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L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

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37 #AvisPolar
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Résumé :

Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.

Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?

Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.

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Vos #AvisPolar

  • Marie Nel 13 septembre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LABRIGADEDESCINQ
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Je n’avais encore jamais lu de romans de Joël Dicker, et pourtant ce n’est pas parce que je n’en avais pas envie, je n’ai jamais trouvé le temps. Grâce à une lecture commune, j’ai pu enfin le découvrir avec ce roman-ci qui est son quatrième si je ne me trompe pas. J’ai lu beaucoup de mauvais avis sur ce livre, que je ne partage pas vraiment, je les ai trouvés durs. Certes, c’est un livre qui se lit très bien, et je trouve cela plutôt positif pour ma part, car il fait presque 600 pages, donc vaut mieux que ce ne soit pas trop indigeste. Pour ma part, je ressors ravie de cette lecture, le suspense est entier, la tension monte au fil des pages, et surtout, je n’ai rien vu arriver, je me suis fait entièrement surprendre, et c’est ce que je recherche avant tout. 

    Pour en revenir à l’histoire. Tout se passe en Suisse, du côté de Genève et de Verbier. Ce qui ne m’étonne pas beaucoup vu que l’auteur est Suisse lui-même. Il est le narrateur du livre. Son personnage principal est écrivain et s’appelle Joël. Il vit un moment assez creux, il vient d’avoir une peine de coeur dont il se remet difficilement. Il décide donc de prendre quelques jours de vacances dans un hôtel de luxe à Verbier. Il fait vite la connaissance de sa voisine de chambre, Scarlett, un peu collante et qui s’intéresse vite à ce que peut écrire l’auteur. Ils vont vite se rendre compte qu’il y a un problème à leur étage dans la numérotation des chambres, la 622 n’existe pas, il y a la 621, la 621 bis, puis la 623. Cela intrigue très fort les deux jeunes gens et ils décident de mener leur petite enquête. Ils vont vite découvrir que quelques années auparavant un meurtre a eu lieu dans cette chambre 622, l’enquête traine et n’est pas complètement résolue par la police, et donc Joël et Scarlett décident d’en apprendre plus. L’auteur va se servir de cette énigme pour écrire son prochain roman. Dans un même temps, on remonte quelques années en arrière, on ne sait pas vraiment combien, dans ce palace où a lieu un grand week-end de banquiers avec la nomination du nouveau président de la banque Ebezner. La présidence se passe de père en fils, mais la place du dernier héritier, Macaire, en tant que président semble bien compromise. D’autres noms sont pressentis et Macaire va devoir se battre pour continuer le travail de sa famille. Il est marié à Anastasia, n’a pas encore d’enfants. Avant de se marier à Macaire, Anastasia était amoureuse de Lev Levovitch. Celui-ci travaillait à l’hôtel et était le protégé du directeur. Le père de Lev est comédien, il aimerait que son fils reprenne le flambeau, mais Lev veut une autre carrière. Il tombe fou amoureux d’Anastasia, et est prêt à revêtir un personnage de comte pour épater la mère de la jeune fille. Lors du drame de la banque, on retrouve Lev, qui n’est pas marié à Anastasia, et qui travaille avec Macaire à la banque. Que s’est-il passé pour lui, pourquoi sa relation n’a pas abouti avec Anastasia, c’est une partie des questions que je me suis posées. 

    Et elles ne sont pas les seules. Car l’auteur a plutôt été malin et ne dévoile pas l’identité du mort de la chambre 622. Il ne le fait qu’à la fin du livre, donc tout le long, je me suis demandé qui il était ou elle, je faisais plein de suppositions sur l’un ou l’autre des personnages, c’était vraiment très intriguant. Il y a plein d’autres personnages soupçonneux, il y a les cousins de Macaire, un autre vieux monsieur qui a aussi des actions dans la banque, on a l’impression qu’ils s’entendent tous bien, et finalement non, ils se tirent à boulets rouges. Macaire est fou amoureux de sa femme, mais on découvre vite que celle-ci le trompe. Bref, il y a un sac de noeuds dès le départ de l’histoire qui est très complexe à démêler. C’est ce que vont essayer de faire dans le présent l’auteur et sa voisine de chambre. 

    Le fait de ne rien savoir sur l’identité du mort rend l’énigme encore plus complexe et trouble. Les soupions sont doubles, il y a ceux sur l’identité du mort et ceux sur celle du meurtrier. J’ai été perdue plus d’une fois, je pensais que c’était untel et non, finalement, les preuves ne correspondaient pas. C’est un tel imbroglio ! Cela a rendu la lecture très addictive, l’envie de savoir est tellement forte que l’on a du mal à s’arrêter de lire. Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages ou à l’un d’eux, l’histoire va tellement vite que je n’ai pas eu le temps de ressentir des émotions pour l’un ou l’autre. Dans le présent, j’ai aimé le personnage du narrateur. Il se confie sur lui-même. Au début je me demandais si c’était vraiment lui, mais quand il s’est mis à parler de son éditeur disparu, Bernard De Fallois, j’ai compris que Joël Dicker parlait réellement de son ressenti. Il rend d’ailleurs à très bel hommage à cet homme qui était plus qu’un éditeur pour lui, c’était son ami, et il raconte des anecdotes très émouvantes sur eux deux, sur la publication des son premier livre. On en apprend plus sur les dessous et les coulisses de la découverte de l’auteur et de l’édition de son premier roman. Ce sont sans doute pour moi, les parties les plus émouvantes du livre. J’ai ressenti toute l’admiration et l’affection qu’avait Joël Dicker pour son premier éditeur. D’ailleurs, maintenant, il a crée sa propre maison d’édition, Rosie & Wolfe. 

    L’intrigue est très bien menée. En seul point négatif, je dirais que j’ai parfois été un peu perdue dans les flash-backs et les retours en arrière. Ils étaient assez anarchiques et désordonnés, on pouvait revenir 7 jours avant le meurtre, puis dans le présent, puis repartir 15 ans plus tôt, tout ceci dans le désordre. Cela rajoute beaucoup de trouble, je me sentais parfois perdue et ne savais plus trop où j’en étais. Mais cela ne m’a pas dérangée plus que cela non plus. J’ai aussi aimé les descriptions des lieux faites par l’auteur. Je connais un peu Genève pour l’avoir visitée, et j’ai retrouvé des lieux qui sont très beaux. Les palaces sont eux aussi très bien dépeints, les propriétés et villas des riches habitants aussi. Tout le monde le sait, mais c’est une ville riche où les maisons sont démesurées. L’auteur a su recréer l’ambiance qui règne dans ces endroits. Ses personnages sont riches et variés, sont très denses, ont des psychologies bien travaillées. Il parle aussi très justement du monde de la banque, avec les rivalités qui y figurent, les faux amis, ou les vrais mais qu’on ne reconnait pas de suite. C’est un monde spécial, et j’ai trouvé que l’auteur en parlait bien. 

    Et puis ce qui fait que je garderai un bon souvenir de ce livre, c’est que je me suis fait avoir de bout en bout ; L’auteur m’a baladée. Lorsque les révélations arrivent, je suis tombée de haut. Et lorsque je croyais que c’était fini, une autre arrivait. Je ne peux en dire plus, mais c’est jusqu’au bout du bout, même un fait banal se retrouve en fait être un faux. Lorsque les révélations arrivent, l’auteur fait des retours sur des scènes passées, mais cette fois ci on connait la vérité, et c’est là que je me suis rendue compte que c’était tout de même très tordu de la part de l’auteur. J’aimerais beaucoup le questionner pour lui demander comment il avait écrit son livre, je pense qu’il a dû suivre un plan bien précis et qu’il devait savoir la fin à l’avance pour mener une énigme comme il l’a fait ; Arrivée à la fin, je n’avais qu’une envie, c’est de relire le livre avec tout ce que je savais sur chaque personnage, pour voir les faits avec un oeil nouveau, pour pourvoir replacer les indices aux bons endroits. 

