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La Cour des mirages - Benjamin Dierstein

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Résumé :

Juin 2012. Triomphe politique pour la gauche et gueule de bois pour la droite. Les têtes tombent. Les purges anti-sarkozystes au sein du ministère de l’Intérieur commencent. La commandante Laurence Verhaeghen quitte la DCRI et rallie la Brigade criminelle de Paris. Elle est rapidement rejointe par son ancien collègue Gabriel Prigent, hanté par la disparition de sa fille six ans plus tôt.
Pour leur retour au 36, les deux flics écopent d’une scène de crime sauvage : un ancien cadre politique a tué sa femme et son fils avant de se suicider. L’enquête débouche sur la découverte
de réseaux puissants, à mi-chemin entre l’organisation pédocriminelle, la prostitution de luxe et l’évasion fiscale. Désabusés par leurs erreurs et leurs doutes, tourmentés par leurs obsessions,
Verhaeghen et Prigent vont partir pour un voyage sans retour vers la barbarie moderne.

Dans la lignée de David Peace ou James Ellroy, une complainte noire et désespérée en forme de descente aux enfers.

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Vos #AvisPolar

  • Rédactrice 22 février 2024
    La Cour des mirages - Benjamin Dierstein

    Avec la Cour des mirages, je mets un "point" final à cette passionnante expérience de jury dans le cadre du Prix du meilleur polar des Éditions Points.
    La sélection fut hétéroclite et décalée avec des polars inspirés de l’histoire, de sujets d’actualité et vraiment je me suis régalée.
    Je termine avec ce beau gros pavé qui se lit finalement assez vite car l’intrigue est fluide, les actions nombreuses et la lecture addictive.
    S’il s’agit d’un polar assez classique, son originalité tient au fait qu’il s’imbrique dans une actualité politique (un peu moins récente) : la passation de pouvoir Sarkozy-Hollande.
    Les affaires s’enchaînent alors à la pelle et font la une des journaux : les écoutes, la guerre de succession à l’UMP, l’enquête Bettencourt…
    On suit ces péripéties politiques en même temps que les personnages écoutent les flashs infos à la radio ou interagissent entre eux.
    Autant vous dire tout de suite qu’il y a du remue-ménage dans les services de l’état et le jeu des chaises musicales tourne à plein régime… ce qui a des effets dans les services de la justice et à la PJ qui n’est pas épargnée par les purges politiques et surtout la corruption.
    Mais entre corruption et pédocriminalité il y a une marge… que l’auteur n’hésite pas à franchir en corrélant entre elles certaines affaires.
    C’est un véritable tourbillon qui nous fait réfléchir sur ces hommes qui osent tout, jusqu’à commettre l’indicible sur des enfants.
    Benjamin Dierstein ne cache rien : les mots sont parfois très crus, les descriptions poussées et cela pourrait choquer les lecteurs non avertis.
    L’auteur s’attache beaucoup également à la psychologie de ses personnages côté victimes, enquêteurs ou même bourreaux.
    C’est une plongée vertigineuse d’une noirceur absolue. Soyez donc préparé !
    Les inspecteurs Laurence Verhaeghen et Gabriel Prigent représentent deux façons de voir la même enquête, on suit leurs pérégrinations mentales et investigations au fil des pages.
    Pour des raisons différentes, leur implication n’est pas la même : la première doit sa place à un pacte qu’elle a fait et qui l’empêche d’agir à sa guise, le second, détruit par la disparition de sa fille, continue de la chercher obstinément…
    On dirait que la folie des criminels entraîne la folie des enquêteurs parfois "trop" impliqués à résoudre l’enquête et trouver les coupables.
    Pour conclure, je dirais que c’est un roman glaçant à ne pas mettre entre toutes les mains, mais définitivement un grand polar !
    Il fait partie d’une trilogie mais peut être lu indépendamment des deux premiers livres.
    https://www.xn--rdactrice-b4a.com/la-cour-des-mirages-benjamin-dierstein/

  • Bill 30 septembre 2022
    La Cour des mirages - Benjamin Dierstein

    Juin 2012. François Hollande vient d’être élu président et son ministre de l’intérieur, Manuel Valls, nettoie les directions de la police de ceux qui ont trop frayé avec l’ancien président et ses ouailles, notamment Claude Guéant et Brice Hortefeux.

    La commandante Laurence Verhaeghen quitte la BCRI pour la brigade criminelle, Gabriel Prigent après un an en congé maladie strié de séjours en HP l’y rejoint.

