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Dernier cri - Hervé Commère

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Résumé :

Au cours de la nuit adultère qu’Étienne Rozier, ancien policier devenu lobbyiste, passe avec une journaliste, cette dernière est assassinée. S’il ne démasque pas lui-même le meurtrier. Rozier sait qu’il sera le coupable idéal.
Il n’a alors d’autre choix que de disparaître des radars et reprendre à son compte l’enquête qu’elle menait parmi les travailleurs pauvres, dans les coulisses de l’industrie textile. Cette immersion le conduit jusqu’à une ville qu’il pensait ne jamais revoir, liée à une enfance qu’il avait préféré renier : Elbeuf.
Là-bas, tout est possible, à défaut d’être permis.

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Vos #AvisPolar

  • lecturesdudimanche 19 novembre 2025
    Dernier cri - Hervé Commère

    Il y a ceux qui suent pour trois francs six sous et gardent pourtant le cœur grand ouvert. Et puis il y a ceux qui les oublient, convaincus que la dignité se mesure au nombre de zéros sur la fiche de paie. Dernier cri, c’est cette fracture-là, racontée à hauteur d’homme, avec la lucidité d’Hervé Commère et la mélancolie de ceux qui n’ont plus grand-chose à perdre.

    Dès les premières pages, on plonge dans un polar à la mécanique bien huilée : Etienne Rozier, c’est le genre de type qui se regarde dans la glace le matin sans trop de doutes sur sa supériorité : impertinent, un brin suffisant, persuadé d’avoir toujours un coup d’avance. Cet ex-flic devenu lobbyiste aime sa femme et ses enfants, mais il a pourtant prévu un week-end d’adultère. Il a peaufiné l’escapade dans les moindres détails, couvert par son ami. Ce qu’il n’a pourtant pas prévu, c’est que sa conquête, journaliste, soit assassinée pendant qu’il était sous la douche et que tout l’accuse ! Le voilà relégué au rang de coupable idéal, et sa belle assurance se délite…

    Pour sauver sa peau, Rozier va devoir non seulement se cacher, mais aussi découvrir qui avait intérêt à faire disparaître la journaliste. Il découvre alors qu’elle menait l’enquête dans le milieu des travailleurs d’une entreprise textile basée à Elbeuf.

    Commère en profite pour lever le voile sur une réalité qu’on ne veut plus voir : celle d’une population qui se lève tôt, s’épuise au travail, et garde pourtant un sens du collectif que les bureaux feutrés ont oublié depuis longtemps.
    Elbeuf devient alors plus qu’un décor : c’est un retour du refoulé. Une ville crue, sans fard, où les rêves s’usent plus vite que les machines. Mais c’est aussi là que Rozier retrouve, malgré lui, un peu d’humanité. L’homme qui méprisait les marginaux découvre une forme de force et d’entraide qu’il n’avait jamais comprise.

    Le meurtre, finalement, n’est qu’un prétexte. L’enquête avance à pas feutrés, suffisamment présente pour maintenir la tension, mais jamais envahissante. Ce qui compte ici, c’est la désillusion, le poids des origines, et cette étrange tendresse qui se cache parfois dans les coins les plus sombres. Pour autant, nous aurons toutes nos réponses en refermant le livre.

    Hervé Commère signe un roman à la fois noir et brut, où chaque phrase semble trempée dans la sueur. Pas d’esbroufe, pas d’effets de style : juste la vérité nue, un peu sale, un peu triste, mais pleine de cœur.

    En refermant Dernier cri, je me suis rappelé ce que je constate souvent dans mon métier : plus le travail est pénible, plus les gens sont bons. Ce roman, c’est exactement ça : un rappel que la valeur d’un être humain ne se mesure ni à son costume ni à son compte en banque, mais à la façon dont il reste debout, digne et droit, malgré la fatigue et la poussière.

  • Musemania 14 mars 2025
    Dernier cri - Hervé Commère

    Quand j’ai débuté la lecture de ce livre, j’ai ressenti deux sentiments : le prologue avait attisé ma curiosité et m’avait plu tandis qu’à partir du chapitre 1, je me suis dit que c’était du déjà-vu avec l’ancien flic qui passe la nuit avec une journaliste et cette dernière tuée lors de celle-ci…

    Mais ça, c’était sans connaître l’auteur, Hervé Commère. Même si le point de départ pourrait faire penser à d‘autres thrillers, tant littéraires que cinématographiques, le reste n’a rien à voir avec ça ! Bien au contraire !

    Si on peut douter de la crédibilité de certaines circonstances dans l’enquête, cette dernière n’est finalement qu’un infime détail et la suite est vraiment hyper intéressante. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur a pris le risque pour amener des sujets très actuels mais aussi sensibles, sans pour autant tomber dans le jugement.

    La plume affûtée d’Hervé Commère pointe là où c’est nécessaire, sans fioritures. Bien loin du thriller classique, ceci est un thriller social où les lecteurs ne peuvent qu’être touchés par le destin de certains personnages.

    Par certains aspects, cela m’a fait penser au très beau livre de Florence Aubenas, « Le Quai de Ouistreham ». Nous poussant à réfléchir sur plusieurs sujets que je ne dévoilerai pas et bien qu’on puisse penser plusieurs fois avoir le fin mot de l’histoire, l’auteur s’est en fait joué de nous !

    Possédant plusieurs livres d’Hervé Commère dans ma bibliothèque, cela a été enfin le moment où j’ai pris le temps de le découvrir et ça a été une vraie réussite. Bref, je ne manquerai donc pas de sortir ses autres bouquins de ma pile à lire, en espérant y retrouver les mêmes qualités et passer aussi un très bon moment de lecture que pour celui-ci !

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