    J’ai lu des avis qui n’ont pas aimé cette façon de tout emmêler, moi c’est le contraire, c’est ce qui m’a le plus plu. J’ai passé un très bon moment avec ce livre, j’ai du coup envie de découvrir les autres livres de l’auteur, et ça tombe bien, j’ai son premier roman dans ma bibliothèque, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, qui m’intrigue déjà beaucoup et que je vais lire prochainement. J’ai trouvé ce roman très bien écrit, j’ai aimé le style de l’auteur, sa façon de mener l’intrigue. Il met beaucoup de densité dans les faits, dans les personnages, les descriptions sont belles et intenses, on arrive très bien à s’imaginer les lieux. Vraiment, je n’ai rien à dire de négatif sur ce livre. Il restera pour moi un bon moment de lecture, un casse-tête très bien pensé. Je le verrais bien adapter en film lui aussi, comme son premier roman, ou en série. Il y aurait de quoi faire quelque chose de prenant et haletant. 

    Si vous n’avez jamais lu de livre de cet auteur, je ne peux que vous le recommander. Je vais lire ses autres romans, je suis curieuse de voir s’ils se ressemblent, si il y a une patte Dicker et surtout voir si je me lasse. Parfois quand les constructions se ressemblent trop d’un livre à l’autre, on devine les ficelles de l’auteur. À voir donc. 

  • marie_jean1 16 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    L’énigme de la chambre 622 Joël Dicker

    J’aime bien ses livres sauf parfois il est assez cru dans l’ expression. Apart cela ses polars sont bien pou lire.

  • S.M.Wanda 9 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESSOEURETTES
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Assez déçue par cette lecture. Il faut dire que Joël Dicker avait mis la barre très haute avec "la vérité sur l’affaire Harry Québert". Comment répliquer un tel succès ?
    Je me suis presque ennuyée, et je ne me suis attachée à aucun personnage.
    Aussi, même si j’avais envie de savoir ce qu’il s’est passé dans cet hôtel suisse, le twist final, dont Dicker est coutumier, ne m’a pas véritablement secouée.

  • Marielle69 7 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Une lecture mitigée dont je ressors assez déçue.
    Ce roman présente une double temporalité : une 1ère enquête pour chercher à savoir pourquoi il n’y a pas de chambre 622 dans ce grand hôtel genevois. Et la seconde temporalité qui nous place plusieurs années auparavant au milieu d’une histoire de succession à la tête d’une grande banque d’affaires.
    Les sauts dans le temps sont très bien maitrisés. Les nombreux rebondissements rythment le roman. Encore une fois, Joël Dicker parvient à tenir son lecteur en haleine jusqu’au bout et à le manipuler juqu’à la fin improbable de son roman.
    Alors, même si j’ai lu ce roman en ayant hâte de connaître la fin (là réside tout le savoir-faire de cet auteur), je n’ai pas ressenti les mêmes émotions qu’avec les lectures de La vérité sur l’affaire Harry Québert ou avec le Livre des Baltimore. Ici, les personnages sont trop superficiels pour avoir la moindre empathie envers eux, et cela m’a assez dérangé.
    Bref, une lecture sympa pour les vacances mais loin d’être convaincue par ce roman.

  • Kamiyu-chan 22 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Une fois encore, Joel Dicker nous offre un excellent polar. Il se met en scène lui-même, en panne d’inspiration et en proie au doute suite au décès de son éditeur. Dans un palace suisse, il se voit attribuer la chambre 623 et découvre, par hasard, qu’il n’y a pas de chambre 622. Il s’interroge et découvre qu’un meurtre a été commis dans cette chambre, quelques années plus tôt. Il va alors mener l’enquête et commencer à écrire un nouveau roman. J’ai beaucoup aimé l’auto-dérision de Joel Dicker et le voir mener l’enquête, tout en se débattant avec des histoires de coeur.

    L’intrigue en elle-même est bien menée et pleine de rebondissements. Comme dans ses précédents romans, elle mêle plusieurs temporalités, celle de l’auteur en pleine rédaction et celles de l’énigme qui se déroulent sur un temps plus long. Les chapitres défile avec un rythme rapide et alternent entre différents personnages. Entre liaisons secrètes, course à la réussite, trahisons, mensonges, espionnage, rendez-vous ratés, secrets enfouis... le lecteur est transporté dans les méandre de ce roman et dans ses multiples coups de théâtre. Ce n’est, pour moi, pas le meilleur roman de l’auteur mais cela ne m’a pas empêchée de le lire en quelques jours et de passer un très bon moment.

  • Katie 17 juin 2023
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Premier livre lu de cet auteur.

    Un très bon roman qui nous immergé totalement dans le paysage l’hôtel l’univers.

    Une intrigue originale et surprenante avec une fin qui laisse pantois.

    Il y a évidement beaucoup de pages mais pour celui ci pour ma part pas de longueurs.

    J’ai vu beaucoup d’avis négatifs à ce sujets mais je pense qu’il faut vraiment se faire son propre avis soit on accroche à cet univers soit on accroche pas mais c’est très imaginatif l’auteur à un réel talent !

  • Peluche0706 29 mai 2023
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Il s’agit du deuxième roman lu de cet auteur : mon premier était l’affaire Harry Québert. J’avais acheté l’Enigme de la chambre 622 depuis un sacré bout de temps mais j’ai vu passé pas mal de critiques très négatives. Du coup, je l’ai mis dans ma PAL. Il m’a fallu une panne de lecture pour me décider à le sortir, en dépit de ce que j’avais lu ici ou là.

    Bien m’en a pris puisque j’ai adoré ce roman. Il y a quelques points négatifs effectivement à ce roman, mais ça ne m’a pas gêné plus que ça. Je l’ai lu en quelques jours avec le sourire, avec cette fin un poil décevante, mais avec des rebondissements, à en faire pâlir Netflix. En lisant certains rebondissements, j’étais obligée de poser le livre et de me remettre de mes émotions. Je m’attendais à tout, sauf à ça. Mais non seulement, le premier rebondissement (exceptionnel) m’a fait sourire, mais la suite m’a fait exploser de rire. En fait, j’ai tout de suite pensé à Lost et à la casa de papel : les scénaristes sont tellement partis dans tous les sens, que pour justifier la complexité de l’intrigue, s’en sortent avec des rebondissements capillotractés. En tant que fan des 2 séries, j’ai souvent levé les yeux au ciel, mais j’ai continué tout en me disant que de toute façon, il fallait s’attendre à tout, et que la crédibilité ne sera de toute façon pas au rendez-vous. Peu importe au final : j’ai donc adoré ce roman. Netflix va-t-il acheter les droits ? L’histoire ne le dit pas (ou en tout cas, je suis pas au courant).

    Mise à part cette particularité, j’ai adoré l’intrigue : le roman se lit très facilement, la narration est très fluide, si bien qu’on est rapidement plongé dans le roman, tout comme dans le roman « L’affaire Harry Québert ». L’auteur parle à la première personne et s’inclut lui-même dans l’histoire. L’auteur en profite pour rendre hommage à son ancien éditeur décédé avant l’écriture de ce roman.

    Attention quand même puisque dans le roman, il y plusieurs temporalités et une multiplicité de personnages qui peuvent perdre le lecteur (post-it conseillés pour retrouver qui est qui, mais l’auteur a ce talent pour nous rappeler de temps en temps qui est qui par rapport à qui, donc si on suit bien l’histoire, on peut s’y retrouver).

    Ce fut donc une très bonne lecture qui m’a permis de sortir de ma panne de lecture malgré ses plus de 700 pages. Je recommande +++

  • mumubenham 6 février 2023
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Il y a des auteurs qui vous envoûtent par leur plume et qui vous font voyager dans leur monde fait de mystère et de retournement de situation.
    Joël Dicker est l’un d’eux .
    Depuis que j’ai découvert ses romans , je ne m’en lasse pas .
    J’ai beau essayer de jouer le détective, l’auteur a le don de mettre à néant toutes mes suppositions les plus folles .

