 août 2022
    L’Année du chien - Henry Chang

    Tout comme son héros l’inspecteur Jack Yu, l’auteur Henry Chang incarne cette Amérique multi-culturelle et la complexité d’appartenir à deux mondes qui se toisent et ne se comprennent pas.

    C’est une véritable immersion dans Chinatown qui nous est offerte.
    Mais ici, l’écrivain nous dévoile l’envers du décor, ses habitants vivant pour la plupart dans des immeubles délabrés, découpés en logements exigus. Mais c’est surtout un monde de clandestins, avec des gens endettés et prêts à beaucoup de choses pour s’en sortir, où la prostitution sévit, où les paris clandestins sont truqués, avec des circuits de contrebande et dans lequel la guerre des gangs fait rage. Extrême violence et pauvreté se côtoient tout au long du polar. On est bien loin du Chinatown connu comme un quartier animé et densément peuplé, attirant les gourmets et touristes dans ses nombreux restaurants de spécialités chinoises.

    J’ai été happée par la vie quotidienne de cette société multiculturelle si bien décrite, et cette atmosphère noire si bien retranscrite par l’auteur, qui nous oblige à nous questionner sur le mystère de l’âme humaine.

    L’année du chien fait référence à l’année qui vient de s’achever. « L’année est caractérisée par le yang masculin, par le conflit, la persévérance et la foi ».

    « Le chien est téméraire, charismatique, il croit en la justice, la loyauté et la fidélité », une phrase qui a elle seule, brosse un portrait complet de l’inspecteur Jack Yu ! Lui seul, grâce à sa connaissance du quartier peut être en mesure d’élucider l’affaire dont il est question dans ce polar.

    Attendrie aussi par ce lien qui se tisse peu à peu entre Sai Go, dont la vie entière a été menée dans l’illégalité, et Bo, cette femme, qui pour rembourser ses passeurs, s’échine dans le travail.

    Ce livre est aussi un véritable hommage à sa mère : « pour ma mère, qui a traversé courageusement les océans, laissant derrière elle, un pays déchiré par la guerre, à destination de l’Amerique, pour une vie à Chinatown de travail et de misère et d’ateliers clandestins, une vie dédiée à sa famille.

    Je regrette cependant que les protagonistes et gangs aient été si nombreux, surtout avec des patronymes asiatiques peu habituels pour nous et difficiles à retenir, m’empêchant de savourer pleinement ce polar richement instructif sur ce fameux quartier de New-york qu’est Chinatown, où deux mondes cohabitent et se comprennent difficilement.

  • Elena88 4 juillet 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Dans ce roman on suit Jack Yu, policier d’origine chinoise, précédemment affecté à Chinatown et récemment promu au commissariat du 9ème district de New York. Le quartier est dominé par différents gangs, les anciens, les nouveaux, leurs liens avec les triades asiatiques, tout ce milieu nous est présenté, on s’y perd un peu dans tous ces noms peu familiers, puis on trouve plus ou moins ses marques.

    Je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, je n’ai vraiment accroché que vers la 135ème page, soit plus de la moitié du livre. Ce qui m’a le plus gênée c’est l’absence d’émotions et d’états d’âme des personnages, qui fait que je n’ai pas réussi à m’y attacher, à l’exception de Sai Go et de sa coiffeuse, ainsi qu’à la famille d’une victime en toute fin de livre, mais son rôle est tout à fait secondaire. Et puis j’attendais que l’histoire commence enfin... Avec le recul je me dis que j’ai abordé ce livre comme un polar classique, c’est à dire que j’attendais LE meurtre et son enquête. Or ici, il s’agit plus de suivre Jack Yu dans son quotidien professionnel pendant quelques jours, de la période de Noël au Nouvel An chinois.

    Concernant le style je n’ai pas apprécié la pléthore de détails géographiques donnés à outrance. L’auteur ne nous épargne aucun nom de rue, carrefour, adresse de maison ou de commerce, numéro de bus... c’est sans intérêt pour l’histoire et c’est assez désagréable, voire frustrant de se sentir perdu, pour qui - comme moi - n’a jamais mis les pieds à New-York. Heureusement les chapîtres sont courts et rendent la lecture plus fluide.
    Dans le dernier tiers du roman, le rythme s’accélère et je me suis laissée embarquer par le scénario, nous offrant un final à la Tarantino. Brillant et bluffant.

