
- Editeurs : Kate Collins, Les Escales éditions
- Date de sortie : 26 septembre 2024
- EAN : 9782365698368
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Résumé :
Une maison idéale pour élever des enfants... Ou pas.
2017. Le mari d’Orla a insisté pour que leur famille s’installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c’est seule avec ses enfants qu’Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison qui lui est si peu familière, elle commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.
1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s’occupe avec amour des enfants comme s’ils étaient les siens. Jusqu’à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.
Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu’elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu’elles sentent rôder.
Lou Mael 21 mai 2025
La maison idéale - Kate Collins
Aujourd’hui, je vous parle de « La maison idéale » de Kate Collins et c’est aux Editions Les Escales .
L’auteure vous propose un thriller gothique fantastique à l’ambiance réussie.
Deux temporalités pour deux familles qui vont voir dans cette demeure, nichée sur les falaises du Dorset, l’endroit idéal pour repartir sur de nouvelles bases solides.
La maison va leur procurer cet abri tant désiré mais rien ne s’acquiert gratuitement. La maison donne mais elle prend également. Certains personnages vont l’apprendre à leurs dépens et le sort de certains d’entre eux ne vous laissera pas indifférent.
Suivre l’intrigue à la fois en 2017 et en 1976 permet aux lecteurs de comprendre beaucoup de choses même s’il ne faut pas vous attendre à avoir toutes les explications à vos questions ( l’auteure a fait le choix de privilégier la suggestion) dans cette histoire au rythme relativement lent. J’en ai un peu souffert au début de ma lecture mais j’ai continué parce que je voulais savoir et bien m’en a pris.
Cette lenteur dans la narration permet également de se transposer sur ces lieux qui semblent apaisants tout en restant hostiles. Vous faites corps avec les personnages principaux et vivez auprès d’eux, arpentant les couloirs de cette vieille demeure sur laquelle les rumeurs les plus folles circulent. Mais ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu !
Kate Collins a su asseoir son intrigue sur des bases classiques : une vieille demeure soi-disant maudite, un lieu isolé et des personnages qui le sont également. Frissons garantis.
Et puis, j’aime beaucoup cette façon qu’a l’auteure d’alterner le silence et les bruits, parfois à peine audibles, laissant ainsi planer le doute sur leur réalité. Apparitions fantomatiques ou hallucinations ? La folie guette !
Cette demeure qui était censée être un cocon va devenir petit à petit sauvage et dangereuse pour ses résidents, les liens familiaux n’auront de cesse de s’étioler. La solitude va gagner du terrain, la souffrance va jouer les squatteurs.
Le twist final pourra s’avérer frustrant pour certains mais je le trouve fidèle à l’ensemble de ce récit.
Au final, une histoire qui ne livre pas tous ses secrets mais qui n’en reste pas moins un très bon moment de lecture.
spitfire89 13 décembre 2024
La maison idéale - Kate Collins
Premier roman de Kate Collins, thriller gothique fantastique, l’ambiance est oppressante, mystérieuse, effrayante. Les personnages sont complexes mais pas attachants. Un récit avec une double temporalité. Maison hanté, Amour, Maternité, Art, Famille et Secrets. Une plume addictive et fluide, une lecture prenante mais pas aussi sombre ou horrifiant que j’imaginé.
"Personne ne vous dit jamais à quel point le coup de foudre peut devenir étouffant. Vous devez renoncer à peser le pour et le contre, reculer semble impossible. Il vous engage dans une voie que vous n’aviez peut-être pas envisagée ni voulue, et la décision de vous en détourner paraît à peine moins douloureuse que celle de suivre le mouvement. Aussi, quand Nick lui avait annoncé son intention de l’épouser, Orla s’était-elle sentie à la fois piégée et comblée par la certitude qu’il avait de pouvoir bâtir un avenir avec elle."
"Il est possible de trop aimer. Il est même possible d’aimer jusqu’à la mort. Sam avait 7 semaines quand, un soir où il hurlait à s’en rendre écarlate, en proie à cette fureur existentielle propre aux bébés, Orla McGrath, penchée sur son berceau, songea : Je t’aime tellement que je pourrais te tuer. Cette pensée ne fit que lui traverser l’esprit avant de se dissiper dans la nuit humide mais, au fil des ans, elle se rappellerait parfois l’avoir eue et un flot d’adrénaline déferlerait en elle."