    Une fois de plus j’ai dévoré ce livre .
    J’ai aimé ce mélange autobiographique, ce suspense incroyable sur fond d’amour et de tendresse .
    Un conseil , n’essayez jamais d’imaginer la fin et de vous mettre à la place de l’auteur , c’est peine perdue.
    Je crois bien que ce roman est mon préféré et pourtant je les ai tous adorés .

  • Tiffany ST 31 janvier 2023
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Tout au long du roman, un hommage est rendu à l’éditeur de Joël Dicker, Bernard de Fallois, décédé en 2018. C’était une volonté de l’auteur. Joël Dicker fait référence à ce dernier à plusieurs reprises dans son roman, c’est un bel hommage, plus ou moins directement d’ailleurs !

    L’auteur nous fait vivre son enquête (non policière, mais à considérer comme une sorte de quête) comme si elle était réelle. Il ajoute, au roman, des touches de sa vie personnelle. Joël Dicker devient même un des personnages de son roman. L’enquête qu’il effectue avec son “assistante” Scarlett est fluide et dynamique. On a l’impression que l’affaire a rééllement eu lieue. Elle repose sur le meurtre d’un employé de banque en décembre 2016.
    L’enquête débute par la question suivante : pourquoi passe-t-on d’une chambre 621 bis à une chambre 623 ? Cette enquête va conduire Joël Dicker et Scarlett à la découverte de troublantes révélations où chaque détail compte.
    C’est un roman intriguant qui nous raconte parfaitement le lien entre divers points : l’histoire d’un triangle amoureux depuis plus d’une dizaine d’années, d’une concurrence pour l’accès à la présidence de la banque et d’un meurtre. Tout comme chaque roman de Joël Dicker et dans la globalité des romans policiers, il y a des retours en arrière afin que le lecteur comprenne comment l’enquête de Joël Dicker et de son assistante progresse. La lecture est fluide. Plus on lit le livre, plus on a envie d’en découvrir davantage, ce qui peut pousser le lecteur à le terminer très rapidement, et en conséquence, le recommander !

  • Pandi_lit 11 janvier 2023
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Malheureusement, j’ai lu ce livre à une période compliquée et le manque de concentration a eu raison de moi. J’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire qui, à l’habitude de l’auteur, réunit un bon nombre de personnages. Et les retours dans le passé sont multiples et à plusieurs époques différentes alors il m’est également vite arrivé de me mélanger les pinceaux.

    Malgré tout, j’ai adoré. Même si on part d’une histoire de meurtre à la base, j’ai trouvé que tout le roman n’est qu’un concentré de déclarations d’amour entre tout et tout le monde. De l’amour pour une personne, pour un lieu, pour un métier... De l’amour à différents niveaux. De l’amour bon et du mauvais.

    Il n’y a pas de "méchant" dans cette histoire, j’ai apprécié chacun des personnages. Ils ont tous une personnalité bien précise et ont chacun leurs défauts et leurs qualités.

    À nouveau, Joël Dicker montre son génie en faisant d’un fait anodin de l’histoire l’explication de toute l’intrigue. J’ai été subjuguée par les révélations de la fin, sans me douter de qui serait le véritable coupable. Encore un super roman !

  • moons 2 septembre 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    

Nous voilà en Suisse, nous enquêtons aux côtés de Joël Dicker pour comprendre le drame qui s’est déroulé, plusieurs années plus tôt, au sein du Palace Verbier et sa chambre 622, lors du Grand Week-End de la banque Ebezner, à laquelle tout est lié.

L’auteur mélange sa propre histoire au récit, sa propre histoire qui est plutôt un hommage à son éditeur Bernard de Fallois, décédé en 2018. 

Le roman se déroule donc sur trois histoires : la vie de l’auteur ; la semaine précédent le meurtre ; et la même période quinze ans plus tôt. 

Me voilà, pour une fois, légèrement déçue par ma lecture…
L’hommage à Bernard De Fallois, qui aurait pu être touchant, m’a un peu mise mal à l’aise et je l’ai trouvé déplacé (il n’apporte rien au livre non plus).

C’est aussi agaçant qu’il ne se fasse appeler que « L’écrivain » ça fait un peu arrogant. 

Je n’ai pas adhéré aux personnages, que je n’ai pas trouvé attachant, tout comme toutes ces manipulations et ce triangle amoureux à deux francs.

L’intrigue m’a tout de même intéressée, et c’est peut-être le seul point positif, quoique la fin était un peu trop tirée par les cheveux. 

D’ailleurs le mystère est entier puisqu’on ne sait pas qui est la victime avant la fin du livre (c’est probablement pour ça que j’ai continué à tourner les pages d’ailleurs) 

Vais-je abandonner Dicker pour autant ? Certes non ! Il reste un de mes auteurs chouchou.

  • moons 16 juillet 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    

Nous voilà en Suisse, nous enquêtons aux côtés de Joël Dicker pour comprendre le drame qui s’est déroulé, plusieurs années plus tôt, au sein du Palace Verbier et sa chambre 622, lors du Grand Week-End de la banque Ebezner, à laquelle tout est lié.



    L’auteur mélange sa propre histoire au récit, sa propre histoire qui est plutôt un hommage à son éditeur Bernard de Fallois, décédé en 2018.
    

Le roman se déroule donc sur trois histoires : la vie de l’auteur ; la semaine précédent le meurtre ; et la même période quinze ans plus tôt. 



    Me voilà, pour une fois, légèrement déçue par ma lecture…
    
L’hommage à Bernard De Fallois, qui aurait pu être touchant, m’a un peu mise mal à l’aise et je l’ai trouvé déplacé (il n’apporte rien au livre non plus).


    C’est aussi agaçant qu’il ne se fasse appeler que « L’écrivain » ça fait un peu arrogant. 



    Je n’ai pas adhéré aux personnages, que je n’ai pas trouvé attachant, tout comme toutes ces manipulations et ce triangle amoureux à deux francs.
    

L’intrigue m’a tout de même intéressée, et c’est peut-être le seul point positif, quoique la fin était un peu trop tirée par les cheveux.
    

D’ailleurs le mystère est entier puisqu’on ne sait pas qui est la victime avant la fin du livre (c’est probablement pour ça que j’ai continué à tourner les pages d’ailleurs) 

Vais-je abandonner Dicker pour autant ? Certes non ! Il reste un de mes auteurs chouchou.

  • emily 31 mai 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Bonjour !

    Je souhaite poser une question sur ce livre dont je ne trouve pas la réponse.
    Lors d’un passage dans le livre, l’auteur énonce énormement les actions que Macaire a vendu à Tarnogol mais je n’ai pas compris pourquoi il lui a vendu ces actions et j’aurais besoin qu’on m’éclaire svp ?

    Merci de votre réponse d’avance.

  • emily 31 mai 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Bonjour !
    Je souhaite poser une question sur ce livre dont je ne trouve pas la réponse.
    Lors d’un passage dans le livre, l’auteur énonce énormement les actions que Macaire a vendu à Tarnogol mais je n’ai pas compris pourquoi il lui a vendu ces actions et j’aurais besoin qu’on m’éclaire svp ?
    Merci de votre réponse d’avance.

  • emily 31 mai 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Bonjour !
    Je souhaite poser une question sur ce livre dont je ne trouve pas la réponse.
    Lors d’un passage dans le livre, l’auteur énonce énormement les actions que Macaire a vendu à Tarnogol mais je n’ai pas compris pourquoi il lui a vendu ces actions et j’aurais besoin qu’on m’éclaire svp
    Merci de votre réponse d’avance.

  • chasalion 8 avril 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Le roman commence à la première personne. Après le décès de son ami et éditeur Bernard de Fallois et le départ de sa petite-amie, l’écrivain ressent le besoin de s’éloigner de son quotidien et part en vacances dans un Palace à Verbier.
    Il est logé dans la chambre 623 et remarque rapidement qu’il n’y a pas de chambre 622, la numérotation passant de 621 à 621 bis puis 623.
    Il est intrigué par ce détail et va rencontrer une jeune femme qui va non seulement lui apprendre qu’un meurtre non élucidé a eu lieu dans la chambre 622, mais aussi le convaincre de mener l’enquête pour découvrir ce qu’il s’est passé.