    En conclusion ce roman m’aura permis de découvrir un pan assez sombre, violent et désenchanté de la société chinoise émigrée à New York. Je pense qu’il conviendra plus à un public s’intéressant aux gangs asiatiques.
    Je remercie Be Polar et les éditions Filature (s) .

  • Mathilde971_59 18 juin 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    J’ai découvert cet auteur grâce à une opération BePolar. On y suit Jack un inspecteur asiatique dans Chinatown et le monde des gangs. Cette histoire se laisse lire mais je n’ai pas vraiment accrochée... trop de détails, d’informations sur les gangs et les traditions chinoises pour garder une histoire fluide. Il n’y a pas vraiment d’enquête précise donc pas de suspens. C’est un peu comme si on survolait la vie de cet inspecteur.

  • Laurence Girard Gentilini 17 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    l’année du chien est le deuxième d’un polar situé à Chinatown mettant en scène l’inspecteur Jack yu. Polar plutôt sombre et plus approprié à mon avis à la gente masculine ; violence, prostitution, drogue, gangs...
    Je n’ai pas vraiment apprécié la première partie du livre, car impossible de retenir les personnages. on a du mal à accroché, l’histoire part dans tous les sens et trop de détails sur les gangs chinois à New-York. Après la moitié du livre, on commence à s’attacher aux personnages (en particulier sai go qui est malade).
    Ne pas avoir lu le premier tome n’est pas gênant.
    malgré le portrait des personnages qui est attachant et le style (chapitre court) de l’auteur j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire avec un manque d’intrigues et de suspens.

  • unplatdelivres 16 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Bien que je sois très éclectique dans mes lectures, mais je ne me suis jamais intéressée à la littérature ni à la culture chinoise. Quoi de mieux qu’un polar pour commencer ! 

    Nous accompagnons Jack Yu officier de police d’origine asiatique, récemment promu à l’unité 0-9 de NYPC, ses journées ne sont pas de tout repos, plusieurs petites enquêtes se suivent. Une immersion totale dans chinatown mais pas celle qu’on imagine colorée, bruillante, festive, bondée de touristes... non ! Plutôt dans l’autre face noire de la ville, la face cachée, hideuse, celle des crimes, des gangs, des triades, de l’escroquerie, du trafic humain...
    Une ville que l’officier connait par coeur, où il devra résoudre une série d’investigations :
    Un suicide familial, une fusillade entre gangs, un meurtre raciste...
    Plusieurs personnage, des noms asiatiques un peu difficiles à mémoriser, des lieus qui ne me sont pas familiers, je me suis un peu perdue dans tout ça. Une lecture qui demande de la concentration pour ne pas perdre le fil des personnages et leurs histoires mais qui reste quand même assez plaisante, j’ai eu l’impression de suivre une série télévisée d’un flic chinoix menant des enquêtes par ci, par là. Rien de bien profond, ni de très recherché, rien qui puisse triturer nos méninges à résoudre les crimes.
    Je ne le vois pas comme un thriller mais plutôt comme un cri du coeur, un cri de nostalgie de l’auteur envers sa communauté, un cri dénonçant une population au sein d’une amerique qui reste raciste.
    J’ai lu que cette série polar de Henry Chang est en cours d’adaptation pour la télévision, je suivrai bien la série mais je ne lirai pas les prochains tomes.

    Polar reçu et lu dans le cadre de l’opération club sang de bepolar en association avec les éditions filatures que je remercie.

  • pilly 16 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Deuxième tome d’une immersion au cœur de Chinatown, aux côtés de l’inspecteur Jack Yu.

    On suit Jack mais également les malfrats du coin, les gangs, toutes leurs magouilles, les rackets...

