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La Transparence du temps - Leonardo Padura

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Résumé :

Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts.

Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou.

Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les "gagnants’ de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago.

Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d’anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l’autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point.

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Vos #AvisPolar

  • kathel 29 mars 2021
    La Transparence du temps - Leonardo Padura

    Les temps sont durs pour Mario Conde : il voit ses soixante ans approcher, et son commerce de livres d’occasion ne marche guère. Contacté par un ancien camarade de classe, qu’il avait oublié d’ailleurs, il se voit confier une mission, celle de retrouver une statue de Vierge noire qui a été volée au domicile du plaignant. le voleur lui est connu, il a opportunément disparu, mais l’aide de Mario Conde sera utile pour lui mettre la main dessus et récupérer cette statue à valeur sentimentale. Mario plonge donc dans le milieu des marchands d’art de la capitale cubaine.

    Parmi les romans de Leonardo Padura, existe une série de romans policiers classiques avec pour personnage principal Mario Conde, ex-inspecteur qui enquête plus ou moins en tant que détective, quand il ne vend pas des livres d’occasion. D’autres romans sont plus basés sur des faits historiques comme Hérétiques, que je n’ai pas lu ou L’homme qui aimait les chiens, qui m’a beaucoup plu. Jusqu’alors j’ai aimé l’ambiance de ses policiers, la description de la vie cubaine, des agapes bien arrosées de Conde et ses amis, des lieux où le mènent ses enquêtes, elles-mêmes agissant plus comme prétextes à parler du quotidien des Cubains.
    Cette fois, le roman mélange les deux lignes directrices : une enquête de Mario Conde mêlée à des personnages historiques, liés d’une manière ou d’une autre à la statue disparue. Et finalement, ce mélange des genres ne m’a qu’à moitié convaincue. J’ai lu le roman sans difficultés et l’ai même trouvé assez plaisant, mais j’ai ressenti quelques longueurs et le style, ou peut-être la traduction, m’a parfois laissée dubitative : je n’ai pas l’habitude que le sens de certaines phrases m’échappent chez Leonardo Padura, et d’être obligée de les relire deux ou trois fois sans trop que cela m’éclaire. Pourtant, le thème de l’art, que ce soit à propos des différents types de vierges noires, ou de l’art cubain contemporain, est très intéressant. le tiraillement des Cubains entre quitter l’île pour une vie meilleure ou y rester malgré tout, est très bien rendu aussi.
    Ce ne sont pas les parties historiques qui me posent problème, elle sont plutôt intrigantes et toujours écrites de manière à transporter instantanément, et avec virtuosité, dans le passé. Non, c’est l’enquête qui manque un peu de dynamisme, et qui s’étire en longueur, entrecoupée de repas et de litres de rhum, qui n’ont pas toujours suffi à me téléporter à La Havane.
    Enfin, je chipote, ça n’a rien de rédhibitoire et l’ensemble forme un roman prenant et dont le ton pimenté d’humour fonctionne très bien.