    Pendant les 500 et quelques pages de ce roman, l’auteur nous emmène dans le passé, dans le présent, quelques jours avant le meurtre, puis après, puis retour au passé. le récit est à la première ou troisième personne, les personnages sont multiples. Tout est incroyablement bien construit et il faut s’accrocher tant il y a de détails, de retournements de situations. C’est du grand spectacle, une immense imposture.

    Encore une fois, je suis bluffée par tant d’imagination et par la construction complexe de cette histoire où se mêlent la romance et l’existence. L’auteur nous tient jusqu’au bout de son récit.

    Je me suis régalée !

  • LeslivresdePauline 19 février 2022
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Jusqu’à ce jour, j’ai toujours adoré les romans de Joël Dicker. Mais cette fois, je reste sur un avis plutôt mitigé.. mitigé pour plusieurs raisons. D’abord les personnages que j’ai trouvé trop clichés (trop genevois pour une fribourgeoise🤣). Les incessants aller-retours dans le temps m’ont gênée dans ma lecture, je devais toujours réfléchir à quelle période de l’histoire je me trouvais ! Et enfin, la surenchère de rebondissements était un peu pénible, que ce soit dans l’histoire de la présidence de la banque ou celle d’Anastasia et Lev ! Mais, comme toujours, j’ai dévoré ce roman, même si l’aventure Suisse ne restera pas ma préférée de l’auteur ! L’histoire du meurtre m’a intriguée et l’auteur a ce don de vous tenir en haleine pendant des centaines de pages sans avoir dévoilé l’identité du mort ! C’est une particularité de l’auteur que j’avais déjà beaucoup apprécié dans Le livre des Baltimore ! Je me réjouis découvrir la suite de l’affaire Harry Québert dans moins d’un mois maintenant et j’espère que cet avis mitigé ne sera plus qu’un mauvais souvenir !

  • kris_k 8 septembre 2021
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    J’ai lu tous les livres de Joël Dicker et j’ai toujours beaucoup aimé ces livres jusqu’à La disparition de Stéphanie Mailer, que j’ai moins bien aimé que ces précédents.
    J’avais donc pas vraiment l’intention de le lire, surtout que j’avais vu certaines critiques peu élogieuses à propos de ce livre.
    Et puis une occasion c’est présenté et je me suis finalement laissé tenter. (merci à ma belle-soeur)

    J’ai bien fait parce que j’ai beaucoup aimé ce livre, j’y ai retrouvé la sensibilité de l’auteur et surtout son attachement à son éditeur, Bernard de Fallois, qu’on ressent très fort. Rendre hommage à son éditeur à travers un livre, on ne peut pas faire mieux je trouve !

    L’énigme de la chambre 622, est l’histoire d’un écrivain qui en vacances dans un hôtel va faire une découverte assez intriguant et finira par découvrir qu’un meurtre à eu lieu dans une des chambres, la 622.

    Oui bon il ne s’agit pas d’un livre parfait et je peux comprendre certaines mauvaises critiques mais soit, moi ce ne fût pas le cas. Et même si j’ai deviné la plupart des intrigues, ça ne m’a finalement pas dérangé. Intrigues que j’ai aussi beaucoup aimé, parfois peut-être un peu trop et peut-être peu crédible pour certains, je ne sais pas, mais moi je me suis laissée bercer pour finalement avoir passé un excellent moment avec cette histoire ainsi que ces personnages dont je me suis beaucoup attachée.

    Voilà en conclusion, j’ai passé un bon moment avec ce livre qui pour moi rattrape la déception que j’ai pu avoir avec son précédent livre.

  • Les Vies Denses 21 août 2021
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Quand j’ai vu un nouveau Joël Dicker, je l’ai acheté aussitôt ! Aussitôt dévoré ? Pas vraiment. Aussitôt adoré ? Loin de là.
    Je vous l’avoue tout de suite, j’ai été plus que déçue par ce dernier opus.
    L’histoire semblait prometteuse : l’auteur met en scène son ‘double’ pour raconter sa relation avec son éditeur récemment décédé et mène en parallèle une enquête sur un meurtre pour écrire son futur bouquin. Et du coup on suit les deux histoires : la sienne et celle des protagonistes du fameux meurtre de l’époque.
    Bon, déjà je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages ni à l’histoire. Au présent, l’auteur rend hommage à son éditeur mais ça ne colle pas avec le reste. Et puis, dans l’enquête, il y a trop de rebondissements (peu crédibles), on dirait même plutôt un vaudeville qu’un polar. Avec le lot de maris trompés, jeux de cache cache pseudo amoureux et indices inutiles. On pourrait croire que la seule envie de l’auteur est de faire tourner le lecteur en rond (bon c’était quand même plus compliqué qu’il essaye de nous faire tourner en carré !).
    Et puis, c’est très con – je vous l’accorde – , mais il y a plein de petits détails au niveau de l’écriture qui m’ont tout de suite génés. Un des personnages – l’employée de maison – est d’origine étrangère et appelle toujours ses patrons ‘médéme’ et ‘moussieu’. Bon ok tu le soulignes une fois, pourquoi pas, on comprend le délire mais tout le roman, ça me tapait sur le système et je trouvais ça ridicule. Pareil pour certains noms des personnages qui me ‘perturbaient’ : Macaire Ebezner, Sinior Tarnogol … Et quand une nana parle de l’auteur, elle l’appelle à chaque fois ‘l’Ecrivain’. Tous ces petits détails me ‘bloquaient’ et m’empêchaient de me plonger dans l’histoire.
    Je me suis même demandé quelques fois si c’était bien Joël Dicker qui écrivait ce bouquin. Et pour être franche, je crois que je me serai arrêté au milieu du livre si je n’avais pas confiance en l’auteur et si je n’espérais pas secrêtement un revirement tardif.
    Et bien non, le revirement n’a pas eu lieu, l’histoire part trop dans tous les sens. J’avais hâte que ça se termine et c’est bien tout le contraire qu’il doit se produire.

  • IsaVP 1er mai 2021
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    J’ai bien essayé de m’intéresser à cette histoire de chambre 622 dans laquelle un crime non résolu a eu lieu il y a quelques années et que le Palace de Verbier dans le Valais suisse a dû rebaptiser en chambre 621 bis.
    Mais c’était peine perdue, je n’ai jamais pu aller au bout de ce roman.
    Que ce soit l’histoire actuelle d’un écrivain de renommée qui enquête sur ce mystérieux meurtre, ou bien celle de l’affaire elle-même, liée à une banque d’affaires privée et accessoirement aux services de renseignements suisses, tout m’a paru prévisible et primaire.
    Les personnages sont affligeants de platitude et rien, dans leur vie n’a su me passionner. La famille du banquier Ebezner est caricaturalement riche et les préoccupations de tous ces protagonistes fortunés sont à mille lieux de tout ce qui retient mon attention dans un polar. Leurs doubles vies sont télescopées et l’enchaînement des événements (du moins jusqu’à la page 155) est très peu crédible.
    J’ai même parfois eu le sentiment que ce roman s’adressait à des enfants.
    Bref, je ne saurai pas ce qui s’est passé dans cette chambre 622 mais je ne m’en porte pas plus mal.

  • cheshire 15 janvier 2021
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    très bonne écriture comme d’habitude mais hélas histoire très alambiquée pour un résultat assez limité. j’ai fini le livre en me disant "tout ça pour ça"...
    dommage

  • Rewina 11 janvier 2021
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Malgré le nombre de pages, j’ai trouvé ce livre facile et rapide à lire. Je trouve le style de l’auteur "très scolaire" et l’histoire en elle-même ressemble aux livres pour ados.Distrayant mais pas très marquant.