    C’est un univers que je connaissais pas, et c’est ce qui m’avait donné de découvrir ce livre.
    Le hic, c’est qu’il m’a fallu en lire un tiers pour que l’histoire (ou plutôt les histoires) m’accroche. Trop de protagonistes. Je pense que mon cerveau a éprouvé des difficultés à tout enregistrer, et faire les liens qu’il fallait entre eux.
    Même si toute l’histoire baigne dans la délinquance, j’ai dû attendre la moitié du livre pour que Jack soit vraiment "impliqué" dans un truc un peu plus remuant.
    Finalement je suis contente d’avoir continué la lecture, car j’ai apprécié la suite.

    En bref, c’est intéressant de plonger dans cette ambiance new-yorkaise particulière, mais il faut s’accrocher au début, et ne pas attendre une enquête palpitante, qui serait un fil conducteur, et rythmerait tout le livre.

  • Tiffany ST 13 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Le polar L’année du chien de Henry Chang, publié aux éditions Filature(s) en 2021, est, me concernant, une découverte plus que positive, puisque je n’ai jamais lu de roman de cet auteur. Merci aux éditions Filature(S) et à l’OP Club Sang de m’avoir permis de le découvrir et de le lire.

    Ce roman est le deuxième tome de la série de polars que Henry Chang a débuté par un premier tome intitulé Chinatown Beat publié également aux éditions Filature(s) en 2020.
    Dans ce polar, Henry Chang rend, en premier lieu, un hommage émouvant à sa mère qui a quitté un pays frappé par la guerre pour un pays où sa famille aura un avenir meilleur. Elle a élu domicile, les États-Unis, et plus précisément, le célèbre quartier Chinatown, à New-York où son fils, l’auteur lui-même, vit toujours.

    Pour en venir concrètement au roman, le héros principal, Jack Yu, est un officier de police New-Yorkais. Appelé en renfort à la neuvième circonscription du NYPD, il ne sera pas au bout de ses surprises puisque cette circonscription n’est pas de tout repos. En effet, Jack Yu va être confronté à un suicide-homicide d’une famille chinoise entière criblée de dettes. Bien que les suicides soient fréquents, Jack Yu sera particulièrement attristé et touché de ce drame familial, puisque ce sont des personnes asiatiques, minorité aux États-Unis. Ce drame engendrera une remontée de souvenirs traumatisants pour Jack Yu à commencer par le décès de son père et du destin de son ami d’enfance, Tat Louie surnommé Lucky, devenu gangster à Chinatown.

    Loin de son célèbre côté touristique, Chinatown a aussi son côté sombre. Dans ce quartier, Jack Yu y mettra les pieds afin d’aider plusieurs familles chinoises des violences qu’elles subissent au quotidien. Ce ne sera pas tout, puisque la circonscription pour laquelle il travaillait le rappellera du fait d’une fusillade survenue à Chinatown avec de nombreuses victimes au compteur. Connaissant parfaitement le quartier, c’est-à-dire tant son côté touristique et culinaire que son côté noir avec les gangs et logements délabrés, ils ne peuvent que compter sur lui. En effet, comme on a pu le voir depuis le début du roman, Henry Chang nous fait visiter Chinatown coin par coin, rue par rue et ses aspects particuliers.
    Tel qu’on peut le deviner, Henry Chang privilégie le côté sombre et atroce de Chinatown avec divers crimes et personnages tels que les gangs, la prostitution, la pauvreté et la violence réguliers. Henry Chang les mettra en œuvre tut au long du roman.
    Toutefois, malgré des scènes de violences plus ou moins atroces, on retrouve parfaitement à travers le polar la diversité culturelle qu’il y a d’un quartier à l’autre, d’un pays à l’autre.

    Enfin, pour terminer sur une opinion personnelle, j’ai apprécié la fluidité de l’histoire et de l’écriture où l’on ne passe pas d’un point A à un point D, par exemple. On ne se perd pas au fil de la lecture. Les chapitres sont également courts, ce qui est appréciable. Ce qui est également appréciable, c’est la parfaite transition entre l’année du chien et l’année suivante étant celle du cochon.
    Cependant, petit bémol, je m’attendais à une intrigue sur un seul crime qui se serait résolu tout au long du roman et à quelques personnages, mais on peut dire que ce petit bémol n’est pas sans conséquence, puisque j’ai apprécié le roman en son intégralité. Aussi, même si le roman est un deuxième tome, sa lecture est indépendante du premier, étant donné que les histoires ne se suivent pas d’un tome à l’autre. Il me tarde de découvrir le premier tome ! Aux fans de polars, foncez, ce roman vaut le coup !