    Laurence souffre de ne pas passer assez de temps avec sa fille dont son ex-mari, à la vie plus sereine, est en passe de récupérer la garde exclusive. Gabriel ne se remet pas de la disparition de sa fille, le 13 juillet 2006 à Renens.

    Dès leur 1er jour au 36, ils se retrouvent envoyés sur une des scènes de crime les plus sordides : un ancien cadre du PS est retrouvé pendu, son fils et sa femme brutalement assassinés. le suicide ne fait pas de doute. le père est coupable. Sauf que Zoé Guillot, sa fille a disparu ...

    S’ensuit un roman des plus noirs qui me soient tombés dans les mains, avec rapidement la découverte d’un réseau pornographique dans un immeuble du nord de Paris, réseau organisé par un père de sa fille mettant en scène ses enfants dans des films qui se négocient sur le dark wen.

    Au mépris de toutes les règles procédurières, Laurence et Gabriel vont enquêter chacun de leur côté, pour tenter de découvrir qui tire les ficelles de cette organisation pédo-criminelle.

    Sur fond d’affaires réelles - DSK, Cahuzac, Le président qui file voir sa nouvelle belle en scooter - ils dévoileront un réseau qui sévit depuis des dizaines d’années mettant en jeu d’anciens responsables politiques, d’ex-militaires, des malfrats russes et africains tous amateurs de chairs très fraîches et de leur rémunération conséquente.

    Un roman très très noir, qui m’a imposé de faire régulièrement des pauses dans ma lecture pour reprendre une bouffée d’air frais.

    Mais un roman tout aussi addictif que le prédisait sa couverture puisque je l’ai lu d’une traite !

    Des personnages très bien campés, auxquels on s’attache bien rapidement, l’ambiance de l’année 2012 rendue très réelle, une écriture précise, scandée par des moments audio des flashes d’info radiophonique qui ancrent le récit dans la réalité.

    Un auteur que je découvre et dont je vais rechercher les opus précédents, notamment ’LA sirène qui fume’, premier volet des enquêtes de Laurence Verhaeghen et Gabriel Prigent.

  • universpolars 27 juillet 2022
    La Cour des mirages - Benjamin Dierstein

    Ce pavé de plus de 800 pages est une bombe. Le lâcher sur votre tête depuis le 10ème étage vous fera sans doute le même effet que de le lire. Un grand choc.

    C’est vers un univers très noir et bien pessimiste que l’auteur nous emmène. Un univers également pourri car, évidemment, on frôle de près la sphère politique. Entre police et gouvernement, on s’attaque, on se fouette dans les jambes, on mute, on est muté, on est viré, on s’épie, on se tient par les couilles, on dégueule dans le dos, lorsque ce n’est pas carrément sur les chaussures. Entre la droite et la gauche, c’est la guerre. Une guerre en sourdine qui fait pourtant beaucoup de bruit à force de foutre des coups de pied dans le cul. Vive la France !

    C’est à travers ce climat politique plus que tendu que Laurence Verhaeghen, ex-flic à la DCRI, perd confiance, ses moyens, mais aussi son job aux Renseignements. Elle intègre bien malgré elle la PJ de Paris où elle retrouve son ancien collègue Gabriel Prigent.

    Quel personnage ce Prigent ! Sa petite fille ayant disparu 6 ans auparavant dans le métro, cet homme est devenu un légume obèse et apathique, doublé d’une volonté de vivre inexistante. Pourtant, pour moi, ce flic dégage un charisme subjuguant. C’est paradoxal. Même dans la dépression totale, ce personnage me fascine. C’est un très bon flic.

    Une enquête criminelle sensible et dérangeante va conduire et aspirer Prigent, Verhaeghen et tout le groupe de la PJ vers un fossé rempli de fiente. Ressortir indemne d’une telle enquête relèvera du miracle. On traite dans ce récit de la pédophilie, de ses réseaux, ses couvertures, ses détracteurs mais aussi de ses adorateurs. C’est vaste, compliqué, noueux et, il faut le dire, très bien rodé.

    Benjamin Dierstein entraîne le lecteur à travers les nombreuses pages de son bouquin avec une écriture tout simplement exceptionnelle. Le charisme des personnages, les interactions piquantes et acides ou encore le contexte général de ce récit nous poussent à bouffer et avaler les pages sans faire de pause. Oui, c’est un véritable page-turner. Et, comme je l’ai dit, il y a cette écriture. C’est vif, rythmé, sec, franc, saccadé. J’adore ça. Ce rythme effréné à travers cette noirceur étouffante donne un résultat qui m’a littéralement absorbé. C’est une écriture folle, agitée, très rapide, qui frôle la folie à tout moment.