  • Sam Bell 31 octobre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Joel dicker est quoi qu on en dise un grand écrivain qui maîtrise parfaitement la narration, le rythme et le temps. Ce roman comprend bien cette empreinte avec un suspense qui dure tout au long du roman. Avec son best seller "la vérité sur l affaire harry qebert" on s attend tout de mème à mieux. Le roman entre parfois dans le grotesque quand il faut justifier les actions des personnages

  • eTemporel 17 octobre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    On se retrouve aujourd’hui avec la chronique de L’énigme de la chambre 622, de Joël Dicker. J’avais été assez déçue par son roman précédent, dont les facilités m’avaient laissée pour le moins dubitative, pour ne pas dire carrément agacée. Autant dire que je l’attendais au tournant avec celui-ci, espérant malgré tout qu’il ait retrouvé l’inspiration de La vérité sur l’affaire Harry Quebert ou encore Le livre des Baltimore. Bon, malheureusement, c’est raté, je suis à nouveau passée complètement à côté.

    Pour commencer, je n’ai pas compris quel besoin avait eu l’auteur de se mettre lui-même en scène et de nous faire tout un sketch avec feu son éditeur, Bernard De Fallois. Certes, ce brave homme est décédé et c’est bien triste, soit, mais l’hommage est tellement appuyé que ça en devient lourd. Cela n’a aucun rapport avec l’intrigue et je m’en serais bien passée !

    Nous avons donc Joël Dicker himself qui se rend dans un hôtel à Verbier, dans les Alpes suisses, passer quelques jours de vacances. Une fois sur place, il se rend compte que le numéro de la chambre 622 a été remplacé par le numéro 621 bis. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu un meurtre dans la 622 ! Je vous passe mes réflexions sur l’originalité du truc et surtout l’imparable logique de la chose, sachant que c’était quand même le meilleur moyen pour attirer l’attention des clients sur cette fameuse chambre. Bref, sous l’impulsion d’une certaine Scarlett tombée du ciel, notre écrivain se met en tête d’écrire sur cette affaire.

    Et cette affaire, c’est l’histoire d’un dénommé Macaire Ebezner, en théorie unique héritier de la banque du même nom, qui se voit spolié de ses droits par son propre père le jour où il décide de changer les règles de la succession. À sa mort, la présidence de la banque n’ira plus à son fils de manière automatique. Le nouveau président sera élu au mérite par les quatre membres d’un conseil qui ne pourront s’élire eux-mêmes. Et bien sûr, en termes de mérite, Macaire est au ras des pâquerettes, contrairement à son principal rival, Lev, talentueux et bosseur.

    La construction du roman est assez particulière, avec de nombreux flashbacks qui remontent à l’époque du meurtre et d’autres bien avant ça, dans le passé des différents personnages. Ce n’est pas très difficile à suivre, là n’est pas le problème, c’est juste que je me suis passablement ennuyée tant l’auteur tourne autour du pot. En dehors de Lev -et encore, pas sur la fin-, les personnages ne m’ont inspiré aucune empathie. Macaire est d’une naïveté qui frise la bêtise et on a bien du mal à croire à sa double vie. Les femmes ne sont là que pour servir de faire-valoir à tous ces financiers, ainsi qu’à monsieur l’écrivain. Sans parler de l’accent de la bonne à tout faire albanaise dont on se moque du début à la fin à grands coups de “Médème” et “Moussieu”.

    Sérieusement ? Est-ce réellement là l’auteur dont le deuxième roman avait été récompensé par un prix de l’Académie française et par le Prix Goncourt des lycéens ?

    Je vais avoir bien du mal à m’en remettre ! Cerise sur le gâteau, le dénouement est tellement tiré par les cheveux que c’en est presque risible. L’auteur n’en finit plus de donner dans la surenchère pour complexifier son intrigue qui, au final, n’a pas grand intérêt. Entre redondances, incohérences et facilités, le tout saupoudré d’une petite dose de racisme et de sexisme pour pimenter la chose, ce roman n’aura été pour moi qu’une gigantesque déception.

  • fanchloua 15 octobre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Je pense avoir lu l’ensemble de l’oeuvre de Joël dicker avec cette énigme de la chambre 622. Dans les arcanes du pouvoir de la finance tous les espoirs et les coups sont permis..y compris les coups de pistolet 9 mm. Une course est lancée afin de savoir qui sera le prochain président de la banque ebezner. Macabre, tarnogol, hansen ou levée...je connais le style de l’auteur et de nombreuses pages sont nécessaires à l’auteur afin de nous faire prendre la mesure de ses personnages et de l’ambiance au sein de laquelle ils évoluent.qui est l’imposteur au sein de cette banque, qui est le meurtrier. Je vous recommande fortement ce thriller au dénouement surprenant.bonne lecture.

  • Ambrose Coffee 3 octobre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    621,621 bis,623...Mais pourquoi n’y a-t-il donc pas de chambre 622 dans ce magnifique palace de Verbier situé au cœur de la Suisse ?
    La chambre 622 à été évincée de l’hôtel car un soir de Décembre, il y a de cela plusieurs années, elle a été le témoin d’un meurtre de sang froid. Cette enquête, qui n’a jamais été élucidée par la police en raison de sa complexité, va piquer la curiosité de l’écrivain qui va mener son enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé ce soir là.
    Joël Dicker nous dépeint cette histoire en y entremêlant passé et présent d’une main de maître. Le récit laisse place à des personnages authentiques, portés par l’amour, la passion mais aussi l’argent et la soif de pouvoir. C’est dans un torrent d’émotions contradictoires que les personnages évoluent, entraînés malgré eux par les affres de leur destin.

    Les émotions des personnages ne sont pas les seules à être couchées et ancrées à jamais sur le papier, il y a aussi celle de l’écrivain, qui se livre avec sincérité sur sa relation si spéciale (presque paternelle je trouve) qu’il entretenait avec son éditeur, le regretté Bernard de Fallois. C’est au détour de quelques chapitres que nous découvrons à quel point ce grand monsieur de la littérature française était un homme bon, intelligent, peut être un peu exigeant mais avec un cœur en or. Je n’ai pas l’habitude de garder les citations dans les romans de fictions que je lis, mais les passages évocant Bernard, je les ai quasiment tous gardés tant ils m’ont touchée et émue.

    La lecture de se livre m’a été délicieuse et je le recommande chaudement ! Joël Dicker est un auteur à connaître, si vous ne l’avez jamais lu, foncez !

  • valer1e 2 octobre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Ca ne m’arrive que très rarement, mais le livre m’est tombé des mains. Impossible à finir. Je me suis ennuyée, Je n’ai ressenti aucune empathie pour aucun des personnages, trop de rebondissements incroyables.
    Dommage !!! J’avais beaucoup aimé le livre des Baltimore, mais peu moins "la disparition de Stéphanie Mailer"

  • Marion Souch 29 septembre 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Un livre étonnant et très personnel de Joël Dicker. D’un côté, l’auteur rends un bel hommage à son éditeur M. defallois, récemment disparu. Et de l’autre se déroule une enquête sur le monde bancaire.
    On se prends très vite au jeu. Les pages défilent ! Et comme à chaque fois avec l’auteur, le dénouement est étonnant. Ici, sans doute un peu trop à mon goût. Mais le plaisir de lire est resté intact.

  • celine85 16 août 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Au Palace de Verbier, il y a la chambre 621, 623 et entre les deux, pas de 622 mais la chambre 621 bis. Pourquoi la chambre 622 n’existe pas ?
    Un écrivain a décidé de passer quelques jours dans ce Palace pour se changer les idées après une rupture et le décès de son éditeur. Il est venu écrire un livre sur ce dernier pour lui rendre hommage car cet homme a beaucoup compté pour lui et qu’il a été très marqué par sa disparition. Mais avec sa voisine de chambre, Scarlett, ils sont très intrigués par l’absence de chambre 622. Ils vont très vite apprendre qu’un meurtre a eu lieu mais que l’enquête de police n’a jamais abouti. Ce weekend là, le Président d’une prestigieuse banque familiale Suisse devait être nominé et que ce n’est pas forcément le fils qui va être élu à la place de son père décédé car celui-ci avait laissé comme consigne que le choix revenait aux membres du conseil d’élire le nouveau Président. Plusieurs noms circulent.