  • MissPuche 8 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    J’ai découvert ce 2ème tome de la série policière de Henry Chang mettant en scène l’inspecteur Jack Yu grâce au club sang de Bepolar et aux éditions Filature(s).

    Ce polar entremêle plusieurs histoires et nous fait découvrir une autre facette du célèbre quartier coloré et touristique de Chinatown à NY : un Chinatown sombre marqué par la violence, les gangs, la misère, la prostitution, la drogue...

    Si j’ai apprécié le style, le portrait des différents personnages et l’ambiance dépeinte par l’auteur, je trouve que le contenu de l’histoire est faible et manque de suspens et d’intrigue.

  • nadge 7 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Une plongée dans l’univers de Chinatown, en plein cœur de NYC, avec une palette de personnages représentatifs de ce quartier.
    On y retrouve les gangs, les triades, le racket et les braquages, la prostitution, l’endettement des immigrés clandestins et le racisme pouvant aller jusqu’à l’homicide… une vision plutôt noire et violente.
    Mais dès les 1ères pages, j’ai été captée par cette atmosphère sombre, effet accentué par une plume directe et fluide.
    On commence avec Jack Yu, le flic d’origine chinoise, qui vient d’être promu à la 9ème circonscription. C’est le personnage central de l’histoire normalement puisqu’il est le héros de cette saga. Mais il ne prend pas toute la place et les autres personnages peuvent s’illustrer facilement.

    Une galerie de personnage riche et varié : Lucky dit le Dailo qui est le boss d’un gang de chinois qui opère dans le petit banditisme (prostitution, drogue, et divers vols), Koo Jai qui est un de ses revendeurs mais qui essaye de le doubler, Sai Go le bookmaker qui est rongé par un cancer, Bo la coiffeuse immigrée qui lutte pour ne pas être obligée de se prostituer tout en envoyant de l’argent à sa mère restée au pays…
    Ce n’est pas une histoire mais plusieurs histoires qui vont se croiser jusqu’au dénouement final (qui va être inéluctable), avec une montée en tension progressive. Les chapitres plutôt courts l’accentuent.
    Ces différentes histoires permettent au lecteur de voir la face cachée de Chinatown, loin des images colorées imaginées par les touristes.
    On s’attache à certains personnages (le duo Sai Go et Bo notamment), on essaye de comprendre ce qui se passe dans la tête des trafiquants. Rien n’est blanc, rien n’est noir.

    J’ai également apprécié la mise en avant de New York, les descriptions des rues… j’avais l’impression de me promener dans la Grosse Pomme, de sentir les odeurs.

    Petit bémol : beaucoup de mots en chinois, toujours suivis des traductions. Au début, j’ai trouvé cela très sympa, pour se mettre dans l’ambiance, mais au fil de la lecture, je me suis perdue dans tous ces mots… (à noter que je suis une totale néophyte de la culture chinoise, ce qui n’aide probablement pas).

    C’est une série, ce roman est le tome 2.
    En soi, ce n’est pas réellement gênant à la lecture, il y a quelques rappels de l’enquête du tome 1, sans donner plus de détails. Ce tome peut très bien se lire seul.

    Malgré l’ambiance très violente, je pense que l’auteur rend un certain hommage à son quartier, qu’il connaît parfaitement. Une immersion totale, entre les bons côtés et les aspects les plus sombres, loin des clichés. Un polar noir et froid qui permet de découvrir l’univers de Chinatown dans les années 90’s

  • val31270 6 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    "L’année du chien" est le deuxième roman d’Henry Chang, dans lequel nous retrouvons le détective Jack Yu, récemment muté dans une nouvelle circonscription, qui l’éloigne un peu de Chinatown son lieu de résidence et son ancienne affectation.

