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Christine : le classique de John Carpenter reprend la route des cinémas

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Résumé :

La première fois qu’Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes. C’était dit, ils aillaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modèle 57, n’aime pas trop les rivales. Gare à celles qui voudront approcher Arnie.

Aussitôt écrit, aussitôt adapté. Le best-seller de Stephen King n’était pas encore un succès que John Carpenter, devenu un maître de l’horreur après le succès d’Halloween en 1978, en avait déjà acheté les droits. La Plymouth Fury 1958 rouge et blanche s’incarnait sur l’écran, devenant le personnage principal de ce drame à la fois absurde et effrayant. La sexualité, au coeur de la première conversation entre Arnie Cunningham, jeune lycéen complexé, et son meilleur ami, Dennis Guilder, constitue un enjeu essentiel de cette histoire, tout comme la nécessité d’exhiber sa virilité dans un univers violemment masculin, où Buddy et sa bande imposent leur loi. C’est une voiture en ruines, "un tas de ferrailles" comme le dit Guilder, qui va fournir à Cunningham la possibilité d’un investissement affectif, une sorte de dérivatif à tous ces ennuis. La fusion entre le jeune homme et la machine se prête évidemment à de multiples interprétations, comme si le film était à la fois nourri de la psychanalyse freudienne et d’une lecture sémiotique, où deux mythologies américaine s’imbriquent, celle de la bagnole et du rock’n’roll.

Pourquoi le jeune homme, devenu une sorte de héros cynique, s’attache-t-il autant à Christine ? On ne le saura jamais complètement, même si un échange avec Guilder, dans une scène qui évoque La Fureur de vivre, livre tout de même quelques indices.

Pourquoi l’automobile elle-même devient-elle l’incarnation d’une violence aveugle ? Le réalisateur ne le dira pas non plus, fidèle à sa conception d’une peur inexpliquée, irrationnelle, dont on retrouvait déjà la trace à travers le deuxième long métrage du cinéaste, Assaut, sorti en 1976, avant qu’elle ne prenne la forme d’une malédiction humaine sans motif, dans La Nuit des masques.

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S’il respecte la trame du roman de Stephen King, le long métrage en modifie la conclusion, pour se concentrer sur un affrontement prévisible, mais visuellement impressionnant, où la machine de mort, comme l’androïde de Terminator, sorti la même année, ne semble jamais résolue à livrer son dernier souffle. Traversé de scènes mémorables, que soutiennent les ritournelles synthétiques chères à Carpenter, Christine est une vraie réussite, qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination.

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