    Il s’agit du deuxième livre de l’auteur que j’ai eu l’occasion d’avoir entre mes mains. J’avais apprécié sans pour autant avoir eu de coup de cœur pour « La vérité sur l’affaire Harry Quebert ». On m’a gentiment prêté celui-ci que je souhaitais me procurer car le titre a vraiment attiré mon attention et titiller ma curiosité. J’avais vu passer des avis mitigés sur ce livre mais pas de quoi attaquer mon envie de le découvrir. Malheureusement j’aurais peut être du prendre en considération les avis négatifs car j’ai du mettre la barre de mes attentes un peu trop haute. Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé. L’alternance de temporalité ne me dérange pas car pour moi ça apporte une dynamique mais j’ai trouvé qu’il utilisait un peu trop ce mécanisme sans avoir un réel intérêt. J’ai eu à plusieurs reprises le sentiment de longueurs inutiles et de répétitions d’informations. Passons aux choses positives car oui il y en a. J’ai aimé la manière dont il a décidé de rendre hommage à son éditeur Bernard de Fallois et des mots qu’il utilise pour parler de lui. J’ai également apprécié suivre cette histoire de nomination du nouveau président de la banque même si j’ai été très loin de penser que l’on allait partir sur un tel sujet avec ce titre. Les premières minutes j’ai été déçu que l’histoire parte dans cet univers, mais j’ai voulu passer au dessus pour que ce livre ne devienne pas un flop pour moi. (J’avais imaginé une toute autre histoire derrière ce titre). Je suis ravie d’avoir été jusqu’au bout de ce roman pour avoir eu le plaisir de terminer sur ce dernier paragraphe : « La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. Le plus important n’est donc pas comment notre histoire s’achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie »

  • Djustinee 30 juillet 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    J’ai vu beaucoup d’avis négatifs passer... Je me suis lancée dans ma lecture avec une légère appréhension.

    J’ai envie de garder le mystère et de vous en dire peu... Alors je me contenterai d’un seul mot, bien choisi : 𝑴𝑨𝑮𝑰𝑺𝑻𝑹𝑨𝑳. Je pense que ce seul mot peut vous donner envie de vous lancer.

    Je dois malgré tout vous préciser que j’ai retrouvé quelques longueurs à la fin mais rien d’alarmant, tout s’est parfaitement mis en place.

  • HUBRIS LIBRIS 29 juillet 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Genève. Un hôtel huppé où l’auteur himself y séjourne pour quelques vacances. Entre deux plaintes au sujet de son éditeur décédé l’année précédente, il y fait la rencontre de Scarlett, riche héritière en fuite d’un mari violent. Elle l’accoste, le reconnaît, il est l’Écrivain, et voilà que la donzelle souhaite comprendre les mécanismes de l’écriture. Il tente de lui apprendre, s’essaie à la difficile explication de la création d’un roman. Ça pourrait être intéressant, mais bien vite cette idée s’efface au profit d’une enquête qui tombe mystérieusement sous leurs paluches : pourquoi n’y a-t-il pas de chambre 622 ?
    Le roman présente deux temporalités : celle de l’Écrivain qui enquête sur le mystère d’une absence de numéro. Et la seconde, qui nous replace des années auparavant, avec Macaire, un jeune banquier à qui la présidence de la banque familiale pourrait lui être compromise. Deux temporalités sont aisées à saisir, mais l’auteur en rajoute, tartine des événements “16 ans plus tôt”, “vingt ans plus tôt”, “la veille du meurtre”, “cinq mois plus tôt”... et cette accumulation de date devient complexe à retenir, quasi impossible à broder sur une ligne du temps. On valse d’une date à l’autre sans aisance.
    On se perd. On abandonne tout intérêt pour l’affaire qui, sur la fin, s’emmêle dans plusieurs deus-ex machina, épuisant toute possibilité d’être surpris, engendrant dépit. Un livre qui aurait pu être tranché d’une bonne centaine de pages. Un roman qui n’a pas su me plaire et dont, malheureusement, je ne parviens pas à en extirper le moindre grain de positif.
    On accumule les clichés, ainsi qu’un tissage d’intrigue trop emmêlé pour qu’il y ait un soupçon de crédibilité.

  • Aude Lagandré 23 juillet 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Nous sommes peu de choses… Si peu de choses… Tellement peu de choses que lorsqu’un auteur utilise le prétexte d’un roman pour remercier son mentor, je ne peux qu’adhérer. La vie est faite de rencontres, de choix, de croisées des chemins. Parfois, elle met sur notre route une personne qui va tout changer, une personne qui nous fait (re) naître, grâce à laquelle nous devenons meilleurs : plus bienveillants, plus mesurés, plus compatissants. Parfois, cette rencontre nous fait devenir ce que nous sommes réellement en dénouant le nœud que nous avons au fond de nous, en mettant en lumière une aptitude, en nous donnant la petite impulsion dont nous avons besoin pour y croire, pour nous lancer, pour faire ce premier pas qui nous coûte tant. Regardez autour de vous : cette personne est proche de vous, ou toujours là quand vous tournez la tête, ou encore présente au bon moment, quand vous n’y croyez plus vous-même. Cette petite voix qui ne vous laisse pas en paix, qui vous réveille le matin, qui vous chuchote des encouragements le soir est souvent une invitation à voir plus loin. Je dédie cette chronique à René Manzor qui est ma petite voix stimulante des matins gris.

    Bernard de Fallois était cet homme-là pour Joël Dicker. L’homme qui l’a fait naître, un homme qui méritait au moins cet hommage-là : le minimum qu’un écrivain reconnaissant puisse accorder à son guide, une ultime marque de respect, d’amitié et de considération. Tout au long de « l’énigme de la chambre 622 » et sous couvert d’une intrigue immersive dont je dirai volontairement peu de choses parce que ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus ici, l’auteur disserte autour de ce métier devenu le sien après sa rencontre avec Bernard de Fallois. « Les gens considèrent souvent que l’écriture d’un roman commence par une idée. Alors qu’un roman commence avant tout par une envie : celle d’écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d’écrire, j’appelle ça la maladie des écrivains. Vous pouvez avoir la meilleure des intrigues de roman, si vous n’avez pas l’envie d’écrire, vous n’en ferez rien. » Après la rencontre du narrateur avec Scarlett, venu à Verbier pour se remettre d’un chagrin d’amour et se régénérer, et au détour de souvenirs vécus avec son éditeur qui ne cessent de le hanter, le narrateur du roman explore non seulement sa propre condition, mais crée aussi un roman pour mieux l’expliciter. Une façon de faire originale qui comble plusieurs envies du lecteur : de la réflexion, de l’analyse, du divertissement, des réminiscences. « C’est là où le romancier entre en action : pour qu’un roman existe, il doit repousser un peu les murs de la rationalité, se défaire de la réalité et surtout créer un enjeu là où il n’y en a pas. » Au fur et à mesure du récit, les lignes deviennent plus floues entre ce qui s’est réellement passé dans cette chambre 622 tels que le relatent des témoins trouvés sur place et l’écriture même du roman… Les deux se confondent parfois. Les espaces temps fusionnent et surprennent. Le lecteur est embarqué, emporté tantôt dans les faits, tantôt dans le roman qui s’écrit. Le résultat est remarquable puisqu’en valsant entre les situations et les mots, le plaisir de lecture est intense.

    Alors oui, certains pourront trouver des tournures de phrases un peu faciles, des lieux communs, quelquefois un manque d’originalité peut-être dans le pouls de l’écriture. Ce n’est pas ce que je retiens ici et cela ne m’aura pas gênée. Nous ne sommes pas dans un thriller « classique », mais dans quelque chose de plus profond, qui se lit parfois entre les lignes. Mon exemplaire est truffé de passages soulignés, d’annotations personnelles, de sourires et d’émotions. En le rouvrant, trois semaines après l’avoir lu, toutes mes émotions sont revenues d’un seul coup et je me souviendrai longtemps de ce texte avec tendresse. Vous y trouverez aussi de remarquables réflexions sur le couple. J’en dis trop déjà, à vous de tenter votre chance !