  • Cancie 27 novembre 2020
    La Transparence du temps - Leonardo Padura

    Cancie 28 janvier 2019

    La transparence du temps est le deuxième roman que je lis de Léonardo Padura. J’avais beaucoup apprécié L’homme qui aimait les chiens, livre qui traitait de la mort de Trotski et j’ai été à nouveau conquise.
    Mario Conde, ex-flic, actuellement acheteur de vieux livres pour les revendre ensuite afin de subsister, vit à La Havane et voit avec une grande appréhension approcher la soixantaine. de nombreuses questions le taraudent : « Sur le point d’avoir soixante ans, qu’avait-il ? Que lèguerait-il ? Rien de rien et qu’est-ce qui l’attendait ? »
    Il est donc dans un grand désarroi quand un coup de fil interrompt son état de tristesse et de mélancolie. C’est Bobby, de son vrai nom Roberto Roque Rosell, ancien camarade de lycée et d’université qui est au bout du fil et lui demande au nom de leur ancienne amitié de l’aider.
    Conde, en ouvrant la porte à son ancien collègue venu lui expliquer de vive voix, est pour le moins surpris par le nouveau look de cet homme perdu de vue depuis de nombreuses années : « … un être androgyne, les cheveux teints en blond cendré, une boucle dans le lobe de l’oreille gauche, les sourcils redessinés… »
    Bobby lui avoue qu’il est homo. Il lui explique qu’il est tombé amoureux de Raydel, l’a installé chez lui, a vécu deux ans avec lui. Mais, voilà, pour le commerce d’achat et de vente d’objets précieux, œuvres d’art, bijoux… dont il vit, il a dû s’absenter pour aller à Miami régler une affaire. Lorsqu’il est rentré, son amant avait disparu ainsi que tous ses biens, bijoux, télé, matelas et surtout… une statue de la Vierge noire de Regla qu’il tenait de son arrière-grand-père, statue détentrice de pouvoirs spéciaux.
    S’il n’a pas porté plainte et fait confiance à son ancien ami pour retrouver sa vierge, c’est parce qu’il est toujours amoureux, et qu’il compte sur son ami pour la retrouver, moyennant rétribution. Conde, flatté peut-être par la confiance que lui témoigne Bobby et surtout attiré par la somme assez conséquente qu’il lui propose et qui lui permettrait de sortir pour quelque temps de l’indigence, accepte.
    Marco Conde, entouré de sa femme Tamara, de ses amis fidèles et de son inséparable chien Bassara II, va, pour retrouver cette statue, devoir faire connaissance avec des négociants d’art et les rencontrer, certains ayant pignon sur rue et d’autres pas du tout déclarés.
    Au moyen de cette enquête policière, Leonardo Padura nous fait vivre une vraie saga historique et nous plonge dans cette vie torride de la Havane où se côtoient des habitants survivant dans une extrême pauvreté, dans des quartiers vraiment insalubres et les fameux « gagnants » de l’ouverture cubaine que sont les marchands d’art.
    Par la qualité et la richesse de son écriture, l’auteur réussit à nous faire humer les plus belles senteurs, partager les meilleures saveurs et ressentir la puanteur de ces rues de bidonvilles.
    Par l’intermédiaire de cette vierge noire qui a traversé l’histoire, il réussit même à nous faire revivre le siège de la ville chrétienne la plus riche et la plus convoitée de la terre qu’était Saint-Jean d’Acre.
    J’ai vraiment été subjuguée par la façon dont Leonardo Padura réussit à mener cette enquête de manière aussi brillante avec un suspense maintenu de bout en bout, au cœur de cette Havane si colorée, si odorante, si riche et si pauvre.
    Si la mélancolie est omniprésente, elle est tempérée par beaucoup d’humour et l’amour, l’amitié et l’entraide sont rendus avec une grande justesse. La lecture de ce roman m’a remis en mémoire Quand nous étions révolutionnaires de Roberto Ampuero, un auteur qui abordait également le désenchantement politique.
    Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Métailié qui m’ont permis de lire ce roman qui m’a à la fois tenue en haleine et fait découvrir la grande histoire cubaine et l’Histoire en général : une grande fresque littéraire. La très belle couverture contribue, à mon avis, à renforcer l’atmosphère de La transparence du temps.

  • IsaVP 18 août 2020
    La Transparence du temps - Leonardo Padura

    Quels sont les pouvoirs de cette vierge noire qui a traversé les guerres saintes du Proche Orient, l’inquisition en Roussillon et les guerres civiles en Espagne et qui, depuis l’époque des templiers jusqu’à nos jours, a voyagé de Jérusalem à La Havane ?
    Sur les traces de la petite statue, ce roman nous plonge dans le milieu du recel et du trafic d’objets d’art cubain, tout en nous faisant remonter, par petites touches, de l’époque des révolutions libertaires espagnoles aux grandes croisades du christianisme.
    Mario Conde, ancien flic reconverti en acheteur de livres rares, passant difficilement le cap de la soixantaine, enquête dans les bas fonds d’une ville où les flics finissent à la rue, les délinquants deviennent prédicateurs et où la vie oscille entre « les mauvais jours et les jours pires ».
    Alors que Cuba se relève péniblement du jouc communiste en 2014, la vierge noire vient, émergeant des hauteurs d’un petit village de montagne catalan, lui rappeler les espoirs et les combats qui ont fait couler tant de sang, « au nom de Dieu, d’un prince ou d’une idée ».
    Un polar historique et sociétal qui, en suivant le fil d’une enquête riche et passionnante, témoigne des nombreuses illusions et combats vains de l’Histoire.
    La très belle écriture de Leonardo Padura, dans un style littéraire, philosophique et drôle à la fois, nous immerge dans la vie de cette île des Antilles où les personnages désabusés mais lumineux, nous émeuvent par leur superbe sens de l’amitié et leur capacité à résister à la fatalité.
    Un roman hors du commun, à lire absolument !

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