    Il y a aussi une certaine dureté qui risquera de vous atteindre. Lorsque l’on touche aux enfants, ça éveille une haine difficilement maîtrisable. Ici, c’est franchement extrême et l’auteur ne prendra pas la peine de vous préserver. Au contraire, c’est cash, c’est à gerber, mais c’est aussi une triste réalité. Côté enquête, je tire mon chapeau à l’auteur pour la qualité du volet traitant de la pédophilie. Connaissant quelque peu les méthodes d’enquête à ce sujet, je dois admettre que c’est franchement pro.

    L’univers de ce bouquin est globalement dur et sombre. La plupart des personnages en bavent, sont à bout et avancent en se trainant sur les genoux sur un sol jonché de cailloux acérés. Verhaeghen et Prigent, même combat. Ces deux personnages charismatiques au fort caractère progressent dans une vie qui leur lance des piques dans la gueule à chaque pas effectué.

    Mêlant politique, magouilles - pléonasme ? - et réseaux pédophiles, l’auteur nous entraine vers un puit sans fond dans lequel certaines personnes tentent d’aller jusqu’où bout, quelles que soient les méthodes. C’est tendu, la pression est au max, ça ne peut qu’éclater. Mener une enquête plus que sensible incluant des protagonistes plus que connus, c’est chaud. Bienvenue à vous dans cet univers aussi moisi que médiatique ! Les médias, justement, seront omniprésents dans ce récit. Montez le son de la radio, c’est intéressant.

    Bonne lecture, et bonne chance.

  • Bill 2 avril 2022
    La Cour des mirages - Benjamin Dierstein

    Juin 2012. François Hollande vient d’être élu président et son ministre de l’intérieur, Manuel Valls, nettoie les directions de la police de ceux qui ont trop frayé avec l’ancien président et ses ouailles, notamment Claude Guéant et Brice Hortefeux.

    La commandante Laurence Verhaeghen quitte la BCRI pour la brigade criminelle, Gabriel Prigent après un an en congé maladie strié de séjours en HP l’y rejoint. 

    Laurence souffre de ne pas passer assez de temps avec sa fille dont son ex-mari, à la vie plus sereine, est en passe de récupérer la garde exclusive. Gabriel ne se remet pas de la disparition de sa fille, le 13 juillet 2006 à Renens.

    Dès leur 1er jour au 36, ils se retrouvent envoyés sur une des scènes de crime les plus sordides : un ancien cadre du PS est retrouvé pendu, son fils et sa femme brutalement assassinés. Le suicide ne fait pas de doute. Le père est coupable. Sauf que Zoé Guillot, sa fille a disparu ...

    S’ensuit un roman des plus noirs qui me soient tombés dans les mains, avec rapidement la découverte d’un réseau pornographique dans un immeuble du nord de Paris, réseau organisé par un père de sa fille mettant en scène ses enfants dans des films qui se négocient sur le dark wen.

    Au mépris de toutes les règles procédurières, Laurence et Gabriel vont enquêter chacun de leur côté, pour tenter de découvrir qui tire les ficelles de cette organisation pédo-criminelle.

    Sur fond d’affaires réelles - DSK, Cahuzac, Le président qui file voir sa nouvelle belle en scooter - ils dévoileront un réseau qui sévit depuis des dizaines d’années mettant en jeu d’anciens responsables politiques, d’ex-militaires, des malfrats russes et africains tous amateurs de chairs très fraîches et de leur rémunération conséquente.

    Un roman très très noir, qui m’a imposé de faire régulièrement des pauses dans ma lecture pour reprendre une bouffée d’air frais.

    Mais un roman tout aussi addictif que le prédisait sa couverture puisque je l’ai lu d’une traite ! 

    Des personnages très bien campés, auxquels on s’attache bien rapidement, l’ambiance de l’année 2012 rendue très réelle, une écriture précise, scandée par des moments audio des flashes d’info radiophonique qui ancrent le récit dans la réalité.

    Un auteur que je découvre et dont je vais rechercher les opus précédents, notamment ’LA sirène qui fume’, premier volet des enquêtes de Laurence Verhaeghen et Gabriel Prigent.

    Je remercie vivement Babelio et les Editions Les Arènes, qui m’ont adressé ce roman dans le cadre de l’opération Masse critique ’Mauvais Genres’ de mars2022.

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