    Il n’y a pas d’auteur sans grand éditeur. Je laisse donc à Joël Dicker le mot de la fin « Bernard était de ces grands hommes d’un autre siècle, faits dans un bois qui n’existe plus aujourd’hui. Dans la forêt des êtres humains, il était un arbre plus beau, plus fort, plus grand. Une essence unique, qui ne repoussera plus. »

  • reb_books 10 juillet 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Fan de Joël Dicker depuis la première heure, j’ai été perplexe après la lecture de ce roman...
    Le premier quart du livre était très lent, j’ai dû m’accrocher pour avancer et puis il y a eu un petit déclic qui m’a aidé à poursuivre. Mais que de clichés, de personnages caricaturaux et un récit très alambiqué, il fallait suivre mais finalement malgré tout ça j’ai passé un bon moment !

  • Loudiebouhlis 9 juillet 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Je dois dire que je ne comprends pas. Je vais tenter de rédiger cette chronique avec le plus de diplomatie possible, bien que je ne sois pas du genre à mâcher mes mots. 

    Je crois qu’avec "l’énigme de la chambre 622", Joel Dicker s’est perdu. C’est du moins ce que j’ai envie de croire, afin de lui laisser l’opportunité de nous surprendre pour son prochain roman. 

    Je suis déçu, il faut le dire. Cette lecture fut laborieuse et pesante même. Si j’ai pu en arriver au bout, c’est uniquement parce que je lisais ce livre avec mon ami Adrien. Autrement j’aurai très probablement abandonné le roman dès les premières cent pages. 

    Dans ce roman, on va évoluer dans le domaine de la finance. Lors du Grand Week-end de la banque Ebezner, un meurtre a lieu dans la chambre 622. Joel, lui-même, va mener l’enquête plusieurs années après, alors qu’il séjourne au Palace de Verbier, là où a eu lieu le meurtre, il rencontre Scarlett avec qui il mènera l’enquête. 

    Globalement, c’est un bon résumé que je viens de vous faire. Et je sais ce que vous vous dites... Oui, l’auteur a eu envie d’être dans son roman avec une femme qui vient de ne je ne sais où et qui est je ne sais qui... Première contrariété. Utilité de ce personnage ? Je cherche encore. Plus agaçante que vraiment utile quand j’y repense. 

    La construction du roman est particulière, nous avons de court chapitres avec Joel et Scarlett, nous racontant plus la vie de Bernard de Fallois (éditeur et ami de Joel) que menant réellement une quelconque enquête. C’est noble de vouloir rendre un si bel hommage à son éditeur, mais je suis désolé je n’ai pas compris l’intérêt dans ce livre-là. Si Joel Dicker avait plutôt décidé de réaliser une courte nouvelle sur Bernard de Fallois, alors j’aurais dit oui, un grand OUI. Mais là, ça n’a pas lieu d’être. Ça ne sert à rien dans l’histoire. 

    Puis d’autres chapitres sur ce qui a mené à ce fameux meurtre (dont on ne sait rien) puis a quinze ans auparavant pour étayer ce qui a mené au meurtre. Encore une fois, je sais vous ne comprenez pas cette construction du roman... Et moi non plus, c’est brouillon. Beaucoup trop brouillon qu’on s’y perd et qu’on s’y ennuie. Je suis désolé Monsieur Dicker mais en vous perdant dans ce roman, vous m’avez perdu. 

    Au tout début, on est intrigué par cette fameuse énigme mais on se rend compte que le sujet ne va faire que tourner autour de la rivalité des hommes dans le milieu financier (Oui, dans les banques en Suisse aucune femme n’a vraiment de rôles importants). Les seules femmes que vous trouverez dans ce roman seront : secrétaire, bonne à tout faire, ou simple épouse au foyer. Ah, la valorisation de la femme...

    Outre les redondances dont fait preuve l’auteur pendant près de deux cents pages (utilité ?), on en arrive finalement à un dénouement plus farfelu que vraiment intéressant. Arrivé à la dernière page je n’ai pas pu me dire autre chose que "Tout ça pour ça".

    Je persiste et je signe trois cents bonnes pages feront toujours mieux que 572 pages sans grand intérêt. Ça a manqué de piquant, de passion, de suspense aussi. Peu captivé, je ressors déçu de cette lecture. Et un peu de l’auteur aussi, ayant lu "Les Baltimore" il y a peu, le fossé entre ces deux romans est énorme.

  • Hubris Libris 25 juin 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Genève. Un hôtel huppé où l’auteur himself y séjourne pour quelques vacances. Entre deux plaintes au sujet de son éditeur décédé l’année précédente, il y fait la rencontre de Scarlett, riche héritière en fuite d’un mari violent. Elle l’accoste, le reconnaît, il est l’Écrivain, et voilà que la donzelle souhaite comprendre les mécanismes de l’écriture. Il tente de lui apprendre, s’essaie à la difficile explication de la création d’un roman. Ça pourrait être intéressant, mais bien vite cette idée s’efface au profit d’une enquête qui tombe mystérieusement sous leurs paluches : pourquoi n’y a-t-il pas de chambre 622 ?

    Le roman présente deux temporalités : celle de l’Écrivain qui enquête sur le mystère d’une absence de numéro. Et la seconde, qui nous replace des années auparavant, avec Macaire, un jeune banquier à qui la présidence de la banque familiale pourrait lui être compromise. Deux temporalités sont aisées à saisir, mais l’auteur en rajoute, tartine des événements “16 ans plus tôt”, “vingt ans plus tôt”, “la veille du meurtre”, “cinq mois plus tôt”... et cette accumulation de date devient complexe à retenir, quasi impossible à broder sur une ligne du temps. On valse d’une date à l’autre sans aisance.

    On se perd. On abandonne tout intérêt pour l’affaire qui, sur la fin, s’emmêle dans plusieurs deus-ex machina, épuisant toute possibilité d’être surpris, engendrant dépit. Un livre qui aurait pu être tranché d’une bonne centaine de pages. Un roman qui n’a pas su me plaire et dont, malheureusement, je ne parviens pas à en extirper le moindre grain de positif.

    On accumule les clichés, ainsi qu’un tissage d’intrigue trop emmêlé pour qu’il y ait un soupçon de crédibilité.

  • Lettres et caractères 17 juin 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    Dicker bénéficie chez moi d’un grand capital sympathie parce que je lui dois de nombreuses heures de pur plaisir de lecture et parce que La vérite sur l’Affaire Harry Québert est certainement le livre que j’ai le plus conseillé à des non-lecteurs pour leur donner le goût de lire. En général ça fait mouche, ils adorent et m’en redemandent. Heureusement, je peux alors leur conseiller Le livre des Baltimore tout aussi addictif. Mais après ça, ça commence à coincer. La Disparition de Stephanie Mailer, sorti il y a 2 ans, a commencé à accumuler les travers avec une intrigue montée en épingle et des rebondissements à ne plus savoir qu’en faire, susceptibles de décourager les lecteurs les moins motivés. Malgré tout l’ambiance du livre et les décors avaient un petit air d’Harry Québert qui rendait le tout assez agréable à lire.

    Avec l’Enigme de la Chambre 622, changement de décor ! On part en Suisse enquêter aux côtés de l’auteur en personne pour comprendre ce qu’il s’est passé des années plus tôt dans la Chambre 622 de l’hôtel dans lequel il séjourne. Dit comme ça, ça a l’air assez simple à suivre mais c’est compter sans l’imagination hors normes de l’auteur qui n’hésite pas à mêler sa propre histoire à celle des protagonistes du drame. On assiste alors à un vibrant hommage rendu par Dicker à son éditeur mentor, Bernard de Fallois, décédé en janvier 2018, en plusieurs séquences disséminées ça et là au milieu d’une enquête sur un « cold case » pas franchement passionnant. Quelle mélasse à l’arrivée !