    Ce roman n’est pas tant une enquête policière classique qu’un fabuleux roman noir avec comme personnage principal ce quartier emblématique de New-York : Chinatown. Loin des images d’Épinal que tous les touristes ont en tête, Henry Chang nous immerge totalement dans la vie de ce quartier et dans sa complexité. De nombreuses descriptions nous amène à y sentir les odeurs, à vivre le quotidien de sa population et surtout nous expose sans fard la corruption, les trafics, la prostitution et la brutalité de ce quartier. On s’y retrouve happé voire englué et cette sensation est renforcée par le déchirement permanent que ressent son héro Jack Yu,tiraillé entre son origine ethnique et culturelle et son métier de flic.

    Un passage marquant qui résume vraiment ce sentiment :
    " Jack la ressentit à nouveau, cette tension à l’arrière du cou, la raison pour laquelle il avait dû quitter la Cinquième Circonscription. Cette prédisposition typique de Chinatown, la défiance des chinois envers les policiers et les responsables politiques, une fracture historique due à des siècles de corruption en Chine, ainsi qu’à Hong-Kong, où elle s’élevait carrément au niveau d’art.
    Tout ce qu’il avait réussi à accomplir de positif dans ce quartier en tant que flic, il le devait au fait d’être chinois.
    Et tout ce qui était arrivé de négatif en cours de route, c’était aussi parce qu’il était chinois." (P.68)

    Le récit monte en tension au fils des pages, alternant les tranches de vie du détective Yu, de son ami d’enfance devenu chef de gang "Lucky", de Sai Bo le bookmaker, d’Alexandra Lee-Chow la juriste au service de sa communauté. L’auteur ne se contente pas de nous les présenter mais leur donne à tous un rôle défini dans ce quartier qui font de ces personnages une chorale chantant tout ce qu’on peu aimer et détester de Chinatown. On sent Henry Chang profondément attaché à son quartier mais il reste lucide et cette lucidité, il l’a met au service de son récit.

    Un excellent roman noir digne du genre, une vision sans concession de la brutalité et de la fatalité qui n’épargne personne mais aussi l’envie de donner espoir. Certes, personne n’est épargné mais l’être humain peut garder espoir car il peut exister du bon, un rayon de soleil entre deux tempêtes de neige !

    Comme Henry Chang introduit son livre par la définition de l’année du chien comme étant une année "caractérisée par le Yang masculin, par le conflit, la persévérance et la foi.", son récit se termine avec le début de l’année du cochon : "L’année était placée sous le signe de l’honnêteté, de la force d’âme et du courage."

    Une excellente lecture. Je remercie très chaleureusement le #ClubSang #BePolar ainsi que les éditions Filature(s) de m’avoir permis de vivre ce moment !

  • Bagus35 2 mai 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Merci à BePolar et aux éditions Filatures de m’avoir permis la lecture de ce bon polar.L’inspecteur Jack Yu a été récemment muté dans un nouveau commissariat pour s’éloigner un peu de Chinatown où il a grandi .Mais il ne peut s’empêcher d’y retourner pour enquêter sur les injustices que subit sa communauté et elles sont légion car derrière l’attrait touristique du quartier se cachent la misère ,les trafics ,les rackets et la prostitution .Au péril de sa vie ,il va lutter contre ceux qui gangrènent son quartier et s’attaquent aux plus faibles .Un bon polar où l’on découvre un Chinatown moins idyllique qu’il n’y parait.

  • mimi 29 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Un roman noir sur Chinatown qui se lit de manière assez complexe car on perd facilement le fil de l’histoire. Je n’ai malheureusement pas accroché à l’intrigue mais je remercie le Club Polar de m’avoir fait découvrir cet auteur.

  • karined1 27 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    L’année du chien nous plonge au cœur de Chinatown, de ses gangs et de la mafia qui y régit tout.
    L’inspecteur Jack Yu quitte enfin le commissariat de Chinatown, où il se sentait écartelé entre son appartenance à la communauté chinoise et son rôle d’inspecteur, pour la neuvième circonscription de NY.
    Il vient de finir son service, quand il est appelé sur une scène d’homicide touchant une famille entière.
    Il se retrouve de retour au sein de sa communauté, à devoir enquêter dans les profondeurs de Chinatown.
    Henry Chang nous dépeint un Chinatown loin du Chinatown touristique que nous connaissons tous, il nous décrit l’envers du décors :
    la drogue, la prostitution, le racket, les paris, la pauvreté, tout ce monde derrière les restaurants chinois.
    Une société chinoise complexe que l’on découvre, bien loin des images d’Epinal ou même du simple atelier clandestin.