    Dicker accumule les invraisemblances dans son roman, on a du mal à y croire, du mal à s’attacher aux personnages et du mal à s’intéresser à leur sort. Mais au lieu de travailler son entrée en matière pour nous créer un univers dont on ne voudrait plus s’extraire, Dicker nous livre un début de roman absolument catastrophique. Je n’ai jamais fait particulièrement attention à son style dans ses romans précédents car il parvenait de suite à m’embarquer dans son histoire mais là au bout de quelques pages je me suis sincèrement demandé si c’était bien lui qui avait écrit ce livre. C’est franchement mauvais, tartignolle au possible et en toute franchise, je n’aurais pas dépassé les 20 premières pages si ça avait été écrit par un auteur qui m’était inconnu. Etrangement, le style est un peu moins maladroit ensuite, une fois entré dans le vif du sujet mais là d’autres écueils sont à déplorer. Dicker use et abuse franchement d’effets cinématographiques pour révéler son histoire. C’était l’un de ses points forts sur ses premiers livres, ce qui parvenait à susciter la curiosité du lecteur mais ici il à trop forcé sur les ingrédients de ses succès passés, on est clairement dans l’overdose d’effets narratifs. On passe son temps à suivre trois histoires parallèles : l’enquête menée par Dicker en 2018, le déroulé de la semaine qui a précédé le drame et des scènes qui se sont produites 15 ans avant le drame. A chaque fois que l’on avance un peu dans l’enquête, qu’il y a une révélation susceptible de tout faire vaciller, l’auteur nous replonge dans un passé plus ou moins lointain pour illustrer son propos. En règle générale j’aime les romans qui guident le lecteur en lui expliquant précisément ce qu’il en est mais là on frise souvent le ridicule : chaque petit élément révélé par l’enquête est ensuite illustré par une scène qui s’est déroulée dans le passé. Voilà comment on arrive à écrire une telle brique pour un fait divers tout à fait banal. Ce qui l’est moins en revanche c’est tout le bazar qui s’organise autour du dénouement. Là on atteint des sommets d’invraisemblance. Soit Dicker n’était vraiment pas inspiré par son histoire, soit il l’était trop mais dans tous les cas ça ne fonctionne pas, on n’y croit pas, ça sonne faux, c’est naïf, tiré par les cheveux et totalement ridicule (aucune mention inutile n’est à cocher dans cette liste).

    Et que dire du chemin pour en arriver là ! Des révélations et fausses pistes, vous en avez à peu près à chaque page parmi les 100 dernières. Peut-être que sur certains lecteurs ça aura l’effet escompté mais chez moi ça c’est plutôt transformé en mal de mer à force de me retrouver ballottée de droite à gauche en permanence.

    Si vous aimez les intrigues palpitantes aux multiples rebondissements mais qui restent crédibles, je vous conseille plutôt d’aller voir du côté de Robert Goddard. Là vous en serez quitte pour vous faire des noeuds au cerveau à vraiment essayer de démêler le vrai du faux. C’est beaucoup plus subtil et plaisant à lire, je vous le garantis !

    Avis complet sur mon blog lettres-et-caracteres.com

  • angelita 13 juin 2020
    L’énigme de la chambre 622 - Joël Dicker

    L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker, présentation
    Un 16 décembre, un employé d’un grand hôtel découvre un cadavre.

    2018, dans les Alpes Suisses, explications d’un écrivain quant à l’écriture de son roman.

    9 décembre, 27 jours avant le meurtre. Macaire est à Madrid. Il retourne à Genève. Il est banquier.

    Avis L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker
    Comment un auteur de romans, l’Ecrivain, et une jeune femme, qui va se proclamer son assistante, vont tenter de résoudre un meurtre qui a eu lieu dans la chambre 622, d’un grand hôtel, que la police, elle-même, n’a pas pu résoudre ? C’est la trame de ce roman. Le lecteur assiste à des évènements actuels où l’auteur et cette jeune femme, Scarlett, voyagent en Suisse, interrogent divers protagonistes, essaient de mettre à jour des mystères pour résoudre ce crime. Scarlett veut connaître tous les tenants et aboutissants de l’écriture d’un roman. Mais un auteur travaille souvent seul et là c’est le cas. Avec ces évènements actuels, le lecteur assiste à l’écriture de ce roman.

    Les personnages n’ont aucune consistance, sauf peut-être Lev, collègue de Macaire et supposé futur directeur de la banque, et Anastasia, femme de Macaire. Il y a également l’employée de maison de Macaire et Anastasia, qui prend fait et cause pour son patron, qui veut tout lui dire quand sa femme commet l’adultère. Macaire est également un personnage central du roman et en arrivant à la fin de ce roman, je trouve que Joël Dicker a bien manoeuvré, bien oeuvré.

    La trame de cette course au pouvoir jusqu’au meurtre aurait vraiment pu être intéressante. Mais les situations sont dignes d’un véritable mauvais film de série B. Et les dialogues n’en parlons pas. Aucune profondeur en eux. On a le personnage de Macaire, dont le père l’a évincé de la présidence de leur banque, qui se révèle profondément gentil, mais qui veut ce qui lui est dû par la naissance. Il va imaginer de nombreux stratagèmes pour que cette nomination tourne en sa faveur. Mais Macaire, même s’il n’a pas tous les atouts de son côté, cache son jeu et sa participation, pendant de nombreuses années, comme agent double, au service de son pays. Est-ce que cela va lui servir ou va-t-on le pousser à commettre l’inéluctable, lors de cette fameuse soirée ? Il reste toujours dans l’ombre de son père, dans l’ombre de ce que ce dernier pensait de lui, même s’il ne savait pas tout. Ensuite, il y a le méchant, un russe, qui a mis les pieds dans la banque grâce aux actions de Macaire. Et cela Joël Dicker va nous le révéler au fur et à mesure des pages. Un méchant qui, quand il parle de lui-même, de son passé, essaie de s’attirer la sympathie du lecteur.

    Le monde de la finance. Le monde de la banque suisse et une sacrée hiérarchie en son sein. J’ai eu l’impression que la banque comptait énormément d’employés dont quelques uns, au niveau de la direction, se la coulaient douce. Le droit du sang, le droit du nom. Est-ce que cela fait tout ? Monsieur Rose, également, le directeur du fameux hôtel, est également un personnage attachant, qui sait donner une chance à ceux en qui il croit. Mais c’est le patron et en tant que patron, personne, même ceux à qui il est attaché, n’aura de faveurs.

    Que penser du nouveau Joël Dicker ? Je l’ai acheté dès que j’ai su qu’il allait sortir. Sauf qu’avec le confinement, cette sortie a été retardée. Au moment de cet achat, j’étais restée sur le magnifique La vérité sur l’affaire Harry Quebert. Entre, j’ai lu La disparition de Stephanie Mailer qui m’avait profondément ennuyé. Et là, que dire ? J’ai été déstabilisée dès le départ. Je pensais que Joël Dicker faisait référence à lui-même en nommant son éditeur, disparu il y a peu, et l’Ecrivain. Mais au fur et à mesure des mentions à de Fallois, je me suis rendue compte que c’était plutôt un roman-hommage à l’éditeur qui a donné sa chance à Joël Dicker. Beaucoup de vérité, beaucoup de mensonges ? Allez savoir avec les auteurs de romans. Il y a tout de même une certaine suffisance que je ne supporte pas. Il a fallu arriver à la moitié du roman et aux 100-150 dernières pages pour que tout prenne de la consistance, de la valeur pour moi. J’ai bien fait de ne pas le lâcher. Pour que j’abandonne un roman, il faut vraiment que, dès le début, je n’y arrive. Je ne dirai pas que la magie a opéré, mais un petit quelque chose m’a fait continuer jusqu’à la fin.

    Les romans de Joël Dicker ont une trame de roman policier car il y a une enquête, mais ce ne sont pas des romans policiers car je ne trouve pas la tension que je recherche, je ne trouve pas les ingrédients de l’addiction. Toutefois, les pages se laissent tourner car, malgré tout, le lecteur souhaite connaître ce qui s’est réellement passé. Je suis allée au bout du nombre incalculable de pages de ce roman. Pourquoi autant de pages en définitive ? Je me pose la question.

    Je ne suis pas réconciliée avec Joël Dicker. J’ai ses anciens romans à lire, dont un dont j’ai entendu beaucoup de bien.

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