    J’ai appris énormément en lisant ce livre, je me suis sentie happée et imprégnée des odeurs, des couleurs (même si ici le sombre prédomine) de Chinatown.
    Un livre que je recommande pour comprendre ce monde parallèle qui nous est inconnu et fermé.
    Un auteur que je découvre grâce à l’opération Club Sang de Bepolar et aux éditions Filature(s) que je remercie.

  • Vary Soasoa 24 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    L’année du chien nous plonge au coeur de Chinatown à travers un guerre de gangs : rackets, braquages, intimidations, homicides et passages à tabac. Une histoire que je trouve un peu confuse et que les noms asiatiques des gangs et personnages n’ont pas aider à apprécier pleinement cette enquête de Jack Yu (officier de police asiatique) rappelé dans ce quartier pour résoudre ces règlements de comptes. Merci au Club Sang de Bepolar et aux éditions Filature(s) de m’avoir permis de découvrir cet auteur !

  • Cancie 24 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    http://notre-jardin-des-livres.over...
    L’année du chien est le deuxième tome traduit en français, après Chinatown Beat, de la série de romans policiers mettant en scène l’inspecteur Jack Yu de l’auteur Henry Chang. Celui-ci est né et vit toujours dans le Chinatown de New York. Tout comme son héros , il incarne cette Amérique multi-culturelle et la complexité d’appartenir à deux mondes qui se toisent et ne se comprennent pas.
    Ce livre 2 est dédié à sa mère : « pour ma mère, qui a traversé courageusement les océans, laissant derrière elle un pays déchiré par la guerre, à destination de l’Amérique, pour une vie à Chinatown de travail de misère et d’ateliers clandestins, une vie dédiée à sa famille ».

    Jack Yu est un des rares officiers de police d’origine asiatique au sein du NYPD. Il vient d’être promu à la neuvième circonscription et vient renforcer les effectifs pendant les fêtes de fin d’année.
    Alors qu’il vient de finir son service, il est appelé à la rescousse, plusieurs corps ont été découverts morts au 18ème étage de la tour One Astor Plaza, une famille entière, un homicide-suicide. « Cette tragédie avait été provoquée par l’affliction d’un couple confronté à la dégradation imminente d’un certain niveau de vie , mais était tout autant liée à la honte, à la crainte de perdre la face » . Bien que blindé, Jack est très remué et cette sinistre journée terminée, lorsqu’il finira par s’endormir sur son canapé, son sommeil sera ponctué d’images. Des images de Pa, son père décédé ainsi que de Tat son ami d’enfance qui a mal tourné, désormais gangster de Chinatown, Tat Louie, alias Lucky, viendront s’immiscer dans ses rêves.
    La transition est trouvée et nous voilà avec Lucky, dailo – chef – du puissant gang de la Ghost Legion. Les temps changent et Lucky doit faire preuve de flexibilité et nouer des alliances secrètes afin de le protéger et lui permettre d’étendre son influence. À bord de sa Buick noire, et Lefty son chauffeur, nous filons dans les rues étroites et malfamées de Chinatown récupérer l’argent et les marchandises en échange de l’assurance de la protection par les Ghost.
    Bientôt, Jack Yu, se retrouve lui aussi en plein cœur de Chinatown pour tenter d’aider des familles chinoises victimes de violences. Au vu de ses succès passés, il sera d’ailleurs rappelé par le capitaine de son ancienne circonscription la 0-5 , une fusillade ayant eu lieu à Chinatown avec plusieurs victimes, près du centre de paris hippiques. Du lourd, et lui seul, grâce à sa connaissance du quartier peut être en mesure d’élucider l’affaire.
    Comme vous l’avez compris, c’est une véritable immersion dans Chinatown que nous offre Henry Chang. Si pour nous, Chinatown est synonyme de quartier animé et densément peuplé, attirant les gourmets et les touristes dans ses nombreux restaurants de spécialités chinoises, ici c’est l’envers du décor que l’écrivain nous dévoile, ses habitants vivant pour la plupart dans des immeubles délabrés, découpés en logements exigus. Mais c’est surtout un monde de clandestins avec des gens endettés et prêts à beaucoup de choses pour s’en sortir, où la prostitution sévit, les paris clandestins, truqués, des circuits de contrebande et dans lequel la guerre des gangs fait rage. Extrême violence et pauvreté se côtoient tout au long du polar.
    Malgré des scènes horribles comme le supplice infligé à ce jeune livreur, j’ai été happée par la vie quotidienne de cette société multi culturelle que Henry Chang décrit si bien, et pour cause, entraînée dans cette atmosphère noire tellement bien retranscrite, obligée de me questionner sur le mystère de l’âme humaine.
    J’ai été également attendrie par ce lien qui se tisse peu à peu entre Sai Go, dont la vie entière a été menée dans l’illégalité et Bo, cette femme, qui pour rembourser ses passeurs s’échine dans le travail. De beaux moments de poésie !
    Je regrette cependant que les protagonistes et les gangs aient été si nombreux, surtout avec des patronymes asiatiques peu habituels pour nous, m’empêchant de savourer pleinement ce polar richement instructif sur ce fameux quartier de New-York qu’est Chinatown, où deux mondes cohabitent et se comprennent difficilement.

    L’année du chien fait référence à l’année qui vient de s’achever. « L’année est caractérisée par le Yang masculin, par le conflit, la persévérance et la foi » .
    « le chien est téméraire, charismatique, il croit en la justice, la loyauté et la fidélité » , une phrase qui à elle seule, brosse un portrait complet de l’inspecteur Yu !

    Encore un grand auteur que je découvre grâce à l’opération Club Sang de Bepolar et aux éditions Filature(s)

  • deslivresetmoi 24 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Pour résumer dans ce roman on évoque Chinatown en suivant plusieurs personnes représentant ce qu’est Chinatown. Le personnage principal Jack Tu un flic qui est passé de la cinquième à la neuvième. Mais il y a aussi Bo une coiffeuse qui doit de l’argent aux serpents blancs, Sai Go le preneur de paris qui collabore avec les gangs, Koo Jai un petit de gang qui vole dans le dos de son patron le dailo qui est le dernier personnage de cette histoire. Il n’y a donc pas vraiment un fil tendue d’une histoire mais plusieurs histoires qui vont se croiser à certains moments.
    Pour ma part je n’ai pas vraiment apprécié ce roman même si avoue que l’auteur montre qu’il connaît bien de quoi il parle. Seulement ce type de roman à plusieurs personnages qui ont des histoires qui se croisent le père totalement. Trop d’informations en tête plus les informations en chinois ne n’ai pas du tout réussit à imprégnez de l’ambiance décrite par l’auteur. Le seul personnage qui a réussit à me toucher c’est un des plus simples avec la coiffeuse c’est Sai Go ce preneur de pari qui a un cancer. Il faut des choses illégales oui mais il ne tue personne il prend des paris pour des gens sur des courses et fournie des cartes moins chères. Plus on suit son évolution plus on oublie le côté illégale pour s’attacher à ce personnage condamné. Donc au final il y a dans ma balance plus de négatifs que de positifs pour pouvoir dire que j’ai apprécié vraiment ce roman.

  • rhum_et_livre 23 avril 2021
    L’Année du chien - Henry Chang

    Jack Yu, policier à New York, d’origine chinoise a été fraîchement promu et muté au commissariat de la 9eme circonscription.

    Pendant ce temps là, la vie de Chinatown est rythmée par les gangs, les triades, le racket, les braquages, la violence en général.
    Jack Yu pensait en avoir fini avec Chinatown jusqu’au jour où lui demande d’y retourner.

    J’ai eu du mal à accrocher au début de la lecture, puis la noirceur et la froideur de Chinatown vous enveloppe de ses bras. Le milieu où on évolue est intéressant mais hélas le roman est trop inégal, parfois confus pour le lecteur.

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